Reprise du message précédent :
J'en chie à mort heureusement que j'ai mon taf car chez moi je m'emmerde énormément je n'arrive pas à sortir. Au taf personne ne soupçonne que je suis mal.
Le we je laisse le gamin toute la journée sur la console et je reste allongé sur mon lit avec une tablette. Je joue avec lui à la console sinon, là j'arrive à rigoler. Mais j'ai des flashbacks de trucs traumatisants passés y a plus de 20ans, ou bien rien de clair juste une sale sensation qui me traverse comme un courant froid quand tu te baignes.

J'ai goût à rien du tout. Je me sens bien que dans la salle de sport. Avec le gamin je peux pas y aller et la semaine où je l'ai pas j'y vais 1 à 2 fois par jour. Ou bien je bosse de 8h à 20h, au choix (j'ai pas d'horaire vraiment fixe). J'ai vraiment envie de mourir. La vie me fait royalement chier. Je suis seul, j'intéresse personne, je comprends rien aux gens, rien n'a de sens.

Pas mieux.

@Giletbleu : prends vraiment le temps de réfléchir à ce que tu viens dire. J'ai aussi l'alerte qui me démange.

Il est maladroit, je doute qu'il le fasse exprès.  
 

C'est aussi pour ça que j'ai pas encore alerté.

 
je t'ai orienté vers le bons topics soit la police, le topic de self défense ect..si t'a réussi à toucher des gens dans ce topic pourquoi pas..
 
Je crois pas que t'ait compris ce que ça veut dire le suicide et c'est mon avis quand je lis ce message..tu reconnais d'ailleurs que t'es pas au bon endroit même si on a de l'empathie..
 

Ce qu'est le suicide, je ne le sais que trop bien, hélas.

je t'ai confondu avec un autre, j'ai cru que t'était un mec gay désolé pour ça..

Tu es complètement à côté de la plaque depuis le début de ta confrontation avec HQ, Giletbleu. Donc calme-toi un peu avant que quelqu'un te signale.

Quand bien même un mec gay qui subirait une agression, ce n'est pas une raison pour lui dire qu'il mérite ce qui arrive parce qu'il aurait galoché d'autres mecs en public.

Et non tout ce que tu m'as dit n'est absolument pas pardonnable. Ignore moi ca sera mieux pour tout le monde, je vais en faire de même. Bref.

@Altered: tu dis que tu éprouves un peu de joie en jouant avec ton enfant, tu peux essayer de faire d'autres activités avec lui ? Tu as la garde exclusive ?

L'excuse bidon sorti de nul part, j'étais pas pret

 
Bonjour Kilyn,
 
Je te remercie de ton soutien moral. Le plus dur, c'est de le vivre au quotidien sans possibilité de se faire entendre. J'ai quand même réussi dernièrement à en parler à des collègues de travail.  
Ils n'en revenaient pas. Je suis un introverti. Je suis trop gentil. A un moment donné, les gens le ressentent. Je fais un travail sur moi pour. Je me demande même si je vais écrire un livre au sujet de ce que je traverse. Je suis reconnaissant auprès de la plupart de ce topic. Je ne pense pas déménager de ma ville : ce serait donner raison à mes "agresseurs et harceleurs de rue".  
La rubrique des faits divers ne cesse d'en parler. La police ne fait rien pour nous y aider. Pour la justice, elle nous abandonne à notre sort. Je survis au jour le jour.  
 

Merci de pas quoter.

J'ai quelques trucs en boucle:...
...

Je viens de te lire à l'instant. Je me sens moins seul même si le monde dans lequel on vit devient de plus en plus impassible.  
Je comprends ta rage en toi. Je ne te juge pas bien au contraire. Chacun a traversé des passes difficiles. Je pense poster une partie de ma vie prochainement.

J'aimerais en faire une force de cette rage. Mais elle te consume avec une telle puissance....

Vous avez tous les deux appels à un psy pour comprendre vos réactions et essayer de changer ?

Je sais pas vraiment

 
Oui je suis suivi par un psychologue dans un CMP.

@Kilyn : Depuis mon agression, je vois les choses différemment. Je ressens les choses.  
 
@Harley_Quinn : depuis hier soir en mp, il y a une certaine personne qui ne croit pas à mon agression. Pourtant, c'est la stricte vérité.

La même je suppose qui m'a dit que je pouvais pas être si malheureux au point de penser suicide. Commence par G?

Non je parle pas avec en mp..

Bon alors je vois pas

 
Non, c'est Senzi

Senzi je t'ai dit d'arrêter de m'envoyer et de m'harceler de messages diffamatoires en MP.  

Tu peux l'ignorer dans la liste de tes mp y a l'option

 
Merci je viens de la voir.  

Ce qui est saoulant, c'est les gens heureux, les conseils, les médicaments qui soignent un problème pour en créer un autre, et la vie en général..
 
Ca devient pénible de trouver le temps long, je réfléchis sur ce qui se passe en Asie à ce sujet c'est tellement rapide, radical et définitif qu'on en est fasciné en se disant pourquoi pas moi..

mon sejour 3 semaines en hopital psy apres une TS perso ça m'a calmé sur l'idée de la mort quand même (cette misère et les traitements infligés que tu vois la bas m'ont fais relativiser sur mon état, pas le reste... prise en charge a chier, médecins a chier, traitements a chier).
personne ne cherche a connaitre ton malaise, on te protège juste de toi même a coup de medoc. PS: j'ai eu droit à l'hospitalisation sous contrainte. En gros t'as plus aucun droit que celui de l'avis des médecins. et de voir un juge des libertés si ton psy veut pas te laisser sortir.

La société est cruelle avec ceux qui sont "pas normaux". vouloir se suicider = pas normal.

d'ailleurs la société est cruelle tout court. je lisais une brève sur une malaisienne qui a poster sur instagram la question sur si elle devait vivre ou mourrir. 69% des "followers" ont répondus "Death". Elle s'est suicidée la pauvre. Société de merde.

 
C'est chacun pour soi, même ici le soutien n'est que virtuel, donc 69% pour le suicide, comme la violence verbale... faut pas prendre ça au pied de la lettre, la réalité quotidienne peut pas être comprise sur internet..
 
Moi même j'ai de la distance sur l'agressivité sur HFR ou ailleurs et je la banalise à tel point que ça peut choquer si je fais pareil.
 
Quels genres de traitement ou médicaments t'ont choqués particulièrement ?
 
Je parlais d'une chose spéciale en Asie simplifiant la fin de vie que j'ai pas le droit d'évoquer ici, rien à voir avec cette malaisienne.

 
ben y avait une pièce régulièrement occupée avec des sangles pour maintenir les patients et leur administrer de "force" les traitements (j'imagine pas d'autres choix). Bcps de "zombies" avec des traitements (très) lourds qui les rendaient comme des légumes quand ils étaient éveillés. J'ai pas forcement le nom des molécules.
 
et bcps bcps de souffrance dans les attitudes, comportements, propos. qui s'évaporaient le temps de l'effet des médocs.
 
je sais pas ça m'a paru tellement dénué de "sentiments". Je dirais complétement déshumanisé. J'ai rien contre les équipes soignantes qui ne font qu'appliquer les "protocoles" dans un environnement de souffrance (et difficile car en dehors de toute normalité faut l'admettre). putain mais qui a conçu ces protocoles ? .  Pas des génies en tout cas.

Bof
C'est surtout les malades mentaux qui sont vraiment stigmatisés et maltraités dans ces endroits
Même en prison ils ont plus de droit alors qu'ils ont tués pour certains

 
J'ai eu l'expérience d'une unité soin palliatif, c'est bien dégueulasse aussi pour y crever..
 
Surgelés médocs pour cheval et cris effroyable journée comme nuit..
 
Si un attentat arrivait dans cet endroit en faits divers, je me dirais qu'ils auraient eu une mort plus digne..

Tu a bien de la chance.
 
Moi j'ai été a 2 reprise voir 2 CMP et on m'a dis qu'on pourrait pas me prendre en charge car je "souffrait" pas assez. Bien dégouté j'étais... On m'a dis que je suis tombé sur des mauvais CMP.
 
Pas la foi de retourner voir mon psy qui me prend 45€ la séance, c'est trop d'argent pour moi...

C'est du foutage de gueule, négation de tes droits, infantilisation
L'univers merveilleux des HP  
 

Ils savent ce qu'ils font oué, c'est bien le pire

C'est surtout que dans ces unités toutes les pathologies sont concentrées au même endroit, et pour ma part je côtoyais des gens qui ne souffraient pas de la même chose que moi.

J'ai été plusieurs fois en unité fermée dans un CHU, hospitalisé sous contrainte, il y a effectivement quelque chose qui prévaut en tout premier lieu, et comme cela a été dit plus haut, on te protège de toi même.
Le reste, ...
Le psychiatre on le voit rarement, et comme dans ces unités il y a pas mal de monde, c'est à la chaîne. Il m'est arrivé d'être attaché plusieurs jours sur un lit aussi, en isolement...

En gros, en unité fermée on y met tout le monde dedans, tenue d'hôpital, pas d'effets personnels (tout est dans la "bulle" -bureau entièrement vitré- des infirmiers), pas de tuyau pour la douche, trois pauses clope de cinq minutes dans la journée. Ensuite en fonction de la stabilisation de certains cas on les admet dans une unité semi-ouverte. Mais certains restent ici de nombreux mois, voire des années.
Heureusement pour moi j'ai ensuite été transféré dans une unité semi-ouverte, où la liberté était plus grande, on pouvait sortir dans la cour en bas pour fumer tout seul.
Mauvais souvenir concernant les médicaments par contre, je ne marchais plus droit.

Je ne vis plus cela. Mes dernières hospitalisations ont eu lieu dans une clinique.

 
D'où ça vient l'affirmation des psy disant que payer sa consultation fait partie de sa thérapie ?
 
J'ai toujours trouvé ça borderline..
 

 
On t'a drogué jusqu'à ce que tu craches de la bave et le fait que t'ait obéit sans causer de problème
t'a permis de t'en échapper légalement ?
 
C'est des médicaments addictifs destructeurs, tu gardes des séquelles neurologiques ?

De toute façon, tu dois obéir si tu veux sortir un jour tu n'as pas le choix. Surtout si c'est une hospitalisation à la demande d'un tiers.
Après, peut-être que les médicaments sont forts dans un premier temps pour te calmer.
Ensuite, j'ai vu pour moi que la dose a été progressivement réduite. Je ne bavais pas non, au contraire j'avais tout le temps la bouche sèche.

Je n'en porte pas de séquelles. Mais j'étais sous Témesta et c'était vraiment très compliqué de l'arrêter une fois sorti. J'ai eu des effets de sevrage dingues. J'ai pleuré devant mon généraliste pour qu'il m'en represcrive, et une autre fois on a dû m'emmener aux urgences parce que j'étais en crise. Même en réduisant super progressivement c'est dur.

Mais maintenant je ne veux plus toucher aux benzodiazépines, mon nouveau psychiatre qui me suit depuis l'été dernier le sait, je lui ai dit tout de suite à mon premier rendez-vous.
Sous Témesta je me sentais bien (apathique et mort-vivant d'après mes proches) et je dormais bien. Mais ce que j'ai vécu avec, ça m'en a vacciné.

Je ne sais pas si ça répond à tes questions.

Salut, sur quoi se base un médecin pour interner quelqu'un de force ? Lui dire que l'on pense au suicide suffit-il ?