La presse étrangère s'attaque à Lamour
[ vendredi 11 mai 2007, 09h37 - L'équipe.fr ] -  
Plusieurs journaux danois, canadien et australien, ont pris pour cible le ministre français des Sports, Jean-François Lamour, à quelques mois de sa possible élection à la présidence de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Au coeur de la polémique : deux affaires de dopage vécues durant sa carrière d'entraîneur.  
Mercredi, le quotidien danois Ekstrabladet et le Canadien Globe ans Mail ont porté la première touche en évoquant ces deux cas connus qui remontent à 1987 et 1989, avant et après son second titre olympique de sabre. Avec le titre : «Pound ne s'inquiète pas du passé de son successeur potentiel», le journal de Toronto détaille les analyses positives à la caféine puis à la pholcodine contenue dans un sirop pour la toux. A l'époque, ces analyses n'avaient débouché sur aucune sanction.
Jean-François Lamour avait d'ailleurs anticipé ces attaques dans une interview à l'équipe vendredi : «Je conseille à ceux qui les actionnent de prendre garde. Je ne laisserai rien passer.»  
Dick Pound, le président en exercice de l'AMA - dont Jean-François Lamour est vice-président - a également pris la défense du ministre français des Sports : «Ce n'est ni un choc ni une surprise. Ce n'était pas un secret. Quelles qu'aient été les procédures en place à l'époque, elles l'ont blanchi.»

Quelles qu'aient été les procédures en place à l'époque, elles l'ont blanchi

La fédération italienne ne fait pas le forcing pour que Laure Manaudou vienne s'entraîner en Italie, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais si tel est son choix, réfléchi et clairement formulé, alors, elle fera tout pour que la championne soit accueillie comme il se doit. C'est en substance ce que Paolo Barelli, le président de la Federnuoto a indiqué à son homologue français, Francis Luyce, venu le rencontrer durant une heure dans un salon privé de l'aéroport de Rome, mardi matin, en compagnie de son DTN Claude Fauquet.
 
 
 
 
 
«Même si nous lui avons conseillé à plusieurs reprises de bien réfléchir à un choix qui va la conduire à abandonner un chemin lui ayant permis de gagner beaucoup de titres, si Laure Manaudou est convaincue de vouloir venir s'entraîner en Italie, nous l'accueillons», a déclaré Paolo Barelli, qui a précisé que son homologue français «a souligné que Laure Manaudou tenait beaucoup à venir en Italie».
 
 
 
 
 
L'engagement de Laure Manaudou avec «LaPresse Nuoto» de Turin doit en principe être officialisé jeudi. La championne olympique du 400 m nage libre et championne du monde des 200 m et 400 m nage libre devrait malgré tout rester licenciée à Canet-en-Roussillon afin de pouvoir être sélectionnable en équipe de France. «Le choix de Laure Manaudou confirme que la natation italienne est de grande qualité et composée de beaucoup de clubs de haut niveau qui sont à la base des résultats internationaux de notre équipe nationale, a poursuivi Paolo Barelli. A Turin, LaPresse est un des ses clubs, qui peut la protéger et la soutenir». La soutenir, mais pas la faire changer de nationalité, a-t-il assuré.

Claude Fauquet, le Directeur Technique National, a avoué mercredi son incompréhension face au refus de la Fédération italienne de natation de voir Laure Manaudou s'entraîner dans la structure fédérale italienne à Vérone. Mercredi, Claude Fauquet et le président de la Fédération française (FFN), Francis Luyce, avaient annoncé avoir trouvé un arrangement avec la Fédération italienne et le nouveau club de Manaudou, LaPresse, à Turin.
 
 
Des dispositions d'ordre pratique devaient être prises pour faire en sorte que Laure Manaudou puisse se déplacer une semaine sur deux à Vérone afin d'être plus proche de Luca Marin, son petit ami.«J'ai appris le refus de la Fédération italienne, je ne comprends rien du tout, je ne sais pas ce qu'ils ont. Pour l'instant je ne réagis pas, j'attends de voir. Mais s'ils nous ont baladés, c'est terrible», s'est désolé Claude Fauquet.
 
 
(Avec AFP)

La Fédération italienne de natation a affirmé mercredi que la nageuse française Laure Manaudou s'entraînerait uniquement à Turin  et non pas également à Vérone, comme l'a pourtant annoncé le président de la Fédération française de natation Francis Luyce.
 
Le président du club privé de natation "LaPresse Nuoto" de Turin, avec lequel s'est engagée Laure Manaudou, a cependant indiqué un peu plus tard que le compagnon de la Française, Luca Marin, pourra de temps en temps s'entraîner à Turin, s'il y est autorisé par son encadrement.
 
Lors d'une conférence de presse mercredi, le patron de la FFN Francis Luyce a affirmé qu'"un certain nombre de dispositions d'ordre pratique seront prises pour faire en sorte que (Laure Manaudou) puisse se déplacer à Vérone au centre fédéral italien d'entraînement" afin d'être plus proche de son ami.
 
Son compagnon Luca Marin s'entraîne à Vérone, à environ 300 km de Turin.
Selon les dispositions présentées par M. Luyce, la nageuse pourrait s'entraîner trois jours par quinzaine à Vérone.
La Fédération italienne de natation (Federnuoto) a aussitôt réagi mercredi après-midi pour réfuter l'information.
 
Gianfranco Saini a en outre espéré que "tout le bruit généré par cette affaire allait retomber, afin que les athlètes puissent s'entraîner tranquillement".
 
Mais "Luca Marin, athlète licencié à LaPresse Nuoto qui vit et s'entraîne à Vérone, pourra effectuer des périodes d'entraînement à Turin auprès des structures du club, si le directeur technique national Alberto Castagnetti l'autorise".

Laure Manaudou blessée au pied gauche sera indisponible pendant un mois
 
La championne olympique Laure Manaudou s'est blessée au pied gauche lors d'un incident et sera indisponible pendant quatre semaines, a annoncé mardi son nouveau club de natation LaPresse.
 
La nageuse française a été blessée lorsque ses collègues d'entraînement l'ont jetée à l'eau pour s'amuser lors d'une rencontre à Rome.
 
Son club LaPresse a précisé qu'elle manquerait les rencontres de Modane, en Italie, du Canet, France et celle de Monaco. Laure Manaudou pourra reprendre l'entraînement dans 48 heures avec un plâtre. AP