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Auteur Sujet :

Polak

n°61527970
chanko
Posté le 06-12-2020 à 04:29:36  profilanswer
 


POLAK  ,
 
 fils( filles ) , petits fils ( petite filles ) de polak , C'est ici  !!  un zest de culture , de cuisine , de musique , de littérature , etc ...  
J aimerais bcp  voir  topique idem   pour Ritals , Espagnols , Arabes , Portuguais , Sénégalais , "Cochinchine" ..... Etc .....    ceux  issus   de l' immigration .... volontaire ou ' forcé "    
enfin   ceux  que  le France a accueilli  et contribuaient a la  "grandeur" de cette France   etc .......  
Nos  points  communs    ;  Sommes Francais  et  vraiment    ,  je ne dirais pas  fier , mais  très  reconnaissant  , au nom de mes grands parent , voir parents  
 en fin de compte , oui je dirais fier ,  de cette  nation  , en espérant  qu'elle ne parte en  " couille" !!!!  
Ce n' est plus la grande nation  du  XXe siècle....... mais .........................;; avec  des  valeurs  .........................
mes  valeurs ............................. peut  etre  les  votres ,  les notres  
Epanchez vous   ,  Anectodes , Partages  ,    
 etc .....;  
 
https://www.youtube.com/watch?v=BGr8SxiN3K8

mood
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Posté le 06-12-2020 à 04:29:36  profilanswer
 

n°62286832
chanko
Posté le 04-03-2021 à 20:48:58  profilanswer
 

Républicain Lorrain  du_ 04 Mars 2021  :  
 
Il y a 45 ans, ce Polonais fuyait la ferme où il avait été maltraité et exploité durant 33 ans
 
Nous revenons cette semaine sur un fait d’actualité paru dans nos colonnes il y a 45 ans. Pendant trente-trois ans, un ex-prisonnier polonais a été exploité et maltraité par des agriculteurs de Reinange ( Moselle )  avant de fuir. Retour sur cette sombre histoire qui a défrayé la chronique en 1975.
 
Août 1975. Pierre Zboriwetz retrouve enfin sa liberté. À 49 ans, pour la première fois, il va enfin pouvoir choisir le sens à donner à sa vie. Lui qui pendant 33 ans n’a eu d’autre option que de travailler comme un forcené dans une ferme lorraine, sans paie et malmené. Car depuis 1942, cet ex-prisonnier polonais était l’ouvrier agricole corvéable à merci de la famille D., père et fils.
 
Enlevé de sa Pologne natale à l’âge de 16 ans par les nazis dans une Europe en pleine guerre, déporté en France, le garçon est placé par les occupants allemands dans cette exploitation agricole située à Reinange, commune de Volstroff.
 
De 4 h du matin jusqu’à la tombée de nuit, le jeune prisonnier de guerre d’alors travaille d’arrache-pied sur les dix-huit hectares de la propriété en échange du gîte, une mansarde à peine chauffée, et du couvert, très frugal. Guerre oblige, il n’est pas payé. Mais si la situation apparaît jusqu’ici comme « normale », elle ne l’est plus quand le conflit cesse et la paix revient.
Il ne sait pas que la guerre est terminée
 
Comme il ne parle pas très bien français, le jeune Polonais ne comprend pas que les hostilités sont terminées. Personne n’a pu ou voulu l’en informer. Il continue donc à trimer comme un forçat pendant trente ans.
 
Des décennies où il est sous la coupe de cette famille d’agriculteurs peu scrupuleux qui le gratifie de coups de temps à autre. Pour « salaire », le commis agricole reçoit 10 ou 20 francs le dimanche. Juste de quoi se payer un verre au seul bistrot du village.
 
Un éclair de lucidité traverse un jour l’esprit de Pierre, il comprend qu’il est exploité. Il tente même de s’enfuir à plusieurs reprises. Mais ses « bourreaux » le menacent de sanctions de la gendarmerie. Apeuré, le Polonais croit comprendre la « gendarmerie allemande » et revient à la ferme.
 
Jusqu’à ce soir d’été 1975 où il se confie à un compatriote, ancien déporté comme lui. Ce dernier lui conseille de partir et signale la situation de Pierre dans le même temps aux autorités agricoles. L’ex-détenu décide alors de frapper à la porte de Jean-Pierre Kaiser, un agriculteur aisé de Kuntzig qui l’engage, le paie et le fait travailler normalement.
« C’est un coup monté »
 
L’histoire pourrait s’arrêter là pour Pierre Zboriwetz. C’était sans compter sur l’intervention de l’inspecteur départemental des lois sociales en agriculture à Metz qui, après investigation chez son ancien patron, transmet un procès-verbal au parquet. « Monsieur D. est coupable de nombreuses infractions », notamment en matière de salaire non payé. L’inspecteur est rejoint par le consulat général de Pologne à Strasbourg qui demande l’ouverture d’une enquête. L’affaire prend un caractère pénal.
 
Son ex-employeur se justifie. « Pierre redoutait d’être rapatrié en Pologne […] Chez nous, il était entièrement libre le soir et le dimanche. Il partageait ses repas avec nous. Je ne comprends pas, c’est un coup monté. »
 
Pierre ou Piotr, ou encore Peter comme il est surnommé dans le secteur, est semble-t-il un peu dépassé par la tournure judiciaire que prend son histoire. La suite de cette affaire ne laissera pourtant aucune trace d’une condamnation envers la famille D.
 
L’ex-prisonnier, lui, a continué à travailler pour Jean-Pierre Kaiser jusqu’à la fin de sa vie. Resté célibataire, le commis agricole décédera dans les années 1980 à Stuckange. Sans avoir revu sa Pologne natale.


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