shia leboeuf Vraie Chance pour la France | OTH a écrit :
Citation :
Alors que le gouvernement dit non à la réouverture des discothèques, @phgosselin pointe la réouverture... des clubs libertins : "On arrive à des choses absurdes (...) Il est bien connu que dans ces clubs, on pratique tous les gestes barrières."
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https://twitter.com/LCP/status/1391 [...] bats-64756
apparemment, ces clubs sont assimilés aux salles de sport plutôt qu'aux discothèques
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Ça n'a aucun sens...
Et pour abonder dans le sens que ce gouvernement n'a ni queue, ni tête
Citation :
Cette fin de mois d’avril a été le théâtre d’une tartufferie à laquelle la vie politique française nous a tristement habitués.
Alors qu’un nouveau texte serait en préparation, la fameuse tribune des généraux dénonçant le délitement d’une société française aura eu le mérite de montrer la nécessité de retrouver un État recentré sur ses missions régaliennes légitimes, bras armé d’une civilisation fondée en grande partie sur le libéralisme.
Loin d’en tirer ces enseignements, la classe politique française en a profité pour dénoncer une hypothétique menace putschiste, bien aidée par la ridicule tentative de récupération par Marine Le Pen.
Une dénonciation ironique puisque nous vivons déjà sous un régime en proie aux dérives autoritaires, n’hésitant pas à multiplier les restrictions de circulation, à fermer les lieux culturels et s’autorisant même à dire quel bien est essentiel ou non, le tout validé par un Parlement faisant office de chambre d’enregistrement depuis l’avènement du quinquennat.
Si les crises successives ont ouvert les yeux de certains de nos contemporains sur la facilité avec laquelle les gouvernements peuvent sombrer dans une pratique autoritaire, la question économique n’est tristement pas en reste, au point que la comparaison avec la Russie, contemporaine comme passée, apparaisse de plus en plus comme une amère réalité.
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Difficile de ne pas voir dans ces nouveaux décalages bureaucratiques avec la réalité économique autre chose que la suite d’une logique que nos lecteurs ne connaissent que trop bien.
Malgré un troisième confinement plus souple, l’aberration a continué d’animer les mesures gouvernementales ces derniers mois, entre la suspension de certaines visites immobilières et l’interdiction de la consommation d’alcool sur la voie publique annoncée, l’histoire adorant les symboles, un 1er avril…
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Cette situation fera dire à l’éditorialiste Roger Cohen du New York Times que la France connaît désormais « une apothéose de l’absurde ». Dans ce pays au ton délicieusement sarcastique, le correspondant du quotidien à Paris évoque notamment les illisibles attestations de déplacement ainsi que le cas d’une vendeuse d’un magasin de bricolage bien connu dans l’Hexagone, incapable d’expliquer pourquoi les clients peuvent acheter une crêpière, mais pas une lampe…
Le papier rapporte également les hasardeuses explications de la porte-parole du ministère de l’Intérieur Camille Chaize justifiant le kilomètre autorisé durant les deux premiers confinements par la distance nécessaire à un chien pour aller faire ses besoins…
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Derrière les sourires en coin que peut provoquer cette description, il est difficile de ne pas s’interroger sur les motifs de cette absurdité bureaucratique.
Si la notion même de bureaucratie a été importée par Louis XIV1, inspiré par l’unification de la Chine impériale et où trouve son origine l’expression de « mandarins », hauts-fonctionnaires recrutés par concours, l’idée a surtout été popularisée par la sociologie moderne.
Ainsi, pour Max Weber, la bureaucratisation est un invariant de l’État moderne. La centralisation de pans de plus en plus importants de pouvoirs de la société vers la structure politique entraîne de facto un accroissement du poids de la bureaucratie.
Weber prend notamment exemple sur la politique sociale, alors en pleine étatisation, faisant peser de plus en plus de responsabilité sur une administration de plus en plus déconnectée du réel.
La clef d’une sortie de l’absurdité bureaucratique passe donc par la décentralisation et donc une répartition du pouvoir au sein de la société.
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En 1985, Mikhaïl Gorbatchev lança un grand programme de réformes d’envergure, la Perestroïka, visant à répondre au constat d’échec vis-à-vis du bloc occidental, et en particulier l’incapacité des politiques soviétiques à juguler les inégalités par l’émergence d’une classe moyenne telle que celle apparue en Occident au sortir de la guerre.
Le mot d’ordre de cette politique était l’autonomisation de l’activité économique et notamment du secteur agricole, six décennies après les collectivisations forcées des terres ayant entraîné la déportation et le massacre de 4 millions de propriétaires terriens2 par l’administration stalinienne.
Cette politique a largement échoué en raison de l’absence de propriété privée, de libertés politiques venant soutenir cette libéralisation et surtout d’un capitalisme mafieux gangrenant encore aujourd’hui la Russie. Quelques années plus tard, le bloc de l’Est s’effondrait.
La bureaucratie finit donc toujours par s’écrouler d’elle-même lorsqu’elle refuse de mettre en place ses propres remèdes…
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https://www.contrepoints.org/2021/0 [...] sovietique
Et sur la confinerie
Citation :
Le 7 juin, le Dr Maria Van Kerkhove, chef de l’unité des maladies émergentes et des zoonoses de l’OMS, a déclaré lors d’une conférence de presse que d’après les recherches connues, la propagation asymptomatique était « très rare »
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Il y a eu une explosion de fureur compréhensible de tous les côtés. Les personnes opposées aux confinements criaient sur Twitter que si cela est vrai, la raison d’être des confinements disparaissait en grande partie. Nous pouvons retourner à nos vies normales. Nous pouvons tout ouvrir à nouveau !
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De l’autre côté, il y avait les grands médias pro-confinement, comme on pouvait s’y attendre, qui ont crié au loup. Le cri a été si fort que l’OMS est immédiatement revenue sur sa déclaration, le plus souvent par des allusions et des suggestions qui ne disaient pas de choses fausses, mais qui ne répudiaient pas non plus la déclaration initiale (...)
Après cela, la question a semblé s’estomper.
Nous sommes revenus à l’hypothèse que tout le monde était potentiellement atteint d’une maladie, ce qui a permis à nos concitoyens de devenir de vertueux gardiens du port du masque, de rester à la maison et de se séparer, de crier et de hurler après les autres s’ils ne s’y conformaient pas. Les données scientifiques sur la question n’étaient pas claires, nous a-t-on dit, alors continuons à détruire la vie telle que nous la connaissions autrefois.
Le brouillard de l’atténuation des maladies, en effet. Mais comme pour la plupart des « sciences » tout au long de cette épreuve, il s’est finalement avéré que le bon sens et la rationalité l’emportaient sur les affirmations et les prédictions invraisemblables qui conduisaient à des expériences de contrôle social sans précédent.
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Dans le cas présent, le vecteur de la rationalité est une gigantesque étude menée à Wuhan, en Chine, auprès de 10 millions de personnes. L’article paraît dans Nature Communications, publié le 20 novembre 2020.
La conclusion n’est pas que la propagation asymptomatique est rare ou que la science est incertaine. L’étude a révélé quelque chose qui n’arrive pratiquement jamais dans ce genre d’études. Il n’y avait pas un seul cas documenté.
Oubliez la rareté. Oubliez même la suggestion précédente de Fauci selon laquelle la transmission asymptomatique existe mais ne conduit pas à la propagation. Remplacez tout cela par : jamais. En tout cas, pas dans cette étude sur 10 000 000 de personnes.
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Des mesures strictes de contrôle du Covid-19 ont été imposées à Wuhan entre le 23 janvier et le 8 avril 2020. Les estimations de la prévalence de l’infection après la levée des restrictions pourraient éclairer la gestion de la pandémie après le verrouillage. Nous décrivons ici un programme de dépistage de l’acide nucléique du SRAS-CoV-2 à l’échelle de la ville entre le 14 mai et le 1er juin 2020 à Wuhan. Tous les résidents de la ville âgés de six ans ou plus étaient éligibles et 9 899 828 (92,9 %) ont participé.
Aucun nouveau cas symptomatique et 300 cas asymptomatiques (taux de détection de 0,303/10 000, IC 95 % 0,270-0,339/10 000) ont été identifiés. Il n’y a eu aucun test positif parmi les 1174 contacts proches de cas asymptomatiques. 107 des 34 424 patients ayant déjà été infectés par le Covid-19 se sont de nouveau révélés positifs (taux de re-séropositivité de 0,31 %, IC à 95 % : 0,423-0,574 %). La prévalence de l’infection par le SRAS-CoV-2 à Wuhan était donc très faible cinq à huit semaines après la fin du confinement.
On pourrait penser qu’il s’agit là d’une nouvelle de la plus haute importance. Elle nous permettrait de tout ouvrir immédiatement. Toute la base des mesures de confinement après l’aplatissement de la courbe s’étant effondrée, nous pourrions reprendre une vie normale. La peur pourrait s’évaporer. Nous pourrions nous consoler avec notre intuition normale selon laquelle les personnes en bonne santé peuvent sortir et se déplacer sans risque pour les autres. Nous pourrions enlever nos masques. Nous pourrions aller au cinéma et à des événements sportifs.
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Nous entendons toujours dire que nous devrions suivre la science. L’affirmation est sans fondement dorénavant. Nous savons ce qui se passe réellement. Le lobby de l’enfermement ignore tout ce qui contredit son récit, préférant des anecdotes non vérifiées à une véritable étude scientifique portant sur 10 millions d’habitants de ce qui a été le premier grand foyer mondial de la maladie que nous essayons de gérer. On pourrait s’attendre à ce que cette étude fasse l’objet de nouvelles internationales massives. Pour autant que je puisse dire, elle est ignorée.
Avec des preuves solides que la propagation asymptomatique n’est pas une force motrice de la pandémie, nous devons nous demander : qui prend les décisions et pourquoi ? Une fois encore, cela me ramène à la métaphore du brouillard. Nous sommes tous dans la confusion et l’incertitude quant à la relation précise entre les stratégies et les objectifs de la panoplie de règles et de contraintes qui nous entourent.
Même la logique est devenue incompréhensible – voire réfutée – à mesure que la frustration et la désorientation ont supplanté ce que nous nous rappelons vaguement comme étant la clarté et la bon sens de la vie quotidienne.
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https://www.contrepoints.org/2021/0 [...] tomatiques
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