miniardise |
Dead_Skin_Mask a écrit :
Pareil ici, à 25 ans j'ai commencé à prendre du bide alors qu'avant je pouvais bouffer n'importe quoi n'importe quand sans prendre 1g #teamjohnbroot
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kida a écrit :
Le mental, la qualité du sommeil de la veille, l'heure de la séance, le repas avec les bonnes macros quelques heures avant, la musique dans le casque, une fitgirl en legging juste à coté, un café bien dosé, la qualité de l'échauffement, l'insta de djall ou de veens...
Pleins de petites choses, semblant peut être insignifiantes, mais qui mis bout à bout sont des stimulants et peuvent facilement influencer sur les perfs.
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Dead_Skin_Mask a écrit :
En fait vous avez tous 23 ans et des boulots dans le BTP pour bouffer comme des gorets sans rien stocker ?
Parce que moi j'ai beau lifter 1h/j et 5j/semaine, si je suis vos *conseils* c'est la bouée assurée avec des mois de sèche derrière pour la faire dégager
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oh_damned a écrit :
5h de muscu ça ne fait pas non plus une dépense calorique de malade.
Pour prendre du muscle sans trop de gras avec, il faut viser quelques 100aines de calories au dessus de la maintenance.
+200-300kcal/jour si tu veux être conservateur, +500kcal/jour si ça ne te dérange pas de prendre un peu de graillou
Au delà pour un naturel je pense que c'est une erreur qui conduit à porcifier.
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johnbroot a écrit :
C'est une constante à 90% chez tous ceux qui peinent à grossir.
Passé 30 piges tout le monde fait du fat sans forcer. J'ai moi même fait la connerie en débutant de bouffer comme un mongole pour bulker avant de me rendre compte de la connerie à mon age (j'suis monté à 96 kg dont j'ai dû cuter 4kg par la suite).
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koskoz a écrit :
Vous me faites rire avec vos "bouffez 400gr de féculents vous verrez". Je considère que c'est de la merde les féculents, ça te rend gras facilement, la phase de digestion te casse complètement et en plus chez certaines personnes ( ) ça te détruit la peau.
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Vous parlez beaucoup de la prise de poids en relation avec la diminution du métabolisme de base provoquée par l'âge, comme si c'était une fatalité et qu'elle vous empêchait au final de prendre de la masse maigre… En réalité, vous semblez négliger plusieurs aspects importants : si effectivement les médecins constatent une baisse de 2% en moyenne par décade chez les hommes, celle-ci ne s'explique pas par un ralentissement réel du métabolisme (de l'ordre de 30-35 Kcal/jour seulement !), mais bien par des modifications profondes et durables de notre mode de vie, de l'adaptation aux contraintes de notre environnement (déséquilibre dans l'alimentation, activité physique moindre, stress au travail, sommeil de moins bonne qualité, etc...). Sur 10 ans un homme peut prendre en moyenne 3 kg/an (à partir de 30 ans, normalement…), ce qui représente un surplus calorique de l'ordre de 23000 Kcal/an, très loin des 10000 Kcal/an dans le cas de la seule diminution du métabolisme…
Du coup, une erreur très courante consiste à penser que l'exercice physique peut en lui-même rétablir l'équilibre : en fait, tout dépend de l'intensité des entraînements, c'est-à-dire du temps de récupération pendant lequel le métabolisme sera augmenté, empêchant ainsi la prise de poids ! C'est la qualité des efforts musculaires (la gestion de la fréquence, du volume, des charges) qui est déterminante dans le calcul des besoins énergétiques sur une journée. Un entraînement mal calibré peut faire croire à une dépense énergétique (donc à une hausse générale du métabolisme) plus importante qu'en réalité, car la fatigue musculaire et nerveuse se sera soldée par une baisse de l'activité physique totale journalière. Le bénéfice de l'entraînement à l'élévation du métabolisme en post entraînement est relatif et doit être calculé sur la période de récupération (la durée de l'élévation du métabolisme) et non sur le total de la journée ! En bref, vous manger trop en calculant mal votre dépense énergétique réelle sur la journée, mais vous vous dites que votre prise de masse grasse est du à l'âge et au ralentissement de votre métabolisme… Bien sûr, comme il a été dit par quelqu'un, la dépense énergétique dépend aussi du poids : pas le même régime alimentaire pour un pratiquant de 100 kg et plus et un autre de 70 ou 80kg !!!
Enfin, puisque nous parlons de l'intensité de l'entraînement, il est important de tenir compte des filières énergétiques concernées, car elles ne jouent pas le même rôle dans la dépense énergétique et donc dans la prise de poids (maigre ou grasse) : travailler en séries courtes avec des charges lourdes (en fonction de votre niveau bien sûr !) n'a pas la même valeur en matière de rendement énergétique (sinon de PDM...) que travailler en séries longues et avec des charges moyennes. Dans le premier cas, c'est la filière " anaérobie alactique " qui va être privilégiée (sachant que les trois filières fonctionnent toujours ensemble et jamais l'une après l'autre !). Cette filière n'a besoin ni d'oxygène, ni de glucide ou de lipide car elle produit son énergie très rapidement en s'appuyant sur les stocks de créatine (très faibles), ce qui implique de ne jamais travailler à une intensité maximale (effort très court), mais surtout d'avoir travaillé avant la filière " aérobie ", car c'est elle qui détermine la vitesse à laquelle les stocks de créatine se reconstituent : jusqu'à 80-85% RM, plus la filière aérobie est performante et moins les stocks de créatine se videront rapidement ! Il va sans dire que si vous avancez en âge, que vous mangez comme un goret, et qu'en plus vous travaillez à la salle avec de mauvaises routines, la prise de masse grasse est INEVITABLE !!!
Pour prendre de la masse maigre, il ne suffit pas de travailler en intensité, mais aussi et surtout en volume, afin de mobiliser aussi la filière " aérobie" (respiration ou endurance, technique des 100 reps, par exemple, méthodes d'intensification...) : c'est elle qui permet de refaire la créatine, de faire durer les efforts intenses (lesquels mobilisent la filière " anaérobie alactique ", mais aussi la filière " anaérobie lactique " ), et enfin de mieux récupérer entre les séances. Elle aussi a besoin des glucides, mais elle peut aussi utiliser les graisses lorsque le sucre vient à manquer, ce qui est un atout majeur pour réactiver les fibres de type I, celle qui possèdent le plus de mitochondries, qui deviennent alors plus denses et peuvent oxyder plus de graisse…
La filière " aérobie " est elle-même dépendante de la seconde, la filière " anaérobie lactique" : lorsque l'intensité baisse (toujours en fonction de son niveau), l'effort peut se prolonger, mais l'utilisation du glucose produit une dégradation sous la forme du " pyruvate ", ce qui a pour effet d'acidifier le sang. Plus le temps sous tension augmente et plus le lactate augmente. La filière " aérobie " (endurance) ne peut plus alors utiliser le pyruvate pour produire de l'énergie et l'effort s'arrête. Nous connaissons tous ce phénomène de brûlure !!! En matière de récupération entre les séries, il suffit que le taux de lactates baisse : en repos passif, 100 % après 1h30, mais 20mn seulement en récupération active (faible intensité, séries longues). Il est tout à fait possible de travailler en volume en exploitant cette filière énergétique, car la limite n'est plus l'intensité (la charge), mais l'intensification (le temps de récupération) : superset, dégressive, etc... Pour créer de la masse maigre, il est important de comprendre le rôle du lactate qui est capable de se retransformer immédiatement en pyruvate (si l'acidité du sang n'est pas trop importante) pour produire de l'énergie !
Travailler en volume avec des charges non maximales permet donc de produire du lactate, pas seulement dans la cellule musculaire, mais dans tout le corps, dans les muscles périphériques, dans le cœur, dans le cerveau… donc de l'énergie, profitable pour la récupération, mais aussi pour la force et l'endurance, permettant ainsi une dépense énergétique et une prise de masse maigre ! |