De toute façon, tu dois obéir si tu veux sortir un jour tu n'as pas le choix. Surtout si c'est une hospitalisation à la demande d'un tiers.
Après, peut-être que les médicaments sont forts dans un premier temps pour te calmer.
Ensuite, j'ai vu pour moi que la dose a été progressivement réduite. Je ne bavais pas non, au contraire j'avais tout le temps la bouche sèche.
 
Je n'en porte pas de séquelles. Mais j'étais sous Témesta et c'était vraiment très compliqué de l'arrêter une fois sorti. J'ai eu des effets de sevrage dingues. J'ai pleuré devant mon généraliste pour qu'il m'en represcrive, et une autre fois on a dû m'emmener aux urgences parce que j'étais en crise. Même en réduisant super progressivement c'est dur.
 
Mais maintenant je ne veux plus toucher aux benzodiazépines, mon nouveau psychiatre qui me suit depuis l'été dernier le sait, je lui ai dit tout de suite à mon premier rendez-vous.
Sous Témesta je me sentais bien (apathique et mort-vivant d'après mes proches) et je dormais bien. Mais ce que j'ai vécu avec, ça m'en a vacciné.
 
Je ne sais pas si ça répond à tes questions.

Salut, sur quoi se base un médecin pour interner quelqu'un de force ? Lui dire que l'on pense au suicide suffit-il ?

depends de son ressenti du danger j'imagine, de son humeur, de sa journée, c'est un etre humain quoi. bcps trop de facteur (mais je pense qu'il faut plus qu'y penser au suicide a la base pour que l'alerte soit serieuse)

Les médecins verront ton dossier médical, tu peux oublier pas mal de métiers oui
 
Dire que vers 20 ans je voulais faire flic

putain j'ai bien fait de systematiquement recraché mes medocs, j'avais aussi temesta

Là où j'étais, tu ne pouvais pas recracher tes médocs. Tu les prends en face d'eux, et il vérifient ta bouche pour être sûr que tu les as bien avalés.

Là où j'étais, tu ne pouvais pas recracher tes médocs. Tu les prends en face d'eux, et il vérifient ta bouche pour être sûr que tu les as bien avalés.

 
J'ai eu de la chance  
 
quand je vois les effets dévastateur de la plupart des psychotropes, les addictions et autres effets secondaires... ça fait peur.

Salut,

Depuis ma prime adolescence j'y pense chaque jour, une bonne vingtaine d'années au bas mot.
De ma vie d'adolescent à ma vie d'adulte cela me poursuit, cela m'use à force.
Je ne parviens pas à me trouver pertinent dans cet espace qu'est la vie. Je me suis attaché à être un coup de vent qui n'altère rien et qu'on oublie vite. Et donc à faire en sorte de n'impliquer personne
Même si je sais que la disparition est une fuite, n'être personne la rend plus acceptable. Bien que c'est absolument pas une réponse.

Battu dans mon enfance, par un peu tout le monde, je n'arrive pas à avoir d"appétence au bonheur. Je n'ai d’appétence que très limitée aux choses du corps, n'appréciant que l'esprit. Ceci ayant forcément un rapport avec cela, je ne parviens pas à m'investir pleinement dans dans une relation quel qu'en soit la nature. Préférant m'abriter devant la non existence et son absence d'impact.

Je n'y arrive pas et reste bloqué à cette étape, passer ce que vouloir être pour plaire à ce que je suis. Je ne connais pas la réponse à la seconde assertion.

Je suis fatigué, je vieilli un peu, cela parait autant inaccessible que vain. Dernièrement j'ai perdu mes espoirs, bien qu'un peu (beaucoup) fantasmé.

C'est confus parce que je n'écris pas sobre, mais j'ai depuis quelques jours l'envie d'essayer de l'exprimer. Je suis là de tout ça.

j'y reviendrai peut-être, ou pas, j'avais simplement envie de l'exprimé.
Bref y'a pas péril en la demeure, ça fait 25 ans que ça tient.

J'ai une question probablement sans réponse dans ma tête.
 
Quel est le taux de suicide suite à la prise ponctuelle ou dans la durée de benzodiazépine ou de codéine ou dérivé de morphine ?
 
Le désespoir pousse au suicide, et quand la douleur viendra, rien d'assez fort ne peut donner envie de vivre pour moi.

Je sais que la perspective de souffrir peut être très angoissante. L'imagination devient vite incontrôlable dans ce genre de situation.

De tout. De douleur physique comme de douleur psychologique.

Je lis des pseudos de gens mort ici, et je me dis que ce sera mon tour bientôt..

Je lis des pseudos de gens mort ici, et je me dis que ce sera mon tour bientôt..

Comment peux-tu en être sûr ? "Quand la douleur viendra"; la douleur peut ne pas venir, ou rester gérable, ou repartir après un certain temps ?

Est ce que certains ont été diagnostiqués comme schizophrènes ici  ? Je l'ai été à 21 ans et les choses ne s'améliorent pas...