Tout mon soutien à #AliceCoffin. L’extrême droite cherche a imposé son idéologie raciste et masculiniste par la violence. Rien n’est jamais acquis. Réaffirmons sans cesse notre attachement aux valeurs humanistes. Ne laissons personne faire face seul.e à l'extrême droite.

Oubliez Marseille et ses bureaux de vote fermés une partie de la matinée. Cette fois-ci, c'est à Cousolre, dans le département du Nord, que l'on a assisté à un nouveau couac électoral. Jusqu'à midi, les bulletins de seulement six listes étaient proposés aux électeurs, y compris à Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, qui a grandi dans cette ville et qui se présente sur la liste LREM des Hauts-de-France. Sauf que, d'après La Voix du Nord et de nombreux témoignages sur Twitter, il manquait les bulletins de vote de la liste d'union de la gauche menée par Karima Delli.

Depuis hier soir, les tractations vont de bon train dans la région PACA, où les candidats Thierry Mariani (RN) et Renaud Muselier (LR) sont coudes-à-coudes. Arrivé en troisième position, l'écologiste Jean-Laurent Felizia a pour l'instant refusé de se retirer.

Un maintien critiqué par son parti comme l'eurodéputé Yannick Jadot qui «ne soutient pas cette décision car il y a un risque en Paca».  
 
Le maire EELV de Grenoble Eric Piolle s'y est, lui, montré très opposé. «Ca ne me convient pas du tout du tout. Il y a un vrai risque du RN et c'est une question de dignité dans ces cas-là, de se retirer», a-t-il déclaré sur France 3.
 
Ce matin, le secrétaire national du parti a menacé le candidat d'une exclusion «s'il maintenait sa liste» «Le risque du Front national est trop élevé, nous appelons de nouveau à faire barrage».

Bonjour,
Un récent article du Monde (25 juin) sur la permaculture est illustré par deux personnes courbées vers le sol, dans ce qui semble être une tâche de jardinage. On sait (peut-être pas au Monde !) qu’une journée dans cette posture est éreintant, qu’une vie de ce labeur brise les hommes.
Le début de l'article met en exergue cette phrase de Laura Centemeri, chargée de recherche au CNRS: « En permaculture, il y a trois principes fondateurs : prendre soin des humains, prendre soin de la terre, partager équitablement les ressources. »
On voit comment Le Monde illustre le principe « prendre soin de l’humain » : des travaux manuels harassants ! On se demande si celui ou celle qui a choisi d’illustrer cet article par cette photo a lu la citation !!!
 
Cette façon d’illustrer la permaculture n’est pas un exemple isolé. Beaucoup des pages internet promouvant le Bio, la biodynamie ou la permaculture sont accompagnées par des photos de travaux manuels (cheval de trait, désherbage à la binette, voire arrachage des mauvaises herbes à la main). C’est une tendance lourde dans l’air du temps que l’on constate sur d’autres médias comme Le Figaro, La Croix, France Culture, Europe1, 20 Minutes, etc.
Pourquoi ces mêmes médias ne font pas l’apologie du retour au travail manuel dans les usines, en remplacement des machines et robots ? Quel est donc ce statut spécial des agriculteurs que les ouvriers d’usine n’ont pas ? Pourquoi les agriculteurs auraient-ils ce « privilège » de devoir faire un bond en arrière d’un siècle alors que dans les usines on continuerait à remplacer les travaux harassants et dangereux par des machines et des robots ?
En promouvant ces travaux manuels pénibles, quelle forme d’asservissement ces faiseurs d’opinion veulent-ils promouvoir ?

Quel formidable vivier d'idées que l'inventaire des multiples initiatives mises en place. Il est si encourageant de constater que de nombreux domaines ont pu être réformés en oeuvrant concrètement pour la transition ; éducation, alimentation, transport, budget... Au regard des dernières municipales marquant l'avènement des maires écolos, l'exemple de Grenoble nous conforte et nous démontre que tout est possible et même, mieux ! Or comme le précise Eric Piolle, le mieux est possible grâce au terreau fertile de l'innovation environnementale qu'est devenu Grenoble, par son engagement collectif : c'est ainsi un bel hommage rendu à celles et ceux qui ont participé à l'Histoire du Grenoble d'hier rendant possible celle d'aujourd'hui.
 
Un profond espoir qui irrigue les lignes de ce manifeste pour un nouveau monde puisant sa force dans les imaginaires des villes humaines qui ne demandent qu'à éclore.

A contrario, les casques bleus du maire, plus ou moins discrets, viennent jusqu’à mon hôtel, bravant le couvre-feu, pour tenter de me convaincre du bien-fondé du « piollisme » et faire un éloge stalinoïde de la politique culturelle des Verts. Les attachées de presse du maire et son service de communication, fort achalandé, déploient un storytelling millimétré, multipliant les villages Potemkine non sans insister sur telle personne à interviewer en priorité ou faire annuler tel rendez-vous non opératoire.