Reprise du message précédent :

Voilà. La sacralisation de l'enfant est simplement poussée à son paroxysme dans les pays développés : encouragement à l'allaitement et multiplication des interdits alimentaires drastiques pendant la grossesse (ce qui accentue forcément la pression sur la mère), interdiction de la fessée plus tard, etc. Ce n'est pas encore le cas dans le reste du monde, que ce soit pendant la grossesse ou après.

L'interdiction de la fessée ne me semble pas entrer dans le cadre "sacralisation de l'enfant" mais plutôt "rejet des maltraitances" (et c'est pas la peine de raconter vos vies en mode "j'ai pris des fessées et je m'en suis remis" tout le monde s'en fout).

À ce compte là, les interdits alimentaires pendant la grossesse ne me semblent pas entrer dans le cadre "sacralisation de l'enfant" mais plutôt "santé de l'enfant".

 
Bah oui...On est plus informés!

Thalis, Unkown personn, pas la peine de venir nous raconter vos vies, tout le monde s'en fout  

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C'est l'argument de Navet qui m'a fait rire vu la discussion précédente  

C'est très, mais alors très maladroit,sans déconner. Je sais bien que t'essaies d'attirer mon attention mais là t'aurais franchement pu t'abstenir.

#supprime même.

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J'ai édité. N’empêche je  saurais ressortir l’argument : ta vie on en a rien à foutre  

Mais n'importe quoi...n'importe quoi.

Si tu pouvais éditer ton quote stp aussi  

 
Mais justement, ça se sait   Les travaux historiques semblent montrer que l'intransigeance dans l'application des peines de mort a permis de faire largement chuter les taux d'homicides en Occident depuis au moins le XIIIème siècle  

Liens ? Ce qui est sûr, c'est que niveau récidive c'est efficace oui  

Et il suffit pas d'être une femme pour se faire emmerder tous les jours hein, même à Paris, même en sortant tous les jours

Pour des histoires de décolleté/string trop voyant ?
Je plaisante.  

Je répond par rapport à ce qu'il y avait avant l'édit, mais je note qu'on a le droit de parler d'agression sexuelle que si on en est traumatisé, et sinon on s'en branle. C'est beau le féminisme

J'ai rien compris
Mais je disais juste que toutes les femmes ne se font pas emmerder tous les jours, loin de là

 
C'est vraiment interessant ce que tu dis. La société actuelle pousse les gens à se sentir victime et blessé par des trucs qui, il y a 20 ans en arrière ne leur aurait rien fait, on pas grand chose.
Est ce que c'est un progrès social que de se sentir triggered, agressé et harcelé par des trucs que la société supportait sans (trop de) trauma avant.

Ma remarque était ironique et non à prendre au premier degré. Evidemment que ce genre de témoignage est précieux.

 
Il me semble pourtant que celui qui est sous pression ici c'est toi  

Va poster sur Greluche et on verra qui aura la pression  

 
Kriloner a RAISON
La preuve de ce qu'il avance, c'est que toutes ses paroles sur HFR sont impunies alors que c'est un caïd qui fait régner la terreur intellectuelle sur tous les topics où il passe, en s'en prenant aux plus faibles que lui.
Moi, il ne m'attaque pas, parce que je mesure 3 mètres, métaphoriquement.

 
On peut savoir pourquoi tu remets toujours le topic greluches sur le tapis ?  

Comme l a dit Donut c est une question de proportion. Peut-être qu il y a 20 ans on y accordait pas assez d importance. Mais il est certains qu aujourd'hui on est passé sur l extrême inverse ou chaque micro agression se doit d être dénoncer avec la plus grande des virulences.
Il va sans doute falloir attendre au moins une toutes nouvelles générations de féminisme pour apporter un meilleurs rééquilibrage.

 

 
Me dis pas que c'est trop long à lire, c'est un bouquin passionnant, sa lecture ne sera pas du temps perdu  

 
Attention, attention. Ne mélangeons pas tout.
Ce n'est pas parce qu'une agression est "minime" qu'elle ne doit pas être dénoncée avec virulence.
Par contre, ce qu'on remet en cause ici, ce n'est pas dénonciation de l'agression, mais la victimisation à outrance qui en découle.
 
On peut ne pas être traumatisé à vie par une agression, ça ne la rend pas plus admissible pour autant.

 
Tiens j'avais pas vu les choses comme ça mais j'avoue que le climat ambiant peut créer une "pression à se sentir traumatisé" qui effectivement pourrait s'avérer néfaste pour les victimes     à creuser.
 
 
En tout cas j'avoue que j'ai été "abusé" quand j'étais petit (forcé à sucer de manière très régulière) et quand mes amis l'ont su ils m'ont posé des questions du genre "est-ce que ça t'a gâché la vie" qui à l'évidence leur étaient inspirées par les messages de prévention qu'on avait à l'école, et en effet ça me faisait bizarre. Non, ça ne m'avait pas "gâché la vie". Etais-je anormal de n'avoir point la vie gâchée ?  
 
Après ça veut pas dire que c'était pas grave hein    c'était horrible et j'étais bien content quand tout s'est arrêté    mais du coup je pense comprendre ce que tu veux dire au sujet de la dramatisation qui peut entourer la victime.
 
EDIT : après va savoir, peut-être que ça m'a foutu en l'air et que je serais moins givré si ça ne m'était pas arrivé  

 
Déjà merci pour le conseil lecture. Ensuite des calins pour ce que tu viens d'écrire. J'ai le même type d'expérience et je le dis clairement ça n 'a pas gâché ma vie.

 
Suite au mouvement metoo etc, j'ai demandé à des filles de mon entourage si elles se faisaient "emmerder", elles m'ont toutes répondu que c'était quand même très très fréquent (hebdomadaire au mieux, quotidien au pire).
 
Emmerdé =  
-réflexion sexiste  (de la petite blague où tu sais pas si la personne le pense vraiment car t'es pas intime de cette personne au gros harcèlement puni par la loi)
-"faux compliment" (= heyy heyy t'es belle mademoiselle, quoi tu réponds pas ? ouai grosse pute; sifflements etc),  
-tentative d'approche louches (exemple: le mec toute propre sur lui qui demande son chemin dans le métro et qui, après 2-3 phases de discussions classiques, insiste pour la fille vienne chez lui et finit même par suivre la fille lorsqu'elle descend à sa station)
 
Je ne me permettrai pas de dires toutes les femmes ceci, toutes les femmes cela, mais dans mon panel représentatif de rien du tout, se faire "emmerder" est quand même ultra courant. J'en ai pris conscience suites aux discussions que j'ai eu avec mon entourage suite au mouvement #metoo.
 
En tant que mec, quand j'étais étudiant (école de commerce), j'ai souvent frolé avec le harcèlement moral et sexuel tel qu'il est défini aujourd'hui. A l'époque, personne ne semblait choqué de cette culture d'école. Je me demande si ça a changé ou pas d'ailleurs.

Comment ça, ça ne nous choque pas ?  
Bien sûr que c'est choquant !

 
J'aime pas trop ce que tu insinues : j'ai posté plusieurs fois sur greluche, et faut pas se fier au nom topic, ce sont des nanas parfaitement rationnelles, pragmatiques, et pas superficielles.

Et en quoi c'est gênant de dire que l'énorme majorité de ces actes sont perpétrés par des hommes ?

Je n'ai pas dit ça. Je disais que tenir certains propos ici était plus faciles à tenir que de le faire sur un topic très féminin.

Ben c'est pas gênant non plus, c'est un fait. Ce qui est gênant, c'est l'amalgame implicite avec "les hommes en général" quand on se sert de ces faits pour demander aux hommes de se remettre en question.

L'énorme majorité des actes (ou tentatives) de terrorisme en France sont commis par des musulmans, c'est pas gênant de le dire, mais ce qui est gênant, c'est de faire l'amalgame avec "tous les musulmans" et de leur demander une remise en question à cause des actes de quelques uns. Je pense qu'on comprend mieux le problème avec cet exemple

Je suis parfaitement d'accord. Mais vous me le reprochez quand j'en parle, sauf que je ne le fais pas cet amalgame, tu peux chercher. Que beaucoup de féministes 2.0 le fasse, okay, et je le condamne. Mais pourquoi me le ressortir à moi à chaque fois ?

A moins que certains fasse eux-même un amalgame me concernant. C'est facile de classer Donut dans les féministes 2.0 vegan à cheveux bleus ...

Le problème avec cette situation c'est qu'elle est liée à 2 aspects:

1) Perpétrer par des abrutis. A l'écart du 1 qui peut-être sujet à interprétation, aucun des points n'est socialement valorisé, ni même accepté. Les "Hey Mamzelles ... Sale pute" Tout être doué d'intelligence s'accorde à dire que c'est inacceptable.

2) La séduction est un jeu totalement dissymétrique qui repose quasi-exclusivement sur les hommes, c'est à eux de faire le premier pas, donc de facto, les femmes sont la cible de jeux de séduction plus régulièrement que les hommes. Et vu que la plupart des hommes ne sont pas médiums, tu ne peux pas savoir si l'attrait est réciproque ou non avant de te lancer.
Je pense que si les femmes osaient plus être active dans la séduction, les sollicitations involontaires diminueraient au fil des décennies, puisqu'un certain équilibre dans la séduction se mettrait en place.

Bon sur le 2) c'est 100% mon avis non scientifiquement prouvé    

Et pour parer aux remarques de merde, je ne cautionne absolument pas la drague lourde et relou. Bien au contraire.

C'est pas une question d'être médium ou pas mais de bien intégrer les codes dans la séduction, et le regard par exemple permet de savoir si l'attrait est réciproque, donc quand un mec voit un joli boule circuler, au lieu d'aller l'aborder direct même si elle a des écouteurs dans les oreilles, il la "zieute" et si le regard est rendu (avec sourire), hop abordage et pas de GAV/#meetoo derrière.    

Est-ce que le remède à ça, c'est aussi l'éducation ? Est-ce qu'il faudrait des cours de séduction à l'école du coup ?

 
Ok pourquoi pas comme analyse mais du coup quand on dit "perpétré par des abrutis" c'est en soit vrai mais ça évacue le problème en disant "de toute façon ça concerne que des mecs irrécupérables" et en fait foncièrement ça c'est faux, déjà ça concerne beaucoup plus de mecs que des lascars de cité comme certains tendent à le sous-entendre ici et ce n'est pas limité à des sifflotements dans la rue.
 
Un certain nombre de mecs on un cadre d'analyse qui se limite à deux possibilités chez les femmes :
 
1. pas baisable = zéro interet hors du radar
2. baisable = ok on va ptet être un peu sympa
 
Alors je dis pas que c'est systématique et que ça représente TOUS les mecs TOUT le temps, mais ça se voit, et ça créé des situations anormales.
 
Me dites pas que dans le cadre de votre travail vous avez jamais remarqué l'empressement avec lequel on rend beaucoup plus facilement des services à la ptite nouvelle qui est pas mal qu'à Monique de la compta, que dans les milieux masculins les filles doivent redoubler d'effort d'intégration pour être accepté et faire partie du groupe etc.