Reprise du message précédent :

"Au jour d'aujourd'hui" est le pire de tous je trouve.

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Tu peux aussi descendre en bas résille.

 
+1
 
Je n'ai jamais compris l'intérêt que trouvent les gens qui utilisent cette expression de merde.
 
Ça remplit la phrase ? Ça leur donne un "style" ? Le plaisir de faire consciemment saigner les oreilles des autres ?

Chez toi, lorsque tu sors des chiottes tu te retrouves obligatoirement dehors ?    
 
 

Tu dis "sortir dehors des chiottes" ?  

c'est une insistance sur la composante temporelle de l'action évoquée, ainsi

insistera plus sur la temporalité qu'un simple

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Autre anglicisme énervant : un concert "live" pour dire qu'il n'est pas enregistré.
Que diriez-vous ?

"À date"  

Ah bon, on utilise ce verbe? Jamais entendu.  

oui mais justement tu allumes une lampe, un lustre, un lampadaire, pas "la lumière"
Et puis allumer la télé, ça fait aussi de la lumière...

La lumière est donc une métonymie et le pléonasme a une légitime vocation artistique.

Tu sors des chiottes, tu sors d'une pièce, tu sors dehors, etc. Sortir indique simplement le fait de quitter un lieu pour un autre.
 
Donc lorsque durant un cours tu dis à un élève de sortir, il faut qu'il sorte du bâtiment, voire de l'école et non pas seulement de la classe !?  
 

Le terme dehors ne signifie pas "sous le ciel" mais à l'extérieur du lieu dont il est question, dans ta phrase c'est la classe.
Il faut donc dire "Sors !" ou bien "Va dehors !" mais pas "Sors dehors !"
 

Si vous inventez de nouvelles définitions aux mots, il est certain que toute phrase et expression sera un pléonasme. Dehors signifie à l'extérieur d'un bâtiment, "sous le ciel" pour reprendre ton expression.
 
Et entrer dedans, vous l'ajoutez à votre liste donc.    
 
 

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Donc, finalement, sortir de hors veut dire rentrer...  

Entrer dans, tu veux dire .

Tiens, en parlant de mail et mel : un qui me herisse tout particulierement est coquetel.
D'apres un de mes collegues il serait recommande a la place de cocktail (au meme titre que courriel, cederom etc) or il me semble qu'il ne s'agit "que" de la graphie canadienne de cocktail.
Qu'en est-il reellement ?

Je n'ai jamais vu cette orthographe, par contre j'ai souvent rencontré coquetèle à une certaine époque, et puis c'est passé aux gens.

Non mais les trucs québecois là

 
 
Dans mon environnement au bureau, ils ont tendance à écrire "Coquetel".
Siège d'une "grosse boîte", ambiance vieille France catho tradi  

Alors pour le coup, c'est plutôt crétin de vouloir écrire à la française un terme anglais.

Oui, si on veut le franciser, il faut réinventer le mot avec une étymologie française.
 
Comme le courriel, justement.
 
Là, pour cocktail, il faudrait le traduire...
 
Heu... Queue de bite... heu... Queue de coq ?
 
Bonjour, servez-moi une queuebite svp.
Bonjour, servez-moi un queuecoq svp.
 

"mail" ça ne me dérange pas, et même si ce n'est pas correct de désigner des "emails" par le terme "mail", "mail" fait plus français que "email" et il n'y a pas de risque de confondre avec le courrier papier puisqu'on utilise précisément "courrier", ensuite je trouve ça plus joli que "courriel", et enfin quand un emprunt est joli pourquoi le refuser ? il y a des anglicismes débiles mais celui-là ne me choque pas, ça sonne quasiment français (ça vient d'ailleurs du vieux français "male" )

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Et ceux qui écrivent "ect". Preuve qu'ils ne comprennent rien à ce qu'ils écrivent.

Et le mot "ajouter" qui n'existe plus chez beaucoup de gens qui n'emploient plus que "rajouter"    
 
"Je rajoute ceci, cela..." alors que rien n'avait été ajouté au préalable.
 
Idem pour entrer / rentrer.
J'ai même déjà entendu "elle est où la rentrée ?" de la part d'un mec qui cherchait l'entrée d'un magasin  

ce que je remarque le plus, au quotidien, c'est :
- l'absence du "n'" de la négation ("j'ai plus de lait" )
- "qu'est-ce qui fait que " bon là c'est peut-être moi mais je trouve cette tournure très moche
 
et partout, les collègues mais aussi à la radio par exemple

 
En voilà un que je pensais naïvement relativement récent.
 
 
Téléfilm "Gouverneurs de la rosée" : Voilà ce qu'elle est la vie au jour d'aujourd'hui.  
 
   
 
 
 

Mais non, il cherchait le rayon rentrée. C'est un évènement commercial aligné sur le calendrier scolaire.

J'aime pas ( ) la double négation qui se comporte comme de la négation ; conséquemment, j'aurais tendance à préférer la suppression du "ne".

J'ajouterais le pronom personnel suivi du prénom ou inversement, par exemple "Il est là Michel ?", "Elle est arrivée à quelle heure Pauline ?".

Sauf qu'à l'écrit, il est difficile de distinguer le sens de j'ai plus de lait entre :
 
Je n'ai plus de lait du tout  
et
J'ai un peu plus de lait (ou j'ai beaucoup plus de lait).

Un autre truc énervant : le remplacement de «tandis que» ou «alors que » par un simple «que».
(À l'oral.)

Historiquement, il ne s'agit pas d'une double négation :
https://fr.wiktionary.org/wiki/cycle_de_Jespersen
À l'origine, le mot pas est le même que dans "faire un pas".

Eh oui.

Donc, Poly, tu devrais dire «je n'aime» plutôt que «j'aime pas».