Vol Aller
Compagnie : Air Asia X
Numéro de vol : D72013
Appareil : Airbus A340-300
Date: Dimanche 27 Février 2011
Départ : Paris - Orly (ORY, France) - Terminal Sud (Porte A10) - Départ à 10h00 ( Départ à l'heure ).
Arrivée : Kuala Lumpur (KUL, Malaisie) - Terminal Low Cost ( LCCT, porte inconnue ) Arrivée à 05h40 le jour suivant (en avance de 5 minutes).
Classe de transport : équivalent J (classe Premium)
Siège : 14K (Côté Hublot droit)
Vol Retour
Compagnie : Air Asia X
Numéro de vol : D72012
Appareil : Airbus A340-300
Date: Dimanche 13 Mars 2011
Départ : Kuala Lumpur (KUL, Malaisie) - Terminal Low Cost ( LCCT, porte T18 ) Départ à 01h25 (Retard d'une demi-heure pour respecter une fenêtre de survol de l'Afghanistan selon le commandant de bord)
Arrivée : Paris - Orly (ORY, France) - Terminal Sud (Porte inconnue ) - Arrivée à 08h05 ( avec 15 mn de retard )
Classe de transport : équivalent J (classe Premium)
Siège : 14K (Côté Hublot droit)
La compagnie Air Asia a lancé le 14 février 2011 son premier vol Kuala Lumpur-Orly, qui est opéré quatre fois par semaine ( taux de remplissage de 85% pour le premier vol ). Et les tarifs commencent à partir de 230 euros. En regardant de plus près ce qui est disponible depuis Paris :
- Air France a retiré son vol sec avec la Malaisie ( peu rentable ),
- La Malaysian Airlines assure une ligne quotidienne avec Paris mais à des tarifs peu concurrentiels,
- Les compagnies desservant depuis Paris et en vol sans escales, un HUB proche, comme Singapour ( Singapour Airlines ou Air France ) ou comme Bangkok ( Air France et Thaï Airways ) sont très loin en termes de tarifs.
- Les compagnies du golf proposent un vol avec escale, ce qui n'est pas pour me déplaire à condition que l'attente soit inférieure à 4 heures ( exit Gulf Air donc ). Les tarifs sont plus intéressants que pour les vols secs des compagnies régulières mais on est derrière Air Asia X.
Air Asia X est donc la solution la moins chère pour rejoindre directement l'Asie du sud-est en partant de Paris. Et puisque la classe économique n'est pas chère, pourquoi ne pas tenter la classe business qui l'est tout autant ( - de 450 euros l'aller par ex ).
Equipé d'une flotte de 100 appareils récents ( - de 10 ans ), il est possible de rejoindre la plupart des pays du sud est asiatique et l'Australie à partir des nombreux vols disponibles depuis l'aéroport Low Cost de Kuala Lumpur ( LCCT ) servant de hub principal à Air Asia. Le LCCT est l'équivalent Malaisien de l'aéroport d'Orly comme peut l'être le KLIA ( Kuala Lumpur International Airport ) avec Roissy. Gros avantage, ces deux aéroports ( KLIA et LCCT ) sont quasiment côté à côte et il vous coûtera quelques Ringgits Malaisiens et 10 bonnes minutes pour passer de l'un à l'autre soit en taxi soit avec la navette régulière. Il est donc facile de transiter d'un vol de compagnie régulière vers un vol low cost et vice et versa.
2.1) Enregistrement – professionnalisme, temps d’attente, prise en compte des requêtes
Arrivée au Terminal Sud d'Orly aux alentours de 08h30 du matin, il y a à peu près 6 comptoirs d'embarquements pour ce vol. La responsable d'Air Asia m'accueille dans la file premium et me souhaites bon voyage en me dirigeant vers le comptoir dédié. Il n'y a pas foule puisque seulement 18 places de ce type sont disponibles à bord de l'A340-300 ( et 300 places en économiques ). La fameuse pesée des bagages prend toute son importance avec Air Asia puisque vous avez droit ( de base ) à 15 kg en économique par personne et 20 kg en business et en théorie pas un gramme de plus sinon vous êtes bon pour payer un surplus par kilo de 450 baths soit 10 euros ( et cela revient à faire la queue au comptoir commercial, s'acquitter de la taxe, revenir chercher ses billets au comptoir d'embarquement ). Malgré la recommandation d'un seul bagage à main admis en cabine, j'ai pu passer avec ma sacoche de pc portable ainsi qu'un petit sac à dos, je n'ai pas vu de gabarit de test pour les bagages en cabine comme on peut en trouver avec Easy Jet. Mon bagage pèse 21kg pile poil mais ca n'a posé aucun problème pour l'enregistrement car le vol n'est pas plein en économique ( full en premium ). Le personnel d'embarquement Français est visiblement moins tatillon que les personnels d'embarquement d'Air Asia croisés lors de mes nombreux voyages en Asie. Veillez à ne pas dépasser tout de même la limite de poids du bagage en soute à laquelle vous avez droit sur votre billet.
Billet en main, c'est le moment de prendre ma dernière dose de nicotine avant presque 13 heures de vol ...
L'airbus A340-300 :
2.2) Passage immigration/sécurité – professionnalisme, jusqu’auboutisme
Passage à l'immigration fait en 20mn car il y a foule et 6 agents de la force de l’ordre opèrent ce matin. Par contre le passage par la sécurité est très rapide du fait d’un gestion des flux particulièrement efficace. Roissy devrait s'en inspirer car ca devient un calvaire dans certain aérogares notamment le premier. A Orly on peut voir la cabine qui servira bientôt à la vérification des personnes par rayon X ( celle ou l'on vous voit tout nu comme un vers ).
2.3) Expérience aéroport/embarquement – services disponibles, efficacité de l’embarquement
L'embarquement est prévu à 09h20 en porte A10. Les détenteurs d'un billet premium rentrent en premier malgré le fait que ce n'est pas la première classe rencontrée lorsque l'on rentre dans l'avion. On accède à l'appareil par une passerelle reliée à la salle d'attente et non par des escaliers depuis la piste comme c'est couramment le cas en low cost.
Le chef de cabine m'accueille et me dirige vers mon siège en classe premium, le 14K situé sur le côté droit de l'appareil côté hublot ( configuration en 2/2/2 ). Une bouteille d'eau m'est offerte après que je me sois assis. Comme je vois personne débouler pour la classe économique, je prends le temps d'y faire un tour et de tester les sièges ( configuration 3/3/3 ) : c'est confortable ( pas de point dur au niveau de l'assise ou du dossier ), le dossier du siège est basculable de 15° d'après l'hôtesse qui me voit forcer un peu comme un bourrin. Gros problème cependant, la largeur de l'assise est ridiculement faible et je m'y sens tout de suite à l'étroit. C'est surement adapté aux standards asiatiques mais n'espérez pas faire 13 heures de vol si vous pesez plus du quintal car ca va être difficilement supportable. De plus inutile d'espérer croiser les jambes durant le vol car les deux accoudoirs vous en empêche ... le reste semble classique à part qu'il n'y a pas de système vidéo. Je reviens en classe premium avec l’impression d'avoir fait le choix idéal pour le retour ( vol de nuit ) mais aussi pour le vol aller ( vol de jour ).
La classe économique :
Je reviens donc à ma place et commence à trifouiller un peu partout. En face de vous se trouve le rangement habituel pour les revues commerciales mais il y a aussi un emplacement dédié pour ranger un bouquin de lecture ( type "bibliothèque" ) ainsi qu'un rangement pour une trousse de toilettes ou un lecteur cd portable. Ne cherchez pas d'autres espaces de rangements, il n'y en a pas. Ni sur les côtés de votre fauteuil, ni entre le fauteuil et la paroi intérieure de l'avion. L'accoudoir central permet de poser divers petits objets et se prolonge vers le bas avec deux prises électriques ( tous formats pris en charge ) bien utiles pour travailler sur son PC portable ou charger son téléphone. L'accoudoir extérieur comprend les commandes électriques des trois éléments du fauteuil ( dossier, assise, jambes ). A noter : pas de massage comme sur les fauteuils des classes affaire des compagnies régulières et pas de système vidéo non plus. En termes de confort, nous recevons la traditionnelle couverture aux couleurs d'Air Asia ainsi qu'un coussin assez large et moelleux pour participer au confort global. Aucune trousse n'est fournie, donc pas de bouchons à oreilles ou de masques pour dormir : j'ai bien fait d'amener la trousse de
toilette que fournit Air France en classe J et qui me sera utile pour le vol de nuit. Le siège est donc inclinable pour atteindre les 180 degrés, mais si votre corps est bien droit, le siège lui est légèrement incliné d'une vingtaine de degrés ( je dirais ) par rapport au plancher de la cabine ce qui a pour effet de vous faire glisser insinueusement vers le bas et donc de vous obliger à "réveiller" vos jambes pour se remettre droit. Pour éviter cela il faut modifier l'assise et le dossier et donc perdre les 180°. C'est vraiment le seul point faible car je dois dire que autant l'assise du fauteuil, les différents positionnements possibles, l'inclinaison à 180°, la qualité des matériaux n'ont rien à envier aux classes J que j'ai pu tester chez Air France, Emirates, Etihad.
Le siège de la classe business :
Une fois tout le monde embarqué, pushback de l'appareil, démonstrations de sécurité, puis décollage. Après 20 minutes de vol, une première proposition gourmande passe pour vendre des boissons ou encore des viennoiseries. Je prends un café et un pain au chocolat ( frais et de qualité ) pour la somme de 12 ringgits ( diviser par 4 pour avoir l'équivalent en Euros ). En effet il y a deux services à bord pour la classe business ( 2 heures après décollage et 2 heures avant atterrissage ) et c'est compris dans le prix du vol. Le choix sera fait lors de la réservation du billet par internet parmi les catégories suivantes : Asian, western, vegetarian, Snack. Ayant pris Western, j'aurais droit à un lapin chasseur pour le premier servis avec paumes sautées et poulet à la crème et champignons pour le second servis avec haricots verts et paumes sautées. Chacun servis avec des couverts en plastiques et une bouteille d'eau, une serviette et rien d'autre ( pas de pains, de sel ou poivre, de cure dents, ... ). Les deux repas étaient très bon mais pas servis en quantité suffisantes, de quoi vous donner envie de passer commande à chaque fois d'un petit dessert ..... payant !
Pour la classe économique, pas de services régulier mais il est possible de commander à tout moment ( presque ) et bien sur tout est payant ( soit en Euros, soit en Ringgit Malaisien ). Vous avez le choix des plats en fonction de ce qui est encore disponible, et bien sur : premier servis, moins de choix pour les autres. Le choix des boissons est assez large en passant par le thé, café, Evian, Coca, vins, bières, ... . En termes de snack, il y a 5 ou 6 sandwichs différents, barre chocolatées, gâteau ... . Pour les repas vous avez à peu près trois choix différents dans chacune des catégories suivantes : western, vegetarian, Asian.
Durant le vol le personnel de bord à été extrêmement agréable et serviable, avant goût habituel des voyages en terres asiatiques.
Mon voisin qui s'est gentiment vu proposé de laisser sa veste au chef de cabine pour qu'il puisse la ranger dans la penderie s'est aperçut assez vite que le dernier roman de Dan Brown ne suffirait pas à animer 13 heures de vol. Il a alors passé commande ( 10 euros ) d'une unité mobile vidéo qui est relativement petite si vous avez un pc portable ( voir photo comparée à mon 13 pouces ) mais qui comprend une dizaine de films avec notamment une autonomie de plus de 7 heures selon le PNC. Je dois reconnaître que le système est intelligent, et aussi pratique en navigation que les systèmes Panasonic qui équipent Air France ou encore Etihad. La qualité vidéo est bonne et l'écran est contrasté mais ce n'est pas de la haute définition. Autre avantage, le PNC teste devant vous que l'appareil fonctionne, ce qui peut prendre quelques minutes quand celui-ci ne sait pas comment attacher la batterie à l'appareil .... Mon voisin aura regardé 2 films durant ce voyage avant de se replonger dans les énigmes mystiques décrites par Dan Brown.
4.1) Passage immigration/sécurité (le cas échéant) – professionnalisme, jusqu’auboutisme
L'atterrissage se fait avec 5 mn d'avance et en douceur. On débarque par un escalier sur la piste ( ca y'est on est bien en Malaisie ) et nous devons faire quelques mètres à pied pour rentrer dans l'aéroport et rejoindre l'immigration. Malgré les vols de New Delhi et de Séoul qui arrivent à la même heure, le passage à l'immigration a pris 3mn car il y a bien une vingtaine de comptoirs d’ouverts.
4.2) Expérience aéroport – services disponibles, agencement, séparation des flux, attente bagages
Attente des bagages durant 20 bonnes minutes mais par contre les bagages premium sont bien mis sur le tourniquet les premiers. Avant de choisir de passer par la file "rien à déclarer", je fonce vers les comptoirs de sociétés de taxi pour ne pas me faire avoir car il faut reconnaître que le système de réservation des taxis est clairement mal géré dans cet aéroport : vous trouverez tout un tas de taxis disponibles aux abords de l'aéroport LCCT mais l'afflux des touristes est géré par des employés de l'aéroport qui vous renverront dans le hall d'arrivée international pour acheter un billet ( on évite ainsi les chiffrages hasardeux des conducteurs de taxi Malaisiens ). Les comptoirs à taxi se trouvent malheureusement avant la douane et donc inaccessible depuis l'extérieur et vous devez négocier avec la douane pour vous laisser rentrer de nouveau pour prendre un ticket .... ca n'a pas changé depuis plusieurs années comme quoi certain s'y retrouvent dans cette logique pleine de non sens.
En dehors de ce détail déroutant, rien à dire sur l'aéroport LCCT, il n'est pas très grand mais tout est disponible, restaurants et bars ouverts 24h/24h, pharmacie, petite superette, un salon lounge vous permettra de prendre une douche et/ou de consulter internet en sirotant une boisson gratuite ( 120 ringgits pour deux heures ). Idem pour les services avec possibilité de passer une nuit low cost dans le seul hôtel attenant l'aéroport ( détenu par une filiale d'Air Asia ). Cet hôtel est bien pratique pour celui qui a une correspondance durant la nuit ou qui doit passer 5 ou 6 heures d'attente. Même principe que pour les avions, tout est à la carte, climatisation par tranche de 6 heures, repas ou pas, Coussins en sus ou pas ...
Pour le retour, arrivé à 21h15 à l'aéroport LCCT de Kuala Lumpur, passage au Mac Donald puis pause clope avant de passer au comptoir d'enregistrement des bagages. A noter qu'il y a bien la aussi un comptoir dédié à la classe premium et que le comptoir d’enregistrement est ouvert depuis 21h .... Passage à l'immigration fait en 3mn car le vol vers Paris est le dernier vol de la journée et il n'y a pplus que trois autres vols en partance à cet heure la. On est loin de l'énergie débordante dont fait preuve cet aéroport à partir de 4H du matin jusqu’à 20h. Passage du contrôle sécurité en 3mn et visiblement le personnel de sécurité est bien plus occupé à discuter qu'à visionner leurs écrans de contrôle. Embarquement porte T18 et vu l'heure ( a deux heures de l'embarquement ) il n'y a pas foule : faisons un tour sur le comptoir internet qui est munis de nombreuses prises électriques ( au format malaisien ). Le wifi est gratuit durant les deux premières heures ( ca tombe bien ) et la connexion est assez rapide. Deux heures plus tard nous passons de la salle d'attente principale vers une salle dédiée, la sécurité ( qui s'est réveillée ? ) contrôle les passeports agrémenté d'un "Bonsoir, comment ca va ?". Ils font visiblement des efforts pour parler Français et faire passer la pilule du contrôle inopiné. Les PNC passent au moment où je me présente à la sécurité et la, de nouveau attente d'une demi-heure. Mon collègue qui voit en ma possession un billet premium me demande comment ca passe à l'embarquement : je lui explique que l'on appelle les gens par rangée et que ca se passe dans la bonne humeur …
A ce moment la, deux gars d'Air Asia ouvrent les portes vitrées donnant accès à l'appareil et invitent tous les passagers à rentrer dans l'appareil, chose qui se passe bien évidemment dans le désordre le plus complet ( bousculades … ). On accède à l'appareil via un escalier ( pas de passerelle comme à l'aller à Orly ).
L'avion est un A340-300 et j'ai pris soin de prendre à l'avance un siège hublot dans la rangée de droite, le 14K
Décollage à 01h25 au lieu de 00h50, on aperçoit clairement les tours Petronas ce qui permet de faire quelques photos en altitude de la ville de Kuala Lumpur. Comme à l'aller, une bouteille d'eau est offerte en classe premium ainsi que la traditionnelle couverture et le coussin confort. Au bout de 20 minutes une hôtesse passe pour me demander quand est ce que je souhaite avoir le premier service ( de suite ou au moment de mon choix ) : je répond que je souhaite diner le plus tôt possible de façon à dormir d'une traite par la suite. On m'apporte une poulet cordon bleu accompagné de pomme de terres, haricots et carottes, pas mauvais mais sans plus pour moi. 40 minutes plus tard, la cabine est plongée dans une semi obscurité pour que les gens puissent dormir s’ils le veulent. Je m'endors vers 21h heure française pour me réveiller sans aide vers 5h ( toujours heure française ). Au réveil, aucune courbature à l'horizon, j'ai passé 8 heures de sommeil dans de bonnes conditions, je me sens reposé et pas en mode "gueule de bois" comme c'est souvent le cas en classe éco sur un vol long courrier de nuit. J'ai pût dormir sur le dos ou sur les côtés en fonction de l'envie, le coussin est vraiment appréciable par contre la couverture est un peu petite ( surement aux standards asiatiques ). Un tour aux toilettes pour me laver les dents et me refaire une beauté ( parce que je le vaux bien ... ) et hop on est à 2h30 de l'atterrissage. Deuxième service : on m'apporte un poulet chasseur sauce champignon avec pomme croquette et légumes ( bien meilleur que celui du premier service ). J'en profite pour me commander un café avec croissant et pain au chocolat ( 9 ringgits ). Mon voisin de vol a demandé par deux fois de se faire servir autre chose que ce qu'il avait demandé lors de sa réservation par internet et .... ca marche si on le demande avec le sourire.
Bien évidemment, le personnel de bord à été extrêmement agréable et serviable ... voir charmeur, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je dirais que la différence majeure avec les PNC d'une compagnie nationale est le manque d'expérience du fait de la jeunesse du chef de cabine et de ses collègues. La conséquence pour le passager étant qu'il est plus facile d'obtenir quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire sur ces vols low cost que sur les vols de compagnies nationales ou les PNC ne se feront pas balader facilement.
Arrivée à Orly sans encombres, passage par l'immigration en 3mn ( ca fait plaisir comparé à Roissy ), récupération des bagages 5mln plus tard puisque les bagages de la classe premium arrivent immédiatement avec ceux des PNC, donc en premier. Douanes croisée avant l'immigration en train de discuter donc pas un chat au passage de la douane. L'aéroport est plein d'antillais puisque le vol Corsair vient d'atterir lui aussi. Je me dirige vers la sortie pour une pause clop et rumine une enième fois le fait que le temps soit pourrit à Paris ...
Equipage jeune, sympa et à votre service, rapidité de l'embarquement à Orly comparé à Roissy, la classe premium au prix d'une classe éco, la classe éco au prix d'un billet de train, le système de vidéo mobile en location, la simplicité et le côté "User friendly" de la réservation des billets par le site internet.
La classe éco un peu rude en vol de nuit, la couverture de taille trop petite en classe premium, les prestations payantes tout le long du vol mais à des tarifs non prohibitifs, pas de cartes de fidélités puisque compagnie low cost, service "flying through" indisponible au moment de réserver mes billets sur internet ( en novembre ) : impossible de prolonger vers une destination asiatique depuis LCCT tout en restant en transit, le système de réservation de taxi à l'aéroport LCCT.
Revolerez vous avec cette compagnie ?
En fait cela dépend des scénarios suivants :
- pour un peu moins de 500 euros ( vol A-R en classe éco ), je dirais que la question se pose quand même avec les compagnies du golf. Si l'argent est le critère principal, je foncerais sur Air Asia, c'est impossible de trouver moins cher. Si je souhaite quand même un minimum de service et de confort, je serais moins enclin à passer par Air Asia car une compagnie comme Etihad a toute ma sympathie malgré l'arrêt à l'aéroport d'Abu Dhabi ( qui est vraiment simpliste ).
- La solution idéale en rapport qualité/confort/prix est pour moi de prendre l'aller en classe éco ( vol de jour ) et le retour en classe premium ( en vol de nuit ) le tout pour moins de 700 euros. On reste sur des tarifs concurrentiels par rapport aux compagnies traditionnelles mais vous avez un trajet en business ce qui change beaucoup de chose. L'aller semblera plus long et on peux compenser par un bon hôtel à l’arrivée mais au moins on est frais et dispo pour le vol retour ( vous savez bien ,ce jour on l'on regrette de rentrer en France par 5°c et ou de bonnes nouvelles vous attendent comme les embouteillages, les taxes à payer, l'appartement à ranger .... ).
- Si vous avez les moyens financiers et que vous cherchez le confort sur un vol direct alors aucune hésitation : classe premium aller et retour pour un peu plus de 1000 euros.
@+
Message édité par safe le 28-12-2011 à 17:11:24
---------------
Visitez mon nouveau site de photos