PBreloaded a écrit :
Pour l'histoire :
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CR 17 : [i]oups i did it again[i]
Je me fais chier quand je télétravaille. La plupart du temps je fais des call, je suis en mute 90% du temps, je lache deux trois trucs spirituels et impliqués de temps en temps pour faire semblant de suivre mais ça me demande autant de neurones que d’effort à Noble pour serrer, c’est-à-dire pas des masses.
Alors je cogite, je me dis que j’ai envie de la chasse, mais vraiment. J’ai une espèce de besoin primaire de conquérir. Si on me file un heaume et une épée je crois que je pars directement pour Jerusalem faire la croisade. Mais on est à une époque chiante, alors le seul truc à conquérir, c’est des meufs.
Je tape du coté des HFRiennes mais c’est l’échec. Pomme est pas là, Bubka me demande de me reconvertir en barman, Loupie me dit que je suis trop vieux, bulled’O que j’ai pas d’uniforme et Chocbo me demande de lui faire une dissertation de 20 000 signes thèse anti-thèse synthèse pour expliquer pourquoi je serai digne de la soulever.
J’ai pas envie de faire l’effort, alors je choisis la facilité, je lache 7€ et je balance un boost sur tinder. C’est le milieu d’après-midi, ça ne marche pas bien. J’ai les habituels asiatiques photoshopées avec la truelle et les noires qui me plaisent pas, d’ailleurs dans le lot il y avait la nana que Rick a posté, je confirme comme j’ai vu les autres photos, c’est un tonneau (un gros tonneau).
Dans le lot il y a une petite de 26 ans avec des jambes interminables et des photos dans des endroits fancy : piscine molitor, terrasse du pullman etc … j’ai l’impression que c’est un faon qui n’attend que de se faire tirer. Je me dis qu’elle ne va pas me répondre car c’est un petit animal peureux, mais elle répond.
Je gère la discussion en parallèle avec des call. Les échanges durent longtemps. C’est une meuf, donc c’est moi qui fait l’entertainement. Elle a l’air d’apprécier, mais me dit qu’elle recherche un truc sérieux. Je lui dis que moi non, elle continue tout de même à me parler … ma soif de conquête du moment me donne envie de voir un film avec des balls, donc je me mets 300 et pendant ce temps elle me raconte des conneries de meuf sur sa liberté, ses prétendants avec qui les choses sont clairs (je lui explique la définition d’orbiter, elle trouve ça très bien et ne voit pas le problème).
Quand ça commence à partir en couille pour Léonidas (désolé pour le spoil), elle me dit qu’elle va prendre une douche. Je lui demande si elle veut que je la rejoigne. Elle me dit non et puis ne me parle plus. Je lache l’affaire en me disant que c’était too much. Et puis finalement elle revient discuter. Moi j’ai chaud chez moi, je suis au dernier étage il est minuit, je me dis que je vais me rafraichir en me baladant en scooter donc je tente un hail mary :
Donc ça marche. Moi je suis resté chez moi toute la journée, grosse trace de sueur sur mon calbut, je pue la transpi, je pars prendre une douche en despi, je me change et j’enfourche mon fidèle destrier pour aller la chercher, elle est même pas à 10 minutes de chez moi.
Je l’attends en bas de chez elle, je pense à moitié que je vais me faire agresser, mais en fait non, elle arrive. Il est presque une heure du matin, elle a accepté de faire du scoot avec un inconnu. Je me dis que c’est du tout cuit.
Sauf qu’elle est là et PUTAIN L’ARNAQUE A l’IMC C’EST PAS POSSIBLE. La meuf n’a pas une seule photo en pantalon sur son tinder, elle est en jupe ou en short tout le temps avec vue plongeante sur ses jambes et là elle ressort avec facile 10kilos de plus que sur les photos. Mais elle a une tête qui m’excite, un genre de tête à la Mila Kunis. On se salue, et là je comprends pourquoi elle a des tournures de phrase chelou parfois : elle a un accent de l’est à couper au couteau.
J’ai un peu pratiqué les nanas de l’est, et ce que j’en ai retenu, c’est qu’avant de les baiser, il faut commiter. Or moi j’en ai pas envie, de commiter. Et puis merde, elle est là, je suis là, c’est pas la catastrophe comme la brésilienne niveau IMC donc je lui file un casque et roule ma poule. Elle saute sur le scooter comme une espèce de grenouille d’une façon tellement soudaine et pachydermique qu’on manque de se gauffer.
Je m’en bats la race de la nana, mais putain ce que Paris est beau la nuit, surtout en scooter, surtout en allant vite, surtout avec une paire de seins collé dans son dos et des cuisses serrées contre soit. Je me prends un petit shoot de plaisir alors que je l’amène vers le pont bir hakeim (gloire à nos soldats qui ont donné leur vie pour qu’on emballe des poufs sur un pont en leur honneur).
On se balade 2, 3 minutes sur le pont et on s’arrête pour regarder la tour Eiffel. On ne va pas dans l’espèce de mirador car il y a une bande de racailles qui squatte et que j’ai pas envie de terminer dans le prochain Obertone. La tour Eiffel se met à scintiller, je la regarde, je lui dis que dans un film romantique c’est là que je devrais l’embrasser et je l’embrasse. Elle est surprise, d’autant plus que je lui ai fait une spéciale PB, mais elle se laisse faire. Je crois qu’on a échangé moins de 10 phrases.
On continue de discuter. Elle me sort des conneries aussi affligeante qu’un roman d’Anna Gavalda ou que l’insta de Beyoncé. Elle me dit qu’elle veut être libre, faire ses expériences. Elle me dit qu’elle a un mec mais qu’elle n’est pas exclusive parce que lui ne l’a jamais demandé. Là je visualise mon exécution mode eastern promises par un bulgare ou un russe jaloux mais ça me fait marrer.
Je continue de l’embrasser, elle continue d’être réceptive, de plus en plus. J’ai commencé par lui mordiller les lèvres, le cou, de façon assez autoritaire, je vous passe les détails mais elle se liquéfie sous mes mains, au sens propre comme au sens figuré. Je lui porte le coup de grâce, en me mettant derrière elle, contre elle, avec mes 20 ou 30 cm de plus, et lui prenant la gorge des mains, ou les cheveux, pour la cambrer et l’embrasser, ou lui caresser les seins et les fesses.
Il n’y a plus personne aux commandes chez elle, elle tremble comme une feuille, elle est trempée, elle s’est totalement abandonnée. Je commence à baisser son pantalon, je suis en mode automatique. Je me dis que je vais la prendre là, en levrette, sur le point Bir Hakeim, devant la tour Eiffel avec une bande de 5 ou 6 weshs à 50m.
Et boum, mon cerveau reset. Je me dis que ce n’est pas possible. Que la meuf a beau avoir une tête de chienne elle n’est même pas bonne, qu’elle est conne que ça va mal finir. Je remonte son pantalon et le reste et je lui dis, « je crois que tu en as envie autant que moi mais ce n’est pas une bonne idée ». Elle reprend ses esprits pendant une bonne trentaine de secondes et finie par acquiescer. Je lui dis que je vais la ramener chez elle. Elle répond à peine.
On retourne chercher le scoot et elle me dit « you are a bit rough for a french guy », on a switché en anglais au moment où j’ai commencé à l’embrasser. Je réponds « maybe, you don’t like it ? ». Elle me regarde et me dit « oh no i do like it ». Et dans ma tête je me dis que oui, cocotte, comme toutes les meufs en fait. Qu’on nous enseigne à tous d’être des gentils mecs mignons et sympas mais que les gentils mecs mignons et sympas, ça ne fera jamais mouiller une meuf au point qu’elle soit prête à se faire prendre en levrette sur le pont Bir Hakeim par un inconnu à 2 heures du mat.
Mais je ne dis rien parce que je suis lâche, ou que j’ai pas envie de la faire chier, ou que c’est pas a propos. Le trajet en scooter sur le retour me laisse une sensation bizarre, elle se serre à mort contre moi à tel point que ça me gène pour piloter. Une fois en bas de chez, elle me regarde avec ses yeux mouillés et je lui dis « don’t invite me to come up, you said you wanted something serious ».
Oui, ça s’appelle un ippon dialectique, j’ai retourné sa propre hypocrisie contre elle. Elle acquiesce, je l’embrasse une dernière fois, doucement cette fois et je rentre chez moi. Avant de me coucher, on échange quelques messages bien urbains et elle m’envoie la photo de ce qu’elle voyait quand j’étais derrière elle.
Je lui dis merci, je lui souhaite une belle vie, et je la bloque. L’instinct de la chasse est apaisé, manifestement pour ça je n’avais pas besoin de la sauter.
TDLR : je suis un allumeur.
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