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Auteur Sujet :

Topic des enseignants. Après un mois, nouvelle ministre

n°64105258
gzil
Posté le 26-09-2021 à 19:12:38  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
 :lol:  :lol:  :lol:  
 
C'est le premier truc qui saute quand ils réduisent la DHG :o


Message édité par gzil le 26-09-2021 à 19:12:51
mood
Publicité
Posté le 26-09-2021 à 19:12:38  profilanswer
 

n°64105481
Hark
In tartiflette I trust
Posté le 26-09-2021 à 19:54:48  profilanswer
 

Moihey a écrit :


 
il doit lui manquer qqs trimestres ou une certification à la con :o


 
J'ai la flemme d'aller vérifier les textes réglementaires, mais la proviseure adjointe m'a expliqué qu'avant de devenir proviseure elle doit passer par la case principale de collège.
Sans compter qu'apparemment on ne peut pas devenir proviseur/principal d'un établissement où l'on a enseigné ou dont on a été l'adjoint.
 

gp20 a écrit :


C'est ce qui nous est arrivé cet été... Départ des deux, l'une à la retraite, l'autre qui mute. Depuis, ça tâtonne de partout  :D


 
Il y a quand même, du moins je pense, une différence significative : un départ à la retraite en fin d'année ou une mutation, c'est quelque chose qui s'anticipe des mois à l'avance.
Là ça nous tombe dessus un mois à peine après la rentrée avec mise en place effective en plein pendant nos conseils de classe.  :pt1cable:


Message édité par Hark le 26-09-2021 à 19:55:50

---------------
b.net Harkhih#2255 // mtga Harkhih#25596
n°64105882
nakata
frog game
Posté le 26-09-2021 à 20:49:57  profilanswer
 


Les heures attribuées par le rectorat à chaque établissement sont toujours supérieures aux heures plancher imposées par les programmes dans chaque matière. L'utilisation des heures en surplus est laissée à l'appréciation de la direction, théoriquement en concertation avec les équipes éducatives. Ces heures en surplus étant évidemment distribuées plus généreusement aux établissements difficiles.  
 
Ces heures sont généralement utilisées pour créer des dédoublements dans des matières que l'établissement juge prioritaires (ou alors elles peuvent servir à ouvrir une classe supplémentaire, si elles sont en nombre suffisant). Dans les faits, traditionnellement, une partie de ces dédoublements allait aux matières scientifiques, de manière à faciliter les expériences... mais officiellement les programmes de sciences n'imposent pas ces dédoublements, ça dépend du choix de l'établissement. Ces pratiques ont tendance à être remises en cause par des chefs d'établissement qui préfèrent flécher les dédoublements vers les matières fondamentales (français, maths), ce qui se défend... mais sert surtout aux chefs pour se donner un maximum de chance d'augmenter leurs stats au brevet.
 
Dans pas mal de collèges (surtout hors REP), j'ai l'impression que les heures en surplus sont distribuées de plus en plus chichement, ce qui crée des tensions entre les équipes disciplinaires... et oblige à sacrifier certaines matières, et donc menace certains postes.

Message cité 2 fois
Message édité par nakata le 26-09-2021 à 20:51:22
n°64105902
Profil sup​primé
Posté le 26-09-2021 à 20:51:47  answer
 

nakata a écrit :


Les heures attribuées par le rectorat à chaque établissement sont toujours supérieures aux heures plancher imposées par les programmes dans chaque matière. L'utilisation des heures en surplus est laissée à l'appréciation de la direction, théoriquement en concertation avec les équipes éducatives. Ces heures en surplus étant évidemment distribuées plus généreusement aux établissements difficiles.  
 
Ces heures sont généralement utilisées pour créer des dédoublements dans des matières que l'établissement juge prioritaires (ou alors elles peuvent servir à ouvrir une classe supplémentaire, si elles sont en nombre suffisant). Dans les faits, traditionnellement, une partie de ces dédoublements allait aux matières scientifiques, de manière à faciliter les expériences... mais officiellement les programmes de sciences n'imposent pas ces dédoublements, ça dépend du choix de l'établissement. Ces pratiques ont tendance à être remises en cause par des chefs d'établissement qui préfèrent flécher les dédoublements vers les matières fondamentales (français, maths), ce qui se défend... mais sert surtout aux chefs pour se donner un maximum de chance d'augmenter leurs stats au brevet.
 
Dans pas mal de collèges (surtout hors REP), j'ai l'impression que les heures en surplus sont distribuées de plus en plus chichement, ce qui crée des tensions entre les équipes disciplinaires... et oblige à sacrifier certaines matières, et dojc menace certains postes.


 
:jap: Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me fournir ces explications. C’est très clair.

n°64106020
Yurk
Posté le 26-09-2021 à 21:05:28  profilanswer
 

Salut à tous,
 
Quelqu'un a accès à cet article et pourrait le copier ici svp ?
 
https://www.lemonde.fr/societe/arti [...] _3224.html
 
C'est pour nourrir ma dépression   :o

Message cité 1 fois
Message édité par Yurk le 26-09-2021 à 21:05:52
n°64106787
mirkadog
Posté le 26-09-2021 à 22:19:06  profilanswer
 

nakata a écrit :


Les heures attribuées par le rectorat à chaque établissement sont toujours supérieures aux heures plancher imposées par les programmes dans chaque matière. L'utilisation des heures en surplus est laissée à l'appréciation de la direction, théoriquement en concertation avec les équipes éducatives.


 
Non pas théoriquement. La ventilation de la DG passe en conseil peda, commission permanente et votée au CA. Y a t-il des profs de sciences dans ces instances ? Si non, ne vous plaignez pas de votre dotation.
 

n°64107463
Arkin
Posté le 27-09-2021 à 00:42:27  profilanswer
 

mirkadog a écrit :


 
Non pas théoriquement. La ventilation de la DG passe en conseil peda, commission permanente et votée au CA. Y a t-il des profs de sciences dans ces instances ? Si non, ne vous plaignez pas de votre dotation.
 


 
ce qui est consultatif.
in fine si la direction veut un truc c'est pas une matière qui peut changer la donne...


---------------
Kiribati se dit kiribass,khmer rouge se dit kmaille rouge,Lesotho se dit léssoutou,Laos se dit lao
n°64110610
alipse
Gallinacé Traceur
Posté le 27-09-2021 à 13:39:27  profilanswer
 

Yurk a écrit :

Salut à tous,

 

Quelqu'un a accès à cet article et pourrait le copier ici svp ?

 

https://www.lemonde.fr/societe/arti [...] _3224.html

 

C'est pour nourrir ma dépression   :o

 

[:americas]

 
Spoiler :

Crise de la vocation, pouvoir d’achat, offres plus attractives ailleurs… Chaque année, à bas bruit, des agrégés quittent l’enseignement. Un phénomène ancien et mal quantifié, mais qui concerne 8 % de ce « corps d’élite » des professeurs.

 

« Je ne me voyais pas faire ça toute ma vie », reconnaît d’emblée un agrégé d’allemand aujourd’hui détaché dans une administration centrale, qui, comme plusieurs autres personnes interrogées par Le Monde, préfère rester anonyme.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Agrégation : seulement 15 % des candidats décrochent le Graal de l’enseignement

 

Depuis toujours, des agrégés « quittent » l’enseignement, parfois définitivement, pour aller faire carrière ailleurs. La classe politique en compte un certain nombre. Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, et l’ancien premier ministre Laurent Fabius sont agrégés de lettres modernes, l’ancien président Georges Pompidou de lettres classiques. Parmi les anciens ministres de l’éducation nationale, Vincent Peillon est agrégé de philosophie et a rejoint le CNRS, Xavier Darcos et François Bayrou sont agrégés de lettres classiques.
Des perspectives qui varient

 

Ceux qui quittent le navire restent « minoritaires », assure l’éducation nationale : 8 %, c’est un peu plus de 4 500 personnes sur un total de 57 318 agrégés – qui ne sont ni dans l’enseignement secondaire ni dans le supérieur. Ces agrégés qui ne sont pas devant des élèves prennent des voies différentes : 3,9 % sont restés dans l’administration, à l’éducation nationale ou ailleurs, grâce au « détachement » – qui est aussi le régime des enseignants à l’étranger. Les quelque 4 % restants sont le plus souvent en « disponibilité » – un statut qui permet de faire carrière ailleurs, parfois pendant plus d’une décennie, avant de démissionner. Certains, enfin, passent un concours supplémentaire, comme celui de l’ENA ou le concours des personnels de direction – et ne sont plus membres du corps des agrégés.

 

Parmi les raisons qui poussent à changer de voie, la plupart de ceux interrogés par Le Monde citent « l’évolution de carrière » et la « reconnaissance ». La rémunération est moins souvent abordée, même si la perte du pouvoir d’achat des enseignants concerne aussi les agrégés. Selon le bilan social du ministère de l’éducation nationale, en 2018, un agrégé de moins de 30 ans gagnait, en moyenne, 2 367 euros net par mois – primes et indemnités comprises –, contre 1 939 euros net pour un professeur certifié. Cet écart s’accroît au cours de la carrière, pour atteindre près de 1 000 euros à 50 ans.
Lire aussi La prime d’attractivité sera versée à la moitié des enseignants

 

Sur ce point, les perspectives varient également en fonction des disciplines, les scientifiques pouvant plus facilement valoriser leurs compétences dans des filières rémunératrices. L’ENS-PSL, qui fournit chaque année une partie du contingent d’agrégés, se félicitait, le 17 septembre, sur Twitter, de se retrouver en tête d’un classement du Figaro Etudiant intitulé « Dans quelles grandes écoles faut-il étudier pour devenir riche ? ». Avec quatre anciens élèves fondateurs de « licornes », ces start-up valorisées à plus de 1 milliard de dollars (environ 854 millions d’euros), l’ENS sciences est ex aequo avec HEC.
La vie scolaire et ses rituels

 

Pour les agrégés de lettres, de langues et de sciences humaines, la perspective de faire fortune étant inexistante, l’évolution et le déroulement de la carrière priment. « Tout ce que l’on propose aux professeurs agrégés, c’est de devenir inspecteur ou chef d’établissement. Il est difficile de se projeter comme celui qui va contrôler le travail de ses collègues », regrette une jeune énarque agrégée de lettres qui a exercé plusieurs années dans un lycée « difficile » de la région parisienne. Elle cite, comme d’autres, l’aspect rituel de la vie scolaire, qui « recommence » tous les ans. « Evidemment, on est de plus en plus à l’aise », nuance-t-elle. « Mais, au bout d’un moment, j’avais l’impression d’avoir fait le tour et de ne pas avoir d’évolution possible. »

 

Parmi les agrégés interrogés, plusieurs sont normaliens. L’agrégation, dans leur cas, est parfois perçue comme la « suite logique » de leurs études. « Chaque année, les ENS fournissent environ un quart des admis au concours de l’agrégation », indique Rémi Boyer, fondateur de l’association Aide aux profs, qui accompagne des enseignants en quête de reconversion. « Ce qui est paradoxal, puisqu’une partie d’entre eux n’enseigneront pas, ou pas longtemps, ensuite. »

 

Parmi les normaliens, certains admettent ainsi ne pas avoir « vraiment eu le choix ». D’autres ont passé le concours en partie pour « se rassurer » ou « par atavisme », même si peu d’entre eux affirment n’avoir jamais souhaité donner cours. « J’ai enseigné pendant six ans, et j’ai adoré ça », assure par exemple Nicolas Demorand, présentateur de la matinale de France Inter, ancien élève de l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud (devenue ENS de Lyon) et agrégé de lettres modernes. « Mais j’avais plus envie encore de faire du journalisme, et c’est cela qui a primé. » A sa suite, une génération d’anciens élèves des ENS, dont certains sont agrégés, rejoindront la presse – en particulier Radio France.

 

Le premier contact avec l’enseignement, à l’issue du concours, est souvent déterminant. « Au bout de cinq minutes, j’ai compris que ça n’allait pas marcher », se souvient ainsi Xavier de La Porte, agrégé de lettres aujourd’hui journaliste à L’Obs. « Je n’ai pas accroché avec ce folklore, la salle des profs, négocier les emplois du temps, gérer les élèves. Je faisais tout ce qu’il ne fallait pas, j’avais un rapport trop affectif avec eux… » Peu après sa titularisation, il démissionnera pour devenir journaliste.
Des compétences transposables

 

Dans ce premier contact avec le terrain, certains mettent en avant le décalage entre leur formation, fondée sur l’excellence dans une discipline, et les problématiques de l’enseignement secondaire. « Etre capable de faire une leçon un peu brillante sur Gérard de Nerval ne signifie pas que l’on va savoir gérer une classe », insiste Xavier de La Porte. « L’enseignement est un sport de haut niveau », complète Nicolas Demorand. « Après l’agrégation, on ne s’attend pas à apprendre le b.a.-ba de la langue à des collégiens, assure pour sa part une agrégée d’anglais. On exige énormément de compétences qui ne vont pas forcément servir. »
Lire l’entretien : « La proportion des enseignants démissionnaires est faible, mais augmente »

 

Le fait d’avoir eu un rapport « encyclopédique » à une discipline est cependant jugé utile, voire irremplaçable, par ceux qui ont choisi de partir.

 

Nicolas Demorand, devenu de son propre aveu un journaliste « généraliste », assure que cette expérience nourrit son travail, lui qui ne s’est jamais départi « d’un certain goût pour les livres et la lecture ». « Quand on m’a proposé la matinale de France Culture, en 2002, j’ai dit que la culture devait avoir sa place, au même titre que la politique ou l’économie », indique-t-il.

 

La culture générale, la méthode, la capacité à « écrire vite et bien » sont avancées par tous comme des compétences transposables dans le journalisme, dans l’entreprise privée ou dans l’administration – y compris lorsque l’on est agrégé d’une discipline jugée « exotique » hors du monde académique. « Mon agreg’ne me sert à rien aujourd’hui », tranche ainsi l’agrégé d’allemand. « Ce qui est utile, ce sont les compétences indirectes de l’enseignant : parler en public, être pédagogue, un peu séducteur, et capable de déminer des conflits. » Dans certains contextes, l’expérience de terrain est valorisée. « On m’a clairement dit que j’étais quelqu’un de solide parce que j’avais enseigné en banlieue », s’amuse la jeune énarque.
Un « facteur d’attractivité du concours »

 

A-t-on, lorsque l’on n’est plus devant ses élèves, le sentiment d’avoir déserté ? Ceux que nous avons interrogés considèrent qu’ils gardent un lien avec « l’intérêt général » et « la chose publique ». A l’heure des questions, après quelques années d’enseignement, l’évidence des choix s’est bien souvent imposée. Peu après son arrivée à France Culture, Nicolas Demorand a ainsi croisé son professeur de littérature du XVIe siècle, qui enseigne toujours à l’ENS de Lyon. « Il m’a dit : “Ce que vous faites aujourd’hui, c’est ce à quoi vous avez été formé.” Cette phrase m’a marqué et j’y pense souvent. En substance, il me disait d’y aller, et de le faire à fond. »

 

De son côté, l’éducation nationale ne semble pas trouver à redire au fait que ses ouailles choisissent des chemins de traverse. En insistant sur le caractère minoritaire du sujet, la direction générale des ressources humaines du ministère assure qu’« il n’est pas anormal que le corps des agrégés, dont le recrutement est très sélectif, ouvre des possibilités fonctionnelles diversifiées ». Il s’agirait même d’un « facteur d’attractivité du concours », ajoute-t-on.

 

Dans ce contexte, la survivance de l’agrégation pose néanmoins question. D’un côté, elle sert de sésame vers d’autres fonctions et ne nourrit pas uniquement l’éducation nationale et l’enseignement supérieur. D’un autre, ceux qui restent dans l’enseignement disposent d’une rémunération supérieure et d’un service obligatoire inférieur de trois heures à celui des certifiés… Une aberration organisationnelle, pointée en 2013 par la Cour des comptes, qui jugeait qu’« il n’est pas stratégique de faire faire la même chose aux agrégés qu’aux certifiés ». Ce constat qui, pour certains des agrégés interrogés, a en partie motivé leur départ.
Lire la tribune : « Il faut repenser la place des agrégés dans les établissements »

 

Violaine Morin

 

Edit : Pour les commentaires, pas besoin de les copier, mais ils sont, comme d'habitude, savoureux.
Tu comptes démissionner ? moi jamais !

Message cité 2 fois
Message édité par alipse le 27-09-2021 à 13:46:46

---------------
On The Road Right now :-)
n°64112042
Profil sup​primé
Posté le 27-09-2021 à 16:02:47  answer
 

alipse a écrit :


 
 
 

Spoiler :

Crise de la vocation, pouvoir d’achat, offres plus attractives ailleurs… Chaque année, à bas bruit, des agrégés quittent l’enseignement. Un phénomène ancien et mal quantifié, mais qui concerne 8 % de ce « corps d’élite » des professeurs.
 
« Je ne me voyais pas faire ça toute ma vie », reconnaît d’emblée un agrégé d’allemand aujourd’hui détaché dans une administration centrale, qui, comme plusieurs autres personnes interrogées par Le Monde, préfère rester anonyme.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Agrégation : seulement 15 % des candidats décrochent le Graal de l’enseignement
 
Depuis toujours, des agrégés « quittent » l’enseignement, parfois définitivement, pour aller faire carrière ailleurs. La classe politique en compte un certain nombre. Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, et l’ancien premier ministre Laurent Fabius sont agrégés de lettres modernes, l’ancien président Georges Pompidou de lettres classiques. Parmi les anciens ministres de l’éducation nationale, Vincent Peillon est agrégé de philosophie et a rejoint le CNRS, Xavier Darcos et François Bayrou sont agrégés de lettres classiques.
Des perspectives qui varient
 
Ceux qui quittent le navire restent « minoritaires », assure l’éducation nationale : 8 %, c’est un peu plus de 4 500 personnes sur un total de 57 318 agrégés – qui ne sont ni dans l’enseignement secondaire ni dans le supérieur. Ces agrégés qui ne sont pas devant des élèves prennent des voies différentes : 3,9 % sont restés dans l’administration, à l’éducation nationale ou ailleurs, grâce au « détachement » – qui est aussi le régime des enseignants à l’étranger. Les quelque 4 % restants sont le plus souvent en « disponibilité » – un statut qui permet de faire carrière ailleurs, parfois pendant plus d’une décennie, avant de démissionner. Certains, enfin, passent un concours supplémentaire, comme celui de l’ENA ou le concours des personnels de direction – et ne sont plus membres du corps des agrégés.
 
Parmi les raisons qui poussent à changer de voie, la plupart de ceux interrogés par Le Monde citent « l’évolution de carrière » et la « reconnaissance ». La rémunération est moins souvent abordée, même si la perte du pouvoir d’achat des enseignants concerne aussi les agrégés. Selon le bilan social du ministère de l’éducation nationale, en 2018, un agrégé de moins de 30 ans gagnait, en moyenne, 2 367 euros net par mois – primes et indemnités comprises –, contre 1 939 euros net pour un professeur certifié. Cet écart s’accroît au cours de la carrière, pour atteindre près de 1 000 euros à 50 ans.
Lire aussi La prime d’attractivité sera versée à la moitié des enseignants
 
Sur ce point, les perspectives varient également en fonction des disciplines, les scientifiques pouvant plus facilement valoriser leurs compétences dans des filières rémunératrices. L’ENS-PSL, qui fournit chaque année une partie du contingent d’agrégés, se félicitait, le 17 septembre, sur Twitter, de se retrouver en tête d’un classement du Figaro Etudiant intitulé « Dans quelles grandes écoles faut-il étudier pour devenir riche ? ». Avec quatre anciens élèves fondateurs de « licornes », ces start-up valorisées à plus de 1 milliard de dollars (environ 854 millions d’euros), l’ENS sciences est ex aequo avec HEC.
La vie scolaire et ses rituels
 
Pour les agrégés de lettres, de langues et de sciences humaines, la perspective de faire fortune étant inexistante, l’évolution et le déroulement de la carrière priment. « Tout ce que l’on propose aux professeurs agrégés, c’est de devenir inspecteur ou chef d’établissement. Il est difficile de se projeter comme celui qui va contrôler le travail de ses collègues », regrette une jeune énarque agrégée de lettres qui a exercé plusieurs années dans un lycée « difficile » de la région parisienne. Elle cite, comme d’autres, l’aspect rituel de la vie scolaire, qui « recommence » tous les ans. « Evidemment, on est de plus en plus à l’aise », nuance-t-elle. « Mais, au bout d’un moment, j’avais l’impression d’avoir fait le tour et de ne pas avoir d’évolution possible. »
 
Parmi les agrégés interrogés, plusieurs sont normaliens. L’agrégation, dans leur cas, est parfois perçue comme la « suite logique » de leurs études. « Chaque année, les ENS fournissent environ un quart des admis au concours de l’agrégation », indique Rémi Boyer, fondateur de l’association Aide aux profs, qui accompagne des enseignants en quête de reconversion. « Ce qui est paradoxal, puisqu’une partie d’entre eux n’enseigneront pas, ou pas longtemps, ensuite. »
 
Parmi les normaliens, certains admettent ainsi ne pas avoir « vraiment eu le choix ». D’autres ont passé le concours en partie pour « se rassurer » ou « par atavisme », même si peu d’entre eux affirment n’avoir jamais souhaité donner cours. « J’ai enseigné pendant six ans, et j’ai adoré ça », assure par exemple Nicolas Demorand, présentateur de la matinale de France Inter, ancien élève de l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud (devenue ENS de Lyon) et agrégé de lettres modernes. « Mais j’avais plus envie encore de faire du journalisme, et c’est cela qui a primé. » A sa suite, une génération d’anciens élèves des ENS, dont certains sont agrégés, rejoindront la presse – en particulier Radio France.
 
Le premier contact avec l’enseignement, à l’issue du concours, est souvent déterminant. « Au bout de cinq minutes, j’ai compris que ça n’allait pas marcher », se souvient ainsi Xavier de La Porte, agrégé de lettres aujourd’hui journaliste à L’Obs. « Je n’ai pas accroché avec ce folklore, la salle des profs, négocier les emplois du temps, gérer les élèves. Je faisais tout ce qu’il ne fallait pas, j’avais un rapport trop affectif avec eux… » Peu après sa titularisation, il démissionnera pour devenir journaliste.
Des compétences transposables
 
Dans ce premier contact avec le terrain, certains mettent en avant le décalage entre leur formation, fondée sur l’excellence dans une discipline, et les problématiques de l’enseignement secondaire. « Etre capable de faire une leçon un peu brillante sur Gérard de Nerval ne signifie pas que l’on va savoir gérer une classe », insiste Xavier de La Porte. « L’enseignement est un sport de haut niveau », complète Nicolas Demorand. « Après l’agrégation, on ne s’attend pas à apprendre le b.a.-ba de la langue à des collégiens, assure pour sa part une agrégée d’anglais. On exige énormément de compétences qui ne vont pas forcément servir. »
Lire l’entretien : « La proportion des enseignants démissionnaires est faible, mais augmente »
 
Le fait d’avoir eu un rapport « encyclopédique » à une discipline est cependant jugé utile, voire irremplaçable, par ceux qui ont choisi de partir.
 
Nicolas Demorand, devenu de son propre aveu un journaliste « généraliste », assure que cette expérience nourrit son travail, lui qui ne s’est jamais départi « d’un certain goût pour les livres et la lecture ». « Quand on m’a proposé la matinale de France Culture, en 2002, j’ai dit que la culture devait avoir sa place, au même titre que la politique ou l’économie », indique-t-il.
 
La culture générale, la méthode, la capacité à « écrire vite et bien » sont avancées par tous comme des compétences transposables dans le journalisme, dans l’entreprise privée ou dans l’administration – y compris lorsque l’on est agrégé d’une discipline jugée « exotique » hors du monde académique. « Mon agreg’ne me sert à rien aujourd’hui », tranche ainsi l’agrégé d’allemand. « Ce qui est utile, ce sont les compétences indirectes de l’enseignant : parler en public, être pédagogue, un peu séducteur, et capable de déminer des conflits. » Dans certains contextes, l’expérience de terrain est valorisée. « On m’a clairement dit que j’étais quelqu’un de solide parce que j’avais enseigné en banlieue », s’amuse la jeune énarque.
Un « facteur d’attractivité du concours »
 
A-t-on, lorsque l’on n’est plus devant ses élèves, le sentiment d’avoir déserté ? Ceux que nous avons interrogés considèrent qu’ils gardent un lien avec « l’intérêt général » et « la chose publique ». A l’heure des questions, après quelques années d’enseignement, l’évidence des choix s’est bien souvent imposée. Peu après son arrivée à France Culture, Nicolas Demorand a ainsi croisé son professeur de littérature du XVIe siècle, qui enseigne toujours à l’ENS de Lyon. « Il m’a dit : “Ce que vous faites aujourd’hui, c’est ce à quoi vous avez été formé.” Cette phrase m’a marqué et j’y pense souvent. En substance, il me disait d’y aller, et de le faire à fond. »
 
De son côté, l’éducation nationale ne semble pas trouver à redire au fait que ses ouailles choisissent des chemins de traverse. En insistant sur le caractère minoritaire du sujet, la direction générale des ressources humaines du ministère assure qu’« il n’est pas anormal que le corps des agrégés, dont le recrutement est très sélectif, ouvre des possibilités fonctionnelles diversifiées ». Il s’agirait même d’un « facteur d’attractivité du concours », ajoute-t-on.
 
Dans ce contexte, la survivance de l’agrégation pose néanmoins question. D’un côté, elle sert de sésame vers d’autres fonctions et ne nourrit pas uniquement l’éducation nationale et l’enseignement supérieur. D’un autre, ceux qui restent dans l’enseignement disposent d’une rémunération supérieure et d’un service obligatoire inférieur de trois heures à celui des certifiés… Une aberration organisationnelle, pointée en 2013 par la Cour des comptes, qui jugeait qu’« il n’est pas stratégique de faire faire la même chose aux agrégés qu’aux certifiés ». Ce constat qui, pour certains des agrégés interrogés, a en partie motivé leur départ.
Lire la tribune : « Il faut repenser la place des agrégés dans les établissements »
 
Violaine Morin


 
Edit : Pour les commentaires, pas besoin de les copier, mais ils sont, comme d'habitude, savoureux.
Tu comptes démissionner ? moi jamais !


 
Pas tout lu, mais le dernier paragraphe soulève une vraie question.

n°64113367
wurst
Posté le 27-09-2021 à 18:48:35  profilanswer
 

Vous aussi la paye à systématiquement une journée de retard depuis 2 ou 3 mois?

mood
Publicité
Posté le 27-09-2021 à 18:48:35  profilanswer
 

n°64113376
Moihey
Qui veut m'adopter ?
Posté le 27-09-2021 à 18:49:41  profilanswer
 

wurst a écrit :

Vous aussi la paye à systématiquement une journée de retard depuis 2 ou 3 mois?


 
même 2-3 jours...
 
pour aout, c'était le 30 :/


---------------
Vous vous levez tôt pour nous nourrir ©Macron 1 Mai 2023
n°64113823
davidmarli
Posté le 27-09-2021 à 19:55:37  profilanswer
 

La paye ce mois ci c'est le 28. Donc pour l'instant pas de retard.
Julien Delmas a remis les bonnes dates sur le site ...
 
Sinon, au crédit qui picole toujours payé le jour prévu ...

n°64113830
nakata
frog game
Posté le 27-09-2021 à 19:56:38  profilanswer
 

mirkadog a écrit :

Non pas théoriquement. La ventilation de la DG passe en conseil peda, commission permanente et votée au CA. Y a t-il des profs de sciences dans ces instances ? Si non, ne vous plaignez pas de votre dotation.


 [:castor_masqu]  
Ça ne sert à rien. Le conseil péda n'est que consultatif, et en cas de vote négatif au CA, le chef peut reproposer la même répartition et a quand même le dernier mot in fine.

n°64114350
gromarik
Posté le 27-09-2021 à 21:00:38  profilanswer
 

Il y a d'autres personnes ici, qui vont se taper 8 heures de réunion avec toute l'équipe péda pour "élaborer un projet d’évaluation à l’échelle de votre établissement" au niveau terminale ?
 
Avec le contrôle continu qui compte à 40% dans la note du bac, on dirait que le ministère psychote et veut une harmonisation des modalités d'évaluation au sein d'un même établissement.
 
Le projet d'évaluation sera validé par les IPR, puis sera rendu public (il sera distribué aux familles) et contractuel (une fois écrit, il faudra s'y tenir).
 
Je trouve ça ahurissant cette histoire, c'est à nous de faire le boulot des inspecteurs maintenant. Et comment vont-il valider un projet par établissement ?

n°64114513
davidmarli
Posté le 27-09-2021 à 21:15:12  profilanswer
 

tu m'étonnes.
 
Les procès qu'il va y avoir.
 
A titre personnel, quand je vois que dans la même matière, tu as des collègues qui ont 10 notes par trimestre, et d'autres 1 seule, il est clair que c'est la porte ouverte à toutes les contestations.
 
Dans le lycée de ma fille, le proviseur a dores et déjà notifié aux élèves que TOUTES les évaluations doivent être faites en temps et en heure ou alors rattrapées les mercredis. Les petits malins avaient déjà planifiés de ne faire qu'un contrôle pour assurer, et ensuite, absent ...

n°64114585
gromarik
Posté le 27-09-2021 à 21:20:28  profilanswer
 

Comment on peut avoir 10 notes ? 300 copies par classe et par trimestre c'est pas humain.

n°64114878
Uchinaa
Posté le 27-09-2021 à 21:38:07  profilanswer
 

1 note =/= copie !
 
Y a l'oral, des DM, des interros, etc.

n°64114906
gromarik
Posté le 27-09-2021 à 21:40:33  profilanswer
 

Uchinaa a écrit :

1 note =/= copie !
 
Y a l'oral, des DM, des interros, etc.


Un DM ou une interro ça fait une copie. Et le DM c'est 20% google, 20% wikipedia et 50% de copié sur le voisin, aucun intérêt. J'en fait un par vacances scolaires parce que je me sens obligé, les mauvais élèves qui copient ont de meilleurs notes que les moyens qui ont travaillé.
 
Pour l'oral (que je trouve très contestable pour le coup, à part en langues) ça prends un temps fou, interroger individuellement 35 élèves, même à 5 minutes par élève ça fait plus de trois heures d'oraux).
 
C'est quoi le "etc." ?
 
Enfin, le document ne risque pas d'être prêt avant fin octobre (je suis optimiste, ça doit être validé par les IPR), le bac lui est en mars (on n'a toujours pas les dates précises). Tout va bien, ce n'est pas du tout précipité de définir les modalités d'évaluation en cours d'année.  :o


Message édité par gromarik le 27-09-2021 à 21:44:58
n°64115379
mirkadog
Posté le 27-09-2021 à 22:17:13  profilanswer
 

nakata a écrit :


 [:castor_masqu]  
Ça ne sert à rien. Le conseil péda n'est que consultatif, et en cas de vote négatif au CA, le chef peut reproposer la même répartition et a quand même le dernier mot in fine.


 
 :heink: Je sais bien que c'est consultatif. Si vous n'êtes pas d'accord avec la ventilation de la DG, que ca a été dit en conseil peda, a la commission permanente et que c'est quand même voté au CA, y a un loup. Donc je redemande: y a t-il des représentants de physique-chime au CA ?  
 
Quant au vote négatif, la direction doit proposer une autre ventilation, certes, elle ne va pas changer grand chose. En tous les cas, c'est très très mal vu de ne pas avoir le vote au CA d'autant plus quand c'est accompagné d'une motion votée.

n°64115807
davidmarli
Posté le 27-09-2021 à 22:50:45  profilanswer
 

gromarik a écrit :

Comment on peut avoir 10 notes ? 300 copies par classe et par trimestre c'est pas humain.


 
mais 1 note par trimestre c est honnete pour les gamins ?

n°64116093
gromarik
Posté le 27-09-2021 à 23:24:04  profilanswer
 

davidmarli a écrit :


 
mais 1 note par trimestre c est honnete pour les gamins ?


L'usage c'est d'en avoir trois minimum. Les textes ne sont pas aussi clairs.
 
Il faut dire qu'il est impossible d'avoir une règle généralite. En lycée, j'ai un collègue qui a dix-sept classes par exemple (il ne voit chaque classe qu'une heure, rarement 1h30). J'en ai un autre qui en a trois.

n°64116542
nakata
frog game
Posté le 28-09-2021 à 06:42:42  profilanswer
 

mirkadog a écrit :

:heink: Je sais bien que c'est consultatif. Si vous n'êtes pas d'accord avec la ventilation de la DG, que ca a été dit en conseil peda, a la commission permanente et que c'est quand même voté au CA, y a un loup. Donc je redemande: y a t-il des représentants de physique-chime au CA ?  
 
Quant au vote négatif, la direction doit proposer une autre ventilation, certes, elle ne va pas changer grand chose. En tous les cas, c'est très très mal vu de ne pas avoir le vote au CA d'autant plus quand c'est accompagné d'une motion votée.


Il y a bien des profs de sciences au CA (selon les années) mais ça ne change strictement rien vu que chez nous l'ensemble des profs se met d'accord ensemble sur quoi voter avant le CA.
 
Et je sais que c'est mal vu pour un CE d'avoir des votes contre, mais il y a des CE que ça n'arrête pas, et ma chef de l'an dernier en fait partie.

n°64116555
davidmarli
Posté le 28-09-2021 à 06:53:23  profilanswer
 

Citation :

mirkadog a écrit :
 
:heink: Je sais bien que c'est consultatif. Si vous n'êtes pas d'accord avec la ventilation de la DG, que ca a été dit en conseil peda, a la commission permanente et que c'est quand même voté au CA, y a un loup. Donc je redemande: y a t-il des représentants de physique-chime au CA ?  
 
Quant au vote négatif, la direction doit proposer une autre ventilation, certes, elle ne va pas changer grand chose. En tous les cas, c'est très très mal vu de ne pas avoir le vote au CA d'autant plus quand c'est accompagné d'une motion votée.


 
toi tu n'as jamais eu affaire a des chefs tordus !
 
Certains ne sont pas là pour aider, mais pour imposer LEURS idées, et elles sont forcément bonnes puisque c'est le chef qui les prend !
 
Nous l'an dernier, en fin d'année l'adjointe nous a expliqué que c'était bien plus simple de faire les EDT en mettant des germanistes sur TOUTES les 5ème (6 classes) plutôt que sur 2 !!! Cela n'était pas une contrainte, au contraire. On était 30 à lui expliquer que cela n'était pas possible, on y a passé 15 min. A la fin : "de toute façon c'est moi la cheffe, c'est moi qui décide" !
De plus entre le vote au CA de janvier/février et jujin elle avait changé plein de trucs dans la répartition, mais nous affirmait que non !
 
Et après elle vient se plaindre du manque de communication ...

Message cité 2 fois
Message édité par davidmarli le 28-09-2021 à 06:54:10
n°64116558
Hypothese
Posté le 28-09-2021 à 06:55:48  profilanswer
 

En tout cas je sais pas chez vous, chez nous si on enlève les profs de français et les profs d'anglais, il ne reste personne au CA ...

n°64116618
Darth21
¡ uʍop ǝpısdn
Posté le 28-09-2021 à 07:31:30  profilanswer
 

Hypothese a écrit :

En tout cas je sais pas chez vous, chez nous si on enlève les profs de français et les profs d'anglais, il ne reste personne au CA ...


Maths, français, SVT, physique, musique, HG, pour le coup ce sont les langues qu'on n'a plus depuis deux ans :o


---------------
TZR un jour…  |  gamertag: cropNcut
n°64116678
nakata
frog game
Posté le 28-09-2021 à 07:59:45  profilanswer
 

davidmarli a écrit :

Citation :

mirkadog a écrit :
 
:heink: Je sais bien que c'est consultatif. Si vous n'êtes pas d'accord avec la ventilation de la DG, que ca a été dit en conseil peda, a la commission permanente et que c'est quand même voté au CA, y a un loup. Donc je redemande: y a t-il des représentants de physique-chime au CA ?  
 
Quant au vote négatif, la direction doit proposer une autre ventilation, certes, elle ne va pas changer grand chose. En tous les cas, c'est très très mal vu de ne pas avoir le vote au CA d'autant plus quand c'est accompagné d'une motion votée.


 
toi tu n'as jamais eu affaire a des chefs tordus !
 
Certains ne sont pas là pour aider, mais pour imposer LEURS idées, et elles sont forcément bonnes puisque c'est le chef qui les prend !
 
Nous l'an dernier, en fin d'année l'adjointe nous a expliqué que c'était bien plus simple de faire les EDT en mettant des germanistes sur TOUTES les 5ème (6 classes) plutôt que sur 2 !!! Cela n'était pas une contrainte, au contraire. On était 30 à lui expliquer que cela n'était pas possible, on y a passé 15 min. A la fin : "de toute façon c'est moi la cheffe, c'est moi qui décide" !
De plus entre le vote au CA de janvier/février et jujin elle avait changé plein de trucs dans la répartition, mais nous affirmait que non !
 
Et après elle vient se plaindre du manque de communication ...


Le pire chez nous c'est que la chef a enlevé des dédoublements en sciences, et en a ajouté aux profs d'anglais... qui n'en voulaient pas (j'ai pas bien compris pourquoi mais bref). Quelques mois après avoir insisté sur le fait qu'ils n'avaient pas besoin de dédoublements, les profs d'anglais ont eu droit à une visite "musclée" de l'inspection.

n°64116808
durandal2
Goatse bless 'Murica
Posté le 28-09-2021 à 08:31:06  profilanswer
 

davidmarli a écrit :

Citation :

mirkadog a écrit :

 

:heink: Je sais bien que c'est consultatif. Si vous n'êtes pas d'accord avec la ventilation de la DG, que ca a été dit en conseil peda, a la commission permanente et que c'est quand même voté au CA, y a un loup. Donc je redemande: y a t-il des représentants de physique-chime au CA ?  
 
Quant au vote négatif, la direction doit proposer une autre ventilation, certes, elle ne va pas changer grand chose. En tous les cas, c'est très très mal vu de ne pas avoir le vote au CA d'autant plus quand c'est accompagné d'une motion votée.

 

Certains ne sont pas là pour aider, mais pour imposer LEURS idées, et elles sont forcément bonnes puisque c'est le chef qui les prend !

 


Et après elle vient se plaindre du manque de communication ...

 


non mais ca c'est le lavage de cerveau qu'on leur fait en formation des personnels de direction hein. C'est pas pour rien qu'en peu de temps ils se mettent à chier sur ceux qui pouvaient être leur collègues un an auparavant. Y'en a qui sont devenu personnels de direction et ils sont pas restés beaucoup plus longtemps sur le topic.

Message cité 1 fois
Message édité par durandal2 le 28-09-2021 à 08:31:31

---------------
Soutien aux modérateurs victimes des attentats trollesques du topic Charlie Hebdo.
n°64116878
Profil sup​primé
Posté le 28-09-2021 à 08:43:56  answer
 

Les personnels de direction, ce sont obligatoirement des anciens profs?

n°64117119
petitebrun​ette1
Posté le 28-09-2021 à 09:15:38  profilanswer
 

Très souvent, mais ce n'est pas obligé.


---------------
Reviens,bgx  
n°64117240
gzil
Posté le 28-09-2021 à 09:28:03  profilanswer
 

Il y a aussi des anciens CPE.

n°64117280
gaston1024​1
Posté le 28-09-2021 à 09:31:45  profilanswer
 

Ou des anciens dameducdi :o


---------------
Quand c'est bon, y'a pas meilleur - Isologue
n°64117369
durandal2
Goatse bless 'Murica
Posté le 28-09-2021 à 09:41:25  profilanswer
 

gaston10241 a écrit :

Ou des anciens dameducdi :o

 


C'est extrêmement rare. J'en ai rencontré qu'une seule qui était devenue CDE.

Message cité 2 fois
Message édité par durandal2 le 28-09-2021 à 09:43:18

---------------
Soutien aux modérateurs victimes des attentats trollesques du topic Charlie Hebdo.
n°64118804
gathea
Posté le 28-09-2021 à 11:53:19  profilanswer
 

gromarik a écrit :

Comment on peut avoir 10 notes ? 300 copies par classe et par trimestre c'est pas humain.


 

Uchinaa a écrit :

1 note =/= copie !
 
Y a l'oral, des DM, des interros, etc.


 
Bah moi je fais des éval avec 2 voire 3 notes: je n'évalue pas les mêmes compétences... il y a une CE (compréhension écrite) et une EE (expression écrite) ça fait 2 notes  ;)  

n°64121837
Hypothese
Posté le 28-09-2021 à 17:10:40  profilanswer
 

durandal2 a écrit :

 


C'est extrêmement rare. J'en ai rencontré qu'une seule qui était devenue CDE.


J'en connais un
(Mais un profdocu, pas l'autre version)

 

Une excollègue PE aussi

n°64122269
The Depech​e Cure
Posté le 28-09-2021 à 17:56:33  profilanswer
 


 
Dans les collèges, souvent, dans les écoles toujours. On devient directeur par une formation accessible aux instits et beaucoup conservent une classe à mi-temps.

n°64122329
Yurk
Posté le 28-09-2021 à 18:07:09  profilanswer
 

alipse a écrit :


 
 [:americas]  
 
Edit : Pour les commentaires, pas besoin de les copier, mais ils sont, comme d'habitude, savoureux.
Tu comptes démissionner ? moi jamais !


 
Merci beaucoup !
 
Je réfléchis aux options pour les années à venir. Je suis prof d'anglais et c'est vrai que je n'ai pas l'impression d'utiliser mes capacités au maximum. De là à aller paser le concours de l'ENA comme la collègue de l'article il y a un monde  :D  
 
Intéressant en tout cas, merci. C'est vrai que l'histoire des agrégés qui devraient avoir d'autres missions que les certifiés était déjà apparue avec le Grenelle si je me souviens bien. Les agrégés, bientôt middle managers ?  :o

n°64122335
durandal2
Goatse bless 'Murica
Posté le 28-09-2021 à 18:08:48  profilanswer
 

Yurk a écrit :

 

Merci beaucoup !

 

Je réfléchis aux options pour les années à venir. Je suis prof d'anglais et c'est vrai que je n'ai pas l'impression d'utiliser mes capacités au maximum. De là à aller paser le concours de l'ENA comme la collègue de l'article il y a un monde  :D

 

Intéressant en tout cas, merci. C'est vrai que l'histoire des agrégés qui devraient avoir d'autres missions que les certifiés était déjà apparue avec le Grenelle si je me souviens bien. Les agrégés, bientôt middle managers ?  :o

 


Le retour de la salle des agrégés avec le mobilier Louis XV et le buffet a volonté.


Message édité par durandal2 le 28-09-2021 à 18:09:00

---------------
Soutien aux modérateurs victimes des attentats trollesques du topic Charlie Hebdo.
n°64122422
protect_me
from what?
Posté le 28-09-2021 à 18:26:25  profilanswer
 

The Depeche Cure a écrit :

 

Dans les collèges, souvent, dans les écoles toujours. On devient directeur par une formation accessible aux instits et beaucoup conservent une classe à mi-temps.


Pour info, da's les écoles, la quotité de "décharge" a évolué depuis cette rentrée.
1 classe : 6 jours/an
2 et 3 classes : 12 jours/an
4 à 7 classes : 25% au bureau
8 classes : 33%
9, 10, 11 et 12 : mi-temps
13 classes : 75% déchargé
à partir de 14 classes : pas de classe à gérer

 

Franchement, vu la quantité de travail demandée par l'école inclusive entre autres, ces décharges sont ridicules. Les discours étaient pourtant beaux après le suicide de Christine Renon...


---------------
PAYS DE GALLES IND2PENDANT §§§§§
n°64122439
gromarik
Posté le 28-09-2021 à 18:28:32  profilanswer
 

gathea a écrit :


 
Bah moi je fais des éval avec 2 voire 3 notes: je n'évalue pas les mêmes compétences... il y a une CE (compréhension écrite) et une EE (expression écrite) ça fait 2 notes  ;)  


J'ai un collègue qui fait ça aussi : un DST il le decoupe en deux et ça lui fait deux notes  :D  
 
Du coup il a 6 notes quand j'en ai 3. Et il peut se la péter.

n°64122564
panchopa
le lama de Lima
Posté le 28-09-2021 à 18:46:30  profilanswer
 


La mienne était infirmière (scolaire j'imagine)


---------------
Apprenti néo-shreddeur fusionniste de chambre | ♫ Blind test pour zikos
n°64122587
gzil
Posté le 28-09-2021 à 18:49:30  profilanswer
 

gromarik a écrit :


J'ai un collègue qui fait ça aussi : un DST il le decoupe en deux et ça lui fait deux notes  :D  
 
Du coup il a 6 notes quand j'en ai 3. Et il peut se la péter.


J'avoue l'avoir fait quand j'avais pas assez de notes à mon goût  :o (mais quand je fais ça, c'est surtout parcequ'un exercice a été complètement raté ; soit je mets un plus petit coefficient, soit je le mets en bonus)

mood
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