Reprise du message précédent :
Pour les anglophones, intéressante discussion sur Reddit à propos du mouvement stylos rouges avec comparaison france-Usa-angleterre.

https://www.reddit.com/r/worldnews/ [...] it-android

C'est pareil dans toute la maternelle et c'est à la mode le pas d'écran

Uchinaa vient de reprendre 4 points de foi en l'humanité.

On aura ptet des ordinateurs un jour hein.
 
Et je suis loin d'être rétrograde. Ou alors je suis trèèèèèès rétrograde

Hier une élève que j'ai eu il y a deux ans comme PP, avec qui ça c'était bien passée et que je croise régulièrement en prenant toujours quelques nouvelles, est venue m'attendre avant la récré du matin et m'a confiée avoir été violée par un garçon que j'ai dans ma classe depuis deux ans.
 
J'ai découvert la procédure mise en place dans les établissements concernant le signalement de ce genre de cas. C'est "carré" et "efficace" (passage chez l'infirmière, l'élève n'a pas besoin de répéter c'est moi qui consigne par écrit ce qu'elle m'a dit, témoignage transmit au rectorat et au procureur, information des parents par l'infirmière lors d'un entretien car la fille est encore mineure...).
Grosse charge émotionnelle (et en temps, toutes mes pauses y sont passées) et je n'ai pas pu en parler pour le moment avec les collègues. Charge d'autant plus forte que le garçon est lui-même fragile avec une vie déjà un peu trop cabossée et crainte qu'il ne fasse une bêtise. Je dois revoir la classe où se trouve le garçon aujourd'hui et à priori il y a déjà des élèves au courant.
 
J'ai pas super bien dormi.

Chaud  

Malheureusement j'ai aussi appris le cas hier d'une de mes élèves, elle subissait des sévices/violence de son père. Pareil c'est allé assez vite, hôpital, police, placement en famille d'accueil... elle ne reviendra plus en classe, elle a été changée d'établissement sans qu'on sache lequel pour pas que son père la retrouve.
Ça fait mal au coeur, d'autant qu'on avait rien vu avant que la prof d'eps voie les bleus sur son corps en entrant dans les vestiaires la semaine dernière.

Au moins le système de protection de l'enfance a été efficace.

Outch... Bon courage.

Pas facile de gérer et supporter ça. C'est l'envers du métier qu'on affronte brutalement
Courage

 
EH beh..  
Nous on a des cas similaires, mais faut de juge pour instruire ben… les gamin(e)s restent chez eux…  

 
C'est pour le moins pas étonnant. Sacrée histoire   mais t'as visiblement bien geré

Tiens, on n'a pas trop parlé ici de "l'école de la confiance" Je suis super pessimiste sur ce que ce gouvernement est en train de faire de l'EN (déjà que c'était pas brillant avant), et très en colère.
 
J'ai plusieurs fois défendu le dédoublement des CP et je continue de trouver ça super... à condition de mettre les moyens qui vont avec et d'embaucher à fond, plutôt que de dégraisser et donc déshabiller tous les autres postes.
 
 
Et la loi qui se trame actuellement est catastrophique :  
 
- la disparition des directeurs de petites écoles qui seront gérées par les proviseurs de collèges, qui n'auront pas de temps à consacrer à leurs 3 ou 4 écoles en plus de leur collège, qui ne sauront rien des élèves, rien des parents, rien des petits et des gros soucis du quotidien. Et puis finalement la tâche de direction retombera sur les PE qui le feront parce que les parents s'adresseront à eux, et parce que sinon ça sera la catastrophe, mais ils n'auront ni jour de décharge, ni prime de direction.
 
- le mouvement qui va être contraint car les postes provisoires seront attribués à titre définitif.
 
- les collègues qui ont refusé de faire passer les évals de CP qui reçoivent des lettres agressives, justifiant les évaluations comme "LE moyen de savoir les points à travailler chez les élèves", comme si le fait de les avoir de 8h30 à 16h30 tous les jours importait moins que des tests de deux fois 2h totalement abscons.
 
- le ministre qui oblige à faire travailler les boites de ses amis.
 
- l'article 1 qui interdira de critiquer l'EN, rendant par exemple ce message illégal.
 
- La réforme, pardon la transformation comme on est invités à dire, du bac, parcoursup, et tout ce que j'ai raté ou oublié...
 
Sans oublier le salaire qui continue de baisser sans discontinuer depuis des années, avec notre ministre qui sans rire veut établir un "observatoire du pouvoir d'achat", comme s'il fallait un thermomètre pour savoir qu'il fait froid quand il neige...
 
 
Les syndicats complètements apathiques depuis des années, les grèves inutiles, les stylos rouges qui ne sont qu'un défouloir d'où rien ne sort et surtout aucun moyen de pression face à cette machine à broyer... Et sans vouloir faire de ce topic un topic politique, quand je vois les députés comme Cendra Mottin, les ministres comme Griveaux, Darmanin ou Schiappa, j'ai très très très peur.
 
 
En fait, alors que je suis dans le métier depuis moins de 10 ans, que je kiffe vraiment être avec mes élèves, je commence à me dire qu'il faut que j'envisage un jour de devoir quitter ce radeau avant l'échouage...

Bienvenu au club.

 
Presque tous les gens avec qui j'ai bossé m'ont dit ça.    

Tant de vérité, papier.  

Sur ce point, juste pour se rassurer un peu, il s'agit d'un truc qui est en projet depuis longtemps. A priori le directeur ne disparait pas et l'histoire avec le principal c'est pour renforcer le lien école-collège. Le doute par contre c'est autour de la prime et cie...

On en est malheureusement tous là depuis plus ou moins longtemps

Pour l’instant j’ai pas croisé de collègues que j’estime sympa ne cherchant pas une porte de sortie.  
Idem pour les futur ou neoretraités que je connais qui nous disent « je suis content de partir et je vous plains sincèrement. »

 
La seule bouffée d’oxygène que je pensais m’être trouvée c’est l’agrégation. Mais quand je vois la réforme du lycée je n’ai franchement pas envie de monter sur le bateau au milieu de la tempête. Et comme bosser au lycée semble un pré requis pour aller faire des vacations à la fac retour à la case départ avec quand même plus de sous et moins d’heures.
 
Peux même pas envisager un doctorat car les directeurs de thèses n’acceptent plus trop les enseignants en poste. Bref,  

Même constat ici, sans l'agrégation et pour des raisons différentes pour le doctorat et l'enseignement en fac.  
Vais me construire une cabane dans mes Landes natales et tirer au fusil le premier qui s'approche trop près.

 
Moi j’avais pensé à aller méditer sur une colonne dans un désert français quelconque tel les stylites des temps passés

Viens dans les Landes. Y a personne et on a des canards.

 
Non    
 
 
 
Mais ils ont toujours TOUS dis ca. Et qui c'est qu'on revoit en septembre venir faire des vacations ?

Je les ai jamais vu revenir perso.

Ouais enfin j'ai pas trop l'impression que ça soit lié aux profs.
Dans bon nombre de boulot, le constat est le même. Ceux proches de la retraite essaient de négocier une rupture conventionnelle, ceux qui ont des bons revenus essaient de lever le pied, ceux qui sont en poste courbent l'échine.
Malheureusement c'est aussi un peu le reflet de la société
 
La seule bouffée d'oxygène semble venir de la mise en place du télétravail qui permet d'améliorer les conditions de travail et de vie privée

ah ba moi si, j'en ai vu venir faire passer les oraux de bac blanc de Français, alors qu'elles gueulaient comme pas deux que tout allait à  vau-l'eau et de mal en pis, etc... donc je confirme que ça existe.
Et j'ai aucune envie de partir (pour faire quoi d'ailleurs ?) mais je reconnais bien sûr que les conditions de travail se dégradent : une accumulation de taches supplémentaires sans compensation. J'ai failli faire grève pour la première fois de ma vie mardi dernier.

 
Voilà.
Pour moi le plus pénible n’est pas de travailler. J’aime travailler.
Ce sont les tâches chronophages, improductives et inutiles que je ne supporte plus...

Reporting des projets culturels et marketing pour les projets à venir en pondant des projets qui verront jamais le jour pour peut être pouvoir illustrer le programme et offrir des perspectives nouvelles aux gamins.  
Voilà ma mission de référent culture.  
En vrai c’est envoyer des mails, remplir des tableaux, envoyer des mails.  
Pour rien.

Même impression.
 
Faut aussi voir que c'est pas la période la plus facile de l'année (surtout en RP avec les 7 semaines).

Bonjour à tous,
On m'a demandé de devenir la tutrice d'un collègue en difficulté au niveau de la gestion de la classe suite à la venue de l'inspecteur. J'ai accepté et j'ai reçu les documents me désignant comme sa tutrice. J'appréhende par contre pour cette deuxième mission et je me questionne : c'est un de mes collègues et je sais que la situation va être compliquée. De plus il parait que je vais devoir rédiger en fin d'année un compte-rendu pour l'inspecteur. Si vous avez déjà été dans cette situation, auriez-vous des conseils à me donner : j'aimerais pouvoir lui donner des conseils constructifs sans le heurter (il a déjà été suffisamment remis en cause suite à l'inspection). Les élèves se lèvent dans son cours, hurlent et sont insolents. J'ai la plupart de ses élèves en classe. Du coup, quand je vais venir l'observer, je connaîtrais la plupart des élèves qui ne se comportent pas du tout comme cela avec moi sans que je sache vraiment pourquoi. Ils peuvent être bavards mais me respectent. Du coup, au niveau des conseils de gestion de classe, je ne sais pas ce que je vais pouvoir lui dire : il n'y a pas de recette magique... Quels conseils me donneriez-vous ? Je suis tutrice cette année pour la première fois

Coucou aux enseignants,
 
je viens de rencontrer l'instit de ma fille (en CE2) et je suis très étonnée de ce qu'elle m'a dit au niveau méthodes de travail.
 
Est-ce que je pourrais poser mes questions ici ou à un enseignant de primaire en mp?
 
Je suis une maman un peu stressée et un peu surprise de ce qui m'a été dit.
 
Merci d'avance.

Ici on a eu droit à "voilà les heures pour votre matière, je veux la répartition pour ce soir "  on lui apporte. Ça va pas, on n'a pas dédoublé les 2ndes mais il ne l'avait pas dit.  
On refait. Avec des 2,75 +0,5 et des 2,25 +0,5 et tout le toutim. Il REFUSE que celle qui fait l'AP soit différente de celle qui a la classe.. il veut que l'on fasse une DNL chacune et une classe de Pro..  
Et il rechange les heures
Et... on en vient à 18h, 18h et 14,75.
Il dit "non je ne veux pas plus de 12h pour le BMP (moi donc)  
Il est c** il va obliger les collègues à faire 2h payées en heures supp et moi je serai payée 14h même si j'en fais moins
 
 

Vacances !      
 

 
Tu m'étonnes, que tu aies mal dormi ! Dur dur cette histoire.
 
@Gathea: je ne vois pourtant pas où est le problème qu'au autre prof fasse l'AP.
Il nous est même arrivé de partager une classe en deux: mon collègue fait la partie numérique, et moi la partie géométrie. Ce n'est pas l'idéal, nous préférons éviter, mais pour faire des postes à 18 h, parfois ça coince et il n'y a pas de solution. Quand il n'y a pas d'heure sup pour notre matière, on fait comme on peut.

Pour la fonction de tuteur : je l'ai été deux fois.  
On a déjà du te le dire en formation (ou pas...) mais la première chose à faire, c'est établir un calendrier de visites (dans les deux sens) et s'y tenir.
Ensuite se fixer des objectifs de visite : si le truc c'est uniquement la gestion de classe et pas certains objectifs didactiques, ça simplifie les choses.
Enfin, fais confiance à ton bon sens : tu as des principes de gestion de classe, ça se passe plutôt bien, donc tu devrais pouvoir déceler les différences de pratique assez vite et faire un diagnostic de ce qui cloche.  
Pour la remédiation, il est conseillé de relever certains points lors du debrief : tiens, il s'est passé ça à un moment, voilà ce que tu as fais, avec le recul, tu penses quoi de ta réaction ? Après, tu peux lui montrer les avantages et les inconvénients de ce qu'il a fait (ça généralise le propos, donc tu ne fais pas de critique de la personne). Enfin, tu peux dire voilà ce que tu aurais pu faire, là encore en montrant les plus et les moins (car aucune solution n'est parfaite) de telle ou telle solution. Dans la mesure du possible, c'est bien de dire que il y a plusieurs solutions, puis de dire laquelle tu aurais choisie en justifiant pourquoi. Ca évite l'écueil de se poser comme modèle et ça montre aussi que l'objectif est de s'adapter aux situations (il n'y a pas de recette universelle qui marche à tous les coups) mais de montrer qu'il faut être capable de faire un choix raisonné parmi plusieurs solutions, en fonction de la situation.
Après, tu peux fixer des objectifs pour la prochaine visite : la prochaine fois, j'aimerais voir comment tu as modifié la rentrée des élèves en cours, par exemple.
 
Si tu as peur de la réaction du collègue, sonde le déjà sur le truc : prend-il ça comme une sanction ou comme une aide ? Et puis ensuite, vers la fin, tu pourras lui dire voilà ce sur quoi tu as progressé, voilà ce qu'il reste à faire. Pour le rapport, l'accent sera mis sur l'évolution : il faut que le stagiaire montre qu'il est capable de faire évoluer sa pratique. Si le collègue ne change rien en cours d'année, avertis-le, ça évite le sentiment d'avoir été "pris en traitre" lors de la lecture du rapport final. Après, si tu veux être bienveillant dans le rapport, tu insisteras sur les évolutions positives. Par contre, pour moi, pas question d'être dans la dissimulation : si le collègue n'a pas fait évoluer ses pratiques, si rien n'a bougé, alors autant le dire. C'est lui rendre service (il n'a peut-être tout simplement pas les qualités) et vaut-il mieux pour lui de passer sa carrière à se faire bordéliser ?

 
Ah mais on est bien d'accord! et ça serait tellement plus simple pour la répartition. Et pour les élèves aussi ça leur ferait du bien des fois de voir une autre tête ou de voir une autre méthode de travail.. mais non, Môssieur ne veut pas    "parce que non"  
 

Je ne crois pas que ce genre de tutorat soit très productif. Enfin moi, je sais que si on me mettait en demeure de tout changer du jour au lendemain, ça me bloquerait plus qu'autre chose, surtout en cours d'année. Les changements, c'est surtout bon d'une année sr l'autre (sauf évidemment l'année de stage). Les conseils et pratiques que j'ai découvert dans différentes situations (années de stage, formations diverses...), il m'a fallu parfois des années pour les mettre en pratique. Le temps que ça infuse, d'être prêt psychologiquement à oser tenter un nouveau truc... De préférence pendant des périodes où je n'avais plus le nez dans le guidon (genre pas de nouveau niveau ou de nouveau programme à préparer). Je suis extrêmement lent pour ça, j'aime pas qu'on me pousse, j'ai tendance à me replier dans ma coquille, bref, c'est contre-productif. Après, ça dépend des gens. Mais à mon avis, c'est d'autant plus foireux que la personne est en difficulté au jour le jour.

Pour moi il est surtout déjà bien trop tard pour remonter la barre. Même s’il se metamorphose (ce dont je doute fortement, on ne transforme pas un bourrin en cheval de course comme ça) la réputation est faite et les élèves ne le respectent pas. Tout ce qui viendra de lui sera rejeté.
 
Et puis le tutorat ne peut à la limite fonctionner que si le gars a de grosses lacunes méthodologiques ou pédagogiques. On peut aider à mieux transmettre. Mais on ne peut pas insuffler charisme, prestance, autorité à quelqu’un qui en est dénué.
 
Et sinon moi je suis un peu comme Nakata, mais bon, là question n’est pas trop là vu que quand les classes tournent on n’a pas besoin de déclencher le plan ORSEC. Là je pense que le gars doit être réceptif aux conseils, il n’attend peut être même que ça.

 
ta première phrase présente les choses de manière un peu carricaturale : j'ai parlé d'évolution, pas de changements forcément drastiques, et pas pour le lendemain. Normalement, le stagiaire a quand même une année pour faire évoluer sa pratique et en plus, on est souvent dans le cas de jeunes enseignants qui n'ont pas de pratiques encore très ancrées, donc c'est plus facile pour eux d'évoluer.
Et puis ça dépend des trucs aussi : si je dis à mon stagiaire, tu devrais mieux organiser ton tableau (avec des exemples à l'appui), j'attends quand même qu'il soit capable de ne pas avoir un tableau bordélique en fin d'année. Par contre, si c'est un gros soucis dans la gestion du temps comme pour mon dernier stagiaire, j'ai juste noté des évolutions positives, même si c'était encore loin d'être parfait en fin d'année. Et dans le rapport, j'ai juste dis qu'elle était dans la bonne démarche, que le problème n'était pas tout à fait réglé mais que les efforts avaient été faits tout de même. Et elle a été validée.

L’autorité et le charisme c’est comme tout ça s’apprend. C’est long mais ça s’apprend.

Là, on est en février, donc en gros, y a une deadline à 4 mois.  
Moi, ça me bloque  
Je me sens un peu concerné car j'ai été en gros échec d'autorité sur les 4 premières années de REP+, il m'a bien fallu ça pour surmonter certains blocages et évoluer (après, ça allait mieux ; le fait d'avoir un enfant a clairement joué, aussi). Des idées que j'ai vu passer, sur le moment, ça me paraissait inapplicables, pour des raisons x ou y. Et puis je m'y mettais parfois 2-3 ans après, à un moment où j'avais du temps pour y réfléchir à tête reposée.
 
Par parenthèse, j'avais zéro solidarité d'équipe, faudrait peut-être voir de ce côté.
Mais comme je l'ai dit, chacun réagit à sa manière. Juste que dans mon cas, ça aurait été un fiasco.

le charisme, je sais pas, mais l'autorité, y'a un ou deux trucs que des jeunes enseignants peuvent acquérir quand même. Ce n'est pas que de l'inné - là, je suis pas trop d'accord avec Wilek.
nakata: mon objectif avec mon post c'est justement de donner quelques trucs pour faire en sorte que les conseils donnés par le tuteur ne soient justement pas vécus comme des remontrances ou des injonctions. Perso, j'ai jamais eu de problèmes avec ça personnellement (recevoir des conseils), mais c'est vrai que certaines pratiques mettent du temps à acquérir. J'ai plus trop de souvenir de comment ça s'était passé avec mon tuteur, mais vu que j'étais très demandeur, j'ai pas le souvenir d'avoir eu le genre de blocage que tu évoques.

 
On ne sera pas d’accord là dessus. Tu peux travailler pour avoir un peu plus de présence ou mieux adapter ton attitude à ton public mais le charisme tu en as ou pas.