Reprise du message précédent :
Suis de semaine base, ceux qui garde l'entree de nuit toute la semaine   et aussi la "prison" qui contient les mecs qui ont déconnés (genre baston, beuverie etc...)
 
un mec avait reussi a s'évader , il avait volé une tondeuse (une grosse, genre mini tracteur), la gendarmerie l'a rattrappé à 5 bornes, panne d'essence sur une voie rapide...yavait vraiment des tarrés...
 
Un jour, il avait neigé toute la nuit alors que la veille, kedal, le lendemain, le mec se leve, se prepare etc...sort dehors et tombe dans les pommes, c'etait un mec de la reunion, l avait jamais vue de neige de sa vie, ni a la tv, ni a l ecole, jamais...le choc (thermique peu etre   )

 
la seconde est tres drole

  Y a bien d'autres personnes qui on fait du services non ? Racontez, marrant ou pas  

dixit le commandant de ma base aerienne" defiler au pas c'est facile, meme les negres en afrique le font"  
du meme: reponse au telephone a une jeune femme se pleignant du manque de nouvelle de son copain " ici c'est pas sos vagin sec"!!!!

pour faire repartir ce topic ,mon expérience...  
 
J'ai fait l'armée à coté de Toulon sur une base de la marine, je ne sais plus combien d'hectare mais immense pour 20 personnes plus les gradés (environ 6).
C'est une base d'antenne avec un gros blockhaus au milieu ou il y avait des émetteurs.
nous passions nos gardes dans ce blockhaus, a deux, un qui dort l'autre de garde.
et bien 10 mois de delire, de beuverie, de connerie le top du top, même que quand j'ai terminé mon service j'ai eu les boules de quitter tous les pots que j'avais là-bas.
on bouffait super bien, barbecue etc... le cuisto était de Guadeloupe (sa salade de poisson crue ouaaaffff)
et  quand il n'etait pas là un pot d'auvergne faisait la cuisine comme un dieu.
les soirées apéro avec les gradés de garde,la mer pas loin
bref que du bonheur.
 
nos plus grosses conneries
*attacher les mecs qui finissaient le service à poil sur un arbre, nous gardions un gros pot ou nous versions toutes les plus grosses saloperies  ( en bouffe) que nous trouvions, tout sur la gueule et après nettoyage à la lance incendie.
sous l'œil expert de nos gradés    
 
*j'ai un bep electonique ,donc petit piratage de la cabine téléphonique pour ne pas payer, tout les soirs c'était à la queue leu leu.
 
*arrosage des plantes qui font rêver ,planquées dans des petits bois de bambous.
 
*nettoyage tout les lundi soir de la bouteille de gnole de l'auvergnat, on finissait en vrac en balançant les matelas des autres du premier étage.
 
et j'en ai encore des tonnes    

Ben c'est l'armée.
 
Up d'un viiiiiieux topic  
 
Pour ma part, j'ai trié 5000 fiches carton d'appelés par ordre alphabétique, en les remplissant quand elles n'étaient pas complètement remplies, et de même pour les dossiers. Du boulot de secrétariat administratif, quoi. Rien de bien folichon, mais mon chef n'était pas le plus con de tous (bien qu'il était très chiant et colérique). Comme c'était un alsaco pure souche, il répondait tjrs au téléphone par "Chef Trucmuch, Bas-Rhin ".
Ca me faisait bien délirer.
 
J'étais au bureau des incorporations/libérations. Evidemment, il y avait des cas, dans le tas. Un jour, les flics nous ramènent un pauvre type qui avait été ramassé dans la rue, visiblement une sorte de SDF. Le gars puait à 2m, ne savait visiblement pas lire ni écrire, mais surtout, parlait à peine le Français. Il avait un accent alsacien à couper au couteau, au point que même les alsacos du cru se marraient en cachette quand il tentait de communiquer. Au bout d'un moment, le chef, tjrs prêt à rikkkôler (qu'est-ce qu'on se marre à l'armée), se mit à se foutre de sa gueule en lui posant les questions habituelles, mais ça n'avait pas l'air de troubler notre hôte.  
Il lui demande: "Comment êtes-vous venu jusqu'à Colmar ?
 -   Ch'ai pris le train.
 - Dans la keule ?
Oui, c'était pas fin, mais on était pliés en deux.
 
Une autre fois, mon chef, en train de lire le journal (oui, il avait largement le temps pour ça), me demande: "elmuch', on n'a pas incorporé un certains "machinchose" hier ? Moi: "hhmmm, oui, je l'ai eu devant moi". Lui: "viens voir, il est dans le journal !"
Le gars était recherché pour avoir poignardé un curé 2 jours avant.

Moi j'ai fait mon SN dans la Gendarmerie Nationale, contingent 2001/02.
 
Après les classes à Chateaulin en Bretagne, j'ai été envoyé à Grenoble d'abord dans les bureaux à trier de la paperasse. C'était nul car travaillant en régime hebdomadaire, je ne pouvais pas cumuler de jours de repos Pour gagner des jours en ne tapant pas dans les jours de perm', je devais me taper le planton durant le WE à l'entrée du groupement et filtrer. En faisant çà le samedi et dimanche, je gagnais un jour plus le jour de descente de nuit.
Je me portais souvent volontaire pour faire çà et j'arrivais à m'aligner pas loin d'une semaine de perm' (un jour de repos le vendredi, samedi et dimanche non décomptés, et lundi à vendredi pris en repos compensatoire    et retour le dimanche )
 
Autre bon truc : ma grand-mère a un appart' à l'Alpe d'Huez et j'y allais de temps à autre...  
 
Ensuite, un mois et demi après, je suis muté dans une BT entre Vizille et Bourg d'Oisans où il y avait deux gendarmes et un gendarme-adjoint. Il a fallu s'adpater à de nouvelles tâches, nouveaux rythmes (permanences téléphonique de soirée, patrouilles de nuit, permanences intervention à domicile), des interventions sur accidents de la route, etc...
Y'avait aussi des jumelages avec Bourg d'Oisans car on était petits en terme d'activité. Manque de bol, ils ont eu un nouvel Adjudant-chef genre suce-b****s, très pro mais toujours le doigt sur la couture... Pas très cool quoi.
Ensuite, y'a eu un autre Adjudant qui lui était bien plus sympathique et rigolard (genre l'adjudant-chef nous appelle par radio, comms 2/5. l'adjudant qui était avec nous lui répond "la communication est hachée" avec un clin d'oeil complice pendant qu'on se bidonnait)
 
Des trucs marrants, sympas ou pas :
- les accidents mortels de la route ça en devenait lassant, toujours aux mêmes endroits et toujours les mêmes causes...et parfois c'était pas beau ce qui restait...
- le contact avec les pompiers, souvent avant nous sur les accidents. Très sympas.
- les services d'ordre pour des courses cyclistes. On se poste 4-5 heures avant le passage du peloton en tenue complète, képi alors que la saison commence doucement à chauffer     et alors qu'on est simple appelé, faut gérer avec un autre la circulation, faire compàrendre que dès une certaine heure, on ne passe plus même quand les gens s'énervent...  
Le pire, c'était le Tour de France : on s'est mis en place à 8 heures et le peloton ne passait qu'à 16 heures C'est long mais long. Compensation : les nanas de la caravane publicitaire sont mignonnes  
Après le passage du Tour, c'est pas fini, car il faut encadrer tous ces gens qui partent en voiture, gérer les accidents, faire venir une ambulance pour le cycliste amateur qui a fait sa crise cardiaque en montant l'Alpe d'Huez sous le cagnard...
- découverte d'un suicidé dans sa voiture après 5 jours  
- plan de recherches d'une femme disparue dans la montagne
- plusieurs interventions sur une seule nuit ---> on dort en tenue ranjos, trop chiant de se rabhiller  
- lors de controles routiers, concours de celui qui arrêtera la plus jolie nana
- l'appart' de Mamie à l'Alpe avec la voiture familiale prêtée pour la durée du service  
- apprendre mi-juin que son SN va se finir avec deux mois d'avance  
- prendre ses 15 jours de perm d'un coup pour se barrer en Grèce en août
- compter les jours jusqu'à la libération    
- la dernière journée où tu restitues ton arme et tu prépares tes bagages    
- la journée du départ où tu restitues ton paquetage (il a fallu rouler un peu mais au point où on en est, y'a plus rien de grave )
- quand enfin tu prends vraiment la route du retour à la maison      

Objecteur de conscience, 17 mois dans ma ville à faire un boulot qui m'a permis d'en trouver un vrai après...
 
Je regrette rien.