TROMSO février 2022
Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait un CR de vacances et vu le peu de contenu ces 2 dernières années avec le covid, je me suis motivé pour vous narrer notre petit trip familial dans les contrées nordiques à Tromso du 14 au 21 février 2022.
Petite info préalable, depuis début février, les norvégiens ont levé toutes restrictions concernant le covid pas de tests avant de partir, pas de test en arrivant sur place, plus de masques nulle part, que ce soit au restaurant, bar, transports (y compris les vols intérieurs), pas de pass, bref la vie pré-covid, et ça fait un bien fou, passé les 2/3 premières fois où on a le réflexe de vouloir mettre son masque pour aller pisser au restaurant
Bref, billets d’avion achetés auprès de la compagnie nationale SAS, environ 1000 euros pour 4 (2 adultes et 2 enfants) avec une escale à Oslo de 3 heures à l’aller et 2 heures au retour, aéroport d’ailleurs beaucoup mieux conçu et chaleureux que CDG à notre goût (pas la même taille certes, mais c’est le jour et la nuit)
Voiture de location pour une semaine auprès d’europcar pour 600 euros, une Toyota Prius 4 toute neuve avec le loueur qui m’a vanté le fait qu’elle possède un panneau solaire sur son toit , mais vu le taux d’ensoleillement (levé du soleil vers 8h30 et couché vers 16h) à cette période, ça n’a pas dû être d’une grande aide pour la batterie
14 février : pas grand-chose a raconter, puisqu’on arrive à presque 23h à l’aéroport de tromso sous une averse de neige, seule fois d’ailleurs de la semaine où l’on verra de la neige tomber, puisque le reste de la semaine alternera entre du franc ciel bleu et un ciel assez nuageux.
L’aéroport étant situé à environ 6km du centre ville, on arrive à notre hôtel très vite, c’est-à-dire au Scandic grand tromso, 1000 euros la semaine pour une chambre familiale petit déjeuner compris. Pas grand-chose à dire dessus, la chambre est propre, le petit déj complet (salé et sucré il y a de tout), bien situé dans le centre, avec pas mal de restaurant à côté, le port pas loin, de toute façon tromso est pas géant et tout se fait a pied assez facilement, le plus loin étant la cathédrale de tromso et le téléphérique pour avoir une belle vue de la ville de jour comme de nuit qui sont à 45 minutes a pied environ (on l’a fait en voiture avec les enfants).
Pour se garer dans tromso, pas 50 solutions, le plus simple est d’aller dans le parking souterrain géant de tromso, avec plusieurs entrées/sorties accessibles de plusieurs endroits de la ville et qui coûte environ 30 euros pour 24h, mais pas trop le choix, de toute façon tous les parking sont payants et notre hôtel n’en avait pas.
15 février : journée qui représentera pas mal nos journées hors excursion payante, c’est-à-dire journée en voiture, avec pas mal de stop pour prendre des photos et jouer dans la neige avec les enfants, enfants normands n’ayant donc pas une énorme expérience de la neige tout fou devant autant de blanc poudreux et voulant s’arrêter toutes les 5 minutes pour sauter dedans.
On part donc en direction de l’île de Kvaloya comprenant 3 routes principales amenant à trois parties distinctes de l’île et ce jour sera consacré à parcourir l’île direction tromvik situé sur la partie médiane de l’île, qui est un petit village de pêcheur. Sur la route, stop obligatoire au fjord le plus connu du coin, le fjord d’Ersfjordbotn, puis à Grotfjord, sur lesquels on passe la majeur partie de la journée à canarder de photos et à balancer les enfants dans la poudreuse.
Nous rentrons ensuite sur Tromso pour aller au lieu incontournable de la ville en fin de journée, le Fjellheisen (55 euros pour 2 adultes et 2 enfants avec le billet famille) téléphérique qui nous emmènent sur les hauteurs d’une montagne de 400m de haut en face de Tromso, qui nous permet de voir un beau couché de soleil et une super vue de la ville de nuit.
Grotfjord
Tromvik
coucher de soleil du téléphérique
Tromso vue de nuit
16 février : le premier presque fiasco des vacances. On part tout content direction direction karnes dans les lyngen alps, à 2 heures de voiture, pour aller faire du chien de traineau avec tommy, qui fait des courses de chien de traineau avec ses 16 chiens qu’il élève et entraine lui même. Ça fait un petit bout de route, mais j’ai trouvé cette adresse sur je ne sais plus quel blog qui disait que c’était bien mieux que les tours classiques à 45 minutes de Tromso avec des bus de touristes où on se retrouve à 50 au même endroit et où c’est un peu l’usine, puisque tommy (taper sur google Team Lyngen, et le contacter par mail pour réserver) ne prends que maximum 8 personnes en même temps.
Bref, départ vers Karnes, et au bout d’environ une heure de route, ma femme me demande si j’ai vérifié mes mails pour être sûr que tout est bon...évidemment non ce que je fais dans la foulée pour voir que je venais la veille d’avoir un mail de tommy me prévenant qu’il était malheureusement contraint d’annuler, ayant le Covid et que si c’était ok pour nous, de décaler au dimanche (la veille de notre départ). Bref pas le choix, on décale au dimanche et on regarde sur internet ce qu’on peut bien faire dans ce coin quitte à avoir fait déjà la moitié du chemin.
Direction donc Signaldalen et sa montagne a priori emblématique de la région avec son sommet assez caractéristique (avec le bon angle) de trois pics acérés. C’est ici qu’on aura les températures les plus froides avec – 13 degrés dans cette vallée, mais on a pas mal marché et joué avec les enfants, et évidemment bien équipés, donc on a pas eu froid du tout, sauf sur nos rares temps de pause statique où très vite les orteils criait au secours assez vite.
Signaldalen
Le soir, direction chasse aux aurores boréales, et vu la météo des jours d’après c’était a peu près le seul créneau favorable pour en voir, et après 2 échecs en Islande c’est bon la 3è aura été la bonne Si cela peut en intéresser certains, nous nous sommes rendu sur un parking direction Skulsfjord, juste avant un long tunnel, et une fois garé sur le parking, marcher un peu plus loin dans la neige pour avoir une belle vue sur la mer et Skulsfjord.
Seule petite déception liée aux aurores, j'avais acheté exprès avant de partir un trépied pour être bien stable et inaugurer le mode astrophotographie de mon google pixel 6 presque neuf et évidemment, je l'ai oublié à la maison . Tant pis, les photos auront été prise tant bien que mal "à main levée", je ne sais pas qu'elle qualité on aurait eu avec le trépied, tant pis pour nous !
17 février : Direction une autre des 3 routes de l’île de Kvaloya, cette fois-ci vers Sommaroy situé sur la partie sud de l’île. C’est la partie de l’île qu’on a trouvé le plus jolie, que ce soit le village à la fin situé sur une petite île reliée au reste par un pont, ou la route avec pas mal d’arrêt a faire.
18 février : visite d’un camp sami pour aller donner a manger aux rennes (360 euros pour 4) Le point de rdv est situé devant l’hôtel blu raddison de tromso à 10h le matin, pour aller en bus (bien rempli) au camp situé à 20 minutes de la ville. Il y a un paquet de monde mais heureusement, le camp et l’enclos est énorme et il y a un nombre important de rennes ce qui fait qu’on est pas tous tassés comme des sardines touristiques ; la partie consistant à donner a manger aux rennes dure une bonne heure et ensuite on mange du ragout de rennes (c’est bon!) et ensuite une petite conférence sur la vie des samis.
19 février : visite de la dernière route de l’île de Kvaloya, cette fois-ci en direction de Skulsfjord, où il y a à priori une belle ballade d’une heure a faire vers le sommet de la montagne attenante au village, mais sans raquettes, impossible, surtout avec des enfants. C’est la journée que l’on a le moins aimé, même si sur le retour, on a vu une famille de rennes sauvage, bien plus farouche que ceux du camp sami.
20 février : avec les aurores boréales, ce qu’on a préféré des vacances, la journée chien de traineau !
Après le raté du 16 février, nous voila parti direction Kernes, cette fois-ci en vérifiant bien que je n’ai pas eu de mail...Après 2h de trajet, nous voici arrivé chez Tommy, qui nous annonce que nous ne seront que 5 aujourd’hui (nous 4 et un cinquième adulte). Il commence par nous amener dans l’enclos là où ses chiens dorment et nous expliquent les différents rangs sociaux au sein du groupe et les différentes générations qui compose sa meute. Ensuite il nous apprend a poser les harnais pour préparer les chiens pour le traineau et la façon dont nous devons freiner (en gros un gros frein et un petit).
Et c’est parti pour 6 tours de traineau autour de chez Tommy, à travers une petite forêt et le long de la mer sur 2km, où nos enfants seront avec Tommy et où ma femme, moi et le troisième adulte avec nous ferons en alternance 4 tours avec nos propres traineaux.
Après ça, il nous emmène a pied en bord de mer boire un café/thé/chocolat dans une petite cabane où il fait un feu de bois et nous raconte pendant une heure en quoi consiste les courses de traineau et quelques péripéties qui lui sont arrivées. On apprend qu’il fait uniquement des courses marathon qui font minimum 200km et beaucoup plus (la seule qu’il a gagné faisait 500km en 2006 je crois) avec la plus longue du monde (qu’il n’a pas faite) qui fait 1800km que les meilleurs font en 10 jours. Pour information, ça nous a coûté 220 euros pour nous 4.
Nous repartons vers 16h direction Tromso pour un dernier resto avant le départ le lendemain matin, l’avion décollant à 6h30.
Tommy
les enfants avec tommy
le chien épuisé d'avoir tracter des gros lards comme nous
Conclusion : c’était top, pas donné comme tous les pays nordiques, mais ça fait un bien fou de repartir a l’étranger, sans aucunes contraintes liées au covid, voir un paquet de neige, les beaux paysages, les rennes, et surtout les aurores et la journée chien de traineau, vive les vacances !