CoyoteErable Dorée et Colorée | Reprise du message précédent :
(Je passe l'exemple de Zad, effectivement si le gamin n'avait pas travailler dans l'usine 10h par jour à manipuler du textile et des produits chimiques pour 1$ par jour, il serait sûrement mort, alors moralement c'est mieux de le réduire à une forme d'esclavage en lui "offrant" ce métier pour qu'il survive, en fait, il a vraiment le choix ce gamin ! Pauvre Zara qui n'a pas quelques milliers d'€ pour améliorer la vie et les conditions de travail de ces ouvriers-enfants qu'ils chérissent tant...!).
-D'ailleurs :
Citation :
Fortune de plus de 50 millions de dollars
Credit Suisse précise que 98.700 personnes dans le monde disposent d'une fortune de plus de 50 millions de dollars, dont plus de la moitié aux Etats-Unis et un peu plus d'un quart en Europe.
Les "BRIC" (Brésil, Russie, Inde et Chine), les quatre principaux pays émergents, comptent chacun environ 5.800 de ces "ultra-riches", selon les estimations de l'étude.
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Citation :
Selon l’ONG, « depuis le début du XXIe siècle, la moitié la plus pauvre de l’humanité a bénéficié de moins de 1 % de l’augmentation totale des richesses mondiales*, alors que les 1 % les plus riches se sont partagé la moitié de cette hausse ».
Pour faire face à cette croissance des inégalités, Oxfam appelle notamment à mettre un terme à « l’ère des paradis fiscaux ». « Nous devons interpeller les gouvernements, entreprises et élites économiques présents à Davos pour qu’ils s’engagent à mettre fin à l’ère des paradis fiscaux qui alimentent les inégalités mondiales et empêchent des centaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté », explique Winnie Byanyima, la directrice générale d’Oxfam International, qui sera présente à Davos.
L’an dernier, plusieurs économistes avaient contesté la méthodologie utilisée par Oxfam. L’ONG avait défendu l’instrument de mesure utilisé dans cette étude : le patrimoine net, c’est-à-dire les actifs détenus moins les dettes.
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* La richesse mondiale a doublé depuis 2000
Citation :
Le groupe de services financiers Crédit suisse et la Croix-Rouge viennent chacun de sortir un rapport dont la lecture conjuguée est désespérante.
Le premier (en anglais, PDF) fait un bilan statistique de la richesse mondiale. On apprend qu’elle « a plus que doublé depuis 2000, atteignant un nouveau record historique de 241 000 milliards de dollars ».
Le deuxième (en anglais, PDF) parle des « impacts humanitaires de la crise économique en Europe » (42 pays étudiés dans l’Union européenne, les Balkans, l’Europe orientale). Il constate que « le nombre de personnes dépendant des distributions de nourriture de la Croix-Rouge dans 22 des pays concernés a augmenté de 75% entre 2009 et 2012 ».
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PDF:
I: http://images.smh.com.au/file/2013 [...] 1288140715
II: http://www.ifrc.org/PageFiles/1343 [...] _EN_LR.pdf
Citation :
Pour eux, la crise est déjà finie. Les «super riches» sont de plus en plus nombreux, et leur patrimoine augmente. Selon une étude publiée le 6 mars par un spécialiste de l'immobilier de luxe Knight Frank, 190 000 personnes dans le monde disposeraient d'un patrimoine supérieur à 30 millions de dollars. Un nombre en hausse de 5% par rapport à l'année dernière, et qui devrait bondir de 50% dans les dix prochaines années. La semaine dernière déjà, le traditionnel classement des millardaires publié par le magazine Forbes en dénombrait 1 426 dans le monde début 2013, soit 200 de plus que l'an dernier. Comment expliquer cette tendance, qui semble contradictoire avec le marasme économique persistant ? D'une part, par le nombre croissant de fortunes basées dans les pays en développement. Certes, la crise n'a pas épargné ces derniers : la Chine, l'Inde et le Brésil voient leur activité ralentir, notamment en raison de la baisse de la demande occidentale. Mais, quand les Etats-Unis et l'Europe en sont à prier pour quelques dixièmes de points de croissance supplémentaires, celle-ci se monte encore à 7,8% pour l'Empire du milieu en 2012. Le développement de ces nouvelles puissances renforce une classe de très riches entrepreneurs, self made men ou héritiers des affaires familiales. Une dynamique qui devrait s'amplifier dans les prochaines années : selon l'étude de Knight Frank, le nombre de patrimoines supérieurs à 30 millions de dollars devrait s'accroître de 88% en Asie et en Amérique latine d'ici à 2022, contre «seulement» 31% en Europe et 32% en Amérique du Nord. Comme un symbole, le mexicain Carlos Slim supplante depuis quelques années l'américain Bill Gates en tant que personne la plus riche du monde.
Inégalités
A en croire l'étude, toutefois, la crise actuelle n'empêche pas les riches occidentaux de renforcer leurs positions. Une grande partie de l'explication tient à l'origine de leur richesse. Contrairement à la grande majorité de la population, ce sont essentiellement les revenus du patrimoine, et non du travail, qui abondent celle-ci. Selon l'Insee, en 2010, les 10% les plus aisés des ménages français concentraient ainsi 48% de la masse totale de patrimoine; plus finement encore, les 5% les mieux dotés en détenaient 35%, et le 1% supérieur 17%. Or, les placements financiers occupent une place importante à l'intérieur de ce patrimoine, explique Guillaume Daudin, professeur d'économie à l'Université Dauphine : «Comme les Bourses sont reparties, tout ces gens qui ont beaucoup de capital profitent à plein de l'augmentation du prix des actifs.» Depuis un an, en effet, le CAC 40 a gagné 9,7%, Londres 10%, le Dow Jones américain 11,4%. Tirant vers le haut les portefeuilles financiers des super riches. A contrario, le nombre de milliardaires et leur fortune totale avaient nettement reculé en 2008, dans la foulée de la chute des marchés. Selon l’Insee, la concentration du patrimoine s’est accentuée en France sur la période 2009-2010. Un phénomène similaire s’observe aux Etats-Unis ou dans les pays en développement, même si les proportions en sont très variables. Une inégalité croissante que dénonçaient notamment les mouvements des «Indignés», à New York ou à Madrid, attaquant le «1%» au nom des «99%».
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http://ddc.arte.tv/uploads/program [...] 140804.jpg
Citation :
Aux États-Unis, la part des 5 % les plus riches dans les revenus avant redistribution, impôts, transferts, représentaient : en 1928, presque 35 % ; en 1980, 21 % ; en 2011, 34 % à nouveau. Ainsi, aujourd’hui, la part des 5 % des Américains les plus riches est semblable à celle qu’elle était dans les années 1920. Les années 1980, 1990, et 2000 ont donc annulé la diminution des inégalités réalisée dans le pays entre 1920 et 1980.
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https://regulation.revues.org/docan [...] all480.png http://ddc.arte.tv/uploads/program [...] 140801.jpg
Citation :
Cette semaine, les dirigeants de la planète rassemblés aux Nations Unies élaborent les prochains “objectifs du millénaire”, en pratique pour 15 ans, dont le but principal est de réduire la pauvreté. Les précédents objectifs (2000-2015) ont été dans l’ensemble un réel succès sur ce point. En 1990, 36 % de l’humanité était dans la pauvreté “extrême” – moins de 1,25 $ par jour – mais 12 % le sont encore en 2015. Ce résultat est largement dû à la Chine, où cette proportion est passée de 61 % à 4 %, et au reste de l’Asie (de 52 % à 17 %) quand la situation en Afrique n’a que peu progressé (de 57 % à 41 %). La mortalité maternelle et infantile a été réduite de presque moitié et la scolarisation primaire est passée de 83 à 91 % (80 % seulement en Afrique).
Réduire la misère est vital et le succès constaté est de bon augure pour la suite, avec une première réserve toutefois. Une étude approfondie (Martin Ravallion, NBER décembre 2014) montre que ces efforts ont en effet réduit le nombre de personnes vivant sous le seuil absolu de survie, mais qu’ils n’ont pratiquement pas fait bouger le niveau de ce seuil, qui est resté inchangé depuis le début des années 80. En gros, les très pauvres sont passés de la misère mortifère à la survie précaire, et rien de plus.
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Citation :
“En 1990, 36 % de l’humanité était dans la pauvreté “extrême” – moins de 1,25 $ par jour – mais 12 % le sont encore en 2015”
Plus largement, ces objectifs se fixent en priorité la réduction de la misère extrême, ce qui n’est pas la même chose que le développement. Assurer la survie des nouveau-nés et la scolarisation des enfants est une condition nécessaire mais pas suffisante. De quoi vivront-ils une fois adultes ? De ce point de vue, la situation est beaucoup moins brillante. En particulier, l’évolution des technologies industrielles menace clairement la trajectoire de développement qui a si bien réussi à tous les pays sortis de la misère depuis 40 ans, notamment en Asie. Tous ont commencé en bénéficiant d’une main-d’œuvre un peu éduquée mais surtout très bon marché. Cet avantage est en train de disparaître face aux progrès de l’automatisation.
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-----> https://regulation.revues.org/11480#tocto2n1
http://ddc.arte.tv/uploads/program [...] 140807.jpg
Citation :
Les écarts de richesse à l’intérieur d’un pays se calculent à l’aide d’un indicateur que l’on nomme le coefficient de Gini. D’après le World Factbook, les plus faibles écarts de revenus se trouvent dans les pays nordiques, mais aussi dans des pays dont les économies furent autrefois planifiées. Les coefficients les plus élevés, donc les plus inégalitaires, concernent plusieurs pays de l'Afrique subsaharienne. Les inégalités sont également très fortes dans plusieurs pays de l’Amérique latine.
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Vidéo d'Arte sur le dessous des Cartes
------>(En vrac http://ddc.arte.tv/nos-cartes/para [...] -mondiales )
Citation :
L'hôtellerie, star des investissements
Leur credo : préserver le capital pour mieux le transmettre aux générations futures. L'actif « miracle » a un nom : l'immobilier. Et pas seulement pour se loger ou pour les vacances. « L'immobilier est un actif qui rassure, car il est contracyclique. Les baux permettent de passer les crises financières tout en ayant des revenus », explique Sophie Breuil. L'immobilier occupe donc une place primordiale dans leur patrimoine, au côté des actifs financiers traditionnels (actions, obligations, assurance-vie). Selon les pays, « il représente entre 20 et 25 % du patrimoine des "high net worth individual" [HNWI], hors résidence principale », explique Claire Roborel de Climens, responsable global des investissements non cotés et alternatifs chez BNP Paribas Wealth Management. L'immobilier résidentiel plaît toujours, mais ils se portent aussi de plus en plus vers l'immobilier commercial : immeubles de bureaux, murs de clinique, hôtels, voire, pour certains, de petits centres commerciaux. BNP Paribas, numéro un en France de la banque privée (90 milliards d'actifs sous gestion), constate ainsi une forte demande de ses clients, à Paris et, depuis quelque temps, en Allemagne, mais « un peu moins à Londres depuis le Brexit. Ils veulent acheter des immeubles bien placés, loués à des entreprises solvables avec le souci d'avoir une partie de leur patrimoine dans des actifs tangibles, faciles à transmettre ». De ce point de vue, la baisse des taux en France est d'ailleurs une aubaine, ces biens immobiliers étant souvent financés par endettement pour profiter d'un rendement potentiellement supérieur au taux d'emprunt.
La star dans ce domaine reste l'hôtellerie, qui offre un avantage en termes d'ISF (le placement est considéré comme outil professionnel et donc est exonéré), et de transmission via le pacte Dutreil. Parmi ces riches propriétaires : Stéphane Courbit, Arthur, Xavier Niel, Patrick Pariente (ex-Naf Naf), Arthus Bertrand, les frères Costes, la famille Bazin (dont le patron d'AccorHotels), pour ne citer qu'eux. « L'avantage, c'est que ce sont des produits simples à comprendre, que l'on peut gérer "à distance". Il suffit d'avoir un bon gérant », explique Xavier Richard. La plupart ne se contentent pas de changer la literie ou le nom de l'hôtel. « Ils investissent dans des hôtels de qualité, du 4 étoiles, avec l'objectif de les transformer en 5 étoiles. Pour un hôtel de 60 chambres bien placé à Paris, la mise peut atteindre 40 millions d'euros (sans compter les travaux d'embellissement) ! D'autres investisseurs, moins fortunés, se regroupent pour créer un ensemble de 3 à 4 hôtels en travaillant le passage de catégorie de 2 à 3 étoiles, le plus souvent en périphérie parisienne. » Ils privilégient surtout Paris, les Alpes et le sud de la France. Certains ont même investi dans des campings ! « Dans ce cas, ils achètent plutôt du foncier, car certains campings sont souvent très bien situés, en bord de mer, etc. Et si, à un moment, vous parvenez à les transformer en autre chose, vous pouvez faire une belle plus-value », reconnaît Pierre de Pellegars chez BNP Paribas Banque Privée.
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On passe du côté de l'environnement ?
Citation :
Conséquence de cette pression sur l'eau, l'épuisement des nappes phréatiques. Alors que 2 milliards d'hommes, soit un tiers de la population mondiale, dépendent des eaux souterraines, le niveau des nappes phréatiques est devenu extrêmement préoccupant dans certaines parties du globe, comme l'Inde, la Chine ou la péninsule Arabique, ainsi que dans certaines régions de Russie ou encore dans l'ouest des Etats-Unis.
A moins de reconsidérer entièrement notre manière de gérer la ressource en eau, les dommages seront énormes. Selon les experts, 5 milliards de personnes pourraient ne pas avoir d'accès à l'eau potable en 2025 si rien n'est fait. La réduction de la consommation doit inévitablement passer par une amélioration des techniques d'irrigation, mais la lutte contre le gaspillage sera difficile dans les pays en développement.
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----->Consommation d'eau dans le monde
Citation :
Aujourd'hui, elles accusent Coca-Cola de les mettre en péril, en plus de rejeter des déchets polluants. Une autre usine de la firme américaine, située dans la région aride du Rajasthan, est également la cible de telles accusations, alors qu'une troisième a déjà fermé au Kerala, il y a dix ans pour les mêmes raisons.
Cela arrive au moment où Coca-Cola a décidé d'investir 5 milliards de dollars en Inde d'ici à 2020, pour en faire son 5e marché mondial. Mais ces usines sont très gourmandes en eau, une ressource dont l'Inde manque cruellement. Le ministre de l'Environnement avouait mercredi qu'un quart du pays était en voie de désertification.
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-----> Consommation d'eau par Coca Cola
----->L'eau en bouteille supplante les sodas aux Etats-Unis
(Je prend les dernières stats mais c'est quand même affolant de voir ces goinfres consommer plus de Coca que d'eau, jusqu'à cette année)
Citation :
D’ici 2050, la demande en eau devrait augmenter de 55 %, non seulement sous la pression d’une population croissante (la Terre comptera alors 9,5 milliards de personnes), mais aussi parce que la consommation s’envole. Les besoins de l’industrie devraient exploser de 400 % d’ici-là. Quant au secteur agricole, ses prélèvements actuels ne sont pas soutenables, estiment les experts. Entre 1961 et 2009, les terres cultivées se sont étendues de 12 %, tandis que les superficies irriguées augmentaient de 117 %.
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Citation :
Un rapport des Nations unies s’inquiète des pressions sur la ressource hydrique provoquées par la croissance économique mondiale.
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Citation :
A la veille de la Journée mondiale de l'eau, plutôt que de dresser le tableau traditionnel des régions pauvres de la planète où les populations n'ont pas accès à l'eau, les Nations unies ont décidé, cette fois-ci, de se concentrer sur l'interdépendance eau-énergie, annonçant des « défis majeurs ». Le « bien-être humain » en dépend tout comme le développement (durable ou pas), expliquent les experts des 31 entités de l'ONU-Eau qui ont travaillé sur le rapport.
Certes, l'agriculture reste de loin l'activité la plus consommatrice d'eau puisqu'elle capte 70 % de la ressource, à comparer aux 10 % destinés aux usages domestiques. Mais cette proportion pourrait diminuer à condition, insistent les spécialistes, de réaliser des progrès dans l'irrigation notamment, pour limiter les gaspillages. En revanche, croissance mondiale oblige – démographique et économique –, l'industrie est appelée à peser de plus en plus lourd sur les prélèvements hydriques. Or les trois quarts des 20 % d'eau qui lui reviennent servent à produire de l'énergie.
FERMIERS CONTRE INDUSTRIELS DU GAZ DE SCHISTE
Déjà, aux Etats-Unis et dans certains pays d'Europe du Nord, l'eau utilisée pour faire fonctionner les centrales thermiques pèse autant, voire plus (50 %) que celle captée par l'agriculture. Ce pourcentage tombe à 10 %, environ, en Chine. Mais qu'en sera-t-il dans quelques années ? On s'attend en effet à voir grimper la demande en électricité de 70 % d'ici à 2035 pour combler majoritairement les besoins des deux géants d'Asie, la Chine et l'Inde.
Qu'il s'agisse d'extraire charbon, gaz, pétrole ou d'irriguer maïs et colza destinés à être transformés en agrocarburants, ou encore de refroidir des centrales thermiques et nucléaires qui fournissent 80 % de l'électricité mondiale, l'industrie va devoir composer avec une ressource qui se raréfie. Dans plusieurs régions du globe, des nappes phréatiques ont vu leur niveau baisser ou leurs eaux devenir saumâtres.
Déjà, un aquifère sur cinq est surexploité aujourd'hui et ne renouvelle plus ses réserves. D'ici à 2050, alerte l'ONU, 2,3 milliards de personnes vivront dans des zones soumises à un stress hydrique sévère, surtout en Afrique du Nord et en Asie.
Le secteur de l'énergie ne sera pas épargné. En août 2012, la sécheresse qui a sévi dans plus de la moitié des Etats-Unis a opposé fermiers qui essayaient de préserver leurs ressources hydrauliques et industriels du gaz de schiste empêchés de réaliser des fracturations hydrauliques pour aller chercher le pétrole. Une pénurie que subissent déjà de nombreux grands barrages dans le monde.
PÉNURIE D'EAU POTABLE EN CALIFORNIE
En France, des centrales nucléaires installées le long du Rhône ont dû freiner leur activité au cours d'épisodes caniculaires : la chaleur des eaux du fleuve rendait plus complexe le refroidissement des réacteurs.
Le changement climatique, qui provoque aussi une surexploitation des aquifères, va accentuer les menaces et les coûts financiers. La Californie s'inquiète du montant de la facture énergétique nécessaire au fonctionnement des dix-sept usines de dessalement qu'elle a prévu de construire, afin de remédier à la pénurie en eau potable.
Et ce cercle infernal n'est pas prêt de s'arrêter. La consommation énergétique mondiale a crû de 186 % en quarante ans. Depuis les années 1980, l'homme prélève 1 % de ressource hydrique supplémentaire chaque année. Au rythme qui se dessine actuellement, il faudrait trouver 55 % d'eau en plus d'ici à 2050 pour répondre à l'ensemble des besoins.
Si les modes de production d'énergie, de chauffage, de carburant ne sont pas tous aussi gourmands en eau, ce sont les plus « hydro-intenses » qui devraient continuer à dominer, selon l'Agence internationale de l'énergie. « Nous allons vers davantage de gaz de schiste et de sables bitumineux, résume Richard Connor, principal auteur du rapport. Plus d'agrocarburants également. On en fait partout, y compris dans les régions où il est nécessaire d'irriguer ! »
En dépit des ses grands besoins en eau et de sa capacité à la polluer, le charbon devrait conserver sa première place dans la région Asie-Pacifique. Les experts notent que 15 à 18 milliards de m3 d'eau douce sont contaminés chaque année par la production de combustibles fossiles. « Le risque de conflit entre les centrales énergétiques, les autres utilisateurs de ressources en eau et les défenseurs de l'environnement est croissant », estiment-ils.
LA PART MODESTE DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
Les regards des experts se tournent alors vers les énergies renouvelables. Hormis les 16 % apportés par l'hydroélectricité, leur part reste des plus modestes. Certes, le solaire, l'éolien et la géothermie ont beau être « sans conteste » les plus économes en eau et « les plus durables », leur production intermittente d'électricité reste un obstacle à leur développement.
Si ces technologies progressent – le secteur photovoltaïque a augmenté de 42 % depuis 2000, le solaire de 27 % –, la tendance n'est pas prête de s'inverser, tant que la question du stockage de l'électricité n'est pas réglée. Et que les combustibles fossibles restent fortement subventionnés au niveau mondial (380 milliards d'euros en 2012).
In fine, l'ONU souligne à quel point l'eau, considérée comme un don de la nature, est gaspillée. Son prix, d'abord, ne reflète pas sa valeur. Quant à sa gestion, deux logiques s'opposent : celle des gouvernements qui l'abordent essentiellement en termes de santé publique et de bien-être. Et celle des industriels de l'énergie, pressés de répondre à la demande mondiale d'électricité.
« L'interdépendance des ressources en eau et en énergie appelle de la part de tous les acteurs une coopération beaucoup plus étroite, car il est clair qu'il n'y aura pas de développement durable tant qu'il n'y aura pas de meilleur accès à l'eau et à l'énergie pour tous », affirme la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova.
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Citation :
3,5 milliards d’humains n’ont pas accès à une source sûre
768 millions d’humains n’ont pas accès à une source d’eau améliorée, c’est-à-dire un point d’approvisionnement qui ne soit pas partagé avec des animaux.
3,5 milliards de personnes privées du droit à l’eau : c’est l’autre indicateur retenu par l’ONU pour estimer cette fois la proportion de gens qui ne bénéficient pas d’une eau sûre, propre, accessible et abordable.
1,3 milliard de personnes ne sont pas raccordées à l’électricité. L’Afrique subsaharienne est la seule région où ce nombre risque de croître à l’avenir. Dans le monde, absence d’eau et d’énergie se cumulent souvent.
50 milliards de dollars par an (36 milliards d’euros) seraient nécessaires pour que chacun ait l’électricité. Il faudrait le double pour que chacun ait accès à l’eau.
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----->En Inde, les effets pervers d'une électricité gratuite
Citation :
L'agriculture, qui bénéficie d'électricité gratuite ou à tarifs réduits pour l'irrigation, consomme à elle seule 85 % des nappes phréatiques.
L'électricité gratuite ou à tarif réduit dont bénéficient de nombreux agriculteurs indiens pour irriguer leurs cultures, à l'aide de pompes motorisées, accélère l'épuisement des nappes phréatiques. Au rythme actuel, la Banque mondiale prévoit que 60 % de ces nappes seront dans une situation « critique » d'ici vingt ans. L'agriculture consomme à elle seule 85 % de l'eau extraite du sous-sol et le cinquième de l'électricité générée dans le pays.
Lire aussi : Le boom de l’énergie menace les ressources en eau
Dans les années 1970, l'irrigation souterraine a permis à l'Inde d'accomplir sa révolution verte et d'atteindre l'autosuffisance alimentaire grâce au bond des gains de productivité. Dans les décennies qui suivirent, les gouvernements de nombreux Etats indiens subventionnèrent le prix de l'électricité au nom du développement, et pour des raisons électorales. Sur presque tout le territoire, les agriculteurs équipés d'une pompe motorisée peuvent exploiter une eau disponible à tout moment, sans limite et gratuitement.
Les conséquences peuvent être dramatiques. « Les politiques de subvention des prix de l'électricité encouragent une consommation excessive d'eau, provoquant une dégradation des sols et un déséquilibre dans les éléments nutritifs de la terre, lesquels affectent la productivité et les revenus agricoles », peut-on lire dans un rapport publié en février 2014 par l'Institut international du développement durable.
GÉNÉRALISER LA TECHNIQUE DU GOUTTE-À-GOUTTE
Le recours à l'irrigation souterraine a aussi creusé les inégalités. Seuls les plus riches peuvent financer l'achat de pompes et le creusement de puits profonds. Les autres doivent leur acheter l'eau, abandonnant parfois les systèmes d'irrigation traditionnels de surface, comme les canaux. Dans un rapport de 2007, le Commissariat au plan indien a reconnu que « les subventions de l'énergie ont aidé les paysans aisés et n'ont pas bénéficié aux pauvres ».
Des économistes proposent de faire payer la consommation d'électricité aux agriculteurs pour sauver les nappes phréatiques. Mais cette mesure les fragiliserait alors que le secteur est déjà en crise. Entre 15 000 et 20 000 paysans se suicident chaque année. Au milieu des années 2000, l'Etat du Bengale-Occidental a entrepris de leur facturer la consommation d'eau en installant des compteurs chez eux. Quant au Gujarat, il a rationné la distribution d'électricité. Dans chaque cas, les paysans les plus marginaux ont dû payer une eau plus chère, car plus rare.
Des chercheurs avancent d'autres solutions, comme l'irrigation de surface, en améliorant par exemple la récolte d'eau de pluie pendant la mousson, ainsi que son stockage. D'autres techniques d'irrigation peuvent aussi être généralisées, comme celle du goutte-à-goutte, qui permet d'économiser jusqu'à 70 % de la consommation d'eau pour un rendement identique. Le meilleur moyen de stopper la surexploitation des nappes phréatiques consiste à cultiver des récoltes adaptées aux sols et aux conditions climatiques locales. En 2013, le gouvernement indien a ainsi encouragé les agriculteurs à cultiver du maïs à la place du riz pour soulager les aquifères du nord du pays. Le gouvernement peut aussi favoriser les cultures faiblement consommatrices en eau en augmentant leur prix minimum de soutien.
Quelle que soit la solution retenue, l'« Etat doit jouer un rôle plus important », insistent les chercheurs Olivier Charnoz et Ashwini Swain, auteurs d'un rapport de l'Agence française de développement publié en 2012 sur le sujet, en adoptant une approche plus globale et en aidant les agriculteurs à optimiser leur consommation d'eau.
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Eau rage ! Eau désespoir ! /Datagueule
Citation :
De 1900 à 1995 la population a augmenté x3,4, la consommation d'eau a elle augmenté x6
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Citation :
Un français a besoin de 200L/jour, comparé à un Africain qui vit avec 15L/jour
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Citation :
"Notre cher petit globe... Recouvert à 70% de ce précieux liquide que l'on appelle « eau »" : https://is.gd/QClLPD
"Car si la Terre est bleue, ce n'est qu'en surface. L'eau n'occupe en fait que 0,023% de la masse terrestre" : https://is.gd/IyRtDN
"Et seuls 2.6% de cette eau est douce. Les glaciers en stockent plus de 68%. 30% sont cachés dans les nappes phréatiques. Le reste se promène tranquillement entre rivières, lacs et autre humidité atmosphérique" : https://is.gd/D33Xl3
"Au final, moins de 1% de l'eau présente sur Terre est à la fois douce et liquide. Soit 0,007% de la masse terrestre" : https://is.gd/QClLPD
"En 2015, 748 millions de femmes et d'hommes n'avaient pas accès à l'eau potable. Plus de 10% de la population mondiale" : https://is.gd/KDTcEQ
"Entre 1900 et 1995, le nombre d'humains a été multiplié par 3,4. Dans le même temps, la consommation mondiale d'eau a été multipliée par 6" : https://is.gd/QClLPD
"En France, en 1975, un habitant consommait en moyenne 106 litres d'eau par jour. Aujourd'hui, cette même consommation moyenne atteint 200 litres par jour et par personne. Plus de 13 fois les 15 litres accessibles en Afrique subsaharienne par personne et par jour" : https://is.gd/rNb7GS + https://is.gd/D33Xl3
"3,5 milliards d'êtres humains boivent chaque jour une eau dangereuse pour leur santé. Près de 47% de la population mondiale" : https://is.gd/D33Xl3
"Faute de systèmes d'assainissement adaptés, 1,8 milliard de personnes s'abreuvent à des points d’eau contaminés par des matières fécales" : https://is.gd/D33Xl3
"les maladies hydriques - c'est-à-dire liées à une mauvaise qualité de l'eau - sont la première cause de mortalité dans le monde" : https://is.gd/mGiaMU
Choléra, diarrhée et autres maladies liées à l'eau : https://is.gd/D33Xl3
"70% de l'eau potable utilisée dans le monde est pompée par l'agriculture" : https://is.gd/SIlR2F
"Entre 1961 et 2009, si les terres cultivées ne se sont étendues que de 12%, les superficies irriguées elles ont grimpé de 117%" : https://is.gd/KDTcEQ
"L'industrie arrive en seconde position avec 20% de l'eau utilisée" : https://is.gd/SIlR2F
"Les deux tiers de ces eaux là permettent de produire notre l'énergie, notamment en refroidissant les réacteurs des centrales thermiques qui produisent 80% de l'électricité mondiale" : https://is.gd/NW4OCl
"Les 10% restant sont dédiés à nos besoins de tous les jours" : https://is.gd/SIlR2F
"Une chasse d'eau par-ci, 4 à 10 litres, une douche par-là, 30 à 80 litres, un coup de lavelinge, jusqu'à 120 litres, un bain relaxant - soyons fous - 150 à 200 litres" : https://is.gd/D33Xl3 + https://is.gd/dl7Uxx + https://is.gd/PT8ZyD
L'eau virtuelle : https://is.gd/gEXujk + https://is.gd/UOvS5j
"Pour pouvoir savourer un bon steak de boeuf, disons 250g, de l'élevage à votre assiette, comptez 3.850 litres d'eau. 1kg de beurre ? 5.553 litres d'eau" : https://is.gd/N1V9lx + https://is.gd/4SSQ9F + https://is.gd/psa4iY + https://is.gd/w9fXzr
"En Inde, pour produire 1kg de coton, il faut 22.500 litres d'eau" : https://is.gd/cvzjE7
Le marché du dessalement de l'eau : https://is.gd/v5BgmD + https://is.gd/ikYY15 + https://is.gd/wuAYiU
La Chine et son projet de canal Sud-Nord : https://is.gd/puwjCd "Au total, dans le monde, plus de 80% des eaux usées ne sont ni collectées ni traitées" : https://is.gd/mGiaMU
"Et tant pis si la croute terrestre en vient à bouger, comme en Californie où l'épuisement des nappes phréatiques accentue les risques de séismes" : https://is.gd/hDhe47 + https://is.gd/QLf3QP
"Le 28 juillet 2010, l'Assemblée générale des Nations Unies fait de l'accès à des installations sanitaires et à une eau de qualité un droit humain" : https://is.gd/mGiaMU
Le Mexique, Coca-Cola et l'eau : https://is.gd/FwtuyD + https://is.gd/rjkIUX
La Turquie et les usines hydroélectriques : https://is.gd/GxF40R
"Ces 15 dernières années, 180 villes et communautés dans 35 pays ont décidé de revenir à une gestion publique de l'eau. Comme Paris en 2010 ou Berlin en 2013" : https://is.gd/md3IaL + https://is.gd/pRVx2e + https://is.gd/qoYoS9
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-->Ce 8 août, l'humanité a consommé ses ressources naturelles de l'année
Citation :
Selon l'ONG américaine Global Footprint Network, qui calcule chaque année le jour où la consommation mondiale de ressources naturelles dépasse ce que peut fournir la planète en un an, l'humanité puise depuis ce lundi 8 août dans les stocks à crédit. L'année dernière, le point de bascule s'était opéré le 13 août.En 2000, il tombait le 1er octobre.
Le calcul prend en compte les émissions de carbone, les ressources consommées par la pêche, l'élevage, les cultures, la construction et l'utilisation d'eau. Les émissions de carbone (l'empreinte carbone) ont plus que doublé depuis le début des années 1970 et représentent désormais 60% de notre empreinte écologique globale, précise Global Footprint Network. Tandis que l'empreinte carbone de la France compte pour plus de la moitié (52,8%).
"En huit mois, nous aurons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous aurons pêché plus de poissons, coupé plus d'arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d'eau que ce que la Terre ne pouvait produire sur cette même période. Pour subvenir à nos besoins, nous avons aujourd'hui besoin de l'équivalent de 1,6 planète", a de nouveau prévenu l'association WWF. "Pour tenir les objectifs fixés par l'Accord de Paris adopté en décembre 2015 par 195 pays, notre empreinte carbone doit progressivement décroître jusqu'à atteindre un niveau d'émission proche de zéro d'ici 2050", a-t-elle ajouté.
Heureusement", certains pays ont déjà amorcé leur transition énergétique, soulignent les ONG. Par exemple, le Costa Rica a produit 97% de son électricité grâce à des énergies renouvelables au cours du premier trimestre 2016, note Global Footprint Network. Le Portugal, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont également pu assurer 100% de leurs besoins en électricité avec des sources renouvelables "pendant quelques minutes, voire pendant quelques jours pour le Portugal". Sur un autre créneau, le gouvernement chinois cible une réduction de 50% de la consommation de viande en Chine avec l'intention affichée d'éliminer, d'ici 2030, 1 milliard de tonnes CO2 causées par la filière alimentaire.
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Citation :
Selon la FAO, il se consomme presque 10000 kilos de viande chaque seconde dans le monde (compteur), soit 311,8 millions de tonnes pour l'année 2014. Cette consommation a progressé de 2,3% par an au cours de ces 10 dernières années. La consommation de viande par habitant dans le monde serait en moyenne de 42,9 kg/hab.
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http://quinolababy.com/wp-content/ [...] nimale.png ----->La Consommation de viande en hausse grâce aux pays émergents
---->Mac Donald veut ouvrir plus de 1000 nouveaux restaurants en Chine
----->Consommation de pesticides dans le monde
----->Les contradictions du système alimentaire mondial
Citation :
Tous responsables du CO2
Chaque personne contribue quotidiennement aux émissions de CO2 : un ménage français en rejette en moyenne 16.400 kilos par an dans l'atmosphère.
En changeant un peu ses habitudes, chaque individu peut agir de manière positive sur ce phénomène. Des efforts peuvent ?tre faits en matière de transports (covoiturage, transports en communs, vélo...).
Transports et CO2
1 000 km (environ un aller-retour Paris-Amsterdam) =
• 0,25 t CO2 en voiture de moyenne cylindrée (1 600 cm3), soit 250 g CO2/km1. Augmenter le nombre de passagers réduit proportionnellement ces émissions.
• 0,27 t CO2 en avion (au taux de remplissage de 75 %). Plus le trajet est court et plus il est émetteur au kilomètre car le décollage et l’atterrissage sont proportionnellement plus gourmands en carburant
• 0,04 t CO2 en train. Les émissions dépendent de la source d’énergie. En France, elles sont faibles (0,009 t CO2/ 1 000 km) puisque l’électricité est produite majoritairement à partir d’énergie nucléaire
Production, consommation d’électricité et CO2
Une centrale-type d’une capacité de 250 MW fonctionnant en base (8 000 h/an) émet :
• 1,7 Mt CO 2/an pour une centrale à charbon (0,87 t CO2/MWh, avec un taux d’efficacité thermique de 40 %)
• 0,72 Mt CO2 /an pour une centrale au gaz (0,36 t CO2/MWh, avec un taux d’efficacité thermique de 55 %)
• 1,5 t CO2 /an sont émises par la consommation électrique d’un ménage européen pour l’éclairage, le chauffage et la consommation des appareils électriques, les principales émissions des bâtiments.
Industrie et CO2
Une aciérie-type produisant 1Mt d’acier par an émet en moyenne :
• 1,8 Mt CO2 /an pour une aciérie de la filière classique (1,8 t CO2 par tonne d’acier)
• 0,5 Mt CO2 /an pour une aciérie de la filière électrique (refonte de déchets) = (0,5 t CO2 par tonne d’acier correspondant aux émissions indirectes dues à l’électricité
Parmi les autres industries émettrices de CO2 :
• 0,35 Mt CO2 /an pour une cimenterie-type produisant 500 000 t/an (0,7 t CO2 par tonne de ciment)
• 0,09 Mt CO2 /an pour une verrerie-type produisant 150 000 t/an (0,6 t CO2 par tonne de verre)
Forêt et agriculture et CO2
• 580 t CO2 éq. sont émises par hectare de forêt tropicale déforesté (combustion et décomposition)
L’agriculture émet en moyenne, en France :
• 3 t CO2 éq./an par vache laitière du fait de la fermentation entérique
• 0,5 t CO2 éq./an par porc du fait de ses déjections
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De 130 000 à 150 000 km2 de forêt disparaissent chaque année, soit environ 15 millions d’hectares. Cela signifie que chaque année, nous détruisons en forêt, l’équivalent de la surface de la Belgique représentant 4,1 trilliards de dollars de services écosystémiques gratuits, soit 594 $ par personne. De 1990 à 2010, la déforestation a représenté 4 fois la superficie de l’Italie. Toutes les minutes, 2400 arbres sont coupés. En 2015, ce sont 18 millions d’hectares de forêts qui ont été perdus.
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Citation :
Les causes de la déforestation
L'expansion agricole
L'expansion agricole est la principale cause de déboisement dans le monde : les plantations de palmiers à huile, le développement des cultures pour nourrir les animaux d'élevage, l'exploitation minière de métaux et de minéraux précieux constituent des causes majeures de déboisement.
Beaucoup de petits agriculteurs pauvres et itinérants, participent aussi à la déforestation : ils défrichent et brûlent la forêt pour ensemencer de petites parcelles de terres.
Ainsi, au Brésil, les forêts primaires sont détruites pour cultiver le soja qui alimente notre bétail et la canne à sucre pour produire du bioéthanol, tandis qu'en Indonésie, elles sont rasées pour l'huile de palme qui inonde déjà les produits de nos supermarchés et pourrait bientôt alimenter nos voitures.
L'expansion agricole est également la conséquence de l'accroissement démographique de la population mondiale.
L'extraction des combustibles fossiles
L''extraction du pétrole et du gaz affecte également les milieux forestiers, endommagées par les forages et la pose de pipelines, sans parler des fuites régulières de pétrole ou l'exploitation des sables bitumineux...
La forêt française, première forêt d'Europe occidentale en terme de superficie, représente de loin le principal gisement pour la biomasse solide. Ainsi, l'exploitation de la forêt fournit du bois-énergie qui est utilisé par les ménages dans les cheminées individuelles, dans des chaufferies collectives pour le chauffage urbain, pour l'industrie et l'agriculture. Malheureusement, la forêt est alors considérée comme une simple ressource énergétique, sans considération pour sa valeur écologique (biodiversité, rôle contre les risques naturels...)
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Citation :
La baisse des concentrations
La tendance globale de l’évolution des concentrations de métaux dans le minerai est à la baisse depuis plusieurs décennies. La littérature est abondante sur le sujet. Citons, parmi ses nombreux articles, une étude réalisée par Mudd qui présente cette évolution pour les principaux minéraux extraits en Australie, un des grands pays pourvoyeurs de ressources naturelles [Mudd, (2007), An Assessment of the Sustainability of the Mining Industry in Australia. Australian Journal of Multi-disciplinary Engineering, Vol. 5, No. 1, 2007: 1-12]. La tendance générale est clairement à la déplétion pour les minerais étudiés : cuivre, or, plomb, zinc, uranium, nickel, diamants et argent (cf. figure ci-dessous). L’axe horizontal de ce graphique représente l’évolution au cours des années entre 1840 et 2005 ; les axes verticaux présentent la concentration du minerai en pourcentage.
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http://ecoinfo.imag.fr/wp-content/ [...] tralie.jpg
Citation :
Fig. 1 Évolution de la concentration des principaux minerais en Australie 1)
Le rapport 2013 du PNUE sur les risques environnementaux liés à l’exploitation des métaux confirme la même tendance pour divers matériaux sur plusieurs pays [UNEP (2013) Environmental Risks and Challenges of Anthropogenic Metals Flows and Cycles, A Report of the Working Group on the Global Metal Flows to the International Resource Panel. van der Voet, E.; Salminen, R.; Eckelman, M.; Mudd, G.; Norgate, T.; Hischier, R.]. Les figures ci-dessous montrent l’évolution de la concentration du minerai pour le cuivre (Cu), or (Au), nickel (Ni) et les métaux du groupe du platine (PGE) :
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http://ecoinfo.imag.fr/wp-content/ [...] _de_cu.jpg Fig. 2 Évolution de la concentration du minerai de cuivre dans divers pays 1);
http://ecoinfo.imag.fr/wp-content/ [...] _de_au.jpg Fig. 3 Évolution de la concentration du minerai d’or dans divers pays 1);
http://ecoinfo.imag.fr/wp-content/ [...] _de_ni.jpg Fig. 4 Évolution de la concentration du minerai de nickel dans divers pays 1);
http://ecoinfo.imag.fr/wp-content/ [...] es_mgp.jpg Fig. 5 Évolution de la concentration du minerai de métaux du groupe du platine pour certaines compagnies 1)
------> Planetoscope: Matières premières
Citation :
Ce qui est critiqué, outre l’insupportable gaspillage opéré par l’avalanche de marchandises et la surexploitation des ressources naturelles par une recherche aveugle de profits, est justement la propagande visant à transformer dans l’imaginaire collectif le travailleur en consommateur.
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-------->L'origine du consommateur moderne
Nombre de smartphones vendus dans le monde en 2015
Citation :
1,4 milliard de smartphones ont été vendus en 2015 selon Gartner.
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Plus de 500 milliards de dépenses publicitaires en 2011
----->Les secrets inavouables de nos téléphones portables
Citation :
dans mesures immédiates de réduction des émissions de gaz à effets de serre conjuguées à des politiques de développement « solidaire et durable », plus de 100 millions de personnes supplémentaires pourraient tomber sous le seuil de pauvreté à l’horizon 2030. A trois semaines de la COP 21, la Banque mondiale publie, dimanche 8 novembre, un rapport, « Shock waves : managing the impacts of climate change on poverty », qui vient rappeler aux Etats le caractère indissociable de la lutte contre le réchauffement de la planète et du combat contre la pauvreté.
Déployer un effort immédiat en faveur d’un développement respectueux du climat est un défi d’autant plus pressant que les impacts du réchauffement mettent à mal l’éradication de la pauvreté. « Changement climatique et pauvreté sont inextricablement liés », insiste la Banque mondiale qui s’est appuyée pour son analyse sur une enquête ménages réalisée dans 92 pays en développement.
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Deux degrés avant la fin du monde
Cash investigation - Climat: le grand bluff des multinationales
Tout peut changer : Capitalisme et changement climatique. Naomi Klein
http://referentiel.nouvelobs.com/file/15132465.gif
Citation :
Le mot « consumérisme » a plusieurs sens : un sens courant, qui définit l'« action concertée de consommateurs » face aux entreprises ; un sens répandu en sociologie, qui définit un « mode de vie lié à la consommation » ; une théorie qui considère l'augmentation de la consommation des biens comme un bénéfice économique.
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Tout va pour le mieux donc.
Les 3/4 des efforts ne tiendront pas à long terme.
(Petite pensée à Jean-Christophe Victor qui est décédé aujourd'hui, son émission restera une des plus instructives) ---------------
Bloqué par Végétarien Garçon
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