canaille a écrit :
Le lycée par contre c'est plus grand, donc plus individualisant, et tu perds immédiatement ces rapports humains
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Dans ma promo quand j'étais en terminale, on était 300 terminaliens. Autant de 1ères et environ 500 secondes... La cantine c'était une usine, et ca n'a pas empêché les choses de marcher. Et ca faisait d'autant plus chaud au coeur, vu l'anonymat général de la structure. Le chef cuisstot qui te tape sur l'épaule et qui te demande comment ca va en t'appelant par ton prénom, ca a de quoi faire oublier qu'on n'est qu'un pion parmi les autres.
Citation :
Faut choper les délégués au conseil de vie lycéenne, ne pas les lacher pour qu'ils demandent des entrevues avec le proviseur pour soumettre les problèmes, envisager des solutions. Et qu'ils refassent le point 1 mois après en redemandant une entrevue pour faire le bilan, voir si des mesures ont été prises et si ça fonctionne. Et si ya du fouta&ge de gueule de la part du proviseur, faut dire au proviseur que la colère monte et que les délégués risquent de faire des actions un peu bruyantes (tracts, presse etc...) si le foutage de gueule continue. Y a que ça, sinon faut supporter en silence et dans la bonne humeur.
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1. Le CVL c'est fait pour faire joli niveau pouvoirs. On peut faire bouger les choses autrement, et le CVL c'est généralement la moins bonne des solutions (ceux qui y sont ont tendance de ne plus sentir leur chevilles et perdre tout sens de la communication polie qui pourrait aboutir)
2. Le proviseur il va faire quoi? Reconstruire un self alors que y'a pas l'argent pour? Dire à aux employés de la cuisine qui sont payés au lance pierre de bosser plus et plus vite?
3. Les menaces à la con de la presse ca ne marche pas. La cantine du lycée XY la presse elle s'en fout, y compris la presse locale qui est souvent sous le contrôle des gens forts de la ville (à commencer par le maire).
3#. Les tracts ne peuvent pas être publiés à l'intérieur de l'établissement sans l'aval du chef d'établissement. Et s'ils le sont, ca fera avancer quoi (mis à part les auteurs qui n'iront pas à la cantine pendant leur semaine d'exclusion)? On aura des collégiens qui brulent des boitures parce que la bouffe n'est pas assez bonne à leur gout? Ou alors juste encore plus de collégiens qui se lamentent sur leur sort?
3ter. Si les tracts sont distribués sur la voie publique, leurs auteurs risquent de passer une nuit au commissariat du coin pour diffamation, un chef d'établissement ca a le bras long au niveau communal. Faudra pas venir pleurer après.
En gros, faut arrêter de prendre le proviseur pour un incapable qui n'en a rien à foutre. Si les choses ne changent pas, c'est qu'il a lui aussi les pieds et mains liées. (Budget, personnel, etc.). Comme solution y'a le CDI, lire une BD pendant 30min avant d'aller bouffer, ou pour les plus pressés, le 500m sprint. Ca fait vingt ans que ca marche, et pourtant ca fait vingt ans que les gens se plaignent, génération après génération.
Plutot que de dire aux autres (CVL, proviseur) "iffofersa" et "yakaferci", faites, agissez par vous même. Je veux bien croire que ce ne soit pas une partie de plaisir mais personne n'est jamais mort en france parce que la queue de la cantine était longue. Pour rendre les choses plus supportables, comme dit, il faut cerner les crénaux horaires où y'a moins de monde et trouver autre chose à faire en attendant.
Pour les quantités: Faut aller demander du rab. Je doute que ce soit refusé. Ta soeurette ne serait elle pas un brin timide, canaille?
Message édité par squad25 le 04-02-2006 à 00:45:29