Reprise du message précédent :
Bah tant mieux pour toi Ellesse, mais suffit parfois de lire ou d'entendre des histoires de mères qui regrettent la parentalité pour se rendre compte que la pression peut exister dans le domaine familial/amoureux.

 
Ben oui.
Et c'est une éloge à l'intelligence quand je dis ça, no joke.
Le cas classique c'est clairement de faire des gosses sans se poser de question. Vous l'avez tous vu dans les échanges "pourquoi t'en veux pas / et toi pourquoi t'en as fait / ben... c'est la nature... avec le regard totalement interloqué de la question pourtant très légitime.
On voit bien que le CF c'est aussi une affaire de csp+ en général. Alors oui, il y a un effet corollaire cadre sup = peu de disponibilité = engagement pro mais il y a aussi une corrélation avec une population qui se pose des questions.
Sur ce plan, il y a eu des interventions très bonnes je trouve.

 
Ben voilà, ça peut enflammer une discutions de machine à café sur une incompréhension. Et pourtant c'était pas un message agressif mais il était pris sur la défensive. Bon exemple.

le regret de la parentalité ne vient pas forcément de la "pression"

tu as des personnes (homme ou femme) qui "regrettent" la parentalité alors qu'ils l'ont voulu.
seulement, ils ne se sont pas projeté dans les changements de mode de vie que ça impliquerait, et/ou sont "mal tombés" avec des situations compliquées / enfants difficiles / handicap / etc.

(je dis ça parce que j'en connais : ils sont heureux de leur vie avec leurs gosses... mais si c'était à refaire, c'est ligature des trompes directement : au global ils ont l'impression d'avoir perdu en qualité de vie)

perso sur les réflexions qu'on a pu avoir moi et ma copine IRL, c'était clairement pas de l'incompréhension de notre part.
 
il y a vraiment des gens qui n'imaginent pas que l'on puisse vivre autrement que dans leur bulle.
chez eux la non compréhension sur un sujet qui leur parait évident amène souvent à des questions/réflexions mal formulées et/ou agressives.
 
ça touche le sujet CF (mais pourquoi t'en fais pas ? t'es égoiste ! t'es bizarre !) comme sur plein d'autres.
je perçois ça plus pour manque d'ouverture d'esprit que de niveau d'études

Je pense que c'est une sorte d'inconscience comme tu dis. On tombe amoureux, on se met en couple et puis un jour on fait des enfants sans réfléchir plus que ça.
Tu prends autant de risque de foutre ton couple en l'air en ne faisant pas d'enfants.
A mon avis que ce soit le non désir d'enfants d'un des deux ou la stérilité sont des causes de rupture non négligeables.

Je ne suis pas d'accord, les enfants sont un "projet" du couple, et même une fois né, comme l'enfant a une vie à mener, a chaque fois ça fait de nouveaux projets. Et c'est important de se projeter pour continuer en couple, sinon ça s'essouffle.
Donc quand on est CF faut faire preuve d'imagination pour remplacer l'enfant par d'autres projets.

Il « faut » surtout faire bien comme on a envie
 
Perso la notion de projet c’est plutôt me créer une routine la plus confortable possible et ensuite faire tout ce que je peux pour que ça bouge plus.
Là j’ai le copain, le chien, la baraque, le boulot, et mon seul projet c’est de toucher à tout ça le moins possible

Bof je trouve pas, on a pas forcément besoin de 'projets' pour faire vivre un couple, ça dépend plus des personnalités de chacun.

Huumm ok. Moi j'ai besoin de projet, pas forcément fous ou importants (refaire la déco et acheter 3 coussins me suffisent   ) mais j'ai besoin que ce soit des projets de couple.

Je crois que j'ai pas besoin de projets de couple non plus.

Pas de projets ici non plus.
Peut être changer de maison - je le cite car lié aux gosses ce serait pour faciliter la logistique études plus tard.
De toute manière je garde l'actuelle très bien placée. Je compte en donner une à chacun, m'en faut une deuxième.
A plus long terme une résidence secondaire pour la retraite, mais ça se planifie à l'avance en allant explorer des points de chute possibles...
Sinon comme vous, tenir le statu quo ça me va bien. Pas se déglinguer la santé, garder les équilibres boulot - perso, calculer le point de sortie pour la retraite.

A mon avis, la plus grosse pression, elle vient du conjoint.

 
 
Ca parle jamais d'enfants en pratique au boulot
Sauf parfois les hommes entre eux pour se plaindre quand le contexte est assez favorable

Et je trouve que c'est une bonne chose : pouvoir discuter de ce que l'on souhaite construire à deux, et de comment le construire.
On ne "subi" pas les conséquences du projet enfant pendant les 20 ans qui suivent, mais on peut réajuster / adapter le plan de construction en fonction de l'évolution de nos envies / désirs

c'est d'autant plus savoureux que quelques posts plus tard le même intervenant poste ça :
 
 
on sent l'envie sincère de socialiser avec les collègues  

Je suis avec mes collègues de 8h à 17h. Quel est l'intérêt de passer plus de temps avec eux ?
Edit :  avant d'avoir des enfants, je faisais 2h-3h de sport par jour. La sociabilisation était une perte de temps,  je dois bien avouer.  

Bah écoute, tant mieux (enfin tant pis je dirais, les journées doivent être longues du coup) si tu n'as pas envie de voir tes collègues en dehors des heures de travail, mais y a plein de gens pour lesquels les collègues sont des amis, et qui donc ont envie de les voir en dehors du boulot.
 
Personne ne te force.

C'est toujours une mauvaise idée d'avoir des amis au travail
Toujours !

 
C'est assez rare, je pense. Une amitié au sens propre du terme, s'entend.

 
Un collègue, c'est avant tout un adversaire. Il ne faut jamais se mettre en position de faiblesse devant lui.

Tu aurais fait un bon père je pense.

 
Je suis bon dans tous les domaines que j'intègre.
Je n'ai pas d'enfants

 
 
Houu toi t'es du genre à ne pas donner les infos que tu as juste pour voir ton collègue être dans la merde, j'me trompe?

 
L'information, c'est le pouvoir.

Vouloir être meilleur que les autres (soi même ou son soi par procuration) c'est une caractéristique psychologique typique de parents en tout cas.

 
Par procuration, comme tu le dis, oui, c'est une réaction désespérée de parent qui n'arrive à rien.
Les meilleurs n'ont pas besoin de pis-aller, ils sont les meilleurs, tout simplement.

 
L'intérêt, c'est que tu choisis avec quels collègues tu vas boire un coup en râlant sur ceux qui ne sont pas présents ou en commentant les arguments de Mademoiselle Jeanne . Et ça n'est pas forcément limité à ta cogip seule.
 
D'ailleurs il y a souvent le cas où certains invités se décident très tard en essayant de refourguer les enfants à leur conjoint(e) .
 
J'avais un truc comme ça quand j'ai commencé mon premier boulot : un resto/brasserie tranquille toutes les semaines, les gens venaient s'ils voulaient et pouvaient ramener leurs potes, et ça pouvait se terminer en caisse de bière dans un parc quand personne ne se dévouait pour organiser le truc. Une équipe d'une autre cogip organisait des "gueuletons" une fois par mois (en cachette ) avec pinard-saucisson-fromage dans le sous-sol .

Perso j'ai quelques collègues qui sont des amis, et des collègues qui sont des collègues (avec qui je m'entends très bien pour la plupart). Je trouve autant bizarre de ne se faire aucun ami jamais au boulot que d'avoir 90% d'amis au boulot (modulo les problèmes de définition du terme "ami", on a probablement pas tous la même).

La parentalité est bien souvent le lot de consolation des médiocres, je vais pas dire le contraire.
 
Boby Lapointe avait bien cerné le truc dans sa strophe  
"La joie de ton chiard se lit dans tes prunelles  
Je sais bien qu'il n'est pas repu de si peu
Mais je vois dans tes yeux qu'il est heureux
Quand il est heureux tu en deviens plus beau.elle"...

Y a le problème de la barrière de la drogue. J'ai envie de conserver une image un minimum clean au taf.

 
Parfaitement résumé. Ils l'admettent souvent eux-même, la bouche en cul de poule, la larmette à l'oeil, en proclamant "c'est la plus belle chose que j'aie faite de ma vie".
 
C'est la bonne éducation pendant 15 ans qui est un achievement. Pas ouvrir les jambes d'un côté et gicler de l'autre.  

On fait pas le même boulot
 

Je suis presque d'accord. Ce qui est sûr, c'est qu'en cas de coup dur professionnel, il faut rarement compter sur l'aide des collégues-copains. Chacun sauvera sa peau et sera prêt à tacler son prochain.

 
En d'autres mots les collègues sont sympas tant que t'as besoin de rien.
Oui je suis assez d'accord

 
Quel genre de drogues ? J'ai toujours fait attention avec la boisson quand il y a des gens "dangereux", mais osef de me saoûler la gueule avec des gens de l'équipe (et je ne touche pas vraiment au reste ).
 

 
J'aime beaucoup votre post qui résume un peu trop bien ma pensée .
 
 
 
Ça dépend du type de coup-dur. J'ai fait des conneries où mon bon karma m'a permis de limiter la casse . Et j'ai vu pas mal de cas où des collègues-amis essayent de ramener leurs potes quand ils changent de boite (en partageant le bonus de recrutement ).
 

 
Mais c'est vrai qu'il y a des secteurs d'activité un peu restreints où plein de monde se connait, du coup une réputation de blaireau peut rester après plusieurs années et plusieurs boites/pays. Je suppose que tu as un job qui n'a rien à voir où être un requin sans pitié est un prérequis (manager de prestas, commercial-pipeau, banquier-épicier, ...) .

 
Avec BPP qui est droit le pentu en mode troll, je suis étonné que ce soit passé sous les radars
Ça avait été la guerre de tranchée sur le topic quand l'idée qu'un random individu longtemps sans gosses, voir potentiellement CF, puisse avoir une double casquette niveau expérience.
   

Ah non, pas du tout.

 
Généralement, je réponds "Le problème avec la parentalité, c'est que si on change d'avis et qu'on met son gamin au congélo, on risque d'avoir des soucis avec la justice, alors je m'abstiens de faire des gamins".