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Non, travailler pour Amazon n'est pas un supplice
Kevin Mims, journaliste indépendant vivant à Sacramento, publié dans le New York Times, Salon, et bien d'autres supports. mais également employé d'Amazon à West Sacramento, en Californie (CA) s'élève contre la présentation injuste faite par certains de ses confrères journalistes de ses conditions de travail. Par Kevin Mims pour Quillette (traduction par Peggy Sastre) | Mis en ligne le 17/11/2020 | Le Point.fr
Accusations fantaisistes
Punitions exagérées
Amazon n'est pas une entreprise parfaite… comme les autres
Salaires plus élevés que dans d'autres boulots, à travail égal
J'écris ces lignes le 15 juillet – le Prime Day, l'une des journées les plus chargées sur le calendrier d'Amazon. J'ai travaillé six heures ce matin à l'entrepôt de West Sacramento. La journée de travail n'a pas été harassante. Ce matin, nous avons tous eu droit à un petit-déjeuner avec des pancakes pour notre pause de 10 minutes. Bien sûr, avaler un repas aussi copieux en 10 minutes n'est pas sain, mais personne ne s'est plaint en voyant la plupart des employés prendre au moins 20 minutes de pause pour le terminer. Oui, nous avons tous été encouragés à chanter des slogans Amazon Prime pendant la matinée. Et nous avons aussi reçu des badges « Amazon Prime 2019 » à porter sur nos gilets jaunes. Et alors ? L'esprit d'entreprise fait aussi partie de la culture américaine. Cela ne me dérange pas d'être un petit rouage dans le grand engrenage du commerce américain. Cela permet aux factures d'être payées et à mon estomac de ne pas grogner. Mais si John Oliver et consorts continuent à prétendre qu'Amazon maltraite ses travailleurs, Bezos pourrait très bien décider d'automatiser toutes ses installations et des gens comme moi se retrouveront au chômage. Soit un bon moyen de pourrir mon 4 Juillet, et tous les autres jours de l'année avec.
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