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Auteur Sujet :

LREM - Nous sommes prêts.

n°56597690
patx3
Posté le 20-05-2019 à 15:20:09  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

choufarci a écrit :


 
C'est d'ailleurs pour ça que la Chine s'emploie à sous-évaluer sa monnaie!!!
Si seulement ils avaient les génies de Contrepoints aux manettes de l'économie...
 
Sinon un exemple fictif en trois mots:
- une bagnole coûte 10 000 euros à produire en France contre 8 000 à l'étranger. Si tu dévalues de 30%, elle coûte désormais 7 000 à produire en France (en imaginant que tous les composants viennent de France).
- Du coup le consommateur achète la bagnole produite en France.
- Et la richesse reste dans le pays.  [:teamfive94:9]  
 
Et t'as rien vendu à l'extérieur, juste repris des parts de marché chez toi.


 
C'est l'erreur classique.
 
- Tu occultes l'inflation importée car on est en économie ouverte et que l'on est importateur non producteur de matières premières et même produits finis impossible à produire ici.
- De ce fait, l'inflation importée entraine une inflation des salaires, baissant la compétitivité.
- Tu renchéris le cout du crédit, rendant plus difficile l'investissement et la consommation, car il faut remonter les taux pour soutenir la monnaie, et les investisseurs qui veulent bien financer nos déficits exigent une rémunération supplémentaire liée au risque de change qui a nettement évolué.  
- De ce fait, moins de croissance et hausse des impôts en raison du coût du crédit
- Si le pricing power était si évident, on n'aurait pas les germaniques aussi puissants dans ton exemple. En réel, rien ne permet d'affirmer que tes coûts de productions baissent du niveau de la dévaluation, que tu regagnes les parts de marché qui permettent de compenser la moindre marge générée (bah oui, tu dois aussi intégrer tes hausses de prix sur tes importations de matière et produits dans ton véhicule)
 
Les italiens et grecs ont pratiqué la dévaluation compétitive pendant des décennies, c'est aujourd'hui les pays qui sont le plus en difficulté en Europe. Ca devrait t'aider à comprendre que c'est un leurre.
 
http://public.iutenligne.net/econo [...] ation.html
 
 

mood
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Posté le 20-05-2019 à 15:20:09  profilanswer
 

n°56597725
Badcow
Posté le 20-05-2019 à 15:24:11  profilanswer
 

choufarci a écrit :

 

Tu la paies moins cher que celle fabriquée par les concurrents. Pas 30% moins chère.

 

Mais "moins chère" dans quelle monnaie ?

 

Une monnaie dévaluée de 30%.

 

Donc elle te coûte aussi chère qu'avant la dévaluation, la seule différence c'est que celle que tu importe a probablement fait +30% lors de ta dévaluation.

 

En admettant bien sûr qu'il n'y ait aucun coût de matière première / produit importé dans ton produit fini...

 

EDIT : et prendre le cas de construction d'une voiture pour montrer les bienfaits d'une monnaie "faible", alors que les Allemands sont leader sur le marché avec une monnaie forte, c'est assez ironique...

Message cité 1 fois
Message édité par Badcow le 20-05-2019 à 15:26:54

---------------
"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°56597766
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 15:28:12  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
 
Les italiens et grecs ont pratiqué la dévaluation compétitive pendant des décennies, c'est aujourd'hui les pays qui sont le plus en difficulté en Europe. Ca devrait t'aider à comprendre que c'est un leurre.
 


 
Et ils s'en sortaient beaucoup mieux que maintenant qu'ils n'ont plus cet outil à disposition. C'était quand la dernière dévaluation en Italie, dis-moi?
 

n°56597791
Profil sup​primé
Posté le 20-05-2019 à 15:31:17  answer
 

Non mais c'est clair que faire des dévaluations compétitives quand tu as une balance extérieure déjà négative et que ton budget est systématiquement déficitaire, même sans prendre en compte les intérêts de la dette... c'est couillu :o

n°56597846
shia leboe​uf
Vraie Chance pour la France
Posté le 20-05-2019 à 15:35:40  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
Et ils s'en sortaient beaucoup mieux que maintenant qu'ils n'ont plus cet outil à disposition. C'était quand la dernière dévaluation en Italie, dis-moi?
 


Il y'a un pays dont on parle pas mal en ce moment qui dévalue énormément sa monnaie et qui en plus dispose de ressources naturelles assez importantes et d'une industrie. Hélas, malgré cela sa population est en train de mourir de faim. On parle d'une inflation de 10 000 000% en 2019. Je vous laisse deviner le nom de ce paradis socialiste.

n°56597848
zyx
NCC - 1701
Posté le 20-05-2019 à 15:35:53  profilanswer
 

fiscalisator a écrit :


 
C'est si mal de pas vouloir se faire rouler dessus par les autres pays et essayer de sauvegarder un peu d'industrie c'est vrai.


 
donc on est bien d'accord que améliorer la compétitivité = faire baisser la monnaie afin que les salaires des travailleurs du pays soient moins élevés que celui des pays visés par l'exportation ?  


---------------
la manif des radicalisés au Trocadéro
n°56597856
zyx
NCC - 1701
Posté le 20-05-2019 à 15:36:28  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
Si tu veux ergoter sur le concept de "projet"... La dévaluation salariale est le seul horizon possible dans le cadre de l'UE car rien n'y permet une harmonisation par le haut.  
 
Sinon, le tournant de la rigueur de 83 était justifié par le libéralisme dans lequel se lançaient nos partenaires et par le projet européen en devenir alors (Acte Unique). C'est amusant que tu me donnes cet exemple.


 
là encore, fait péter les sources et les analyses ....  


---------------
la manif des radicalisés au Trocadéro
n°56597866
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 15:37:11  profilanswer
 

Badcow a écrit :


 
Mais "moins chère" dans quelle monnaie ?
 
Une monnaie dévaluée de 30%.
 
Donc elle te coûte aussi chère qu'avant la dévaluation, la seule différence c'est que celle que tu importe a probablement fait +30% lors de ta dévaluation.  
 
En admettant bien sûr qu'il n'y ait aucun coût de matière première / produit importé dans ton produit fini...
 
EDIT : et prendre le cas de construction d'une voiture pour montrer les bienfaits d'une monnaie "faible", alors que les Allemands sont leader sur le marché avec une monnaie forte, c'est assez ironique...


 
Oui, ce qui compte c'est de renchérir les productions étrangères par rapport à ta production.
 
Et l'Allemagne est justement forte car elle dispose d'une monnaie très faible compte tenu de sa puissance commerciale.  
 
Dans un monde normal avec deux monnaies distinctes en France et en Allemagne, compte tenu de nos balances commerciales respectives, le Franc aurait dû baisser considérablement vis-à-vis du Mark (ou le Mark monter vis-à-vis du franc selon le point de vue). L'Allemagne a une balance commerciale excédentaire depuis des années vis-à-vis des autres pays de la zone euro et bénéficie pourtant d'un taux de change fixe, c'est aberrant.
 
La dévaluation n'est pas une solution miracle, mais elle a la vertu de taper sur les revenus et le patrimoine pour s'ajuster à l'activité économique nationale.
Le seul ajustement possible dans le contexte actuel est un ajustement par les salaires. On peut trouver que c'est mieux, mais on est forcé de constater que ça ne fonctionne pas puisque notre balance commerciale est déficitaire depuis des lustres.
 

n°56597887
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 15:38:37  profilanswer
 

shia leboeuf a écrit :


Il y'a un pays dont on parle pas mal en ce moment qui dévalue énormément sa monnaie et qui en plus dispose de ressources naturelles assez importantes et d'une industrie. Hélas, malgré cela sa population est en train de mourir de faim. On parle d'une inflation de 10 000 000% en 2019. Je vous laisse deviner le nom de ce paradis socialiste.


 
Il y a pas dévaluation au Vénézuela, c'est une hyper inflation. C'est pas la même chose.

n°56597890
zyx
NCC - 1701
Posté le 20-05-2019 à 15:38:41  profilanswer
 

TheBigO a écrit :


clair que si le frexit entraine une devaluation
et qu'on reindexe les retraites sur une inflation à 20%
les BB seront gagnants :o


 
dans une dévaluation, les plus riches sont gagnant car leur capital est diversifié en dehors du pays et que les exportations en plus profite à leur rentabilité dans le pays. Ceux qui ont un revenus indexé sur l'inflation ne sont pas perdant. Les travailleurs sont perdants tout comme les petits épargnants.  


---------------
la manif des radicalisés au Trocadéro
mood
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Posté le 20-05-2019 à 15:38:41  profilanswer
 

n°56597909
zyx
NCC - 1701
Posté le 20-05-2019 à 15:40:36  profilanswer
 

ph75 a écrit :

Il arrivent à la limite effectivement mais tout ce qu'on peut lire indique qu'ile ne veulent absolument pas changer de modèle (de toute façon leur culture et leur population vieillissante les pousse àrester dans ce modèle)


 
Et c'est pour ça que les chiffres en Allemagne ne sont plus si bon.  
 

ph75 a écrit :

Tu veux nous expliquer que le projet de l'UE n'est pas néolibéral par essence (les traités). Sérieusement ?


 
explique nous en quoi la norme Euro6, la convention européenne des droits de l'homme ou les normes sanitaires font parti d'un projet ultra-libéral ?


---------------
la manif des radicalisés au Trocadéro
n°56597916
fiscalisat​or
perso en 2022 c'est
Posté le 20-05-2019 à 15:41:25  profilanswer
 

zyx a écrit :


 
donc on est bien d'accord que améliorer la compétitivité = faire baisser la monnaie afin que les salaires des travailleurs du pays soient moins élevés que celui des pays visés par l'exportation ?  


 
afin que nos produits soient plus attractifs. rien à voir avec une question de salaires des travailleurs


---------------
no pasaran hein
n°56597919
zyx
NCC - 1701
Posté le 20-05-2019 à 15:41:43  profilanswer
 

macgawel a écrit :

Le principe de sortir de l'euro est effectivement de redevenir maître de sa monnaie  [:obvious]  
Par contre, je ne sais pas s'il s'agit uniquement de faire une "dévaluation massive" pour tous, et encore moins si l'effet sera nécessairement négatif (on a déjà vécu des "dévaluations compétitives" qui ont fourni des résultats corrects, il me semble).
 
Quant à ta partie sur les populistes qui vont "accuser les méchants qui augmentent les prix" ou "le grand complot capitaliste", elle sort d'où ?
 


 
Les livres d'histoires ...


---------------
la manif des radicalisés au Trocadéro
n°56597968
Pistache52
Posté le 20-05-2019 à 15:46:22  profilanswer
 

Putain des dévaluations qui ont donné des résultats corrects...lesquels à part appauvrir les français ?

Message cité 1 fois
Message édité par Pistache52 le 20-05-2019 à 15:46:45
n°56598004
shia leboe​uf
Vraie Chance pour la France
Posté le 20-05-2019 à 15:49:29  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
Il y a pas dévaluation au Vénézuela, c'est une hyper inflation. C'est pas la même chose.


 
Aout 2018

Citation :

Après le lancement de nouveaux billets amputés de cinq zéros, le gouvernement vénézuélien a dévoilé la seconde phase de son plan de relance économique, qui dévalue de 96 % sa nouvelle monnaie, le bolivar « souverain », par rapport au dollar.
 
La banque centrale du Venezuela a annoncé, mardi 21 août, que le nouveau taux était de 68,65 bolivars « souverains » pour 1 euro, équivalant à environ 60 bolivars souverains pour 1 dollar.
 
Pour atténuer les effets de cette dévaluation, le président Nicolas Maduro a annoncé une hausse du salaire minimal de 5 millions à 180 millions (1 800 bolivars souverains), soit 30 dollars au taux qui était celui du marché noir et qui devient le taux officiel.


https://www.lemonde.fr/ameriques/ar [...] _3222.html
 
Janvier 2019

Citation :

Au Venezuela, alors que la crise politique bat son plein, une nouvelle dévaluation de la monnaie a été annoncée. Le bolivar, la monnaie locale, a perdu ce lundi 28 janvier environ 35% de sa valeur par rapport au dollar. Le gouvernement met en place un nouveau système de change pour assurer qu’il garde le contrôle sur sa monnaie. Avec cette dévaluation le taux de change officiel rattrape le taux parallèle, utilisé par la plupart des Vénézuéliens.


http://www.rfi.fr/ameriques/201901 [...] es-35-cent
 
Cordialement

n°56598028
MagmaMDK
Posté le 20-05-2019 à 15:52:12  profilanswer
 

shia leboeuf a écrit :


 
Aout 2018

Citation :

Après le lancement de nouveaux billets amputés de cinq zéros, le gouvernement vénézuélien a dévoilé la seconde phase de son plan de relance économique, qui dévalue de 96 % sa nouvelle monnaie, le bolivar « souverain », par rapport au dollar.
 
La banque centrale du Venezuela a annoncé, mardi 21 août, que le nouveau taux était de 68,65 bolivars « souverains » pour 1 euro, équivalant à environ 60 bolivars souverains pour 1 dollar.
 
Pour atténuer les effets de cette dévaluation, le président Nicolas Maduro a annoncé une hausse du salaire minimal de 5 millions à 180 millions (1 800 bolivars souverains), soit 30 dollars au taux qui était celui du marché noir et qui devient le taux officiel.


https://www.lemonde.fr/ameriques/ar [...] _3222.html
 
Janvier 2019

Citation :

Au Venezuela, alors que la crise politique bat son plein, une nouvelle dévaluation de la monnaie a été annoncée. Le bolivar, la monnaie locale, a perdu ce lundi 28 janvier environ 35% de sa valeur par rapport au dollar. Le gouvernement met en place un nouveau système de change pour assurer qu’il garde le contrôle sur sa monnaie. Avec cette dévaluation le taux de change officiel rattrape le taux parallèle, utilisé par la plupart des Vénézuéliens.


http://www.rfi.fr/ameriques/201901 [...] es-35-cent
 
Cordialement


 
Mais il y a la bonne dévaluation et la mauvaise dévaluation
 
La mauvaise dévaluation est juste une bonne dévaluation qui  a mal tourné  :o

n°56598059
ElPedro
Virtual worker
Posté le 20-05-2019 à 15:55:39  profilanswer
 


 
La HAS a simplement décidé que ce n'était pas dans ses missions de rembourser l'effet placébo.

Message cité 1 fois
Message édité par ElPedro le 20-05-2019 à 15:56:05
n°56598121
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:01:10  profilanswer
 

zyx a écrit :


 
dans une dévaluation, les plus riches sont gagnant car leur capital est diversifié en dehors du pays et que les exportations en plus profite à leur rentabilité dans le pays. Ceux qui ont un revenus indexé sur l'inflation ne sont pas perdant. Les travailleurs sont perdants tout comme les petits épargnants.  


 
Si tu dévalues, le mec qui a son capital en marks ou en dollars peut même avoir intérêt à rapatrier son capital en France puisqu'entretemps le franc s'est amoindri.
 
A J-1: j'ai 100 000 marks qui valent 200 000 francs, je peux me payer une baraque en France
A J+1: j'ai 100 000 marks qui valent 250 000 francs, je peux me payer une baraque + un bateau en France.
 
 
 
 

n°56598148
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:04:29  profilanswer
 

shia leboeuf a écrit :


 
Aout 2018

Citation :

Après le lancement de nouveaux billets amputés de cinq zéros, le gouvernement vénézuélien a dévoilé la seconde phase de son plan de relance économique, qui dévalue de 96 % sa nouvelle monnaie, le bolivar « souverain », par rapport au dollar.
 
La banque centrale du Venezuela a annoncé, mardi 21 août, que le nouveau taux était de 68,65 bolivars « souverains » pour 1 euro, équivalant à environ 60 bolivars souverains pour 1 dollar.
 
Pour atténuer les effets de cette dévaluation, le président Nicolas Maduro a annoncé une hausse du salaire minimal de 5 millions à 180 millions (1 800 bolivars souverains), soit 30 dollars au taux qui était celui du marché noir et qui devient le taux officiel.


https://www.lemonde.fr/ameriques/ar [...] _3222.html
 
Janvier 2019

Citation :

Au Venezuela, alors que la crise politique bat son plein, une nouvelle dévaluation de la monnaie a été annoncée. Le bolivar, la monnaie locale, a perdu ce lundi 28 janvier environ 35% de sa valeur par rapport au dollar. Le gouvernement met en place un nouveau système de change pour assurer qu’il garde le contrôle sur sa monnaie. Avec cette dévaluation le taux de change officiel rattrape le taux parallèle, utilisé par la plupart des Vénézuéliens.


http://www.rfi.fr/ameriques/201901 [...] es-35-cent
 
Cordialement


 
Sauf que l'hyperinflation était déjà présente avant ces dévaluations.
 

n°56598164
macgawel
Posté le 20-05-2019 à 16:05:52  profilanswer
 

zyx a écrit :

Les livres d'histoires ...

Tu te bases sur quels partis populistes ?


---------------
Choisir le vote de protestation aux élections, c’est comme débarquer dans un hôtel et décider de faire ses besoins dans le lit en guise d’indignation, puis se rendre compte qu’il va falloir dormir là quand même (Alan Moore)
n°56598173
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:06:36  profilanswer
 

zyx a écrit :


 
là encore, fait péter les sources et les analyses ....  


 
Je suis pas allé bien loin:
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tournant_de_la_rigueur
 

Citation :


Mise en place à partir de l'élection de François Mitterrand en mai 1981, la politique économique de relance menée par la France provoque une perte de confiance et une fuite importante de capitaux.
 
« Au plan économique, le gouvernement pense réduire le chômage par une politique de relance par la consommation. Cependant, la situation économique se détériore : pour juguler l’inflation, le gouvernement met en œuvre un blocage des prix et des revenus en juin 1982 ; le déficit budgétaire se creuse, et le franc est dévalué trois fois en 1981, 1982 et 1983. Il est impossible d’envisager la poursuite d’une telle politique sans sortir le franc français du système monétaire européen. Mais, avec le soutien de Jacques Delors, ministre de l’économie, le président Mitterrand décide au contraire le maintien dans les mécanismes de solidarité communautaire. Il faut donc changer de politique économique. Le tournant décisif est pris en mars 1983, avec la politique de rigueur. »1
 
Deux choix s'offrent alors au gouvernement :
 
-Une politique généreuse mais dépensière avec un fort déficit et la sortie de la France du Système monétaire européen (SME).
-Une politique de rigueur ou plutôt d'austérité donc renoncement du programme clamé et élaboré durant la campagne de 1981 mais maintien de la France dans la construction européenne (c'est au final ce que choisira François Mitterrand le 21 mars 1983 et qui sera alors répété lors du sommet de Fontainebleau du 25-26 juin 1984).

n°56598253
patx3
Posté le 20-05-2019 à 16:15:27  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
Et ils s'en sortaient beaucoup mieux que maintenant qu'ils n'ont plus cet outil à disposition. C'était quand la dernière dévaluation en Italie, dis-moi?
 


 
Ils s'en sortaient tellement mieux qu'ils sont surrendettés, ils ont une industrie qui n'est plus vraiment compétitive, ils n'ont pas fait une sortie par le haut avec des produits à plus forte valeur ajoutée ou vers le digital.
 
Même à l'intérieur de la zone Euro, les pays comme l'Italie ou la France ont perdu des parts de marché, alors qu'il n'y a aucun effet de change, preuve que le taux de change n'est qu'un coupable un peu trop facile... :)

n°56598259
Rick_C137
Posté le 20-05-2019 à 16:15:43  profilanswer
 

choufarci a écrit :

 

Je suis pas allé bien loin:

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tournant_de_la_rigueur

 
Citation :


Mise en place à partir de l'élection de François Mitterrand en mai 1981, la politique économique de relance menée par la France provoque une perte de confiance et une fuite importante de capitaux.

 

« Au plan économique, le gouvernement pense réduire le chômage par une politique de relance par la consommation. Cependant, la situation économique se détériore : pour juguler l’inflation, le gouvernement met en œuvre un blocage des prix et des revenus en juin 1982 ; le déficit budgétaire se creuse, et le franc est dévalué trois fois en 1981, 1982 et 1983. Il est impossible d’envisager la poursuite d’une telle politique sans sortir le franc français du système monétaire européen. Mais, avec le soutien de Jacques Delors, ministre de l’économie, le président Mitterrand décide au contraire le maintien dans les mécanismes de solidarité communautaire. Il faut donc changer de politique économique. Le tournant décisif est pris en mars 1983, avec la politique de rigueur. »1

 

Deux choix s'offrent alors au gouvernement :

 

-Une politique généreuse mais dépensière avec un fort déficit et la sortie de la France du Système monétaire européen (SME).
-Une politique de rigueur ou plutôt d'austérité donc renoncement du programme clamé et élaboré durant la campagne de 1981 mais maintien de la France dans la construction européenne (c'est au final ce que choisira François Mitterrand le 21 mars 1983 et qui sera alors répété lors du sommet de Fontainebleau du 25-26 juin 1984).


 

Et bien bordel, heureusement qu'il y a eu l'Europe à ce moment là pour arrêter le délire complet des socialistes et leurs dévaluations. Grâce à l'Europe on a pu échapper à un sort similaire au Venezuela.

 

Quand tu vois ca, j'aurai vraiment peur de laisser des socialistes au pouvoir sans garde-fous. Ils seraient capable de te dévaluer ta monnaie jusqu'à l'infinie pour que tout le monde ait le bonheur de gagner 10m de francs par jour sans créer aucune richesse avec une monnaie qui ne vaut rien. [:striker eureka:1]


Message édité par Rick_C137 le 20-05-2019 à 16:17:50
n°56598265
Arngrimlec​hauve
Hellish Rock'n'Roll Freak
Posté le 20-05-2019 à 16:16:02  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
Je suis pas allé bien loin:
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tournant_de_la_rigueur
 

Citation :


Mise en place à partir de l'élection de François Mitterrand en mai 1981, la politique économique de relance menée par la France provoque une perte de confiance et une fuite importante de capitaux.
 
« Au plan économique, le gouvernement pense réduire le chômage par une politique de relance par la consommation. Cependant, la situation économique se détériore : pour juguler l’inflation, le gouvernement met en œuvre un blocage des prix et des revenus en juin 1982 ; le déficit budgétaire se creuse, et le franc est dévalué trois fois en 1981, 1982 et 1983. Il est impossible d’envisager la poursuite d’une telle politique sans sortir le franc français du système monétaire européen. Mais, avec le soutien de Jacques Delors, ministre de l’économie, le président Mitterrand décide au contraire le maintien dans les mécanismes de solidarité communautaire. Il faut donc changer de politique économique. Le tournant décisif est pris en mars 1983, avec la politique de rigueur. »1
 
Deux choix s'offrent alors au gouvernement :
 
-Une politique généreuse mais dépensière avec un fort déficit et la sortie de la France du Système monétaire européen (SME).
-Une politique de rigueur ou plutôt d'austérité donc renoncement du programme clamé et élaboré durant la campagne de 1981 mais maintien de la France dans la construction européenne (c'est au final ce que choisira François Mitterrand le 21 mars 1983 et qui sera alors répété lors du sommet de Fontainebleau du 25-26 juin 1984).



 
M. Farci, dois-je vous rappeler qu'il n'y a de pire aveugle que celui qui ne veux voir? :o


---------------
"Tout le monde adore la sincérité jusqu'au jour où on rencontre quelqu'un qui la pratique"
n°56598291
gniais
Posté le 20-05-2019 à 16:18:29  profilanswer
 

MagmaMDK a écrit :


 
Mais il y a la bonne dévaluation et la mauvaise dévaluation
 
La mauvaise dévaluation est juste une bonne dévaluation qui  a mal tourné à cause de ces chiens d’impérialiste américains :o


 
Vu et complété  [:trifon_le_chaste]  


---------------
« Avant de faire venir d'Orléans le meilleur cotignac, puisque vous vouliez redevenir enfant et goûter au cotignac, besoin fut d'une correspondance. »
n°56598294
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:18:38  profilanswer
 

Pistache52 a écrit :

Putain des dévaluations qui ont donné des résultats corrects...lesquels à part appauvrir les français ?


 
Les dévaluations de 58 sont souvent citées comme des exemples très positifs.
 
Autre exemple souvent cité, la Suède dans les années 90.
 
http://www.lefigaro.fr/conjoncture [...] e-euro.php
 

Citation :


La Suède a réussi à réformer son modèle de croissance après une grave crise financière dans les années 1990. Aujourd'hui, ses responsables politiques critiquent la gestion précipitée de la crise dans la zone euro.
 
[...]
 
C'est grâce à un large consensus politique et à une forte cohésion sociale que la Suède a réformé ses retraites dès 1990, dérégulé les services (transports, énergie, télécommunications…) et surtout instauré des règles strictes sur les finances publiques en imposant 1% d'excédent budgétaire. «C'est l'une de nos grandes réussites dont devraient s'inspirer les pays en difficultés», suggère Tomas Pousette, chef économiste de la banque SBAB.
 
Au-delà du satisfecit, économistes et politiques reconnaissent le contexte favorable de l'époque. Il n'y avait pas de crise généralisée en Europe, pas de pression aussi forte des marchés et la Suède avait sa souveraineté monétaire. La petite économie nordique a dévalué sa monnaie, la couronne, de 25 % pour regagner de la compétitivité.


 
Le pays avait fait de l'austérité et une dévaluation pour restaurer ses comptes et sa compétitivité. On imagine bien que l'austérité toute seule n'aurait jamais suffi.

n°56598308
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:19:25  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Ils s'en sortaient tellement mieux qu'ils sont surrendettés, ils ont une industrie qui n'est plus vraiment compétitive, ils n'ont pas fait une sortie par le haut avec des produits à plus forte valeur ajoutée ou vers le digital.
 
Même à l'intérieur de la zone Euro, les pays comme l'Italie ou la France ont perdu des parts de marché, alors qu'il n'y a aucun effet de change, preuve que le taux de change n'est qu'un coupable un peu trop facile... :)


 
Mais il y a toujours un taux de change.
Là il est de 0.
 
Et le gros de leur dette s'est formé après l'introduction de ce taux de change fixe de 0.

Message cité 1 fois
Message édité par choufarci le 20-05-2019 à 16:21:02
n°56598310
patx3
Posté le 20-05-2019 à 16:19:33  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
Si tu dévalues, le mec qui a son capital en marks ou en dollars peut même avoir intérêt à rapatrier son capital en France puisqu'entretemps le franc s'est amoindri.
 
A J-1: j'ai 100 000 marks qui valent 200 000 francs, je peux me payer une baraque en France
A J+1: j'ai 100 000 marks qui valent 250 000 francs, je peux me payer une baraque + un bateau en France.
 


 
Tu ne prends que les aspects qui t'arrangent pour justifier de l'intérêt d'une dévaluation, sans considérer ou en minimisant les problématiques générées par les dévaluations.
 
Tu as même jusqu'à aller occulter l'impact des produits importés, tu as ignoré la problématique du taux d'intérêt et du déficit public.
 
Prendre uniquement ce qui t'arrange pour considérer que c'est tout bénéf, ce n'est pas vraiment une approche objective. :/

n°56598325
Rick_C137
Posté le 20-05-2019 à 16:21:14  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
Les dévaluations de 58 sont souvent citées comme des exemples très positifs.
 
Autre exemple souvent cité, la Suède dans les années 90.
 
http://www.lefigaro.fr/conjoncture [...] e-euro.php
 

Citation :


La Suède a réussi à réformer son modèle de croissance après une grave crise financière dans les années 1990. Aujourd'hui, ses responsables politiques critiquent la gestion précipitée de la crise dans la zone euro.
 
[...]
 
C'est grâce à un large consensus politique et à une forte cohésion sociale que la Suède a réformé ses retraites dès 1990, dérégulé les services (transports, énergie, télécommunications…) et surtout instauré des règles strictes sur les finances publiques en imposant 1% d'excédent budgétaire. «C'est l'une de nos grandes réussites dont devraient s'inspirer les pays en difficultés», suggère Tomas Pousette, chef économiste de la banque SBAB.
 
Au-delà du satisfecit, économistes et politiques reconnaissent le contexte favorable de l'époque. Il n'y avait pas de crise généralisée en Europe, pas de pression aussi forte des marchés et la Suède avait sa souveraineté monétaire. La petite économie nordique a dévalué sa monnaie, la couronne, de 25 % pour regagner de la compétitivité.


 
Le pays avait fait de l'austérité et une dévaluation pour restaurer ses comptes et sa compétitivité. On imagine bien que l'austérité toute seule n'aurait jamais suffi.


 
Une dévaluation seule n'aurait jamais suffit non plus [:segorly]
 
Et la dévaluation, c'est basiquement un outil pour appauvrir les retraités et les petits épargnants. Tu fais ca en France, tu as gilets jaunes x15 dans la rue.

n°56598333
Tammuz
Posté le 20-05-2019 à 16:22:17  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
Je suis pas allé bien loin:
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tournant_de_la_rigueur
 

Citation :


Mise en place à partir de l'élection de François Mitterrand en mai 1981, la politique économique de relance menée par la France provoque une perte de confiance et une fuite importante de capitaux.
 
« Au plan économique, le gouvernement pense réduire le chômage par une politique de relance par la consommation. Cependant, la situation économique se détériore : pour juguler l’inflation, le gouvernement met en œuvre un blocage des prix et des revenus en juin 1982 ; le déficit budgétaire se creuse, et le franc est dévalué trois fois en 1981, 1982 et 1983. Il est impossible d’envisager la poursuite d’une telle politique sans sortir le franc français du système monétaire européen. Mais, avec le soutien de Jacques Delors, ministre de l’économie, le président Mitterrand décide au contraire le maintien dans les mécanismes de solidarité communautaire. Il faut donc changer de politique économique. Le tournant décisif est pris en mars 1983, avec la politique de rigueur. »1
 
Deux choix s'offrent alors au gouvernement :
 
-Une politique généreuse mais dépensière avec un fort déficit et la sortie de la France du Système monétaire européen (SME).
-Une politique de rigueur ou plutôt d'austérité donc renoncement du programme clamé et élaboré durant la campagne de 1981 mais maintien de la France dans la construction européenne (c'est au final ce que choisira François Mitterrand le 21 mars 1983 et qui sera alors répété lors du sommet de Fontainebleau du 25-26 juin 1984).



 
Je ne vois rien dans cet article qui indique que l'UE aurait pris à cette époque un tournant plus libéral qu'auparavant.


---------------
"Je tape sur un clavier avec les 10 doigts sans regarder et je ne me relis pas"
n°56598342
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:23:21  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Tu ne prends que les aspects qui t'arrangent pour justifier de l'intérêt d'une dévaluation, sans considérer ou en minimisant les problématiques générées par les dévaluations.
 
Tu as même jusqu'à aller occulter l'impact des produits importés, tu as ignoré la problématique du taux d'intérêt et du déficit public.
 
Prendre uniquement ce qui t'arrange pour considérer que c'est tout bénéf, ce n'est pas vraiment une approche objective. :/


 
J'occulte pas. Il y a des effets négatifs.
 
Mais entre le pire (saborder son industrie avec une monnaie inadaptée et sinistrer à long-terme son économie) et le moins pire (une perte ponctuelle de pouvoir d'achat et un renchérissement des crédits), je choisis le moins pire.
 
C'est ce que beaucoup font ici quand il s'agit de voter par exemple.

n°56598356
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:24:49  profilanswer
 

Citation :

M. Farci, dois-je vous rappeler qu'il n'y a de pire aveugle que celui qui ne veux voir? :o


 
 [:plop10:5]  

n°56598366
patx3
Posté le 20-05-2019 à 16:26:04  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
Mais il y a toujours un taux de change.
Là il est de 0.
 
Et le gros de leur dette s'est formé après l'introduction de ce taux de change fixe de 0.


 
Euh, ça ne veut rien dire là ce que tu racontes. :heink:
 
Et sur la dette italienne, tu racontes Nawak ! :heink:
 
https://www.economicshelp.org/wp-content/uploads/2012/06/spain-italy-debt.png

n°56598371
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:26:48  profilanswer
 

Rick_C137 a écrit :


 
Le pays avait fait de l'austérité et une dévaluation pour restaurer ses comptes et sa compétitivité. On imagine bien que l'austérité toute seule n'aurait jamais suffi.


 
Une dévaluation seule n'aurait jamais suffit non plus [:segorly]
 
Et la dévaluation, c'est basiquement un outil pour appauvrir les retraités et les petits épargnants. Tu fais ca en France, tu as gilets jaunes x15 dans la rue.[/quotemsg]
 
J'ai jamais dit qu'il fallait faire qu'une dévaluation. Faut des politiques intelligentes aussi.
 
Sinon j'y crois pas du tout aux manifs anti-dévaluations très honnêtement.

n°56598424
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:31:15  profilanswer
 

Citation :


Je ne vois rien dans cet article qui indique que l'UE aurait pris à cette époque un tournant plus libéral qu'auparavant.


 
C'était au-delà de l'UE, la révolution libérale venait du monde anglo-saxon (Thatcher, Reagan ça doit te parler...)
 
Je veux bien admettre que suivre en solo une politique socialisante alors que les USA ou la GB dérégulaient et compressaient le coût de leur main d'oeuvre était une voie très dangereuse.
 
Ce que vous voyez pas c'est que ce cycle se termine.


Message édité par choufarci le 20-05-2019 à 16:32:22
n°56598429
patx3
Posté le 20-05-2019 à 16:32:00  profilanswer
 

choufarci a écrit :


 
J'occulte pas. Il y a des effets négatifs.
 
Mais entre le pire (saborder son industrie avec une monnaie inadaptée et sinistrer à long-terme son économie) et le moins pire (une perte ponctuelle de pouvoir d'achat et un renchérissement des crédits), je choisis le moins pire.
 
C'est ce que beaucoup font ici quand il s'agit de voter par exemple.


 
La France a fait ce qu'il y a de pire par pur dogmatisme :
 
- Continuer comme si rien ne s'était passé
- Prendre les entreprises pour des vaches à lait, en puisant dans leur marges, ce qui a réduit leurs investissements
- Continuer à distribuer au peuple de l'argent à crédit
 
Pendant ce temps là, les pays nordiques ont misé sur la compétitivité, les produits à valeur ajoutée, sans rogner sur la marge, avec des budgets à l'équilibre.
 
Qui a gagné à la fin ?
 
Sortir de l'euro est une connerie sans nom car une monnaie n'est pas une variable d'ajustement (encore moins pour un petit pays, encore moins pour un pays en difficulté). En sortant, on irait droit dans le mur mais tu rendrais encore plus riche les plus riches, c'est peut être ça la nouvelle pensée sociale libérale. :heink:

n°56598454
Draikins
Spiral Knight
Posté le 20-05-2019 à 16:33:39  profilanswer
 


Oui mais en légitimant l’homéopathie on laisse la porte ouverte aux discours antivax, chemtrails, élevages de licornes, religion, gilets jaunes et cie ...  
 
Mieux vaut éduquer sur les traitements des maladies bénignes et pourquoi pas proposer aux parents de donner des gélules de sucre à leur enfants. Actuellement l’homéopathie c'est comme le père noël sauf que les parents y croient aussi.
 
L'effet placebo a aussi des conséquences négatives:  
- Certaines affections sont prises en charge avec du retard à cause de l'automédication Boiron  
- Se déplacer chez le médecin quand on est faible, c'est le meilleur moyen de chopper autre chose
- Les patients placebo surchargent les planning des médecins traitants ce qui par effet domino surcharge les urgences

n°56598516
choufarci
Posté le 20-05-2019 à 16:38:58  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Euh, ça ne veut rien dire là ce que tu racontes. :heink:
 
Et sur la dette italienne, tu racontes Nawak ! :heink:
 
https://www.economicshelp.org/wp-co [...] y-debt.png


 
Ca aurait été intéressant que tu prolonges le tableau jusqu'à aujourd'hui et que tu ajoutes la Grèce qui faisait partie de ton argumentation de départ.
 
Edit: je me suis mal exprimé.  
Il y a toujours un taux de change entre l'Italie et l'Allemagne par exemple. Simplement il est fixe. 1 euro italien = 1 euro allemand.  
Et cette fixité a une influence, tout comme une fluctuation aurait une influence.


Message édité par choufarci le 20-05-2019 à 16:45:50
n°56598638
kolian
Posté le 20-05-2019 à 16:50:18  profilanswer
 


 
 
Cela dit, rien n'interdit de continuer a acheter de l'homéopathie.
 
Ou alors, le fait qu ca soit rembourser avait de meilleur effet pour soigner des maladies :o


---------------

n°56598673
etheriel
Posté le 20-05-2019 à 16:54:10  profilanswer
 

ElPedro a écrit :

Ben c'est mon cas. Je prend du L52 quand j'ai un coup de fatigue. Ca coute pas cher (je pense que le sucre me reviendrait plus cher) et ca "marche" au sens de l'effet placébo. Je sais que c'est du placébo, j'ai assez lu sur le sujet pour en être conscient.


[:dks:3]  
Donc si tu prends une petite bille de sucre marquée "homéopathie", tu te sens mieux.
Si tu prends un petit bout de sucre marqué "Sucre Semoule", tu ne te sens pas mieux ?  
Alors que tu sais que les 2 sont identiques ?
 
C'est pas une critique (et tant mieux si ca marche !), je cherche juste à comprendre ! Parce que moi, si je prends un medoc qui est du sucre sans le savoir, je peux comprendre que ca me fasse aller mieux (effet placebo). Mais si on me dit que c'est du sucre, ben... aucune chance !

Message cité 4 fois
Message édité par etheriel le 20-05-2019 à 16:55:21

---------------
"In the life of a man, there are times and there are seasons. There is a time to surf and there is a time to wax your board. And I'm not just talking about surfing" - Matthew Malone
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