Reprise du message précédent :
Se balader seul, de nuit en pleine montagne sans XP    
Ca donne envie en tout cas
 
(même si un instant j'ai douté de la colorimétrie de mon écran   )

Ah oui en effet t’as pas eu de bol
Bien optimisé le peu de beau temps, t’as qq photos sympas quand même  

Ces photos ça donne envie de partir direct et on a du mal à croire que tu as eu mauvais temps tout le long !!

Popopoo    
 
Dommage pour la météo ouais.  
C’est clairement un objectif court terme ce coin. Sans doute combiné avec une deux journées à Venise.

Ouais enfin je sais un peu (trop ?) me servir de Lightroom, c'est pas des photos contractuelles vis à vis du ciel bleu
Reste que c'est une très jolie région

Pas avant ton CR sur l'Islande

les tofs
 
faut m'appeller la prochaine fois si tu pars en photonazi

wouahou les tofs des Dolomites.
j'ai failli y aller y'a qq année quand j'etais dans le nord de L'italie, mais on a fait un autre parcours.  
je regrette un peu maintenant

au top ces photos  

 
Ohlala mais ces photos      

Magnifique

CR Croatie 2018
 
Contexte
 
Vacances avec les 2 enfants (6 ans et demi et 3 ans) du 26 juillet en arrivant à Zagreb au 7 août en repartant de Dubrovnik.
Le vol aller a été effectué par Air France (pas de grève ce jour là) et le vol retour par Croatia Airlines. Les billets d’avion, acheté en septembre 2017 nous aurons coûté 670 euros.
Petite anecdote sans conséquence : contrairement à air france qui autorise 1 bagage en soute par passager, on a découvert à l’enregistrement au comptoir au retour que Croatia Airlines ne prenait qu’un bagage en soute en tout. Ayant 2 bagages en soute, on aurait du payer 40 euros de plus pour ce dernier...coup de bol, au comptoir pour payer ce bagage en soute, il y avait apparemment un problème informatique nous empêchant de régler par CB donc on a rien payer, toujours ça de gagné…
 
26/27/28/29 juillet
 
Pour une première pour nous avec notre chère et tendre compagnie nationale, on décolle avec 1 heure de retard (décollage que je n’ai pas vu car en mode zombie depuis plusieurs minutes par l’effet du médoc anti mal des transports   ) et atterri sans encombre à Zagreb, avec entre temps une délicieuse collation faisant honneur à la gastronomie française, un immonde sandwich jambon beurre fromage avec une sorte de pain brioché et un jambon sûrement composé à 50 % de plastique gélatineux...(RIP Joel robuchon   )
 
On récupère la voiture de location, une clio pratiquement neuve, RAS de ce côté, que ce soit pour la prendre ou la redonner à Dubrovnik. La location s’était faite via le site Adriagate, pas le moins cher, mais devant passer la frontière bosniène pour rejoindre Dubrovnik, je savais qu’avec eux, en cas de contrôle des assurances, j’était couvert pour ça ainsi que pour le ferry.  
On a failli se passer de l’assurance frontière car 95 % des gens n’ont jamais de contrôle la dessus, mais suffit d’être le pauvre neuneu à qui ça arrive, j’avais pas envie d’avoir de potentielles embrouilles à la frontière avec un aimable douanier bosnien…  
 
2h30 de route plus tard, nous voici arrivé à notre logement à Plitvice, plus précisément dans le commune de Plitvice Selo, situé à 2 pas du parc, par booking à la villa Sumrak. Pas donné (550 euros les 3 nuits) mais une des meilleures adresses que j’ai faites en voyage (n’ayant jamais fait d’hôtel luxueux j’entends) ! La villa est tenu par un père et ses 2 fils qui connaisse le coin par coeur, nous renseignerons sur les parcours a privilégier pour avoir les meilleurs points de vue sans avoir trop de monde (vacances d’été oblige) et toute la nourriture proposée le soir (à payer en plus) est faite maison, notamment des pâtes avec une sauce aux bolets dont je ne me suis pas encore remis    et en plat principal à chaque fois barbecue de viande ou de poisson avec des pommes de terres et/ou légumes grillés en quantité gargantuesque, chose commune à tous nos repas croate. Je ne sais pas si leur constitution est la même que la notre mais à chaque fois on aurait pu prendre qu’un plat pour adulte et un plat pour enfant pour 4…  
 
La raison principale pour laquelle nous avons choisi de loger dans le village de Plitvice Selo est que ce dernier est situé à 15 min à pied ou 3 min en voiture de la secrète entrée numéro 3 du parc de Plitvice.  
En effet, cette dernière est situé juste après un petit pont de bois en direction du village de Plitvice selo et n’est indiqué sur aucun plan que nous avons vu (seulement les entrées 1 et 2) alors que c’est la meilleure entrée du parc, car il n’y a presque pas de voiture garée à cette entrée, c’est gratuit et sa position dans le parc fait qu’il est extrêmement facile de faire la visite du parc à l’envers du reste des visiteurs et donc d’éviter en grande majorité la visite en file à 0,5 km/h sur les pontons en bois entouré d’une masse de touristes asiatiques et leur démoniaques perches à selfie…  
 
En gros le 1er jour de visite (sur les 2, le billet étant gratuit pour les moins de 7 ans et le billet pour 2 jours coûte 35 euros par adulte ou 25 euros pour le billet à la journée), on a pas croisé énormément de touristes en faisant le circuit à l’envers, c’est-à-dire en prenant directement le bateau pour rejoindre les lacs supérieurs le matin. Il y avait forcément pas mal de monde, mais aucune marche tout serré à la queueleuleu.  
Au cours de cette première journée, nous avons parcouru environ 10 km à pied, même les enfants (même si ça les a tué pour le lendemain…), la nature et la beauté du lieu leur faisant oublié la fatigue.
 
Pour des adultes bien motivés, il est possible de faire le parc en une journée, mais avec les enfants, avoir une deuxième journée de visite pour faire les lacs inférieurs cette fois était très bien.
Seul défaut, et pas des moindres, nous avons donc suivi le circuit classique ce 2è jour et là c’était l’enfer en milieu de matinée et dans l’heure de midi, avec de bonnes portions à rester debout immobile plusieurs minutes comme dans les embouteillages sur le périph parisien un jour de départ de vacances…
 
heureusement que la 1è journée a été beaucoup moins chargée de touristes lors de la visite car nous aurions sûrement conservé un souvenir bien moins agréable de Plitvice, et cela aurait été vraiment dommage tant le parc vaut le coup, notamment par la couleur de l’eau hallucinante à certains moment, qui je pense vaut le voyage en croatie juste pour cela.
 

 

 

 

 

 
 
30/31 juillet
 
Départ de plitvice, déjà satisfait de nos vacances en Croatie mais en ayant peur d’avoir fait le meilleur dès le début, et être déçu du reste (ça ne sera pas le cas!) et direction Trogir avec de nouveau environ 2h30 de route.
 
Trogir nous servira surtout d’étape intermédiaire pour couper la route en deux avant de rejoindre l’île de Mjlet (prononcé « miette »). malgré tout, Trogir se révèlera assez sympa, essentiellement grâce à sa petite île intermédiaire nichée entre le continent et l’île de Ciovo, et reliée à ces derniers par 2 ponts. La périphérie de l’île de Trogir permet aux voiture de circuler, mais tout le reste est uniquement piéton et c’est un vrai plaisir de se ballader et se perdre dans le dédale de petites ruelles de cette ville.
On logera sur trogir dans un logement réservé sur Airbnb (450 euros les 3 nuits) sans défauts particuliers (c’était super clean) mais avec 2 grosses qualités vu les conditions : ce sera le seul logement où les enfants auront chacun leur chambre et la climatisation sera une bénédiction vu les chaleurs rencontrées sur place.
 
On misait beaucoup sur les chambres séparées pour que les enfants dorment un peu le matin, surtout après les marathons pédestres de Plitvice, mais le petit dernier a eu la bonne idée de faire une otite la veille de notre arrivée sur trogir. On était équipé pour au cas où (antibio et doliprane) car cela nous ait déjà arrivé en vacances et malgré sa grosse fièvre il a pas été chiant du tout, mais on a pu faire une croix sur les grasses matinée, et du coup aussi sur des nuits paisibles d’une traite, le petiot se réveillant minimum 3/4 fois la nuit au cours des 3 nuits suivant, le temps d’aller mieux.  
 
Le premier jour, direction le parc national de Krka, ressemblant un peu à Plitvice, mais mis a part pour la partie finale du site où l’on peut se baigner et où la cascade vaut le coup d’oeil, ça n’arrive pas selon moi à la cheville de plitvice.
 

 
 
Le dernier jour sur Trogir sera notre baptême de baignade en Croatie, inaugurant du coup les plages de galets, une première pour nos enfants. Les cailloux sont évidemment bien moins confortable que le sable, mais alors niveau propreté, c’est génial !!! grâce à ça notre voiture de location n’a presque pas été sali, contrairement à notre dernier voyage en guadeloupe en février dernier où on ne comptait plus les marques de pieds et de chaussures sur les sièges…
L’eau n’est pas bouillante, mais quelle clarté, ça nous a changé de nos eaux vert caca d’oie des côtes normandes…  
 
1/2/3/4/5 août
 
Après Trogir, direction l’île de Mjlet ! Pour cela, il nous faudra prendre le ferry au port de Prapratno après avoir passé un petit bout de route en territoire bosnien, rien de très mémorable, même si avec l’europe, c’était ma première expérience de passage de frontière en tant que conducteur. Pour en revenir aux assurances de passage de frontière, nous n’en avons pas eu besoin, mais bon…
Retour au port de Prapratno, traversée sans encombres (encore heureux, pas envie de jouer au titanic avec la voiture de loc et les enfants…) de 30 minutes pour arriver au port de Sobra.
 
Alors l’île de Mjlet, pour celui qui recherche les sorties, la vie nocturne et les afters, ça sera un véritable enfer pour lui, pour info, la commune la plus peuplée fait environ 400 habitants…
En revanche, pour ceux comme nous qui recherchions une combinaison de calme, baignade dans une eau à 28/30 degrés et ballade à pied/vélo, c’est le paradis sur terre !!      
L’ile de Mljet est une île très étiré d’ouest en est d’environ 40 km dont le tiers ouest est un parc national pratiquement interdit à la circulation routière, exception faite des personnes vivant en son sein et des vacanciers comme nous logeant dans le parc national.
 
l’avantage de dormir à l’intérieur du parc national est que l’on a a payé les droits d’entrée qu’une seule fois, même si l’on sort du parc pour visiter le reste de l’île, ainsi que sa relative absence de circulation routière, très sécurisant avec des enfants qui peuvent par conséquent courir partout sans trop de risques.  
 
Dans le parc national, en gros 3 possibilités de logement : pomena, Soline et Bobine kuce, 3 petits village presque coupés du monde, les 2 derniers étant situés sur les bords des lacs intérieurs de l’île, dont la particularité étant d’être des lacs d’eau salés car reliés par un petit bras de mer. Les 2 villages sont sur les rives du grand lac, avec juste à côté le petit lac, dont l’eau est encore un peu plus chaude. Nous logions sur bobine kuce, dans lequel il devait y avoir une cinquantaine de maison, et un seul restaurant, au bord de l’eau, dans un appartement au dernier étage d’une maison avec 2 chambres et une superbe vue sur le grand lac (420 euros les 4 nuits)
 

 
Au cours de ces 4 jours sur place, nous avons passé une journée en dehors du parc national pour aller à l’autre bout de l’île pour passer une partie de la journée sur une des rares plages de sable de l’île à Saplunara. En dehors de ça, notre séjour peut être résumé par des ballades à vélo ou à pied tout autour des lacs intérieurs, entrecoupés plusieurs fois de baignades plus ou moins prolongées installées sur des rochers le long des lacs, et de restaurant sur le bord de l’eau à manger des salades de poulpes et des calamars grillés !!!
 
Notre séjour sur l’île de mljet aura été avec plitvice le gros gros point positif de notre séjour en croatie, ça ne me dérangerai pas d’y retourner à nouveau quelques jours pour me balader et me baigner dans ces superbes lacs.
 

en fond le village de Bobine kuce
 

sur le bord du grand lac
 

zone de baignade petit lac 1
 

zone de baignade petit lac 2
 
5/6/7 août
 
les 2 dernières nuits des vacances se feront dans la ville de cavtat, mignonne station balnéaire situé à 25 minutes de Dubrovnik et à 5 minutes de l’aéroport. Avant les vacances, nous voulions aller visiter Dubrovnik le dernier jour avant le départ, mais avec le monde annoncé sur Dubro et la fatigue des jours précédents, nous avons eu la grosse flème d’aller à Dubrovnik, ça sera pour une prochaine fois. A la place, baignade, sieste et glaces !  
Cavtat est constitué entre autre d’une petite sorte de péninsule sur laquelle on peut faire le tour a pied avec pleins de spots de baignade tout du long, même si la température de l’eau étant bien 5 ou 6 degrés de moins que les lacs de mer de Mljet.
 
Conclusion
 
On a adoré la Croatie, il a fait beau, les gens sont sympas, la bouffe plutôt bonne, l’eau translucide, très chaude a certains endroits, bref on y retournera sûrement pas tout de suite (trop de pays ailleurs a découvrir encore…) mais on y retournera certainement un jour rien afin de découvrir notamment d’autres îles.
En résumé, Plitvice top, conforme à ce que j’en attendais et gros coup de coeur pour Mljet surtout en famille. En négatifs, les prix, c’est assez cher, rien à envier à des vacances en france de ce côté !
 
Prix
 
Avion : 670 euros
voiture loc : 500 euros
carburant : 100 euros
ferry : 50 euros environ l’A/R
logement : 1680 euros
entrée parcs nationaux : environ 150 euros
nourriture : ne sais pas !
Total hors nourriture : 3150 euros pour 13j.
 
 
 
 

Merci beaucoup pour ce CR!

 
depart dans un peu plus de 3 semaines je prend bonnes notes
 
merci

Je bookmark, c'est dans la to do list.

Très sympa ce cr  
 
Ça me donne envie d'y retourner

merci pour le CR, ca fait envie

Roadtrip de 3 semaines en Norvège          
 
 
L’itinéraire :
J1 : arrivée à Oslo, route jusqu’à Odda
J2 : Odda
J3 : Bergen
J4 : Bergen
J5 : Aurland
J6 : Aurland
J7 : Jostedal
J8 : Jostedal (nuit à Solvorn)
J9 : Alesund
J10 : Alesund
J11 : Trondheim
J12 : Trondheim
J13 : vol Trondheim -> Bodo
J14 : Lofoten (Reine)
J15 : Lofoten (Reine)
J16 : Lofoten (Reine)
J17 : Lofoten (Svolvaer)
J18 : Lofoten (Svolvaer)
J19 : Tromso
J20 : Tromso
J21 : vol jusqu’à Oslo
J22 : Oslo
J23 : retour en France
 

 
Le budget  
Cher. La Norvège est un des pays les plus chers du monde, on comprend pourquoi. Dur de trouver une nuit d’hôtel à moins de 150euros la nuit. Possibilité de faire du camping, mais ça peut être assez difficile selon les conditions climatiques. A plusieurs, il est intéressant de louer des Rorbuer, des petites cabanes de pêcheurs très mignonnes, mais à 2 ce n’est pas très intéressant. L’avantage des hôtels c’est que le petit-déjeuner est très copieux. Ça permet de zapper le repas de midi.
Niveau nourriture, là encore c’est très cher. On mange mal pour cher, par contre, si on augmente un peu le budget (entre 50 et 100euros le menu), il y a de super restos où on mange très bien.
Du coup on a majoritairement opté pour gros petit-dej + diner sympa ou sandwich le midi + diner quand il n’y avait pas de petit-dej.
 
Le climat
Variable. Les meilleurs mois sont juin et juillet à priori +/- aout (sauf si on y va pour les aurores boréales ou pour le ski évidement). Après, c’est de la chance (même en juillet, y a 14j de pluie dans le mois en moyenne, donc bon…). Du coup, faut vraiment anticiper le mauvais temps, parce que s’il pleut 7j de suite, c’est vraiment dommage de se limiter parce qu’on n’a pas les vêtements pour. Un dicton norvégien dit d’ailleurs : « il n’y a pas de mauvais temps, que de mauvais habits ».
On a eu un temps assez moyen, globalement 7j de beau temps (majoritairement Bergen, Odda et Oslo), 7j de temps pourri (Aurland et Tromso), et 7j de temps intermédiaire (mélange de pluie, éclaircies, nuages… surtout vers les Lofoten). C’est surtout sur le temps « intermédiaire » où il ne faut pas s’empêcher de faire des truc (randos, etc…).
Après il est évidement possible d’avoir beaucoup de chance et de ne voir que du ciel bleu pendant 3 semaines, mais bon, vaut mieux être préparé quand même.
 
Qu’est-ce qu’il y a à voir/à faire ?
C’est clairement une destination orientée très nature. Allergiques aux activités physiques, je pense qu’il y a de tas de destinations plus adaptées ! On a fait beaucoup de randos, du kayak, de la marche sur glacier, de l’escalade. Les villes sont mignonnes, avec des musées sympas, mais ça n’occupe pas un voyage entier (et puis quand même, c’est dommage de pas profiter de l’environnement !)
 
 
D’Oslo à Bergen
 
Après quelques péripéties (retard de notre 1er vol pour Paris, ce qui fait qu’on a raté notre correspondance, heureusement AirFrance a pu nous mettre sur le 1er vol du lendemain matin, on n’a pas perdu trop de temps), on récupère la voiture et on part directement en direction d’Odda.
C’est une étape essentiellement « route » pour rejoindre Odda/Tyssedal qui sont le départ de la très connue randonnée du Trolltunga. La route reste cependant très jolie (classée route touristique, parmi les plus belles du pays) et on s’arrête sur le chemin à Heddal, un petit village avec une des plus anciennes églises en bois debout (Stavkirke édifiée vers 1250) très typique de Norvège, parfaitement bien conservée/restaurée.
 

 
Près d’Odda, un petit arrêt s’impose aux chutes de Langfossen, qui deverse ses trombes d’eau tout prêt de la route.
 
Le lendemain, on avait prévu la randonnée du Trolltunga. Nous ne sommes pas de très grands randonneurs, donc c’est avec un peu d’appréhension qu’on se lance à 7h du matin à l’assaut des 28km. Le début de la randonnée se fait au choix soit par un sentier extrêmement raide et accidenté d’un km environ, soit (c’est ce qu’on a choisi) par 3km de lacets sur de la route goudronnée. Il est également possible de prendre un mini-van qui permet de zapper cette partie et d’arriver directement en bas du plateau. On traverse ensuite le plateau avec quelques cabanes (qui semblent vides), puis on attaque à nouveau une petite ascension pour rejoindre la partie haute du plateau où on marche ensuite jusqu’à la fameuse langue de troll. Etonnamment, je n’ai pas trouvé la randonnée difficile, malgré les 1250m de dénivelé positif, on mettra 8h30 en tout en comptant 1H-1h30 (le temps de manger un morceau et de faire la queue pour LA photo, la randonnée est quand même très fréquentée, n’espérez pas être les seuls à l’arrivée).
 

 

 
On reprend la route le lendemain en direction de Bergen. Cette région est très connue pour ses vergers, et effectivement, à cette époque, les arbustes croulent sous le poids des pommes et des prunes, il y en a partout. Entre Odda et Lofthus, on trouve sur le bord de la route des petites cabanes vendant des fruits de saison, souvent sans personne pour la tenir, mais avec une petite boite pour y glisser la monnaie.
On découvre les premiers fjords norvégiens, avec notamment le fjord Hardanger et une de ses branches, l’Eidfjord qu’on peut admirer depuis le pont.
On découvre aussi les tunnels norvégiens. Y en a partout, des plus ou moins longs. Celui qui suit le Hardanger bru fait déjà 8km de long, avec un rond-point à l’intérieur, original.
Avant d’arriver à Bergen, on s’arrête à Steindalsfossen pour se dégourdir les jambes. La chute n’a rien d’extraordinaire, mais un petit chemin aménagé permet de passer en dessous, c’est original.
 
Bergen est une des villes les plus touristiques de Norvège, mais aussi une des plus pluvieuses du monde : 180j de pluie/an en moyenne. On aura la chance de ne la voir que sous un grand ciel bleu.
Le plus connu, ce sont ses quais (Bryggen), alignement de petites maisons en bois colorées qui était le siège à l’époque d’un comptoir hanséatique (ligue allemande qui achetait la morue séchée en provenance des Lofoten pour l’exporter en Allemagne et qui importait des céréales).  
 

 
Le Hanseatik museum permet de comprendre le mode de vie de ces commerçants d’autrefois, avec notamment la visite d’une des maisons bien conservées, avec mobilier d’époque. On s'imagine déjà à la place des commerçants, habitant dans ces maisons sans chauffage ni lumière (pour éviter tout risque d'incendie) par -25° dehors en hiver...
 

 
Le Floibanen est un petit téléphérique très raide, qui permet de monter au sommet du mont Floya, qui offre par temps clair une très jolie vue sur la ville et ses environs. Il est également possible de monter ou redescendre à pied, ou bien d’aller jusqu’au mont Ulriken qui offre également une très jolie vue, bien qu’un peu plus éloigné du centre.
 

 
Si vous avez le temps, prenez quelques heures pour flâner dans les quartiers de Nordnes et Nøstet : un ensemble de petites maisons en bois colorées, de rues pavées et fleuries, on se croirait dans un décor de dessin animé pour enfant.
 

 
Niveau alimentation, on en a profité pour gouter la fameuse soupe de poisson de Bergen (poisson et fruits de mer dans une base à la crème très riche, mais délicieuse) et les fameux roulés à la cannelle de chez God Brodt. Le marché au poisson, au niveau du port, semble plus destiné aux toursites qu’aux locaux, mais les étals sont alléchants (bien que les prix assez prohibitifs).
 
D’Aurland à Trondheim
 
Le jour suivant, nous avons établi notre camp à Aurland, Un petit village au fond du Sognefjord.
Sur la route, on s’arrête à Tvindefossen, une mignonne petite cascade en voile de marié. On fait également un petit détour pour aller visiter Undredal, un petit village assez connu pour son fromage de brebis, perdu sur une rive de l’Aurlandsfjord. Le temps est couvert, mais cela confère une ambiance assez mystérieuse au fjord.  
 

 
On hésite à louer un kayak à Undredal, mais les prix sont délirants, du coup on finit par rejoindre notre hotel. Les prévisions météos sont catastrophiques pour le lendemain, alors que la la pluie laisse un peu de répit, du coup on loue un kayak 2 places à Aurland pour partir à l’assaut de l’Aurlandsfjord. Après les quelques recommandations d’usage et l’attribution des gilets de sauvetage (dont un magnifique imprimé enfant pour moi), on se lance vaillamment sur le fjord. L’objectif : atteindre la courbure pour avoir vue sur Undredal. Ca n’a pas l’air si loin. On a l’impression d’être dans le sens du courant, mais on galère à mort. Les quelques 3 kms ont du faire en réalité plus de 6 avec tous les zigzags qu’on fait. En plus de ça, on se prend un énorme nuage de pluie dans la tronche. Heureusement, la bruine norvégienne ne mouille pas beaucoup, et ca ne dure pas, j’échappe à l’aspect caniche mouillé. On a l'impression de glisser sur une mer d'huile sombre, c'est beau :
 

 
On décide de faire demi-tour un tout petit peu avant notre objectif pour rester dans les temps. Finalement, on ira super vite sur le chemin du retour (comme quoi, le courant n’est pas forcément dans le sens qu’on pense). Du coup, on flâne dans les environs d’Aurland, ce qui nous donne l’occasion de voir quelques dauphins qui se baladent dans le fjord à quelques mètres de nous.
 
De retour sur la terre ferme, on monte en voiture au Stegastein, un point de vue en hauteur sur le fjord d’Aurland avec une passerelle vitrée qui s’avance dans le vide. Toute la route en lacet offre de chouettes vues sur le fjord.
 

 

 
 
Le lendemain, malgré le temps pourri, on décide de faire une croisière sur le Neyfjord, le fjord le plus étroit du pays. On prend place à bord d’un bateau électrique au départ de Flåm, et on brave les intempéries en restant sur le pont pour observer les paysages dans les nuages, jusqu’à Gudvangen. De là, un minibus nous ramène à Flam. Vu le temps, on décide de zapper le voyage en train de Flam à Myrdal : apparemment c’est très joli, mais les avis lus sont plutôt mitigés compte-tenu de l’activité touristique super importante
 

 

 
La prochaine étape est Jostedal et son parc national avec les glaciers, où on a réservé une activité d’escalade de glace. Pour s’y rendre, on prend la route touristique Aurlandsfjellet : un peu plus longue que l’alternative « directe » (dont le tunnel le plus long de Norvège, 25km !), elle offre quand même de bien plus beaux paysages : paysage désolé de cailloux et de mousse avec des lacs et des plaques de neige  
Depuis Balestrand, on décide de faire un détour pour prendre la Route 13 « Gaularfjellet » : elle longe le fjord puis emprunte une route en lacet qui grimpe en haut de la vallée. Je ne sais pas si c’est lié aux glaciers qui ne sont pas très loin, mais les eaux du fjord commencent déjà à prendre une couleur turquoise assez incroyable, qu'on a du mal à capter avec l'appareil photo.
 

 

 
Les prévisions météo sont toujours aussi pourries pour la journée suivante : pluie en continu toute la journée. On se rend quand même au point de RDV, et là, mauvaise surprise. Ils ont zappé notre réservation. Y a plusieurs personnes qui sont là pour le tour kayak + marche sur le glacier, mais apparemment personne nous attendait. Malgré notre mail de confirmation, on essaiera de nous faire croire qu’il fait trop mauvais pour aller sur le glacier, mais si on veut, on peut rejoindre le groupe pour faire l’excursion marche sur le glacier (!). Je suis d’assez mauvaise humeur, parce que c’était un des trucs que j’attendais le plus du voyage, et l’agence ne s’excuse même pas. Mais bon, il n’y a pas grand-chose à faire d’autre dans le coin, et on n’a jamais marché sur un glacier, donc vendu. Un peu de route, on s’équipe autant que possible et on arrive au bord d’un lac turquoise, avec le glacier Nyggesvellet en fond. Vues les conditions climatiques, les guides décident finalement d’y aller en zodiac. Sur le moment on est tous un peu déçus, mais bon, pas grave. Arrivés au pied du glacier, on enfile les crampons, on s’encorde en 2 petits groupes et on fait nos premiers pas sur le glacier, toujours sous une pluie ininterrompue. C’est vraiment une expérience assez incroyable, de se retrouver au milieu de cet océan de glace, avec les crevasses partout. On marche environ 2h sur le glacier, mais la fin devient difficile, pas du tout à cause de la marche, mais avec la pluie qui s’est infiltrée partout (et notamment au niveau des gants et des pantalons qui n’étaient pas GoreTex), je suis frigorifiée, j’ai du mal à bouger mes mains. Finalement, je me dis qu’heureusement on n’a pas fait la traversée en Kayak, je sais pas si j’aurai réussi le retour. Ca reste quand même une expérience incroyable, mais qui doit être encore plus dingue par beau temps. Et au moins, on apprécie le chocolat chaud au retour  
 

 

 
Pour rejoindre Alesund, on décide à nouveau de faire un détour pour emprunter la route 55, une des routes touristiques les plus connues du pays. Elle longe d’abord le Lustrafjord et ses eaux complètement turquoise, on s’arrête tous les 100m au début pour faire des photos, forcément, ça prend du temps. Elle prend ensuite de la hauteur en montant sur les hauts plateaux avec des lacs et le glacier en toile de fond.  
 

 

 

 
On poursuit avec la Strynefjellet : une autre route touristique qui longe le Jostedalsbreen. La route semble vraiment très belle, mais on n’en profite qu’à moitié, car vu le temps, les nuages sont coincés entre les sommets et bloquent un peu la vue.
 

 
 
Ålesund
Alesund est une ville originale en Norvège. Elle était initialement construite comme toutes les villes norvégiennes, essentiellement avec des maisons en bois. Mais en 1904, un énorme incendie a ravagé toute la ville, détruisant plus de 800 bâtiments et laissant 10 000 personnes à la rue (en janvier en plus, ca a du être funky d’être à la rue en plein mois de janvier en Norvège). Gros mouvement de solidarité de la part des pays voisins, notamment l’Allemagne, qui ont envoyé du matériel de construction et surtout plein d’archi pour reconstruire la ville, dans le style Art Nouveau de l’époque. Du coup, la ville est un musée à ciel ouvert pour les amateurs du style.
 

 

 

 
 Toute l’histoire est reprise dans le Jungendstilsenter, un musée intéressant sur l’incendie qui a ravagé la ville en 1904 et sa reconstruction dans le style art nouveau, avec son ascenseur à remonter le temps. Une 2ème partie du musée un peu à l’écart construite dans un cube blanc propose des expos d’art contemporain temporaires.
Comme à Bergen, la ville offre aussi son petit mont, le Fjellstua qui offre un joli panorama sur la ville. Mais pas de funiculaire ici, juste une succession de 418 marches, entrecoupées de petites plateformes d’observation.
 

 
Pas très loin d’Alesund (une quarantaine de mn en voiture) se trouve un centre de magasins d’usine de sport dans la ville de Langevag. On décide d’y faire un tour le lendemain matin pour voir un peu ce que ça donne (surtout niveau tarif, si c’est dans la même veine que tout le reste). On y retrouve pas mal de marques, mais on venait essentiellement pour voir Norrona, leur marque locale de vêtements techniques, et Devold, une marque également autochtone qui fabrique des vêtements techniques en merinos. Les prix sont plutôt intéressants, notamment chez Devold, et au vu de notre expérience du glacier, on dévalise les magasins.
 
On regrette de n’avoir pas eu une journée supplémentaire pour aller explorer les iles autours, notamment l’ile de Runde qui abrite une grosse colonie de macareux (mais qui était probablement déjà partie), mais il est déjà temps de reprendre la route pour rejoindre Trondheim, notre prochaine étape.
 
On emprunte la route touristique 63 qui longe d’abord le Geirangerfjord. Petit arrêt au Gudbrandsjuvet, une jolie cascade avec un astucieux système de ponts suspendus en fer, puis on rejoint la fameuse route des Trolls (Trollstingen). Ce passage relie le haut du plateau au fond de la vallée par une route qui serpente tout le long, et que l’on peut admirer depuis des plateformes installées en haut du plateau.  
 

 
Tout le coin mériterait plus de temps, il semble y avoir des randonnées très sympa à faire à la journée dans le coin, mais là encore, il a fallu faire des choix, et on continue jusqu’à Trondheim.
 

 
Trondheim a été notre petite ville coup de cœur. La ville n’est pas très grande, et c’est aussi peut-être lié au retour du soleil et du ciel bleu, mais on a beaucoup aimé l’ambiance qui s’en dégage. Le quartier le plus sympa (bakklandet) s’organise autour des quais, où les anciens entrepôts en bois colorés ont été pour la plupart rénovés et réhabilités en resto, cafés et boutiques. L’ambiance est vraiment décontractée et agréable, on y mange bien (on a entre autres testé les burgers de Super Hero Burger et les délicieux menus de Fagn et de Kalas et Canasta).
 

 
On a également visité la cathédrale ainsi que les musées de l’archevêché (qui retrace en partie la vie de l’archevêché il y a quelques siècles de ça en visitant les ruines du sous-sol) et les joyaux de la Couronne (qu’on ne pouvait observer que de loin, la pièce n’est pas accessible en ce moment pour un problème de sécurité).
 

 
On se balade également dans un quartier plus récent, construit essentiellement en briques, où là encore les boutiques et cafés branchés se succèdent.
 

De Bodø à Tromso

On fait un petit bon vers le Nord le lendemain en prenant l’avion pour Bodø. C’était un peu juste pour avoir le ferry le jour même pour les Lofoten, du coup on en profite pour rouler un peu plus au Nord jusqu’à Mjelle : c’est une jolie petite baie bordée d’eaux turquoise, avec une petite cabane rouge typique et quelques moutons. Le lieu parfait pour le piquenique et une petite balade le long du littoral.  
 

 

 
On part ensuite dans la direction inverse vers Saltstraumen. Il s’agit en fait d’un pont qui passe-au-dessus d’une embouchure, et lieux de courants très forts au moment des marées. Il vaut mieux vérifier les heures de marées pour y aller plutôt quand le courant est le plus fort., sinon apparemment il n’y a rien à voir. Là, on voit les tourbillons provoqués par les courants, et surtout la vue depuis le pont est plutôt jolie.
 

 
On prend un des premiers ferrys du lendemain pour arriver à la partie du voyage qui me faisait le plus envie : les Lofoten. On ne profite pas trop de la traversée (7h du matin + un peu de mal de mer + pluie), mais il parait que la vue en arrivant vers les Lofoten est très sympa. On débarque à Å : un petit village de pêcheurs, qui nous met de suite dans l’ambiance du coin. Les séchoirs à morue sont vides (la période de pêche s’étale de janvier à avril), dommage, ça doit être impressionnant quand c’est plein.  
 

 
On débat un moment sur comment ils font quand il pleut (est ce qu’ils les abritent ?) et de comment les protéger des oiseaux (ça, on aura la réponse quelques jours plus tard : quand la morue sèche, la peau devient trop dure pour les sternes, du coup c’est plus facile pour elles de pêcher directement dans les eaux qui sont très poissonneuses).
On n’avait rien programmé encore comme programme pour les Lofoten. Du coup, comme il est encore tôt, on se lance dans une « petite rando » de 6km autour du lac Agvantet. Je me dis que ça sera torché en 1h30. Erreur. C’est sans compter la conception de la randonnée des norvégiens, qui s’apparente plus à du parcours d’obstacle. Les chemins ayant été rendu boueux par la pluie, ça n’arrange rien. Du coup on escalade, on traverse des marécages, on se faufile au milieu des arbres. Et là, soudain, le paysage montagneux se dévoile dans toute sa majesté. C’est vraiment ce qui marquera ces quelques jours dans les Lofoten, les silhouettes de ces imposantes montagnes et de ces successions de pic, dans ces tons dégradés de vert.  
 

 
On atteint la pointe du lac et sa petite plage de sable orange, où on mange un piquenique et en dessert les délicieux roulés à la cannelle qu’on a achetés juste avant de partir dans la petite boulangerie du village.  
 

 
On repart, pour terminer la rando en 3h30-4h, ce qui semble être à peu près le temps habituel indiqué (ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille). On rejoint notre logement vers Sakristoy, en hallucinant sur la couleur de l’eau et sa transparence, et toujours les montagnes derrière.
 

 

 
Le lendemain, malgré le temps incertain, on décide de se rendre à Vinstad : c’est un petit village situé au fond du fjord de Reine, accessible uniquement en bateau-taxi. 3 départs/jour, faut pas se louper. De là-bas, une petite balade amène à la jolie plage de Bunnes. J’avais lu quelque part qu’un petit sommet était accessible sur la droite, avec une jolie vue sur le fjord. Après quelques errances, on finit par trouver les traces du sentier, et on se lance à l’assaut des 600m de dénivelé positif. Là encore, les norvégiens ne se posent pas trop de question : point A = départ, point B = sommet, on trace une ligne droite entre les 2. Ça grimpe sec, mais c’est surtout la descente qui nous inquiète. Tant pis, on verra ça au retour. On finit par atteindre le sommet du Brunakseltinden, avec, effectivement, une vue dingue sur le fjord.  
 

 
On avait prévu de piqueniquer là-haut, mais un nuage menaçant arrive. En moins de 10mn, on se retrouve complètement pris dans le nuage, on ne voit plus rien à 1m.  
 

 
Et puis faut pas qu’on rate le bateau du retour, il est impossible de rejoindre Reine à pied. Je commence un peu à stresser, parce qu’on n’est pas du tout à l’aise en descente, en plus c’est bien mouillé, et je veux pas rater le bateau, et comme on ne voit pas du tout où on en est… On descend aussi vite que possible, avec évidement une belle glissade à la clef et une cheville qui prend un peu. Pas grave, faut continuer à descendre. On arrive finalement en bas avec plus d’1h d’avance sur l’heure de retour. C’était bien la peine de se presser (on a dû mettre 2h30 pour faire l’aller-retour juste du sommet).  
 
Le lendemain, direction la plage de Kvalvika. Sur le chemin, on s’arrête à Flakstad et sa jolie église en bois rouge, à proximité d’une petite plage de sable blanc. A priori la visite du village est payante, on ne s’est pas attardé, ça n’avait pas l’air fou non plus. La baie de Ramberg offre quand même des paysages de carte postale, on en oublierait presque que l’eau ne doit pas dépasser les 12°.  
 

 
On se lance donc à l’assaut de Kvalvika : pas de difficultés particulières en soi, sauf qu’avec la pluie des derniers jours, là encore, c’est bien boueux et les rochers sont bien glissants (et suite à ma glissade de la veille, ma cheville gauche est moyen stable).
 

 
 
La journée n’étant pas encore trop entamée, pour rentrer on passe par les pllages d’Hauckland et d’Uttleivka : 2 jolies plages de sable blanc avec eaux turquoises, Et une petite balade pour rejoindre les 2, soit par le col soit en contournant la colline (on peut aussi y arriver en voiture, mais c’est quand même moins sympa). Il y a aussi l’air d’avoir un sommet sympa dans le coin, mais nos chevilles crient grâce, donc on s’abstient.
 

 

 
Le jour d’après, on trouve une super rando, assez facile, et avec un point de vue incroyable. Le départ se fait au niveau de la plage d’Ytresand : la balade de 2h aller-retour nous fait monter jusqu’en haut du plateau et offre un point de vue fantastique sur la plage en contrebas et les îles.  
 

 
On se fait quand même encore troller par le temps (départ sous quelques rayons de soleil, arrivée sous la pluie, on a attendu un bon ¼ d’heures, mais les nuages se faisaient de plus en plus menaçants, et en fait le temps qu’on redescende, c’était à nouveau un peu ensoleillé). Qu’à cela ne tienne, je profiterai de ces quelques rayons de soleil pour tenter de me baigner dans cette eau turquoise. C’est saisissant.
 
Y avait aussi une rando qu’on avait envie de faire, le sommet de Reinebringen, mais qui était apparemment dangereux, et possiblement fermé. On se rabat donc le jour suivant sur le sommet du Festvagtinden. Le chemin monte à pic jusqu’au sommet situé à 588m (là encore, vertigineux s’abstenir). On flippe un peu pour la descente, mais on verra après. La vue du sommet récompense nos efforts (et nous fait oublier nos appréhensions du retour). La vue à 360° sur les ilots d’îles, l’eau turquoise et les autres sommets en fond est absolument saisissante.
 

 
 Un petit carnet au sommet permet aux courageux de laisser un petit mot. Bon on aura aussi croisé une norvégienne qui semblait faire sa promenade hebdomadaire en courant avec son chien. Ces gens ne doivent pas être câblés pareil. On rejoint ensuite Svolvaer, notre 2ème point de chute aux Lofoten, en attendant avec impatience la journée suivante.
 

 
Suite à l’échec de l’escalade de glace à Jostedal, on avait en effet contacté une agence locale proposant des sorties escalade. On se lève donc hyper excités, avec un temps idéal (grand ciel bleu et soleil rayonnant). Notre guide nous rejoint, et bonne nouvelle, il parle français (c’est un exilé suisse). Il nous propose plusieurs options, on opte pour une célébrité locale, le Svolvaergeita. Il s’agit d’un gros rocher dont le sommet se détache en forme de 2 cornes, d’où le surnom de « chèvre de Svolvaer). L’escalade est chouette (pour ceux que ça intéresse, j’ai fait un CR détaillé sur le topic grimpe, mais je pense que les non-grimpeurs s’en foutent  ), mais surtout la vue est dingue (j’ai l’impression de me répéter un peu, mais ces quelques jours dans les Lofoten auront été un festival de « wohhh, wouahhhh, regarde là c’est beau, c’est ouf »).  
 

 

 
Après cette expérience riche en émotions, on retourne vers là où on était la veille pour tester à nouveau une petite baignade dans les eaux cristallines de Rørvikstranda. Ben c’est toujours aussi froid.
 
Le lendemain, on est vidé après nos exploits de la veille, du coup on décide de rouler d’une traite jusqu’à Tromsø (on avait initialement prévu une étape intermédiaire). La route n’est pas la plus belle qu’on ait faite. On arrive donc à Tromsø, ville polaire très réputée pour l’observation des aurores boréales en hiver.
Au programme :
- Le Polaria : petit musée qui présente 2 films sur le Svalbard et les aurores boréales et quelques aquariums avec des spécimens locaux. Un peu cher pour ce que c’est, mais c’est mignon, y a quelques activités pour les enfnts, et surtout, c’est à l’abri de la pluie
- Le Polar muséum : un musée très intéressant reprenant l’histoire de grandes expéditions arctiques, bien documenté.  
- La cathédrale polaire et son design atypique
 

 
Dans les alentours, quelques coins valent le détour :
-  l’île de Kvaløya avec sa jolie plage de Grotfjord (Bon spot pour voir les aurores boréales en hiver apparement) et l’Ersfjordbotn, un joli fjord entouré de montagnes  
 

 
- l’île de Sommaroy et ses eaux cristallines
 

 
Niveau gastronomie, on aura très bien mangé à Tromso, notament au Mathallien (excellent resto avec des plats très fins et des produits locaux, comme le tartare de renne) et le Art café (quelques plats typiques du coin, très bon service).
 
Dernière étape du séjour, Oslo. On n’avait pas prévu beaucoup de temps sur place, mais en fait la capitale semble vraiment très agréable à vivre (d’autant plus que le soleil est de retour). Il y a énormément de musées intéressants à faire, et de coins à visiter :
- Anker Bryggen : les quais réaménagés avec des cafés branchés
- Le nouvel Opéra, construit au bord de l’eau et qui a remporté un grand prix d’architecture en 2009. Il parait que la visite est super intéressante, mais il faut réserver en avance, tout était complet (sauf la visite en allemand) quad on a regardé la veille.
 

 
- Le Jardin botanique est l’occasion de prendre un petit bol d’air (si la nature vous manquait déjà). Il est surtout situé juste à côté du Munch museet  
- Le Munch Museet est consacré au peintre norvégien Edouard Munch. La ville a hérité de la quasi-totalité de ses œuvres lors de sa mort, et le musée fait donc tourner les œuvres, car impossible de toutes les présenter. L‘expo est bien faite, avec des explications assez détaillées, mais par contre il n’y a pas énormément d’œuvres présentées, je suis restée un peu sur ma faim. A noter qu’il y a également des activités pour les enfants.
 

 
- En revenant du musée, on passe par le quartier de l’Académie des arts et ses bâtiments tout en brique rouge, à proximité de la coulée verte (aménagement des bords d’un torrent qui permet des balades agréables) et du Mathallen. Le Matthallen est une espèce de marché/halles qui rassemblent de petits stands vendant des produits culinaires. Un endroit sympa pour grignoter le midi ou faire quelques achats de produits locaux souvenirs.
- On passe ensuite admirer de l’extérieur le Palais Royal et son parc, avec notamment des sculptures amusantes imaginées par des enfants.
 

 
- On marche jusqu’à Frognerparken, un parc qui accueille des statues d’un artiste norvégien, Gustav Vigeland. Lors de la création du parc, les 214 statues du parc lui ont été commandées (dont une étrange tour composée de corps nus entrelacés).
 

 
- On finit la journée au musée d’art contemporain Astrup Fernlay. Pour fêter les 25ans du musée, la collecction présentée était axée sur le travail de Damien Hirst et de Dan Colen, 2 artistes qui ne laissent pas indifférent (notamment le travail de Damien Hirst sur des cadavres d’animaux coupés en 2 et plongés dans du formol).
- Le soir, on dîne au Ruffino restaurante, un délicieux italien
- Avant l’avion du lendemain, on passe visiter le Fram museet : il retrace les exploits de grands explorateurs, notamment Amundsen, Nansen et Sverdrup. Il permet de visiter le Fram et le Goya, 2 bateaux mythiques dans ces histoires d’exploration, qui ont été parfaitement bien conservés/restaurés
 

 
 
 
Au final, ça aura été un magnifique voyage. Malgré le temps moyen (voir parfois pourri), on en a quand même bien profité, mais c'est évident que certains coins (notamment vers Aurland, Jostedal) doivent être encore plus incroyables avec un ciel bleu. A choisir, pour un voyage plus court, je privilégierais vraiment les Lofoten, qui sont vraiment un coin incroyable.
En hiver, les paysages doivent être aussi hallucinants. A voir, peut-être pour une prochaine fois...

Thanks pour le CR ! C'est beau !

Ah Trollstingen, la marche sur le Jostedal (on avait du tracer en bagnole pour rattraper le groupe des kayaks presque déjà à l'eau parce que nous aussi parce qu'ils nous avaient un peu zapper, pas contre super beau temps), Bergen, la bouffe hors de prix et dégeulasse, ça me rappelle des souvenirs  

Et je vois qu'on a eu le même temps à Flåm, pas de jaloux (vraiment la zone que je voudrai réexplorer par beau temps).

Aussi la photo de Trolltunga qui donne envie de le voir un jour en vrai.

Et les Lofoten... (J-150 \o/)

Encore un super CR, comme d’habitude.  
Certaines descriptions et photos donnent clairement des fourmis dans les jambes  
 
En revanche je crois que je privilégierai l’hiver/la neige pour découvrir certains coins...
 
Bon dès que je sors mon bras de cette foutue attelle je termine le CR sur l’Islande

Les Lofoten , une valeur sure  

Ma rando du Reinebringen m'avait fait flipper , avec des godasses pourtant adaptées au terrain humide.

"Le problème" c'est que l'hiver/neige dans des endroits comme les lofoten, les randos sont impossibles (trop de risques d'avalanches, de chute). Tu dois rester pas loin de la route.
Du coup faut faire les deux saisons
 
Et même entre Geiranger et le Trollstingen je crois, on avait roulé sur des routes, avec pas loin de 3/4m de neige des deux côtés, au printemps. Un tunnel à ciel ouvert, hyper impressionnant.
 
Le Reinebrigen est défoncé par les touristes et l'errosion ouais (parait qu'ils sont en train de construire un vrai sentier).

Magnifique étoile64

Je confirme que c'est quand même cool les morues  
Par contre ça sent

C'est vraiment un pays à voir aux 4 saisons...

Norvège, meilleur pays jamais

Drôle de manière d'écrire le mot Islande

 
Norvège Chine et Azerbaïdjan c’est dans mon top 10 facile lô

merci pour le CR    

Magnifique CR et photos etoile64      
 
Dis moi, pour le Lofoten, où as tu trouvé tes infos ? Comme Vinstad avec 3 départs par jour ?

Magnifique CR Etoile64, que de souvenirs qui me reviennent d'il y a 3 ans quand j'avais fait un roadtrip, les fjords, les Lofotens

Azerbaïdjan ? Sérieux ?

J'ai du vol à pas cher ici, mais je me suis tâté dernièrement à booker

Edit : $0.47 le litre d'essence  

Edit 2 : hop c'est booké, 4 jours fin octobre, y'avait une promo avec ma lowcost hongroise, 77€ l' A/R

 
Bien vu Frer
 
 
Demandes moi si t’as des questions

Sérieusement à part Baku (magnifique certes) et les volcans de gaz, y a quoi d'autre ?

 
Pour l'instant ça va merci, la location de caisse a l'air un peu relou , j'ai check Hertz ouvert h24 (mes vols sont très tôt le matin/limite nuit), sont pas chers mais sur leurs sites ils disent carte de crédit only..... et sur Facebook ils disent crédit ou débit.... (j'ai que débit pour l'instant à cause de Boursorama ) mais je vais jouer quand même, au pire si ça passe pas j'aurais perdu 100€ de location pour 4 jours et je resterai en ville et me déplacerai en Uber
 

 
   
 
On verra bien, ça a pas l'air très cher, pour entrer il faut juste demander un "e-visa" (20$), c'est atypique, en boom grâce à leurs énergies fossiles, c'est semble t'il assez safe hormis dans les zones très reculées et frontières, y'a la mer Caspienne (pour voir et la rayer de ma liste ) mais plus globalement une grosse curiosité sur ce pays, même si ce sera sans doute pas incroyable, perso le simple fait de me balader dans un pays pas très éloigné en distance mais quand même très différent de mes pays d'Europe de l'Est habituels, je prends !

drap

 
Le truc de James Bond.
 
C'est le plaisir d'être dans un pays soviétique pas très courant voyez-vous.

Page split, je déplace le CR https://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] #t54599430

J'me doutais bien d'un truc comme ça pour Dead vlei
Le reste est génial.

Un jour....