Tritouille Latouille | Pourquoi il faut s’inquiéter de voir des trous se former en Sibérie
Citation :
Après la découverte d'un second trou géant dans le sol sibérien, le mystère s'éclaircit mais ce qu'il annonce est inquiétant. Ce nouveau trou se situe à environ 50 km du premier découvert à la mi-juillet 2014, il est légèrement plus petit que le précédent (pour mémoire, le premier trou observé faisait environ 30 mètres de diamètre pour 50 à 70 mètres de profondeur).
Mysterious Universe qui rapporte la découverte cite Anna Kurchatova, une scientifique qui travaille dans la région:
«Le réchauffement climatique accélère de manière alarmante la fonte des glaces souterraines, ce qui a pour effet de relâcher du gaz à la manière de l'ouverture d'un bouchon de champagne.»
Ces découvertes soulèvent deux problèmes.
Le premier est qu'elles sont des indicateurs visibles du réchauffement climatique, car ces trous se trouvent au niveau du pergélisol (une zone constamment recouverte de glace et de neige) qui perd aujourd'hui du terrain.
Le second est plus alarmant. Le gaz qui est libéré dans l’atmosphère lors de la formation de ces trous est du méthane (CH4). Au même titre que le dioxyde de carbone, le CH4 est un gaz à effet de serre. Mais son potentiel de réchauffement global est 21 fois supérieur au CO2. On entre alors dans un cercle vicieux: de plus en plus de méthane est dégagé dans l’atmosphère ce qui augmente les températures, donc le pergélisol se réduit et de nouvelles poches de méthane éclatent, ainsi de suite.
Les chercheurs ne sont pas étonnés de ces découvertes. Sur Slate.fr, Michel Alberganti relayait dès janvier 2012 les résultats d'une étude internationale sur le pergélisol (ou permafrost en anglais):
«Les chercheurs estiment que leurs travaux montrent que les rejets de carbone issus du permafrost seront plus rapides que ceux prévus par les modèles actuels. Selon les dernières estimations, les quelque 18,8 millions de km2 de sols gelés dans le grand Nord retiennent environ 1.700 milliards de tonnes de carbone organique. Soit deux fois la quantité qui est présente dans l'atmosphère aujourd'hui.»
Ces trous ne doivent donc pas être vus comme une démonstration de la «loi de la nature» mais plutôt comme un nouveau signal d'alarme sur les risques climatiques.
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http://www.slate.fr/story/90347/tr [...] xtor=RSS-2
Petit rappelle historique :
Citation :
Il y a 75.000 ans, à la suite de l'explosion du volcan Tona en Indonésie l'humanité a failli disparaître, victime, vraisemblablement, du même scénario que celui subi par les dinosaures. Les scientifiques pensent qu'il ne restait plus, sur la terre que de 10.000 à 100.000 être humains.
Nous ne sommes pas faits pour durer éternellement semble-t-il. Les espèces se succèdent sur la terre et 99 % de celles présentes à d'origine auraient disparu pour être remplacées par d'autres.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3 [...] he_de_Toba
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Ca tombe à pic quand on sait que notre surpopulation sur Terre ne cesse de croître. Il restera peut être quelques humains, certainement une certaine élite qui profitera de ce climat apocalyptique (intentionné ou intentionnel ?).
Mais une autre question ou plutôt interrogation, faut-il passé par ça pour sauver l'espèce humaine ? A savoir que notre surpopulation mondiale entraîne une consommation de ressource accéléré qui détruit l'écosystème de notre planète ?
Petit rappel là aussi :
Citation :
La planète vit de plus en plus à crédit
Durant les huit premiers mois de 2014, l'humanité a épuisé l'intégralité des ressources naturelles que la planète est capable de renouveler chaque année. La France consomme environ 1,6 fois ce qu’elle est capable de produire en un an, contre 2,2 fois pour la Chine.
Le 19 août, la planète est entrée en déficit écologique. Les êtres humains ont consommé plus de ressources naturelles que ce que la planète produit en un an. C’est le constat que tire le groupe de réflexion Global Footprint Network dans ses estimations publiées chaque année.
Le Global Footprint Network calcule annuellement l’« earth overshoot day » (« le jour du dépassement »). Il s’agit de la date à laquelle l’empreinte écologique de l’humanité dépasse sa biocapacité, c’est-à-dire la capacité de la Terre à reconstituer ses ressources et à absorber les déchets comme le CO2.
La date du dépassement est calculé en divisant le montant des ressources écologiques que la Terre est capable de générer dans l’année, par la demande de l'humanité pour cette même année. Le résultat obtenu est ensuite multiplié par le nombre de jours par an. Depuis 2000, la planète dépasse son quota de ressources naturelles de plus en plus tôt selon les calculs du Global Footprint Network, passant du 1er octobre en 2000 au 19 août en 2014.
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http://www.euractiv.fr/sections/de [...] dit-307845
Voilà, ce siècle me semble décisif en tout point, il va être un grand tournant ... |