Franchement... Non. J'ai articulé toute réflexion pour que l'aspect technique réponde à une conception humaniste de l'existence. J'ai essayé de conceptualiser ça avec la notion d'horizon d'interaction. Voir ci dessous.
Citation :
Je viens de voir la page wiki sur le "Vaisseau générationnel" et il y a deux grands problème humains qui qui sont évoqués et qu'on pense pas forcément mais qui sont pourtant de réels problèmes :
- Comment motiver une population suffisamment nombreuse et diversifiée, à s'embarquer dans un voyage dont, en raison de sa longueur, elle ne connaîtra jamais la fin, à engendrer une deuxième génération d'individus et à lui transmettre intacts les buts et les motivations de l'entreprise ? (Faudra t-il prévoir un stock massif d'antidépresseurs pour éviter des suicides massifs ?)
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Il faut faire l'inverse, et penser l'Arche pour qu'y vivre ne soit pas une punition. C'est à mon sens la condition sine qua non des trajet interstellaire.
Donc un milieu pas trop petit, pour disposer d'un rayon visuel équivalent à celle qui est la notre sur Terre (~ 10 km) et disposer d'une communauté suffisement étendue pour saturer nos besoin d'interaction humaine dans tous les domaine.
L'idée générale c'est que nos interactions physique, humaine, intellectuelle ont une certaine profondeur, qui n'est pas infinie. C'est ce que je nomme notre horizon, dans un domaine donné. Si l'Arche permet des interactions avec une profondeur correspondant à ce rayon, alors ça ne fera pas une différence essentielle avec l'existence terrestre.
Une vie entière dans l’Arche ?
Peut-on sérieusement envisager une existence normale, accomplie sur tous les plans, au sein d’une structure artificielle éloignée de la Terre ? Le peut-on pour soi-même et peut-on imaginer sans frémir y voir se succéder la lignée dont nous serions l’ancêtre ? Cette perspective constitue sans doute le frein psychologique le plus immédiat, mais pas forcément le plus profond, que tout terrien normalement constitué opposera de prime abord à l’idée d’une vie dans l’Arche.
Pour aborder ce point central, nous userons d’une notion que l’on pourrait appeller l’horizon individuel qui se paramètre par son rayon défini comme la profondeur d’action de l’individu, sur le plan considéré que l’on pense essentiel à une existence méritant d’être vécue. Sur tous ces plans, on recherche le rayon minimum pour lequel ces exigences sont satisfaites, si ce n’est pleinement au moins en les combinant quand c’est possible.
Horizon visuel
Dimension dans laquelle s’exprime le rayon : l’étendue du paysage où porte le regard.
Il s’agit de la première aperception sensible de l’espace offert, et il dimensionne à lui tout seul le projet. Sur Terre, quel est le rayon de notre horizon visuel ? De 1 à 10 km environ, en fonction du relief. Ceci fixe les dimensions typiques de l’Arche. Concrètement le regard porte suffisamment loin pour ne pas donner l’impression de se sentir à l’étroit où que l’on se trouve. Au sol, une épaisseur de 1 à 10 m de terre végétale et de roches-mères suffisent.
Horizon de circulation physique
Dimension du rayon : la surface ou le volume explorables par l’individu.
Sur Terre le regard ne porte qu’à 1 à 10 km, mais nous disposons d’un espace qui va bien au delà pour nous déplacer. Le rayon de notre horizon de circulation physique atteint des milliers, voire des millions de km². Sur ce plan, il parait franchement impossible d’envisager reproduire ce que nous offre potentiellement la Terre entière. Toutefois ce que la Terre nous offre est un potentiel que bien peu de gens exploitent dans les faits au cours d’une seule existence. Pour une majorité d’humains, considérée dans l’espace-temps de l’historicité humaines, leur existence toute entière s’est déroulée dans un espace de quelques centaines de km².
On peut ajouter à ceci que le rayon de cet horizon se trouve sensiblement augmenté si le milieu offre une grande diversité. Mille km² de désert ne nous offrent pas le même rayon d’action, sur ce plan-là, que cent km² dans lesquels on trouverait une ville, une forêt, des champs, un cours d’eau et tout autre élément de diversité paysagère. On se propose de maximiser sur ce plan la diversité offerte par les milieux naturels de l’Arche en reproduisant l’essentiel des grands écosystèmes terrestres.
En outre, une structure artificielle comme l’Arche offre par sa conception même un développement sur plusieurs niveaux, en allant du centre vers la périphérie, tandis que la surface terrestre se présente comme purement bidimensionnelle, sans épaisseur explorable (exception faite des fonds marins et des cavités).Ces différents niveaux offrent une diversité de milieux totalement inédite sur Terre : espace de micro-pesanteur, balade dans l’espace sur la poutre centrale ou dans les volume percé de galeries des glaces d’hydrogène du carburant, fonds océaniques ainsi que d’autres surfaces ou volumes qui apparaitrons quand nous détaillerons la structure. Tous les milieux de l’Arche, en surface comme en volume, peuvent être conçus pour être accessibles à la simple promenade. Certains seront très diversifiés d’autres plutôt monotones. Ensemble, ils offrent un très grand rayon à l’horizon de circulation physique. Le rayon maximal de l’horizon d’espace visuel étant fixé à 10 km, on peut pour commencer envisager le module d’habitation sur cette base là. Il se présenterait comme une surface cylindrique de longueur L=10 km sur 10 km de diamètre (soit un rayon R=5 km). L’aire habitable A0 offerte est de :
A0 = 2πRL
Soit A0 = 314 km², qui représente le rayon primaire de l’horizon de circulation physique, quelque chose comme le ‘plancher des vaches’, offrant des conditions d’existence en tous points comparables aux standards terrestres. Il est difficile de quantifier rigoureusement ce que représentent les espaces développés sur la base de ce rayon primaire puisqu’ils s’y mèlent à la fois des surfaces et des volumes. Sans prétendre donner autre chose qu’un estimateur intuitif, on peut toutefois assurer que ce rayon sera décuplé. En ordre de grandeur, une Arche dont le rayon d’horizon d’espace visuel est fixé à 10 km offre un espace de circulation comparable à un département français de taille moyenne, espace historiquement dimensionné comme celui pouvant être parcouru à cheval dans l’espace d’une journée.
Bien sûr, même si on ne se sent pas exactement à l’étroit à l’intérieur d’un tel rayon de circulation physique, cela peut paraitre exigue dès lors que l’on se reporte par l’imagination – et comment ne pas le faire - aux immensités terrestres. Mais on confond alors deux plans. L’espace terrestre, redisons-le, ne nous est offert que potentiellement. Seule une infime minorité d’entre-nous le parcourt d’un pôle à l’autre ou sur tous ses fuseaux horaires. Et les grands voyageurs mêmes, n’explorent jamais, au fond, que la longueur de leur pas. Quand nous passons d’Europe en Chine, ce que nous explorons le mieux c’est le siège passager de l’avion qui nous y mène. Il serait spécieux d’affirmer que l’on a “traversé l’Afghanistan” parce qu’on l’a survolé à 10 000 mètres d’altitude. Et quand on a visité la Chine, le rayon réel de circulation physique qui fut le nôtre n’a nullement été assimilable à la taille de cette nation. Il s’est résumé aux quelques places visitées, aux quelques curiosités naturelles, à une ville ou deux et, au sein même de ces villes, à quelques lieux remarquables… remarquables… et à la chambre d’hôtel, sans doute le lieu le mieux exploré de tout le périple, ceci dit sans ironie aucune. L’espace réel de circulation n’est pas indexé à l’immensité terrestre mais au temps dont nous disposons. C’est là le véritable critère. Le fait de disposer potentiellement d’un monde immense qui nous tend les bras n’est pas du tout négligeable. Mais il s’agit d’un aspect moral qui doit être envisagé à part. Il peut nous sembler important de disposer d’un vaste monde où porter nos pas mais si l’on intègre sur notre vie entière les espaces au sein desquels on aura pu effectivement constater notre présence, il est probable qu’ils ne dépasseront pas le rayon de circulation physique envisagé pour l’Arche.
Horizon d’interaction sociale
Dimension du rayon : effectif et diversité de la population des archonautes.
Le terme d’archonautes désigne les habitants de l’Arche. Pour atteindre le seuil de diversité minimal, il faut autrement dit que l’on puisse toute sa vie rencontrer des gens que l’on n’a jamais croisés auparavant. C’est aussi ce qu’on pourrait appeler le seuil d’anonymat : en se promenant dans la foule, on rencontre des inconnus en proportion au moins aussi grande que des connaissances. Cela correspond à ce qui se réalise dans une petite ville, soit une population comprise entre 10 000 et 100 000 habitants, avec une valeur moyenne fixée pour la commodité de l’exposé à 50 000 habitants.
Par rapport à la souche terrestre, l’Arche convoie une diversité humaine maximisée. Toutefois, il faut sans doute imaginer un peuplement qui se fasse essentiellement par croît naturel. Le peuplement initial, effectuant le trajet Terre-Arche pourrait ne comprendre que 2000 foyers (disons 5000 personnes) formés d’adultes (et de leur progénitures) compétants dans les domaines utiles à la construction puis a l’entretien de la structure et de la propulsion. Soit pour les lignées se succédant dans l’Arche une ascendance uniformément “méritocratique” c’est à dire formée de volontaires sélectionnés pour leur ultilité sociale dans le cadre du projet. Le temps d’acclimatation et d’équilibration démographique, comprenant la possibilité d’aller-retour vers la Terre sera sans doute supérieur au siècle.
Horizon d’activités sociales
Dimension du rayon : diversité et intensité des activités constituant la raison d’agir au plan collectif des individus.
Une Arche menant un rameau d’humanité vers un système stellaire voisin, sur des durées séculaires, se structure autours de deux grandes fonctions : assurer la propulsion de l’engin et entretenir la vie à l’intérieur.
Propulsion : elle est constituée de deux phases symétriques, l’accélération et le freinage. Entre les deux, l’Arche est en vol libre, à vitesse maximale. Comme on souhaite effectuer le maximum du trajet à ce maximum de vitesse, afin de le raccourcir, on cherchera à réduire autant qu’il est possible la durée des phases d’accélération et de freinage et le vol libre devra en représenter la majeur partie. Aussi la fonction strictement propulsive ne devrait intéresser que les courts segments de quelques décennies suivant le départ et précédant l’arrivée. Toutefois, les compétences concernées par la fonction propulsive conservent une prérogative essentielle en phase de vol libre : fournir l’énergie nécessaire à l’entretien de la vie dans l’Arche, c’est à dire pour l’essentielle, l’énergie solaire (lorsque le terme ne portera pas à confusion, nous conserverons ce terme d’énergie solaire pour désigner l’énergie lumineuse) dispensée au sein de la structure et permettant la vie des écosystèmes ainsi que l’entretien de la “machine thermodynamique” régulant les climats de l’Arche. L’énergie utilisée par les activités anthropiques proprement dites (industrie, transport, activité domestique…) y est incluse, représentant un sous-total réellement négligeable. Physiquement, cette fonction s’accomplit au centre de l’Arche, dans ce que l’on désignera comme le Moyeu, dans une zone en micropesanteur ainsi que sur le poutre et au sein de la corolle, en pesanteur nulle (ou presque, la masse de l’ensemble créant une gravité naturelle de l’ordre d’un millionième de g). On inclut dans l’activité du Moyeu toutes les activités industrielles qu’il peut être intéressant de pratiquer en pesanteur faible.
Vie : il s’agit à la fois de l’écoystème intérieur de l’Arche (le contenu) et de ses parois (le contenant). L’Arche constitue un système clôt à cycle court par rapport à ce que nous connaissons sur Terre. Etant donné le rapport de causes à effets immédiat existant entre le fonctionnement global de l’Arche et l’existence de ses habitants on peut prédire que ceux-ci y acquerront des compétences particulièrement affûtées. L’Arche étant globalement, totalement, un être vivant, elle représente une source d’interaction constante pour ses habitants, qu’il s’agisse d’en prendre soin ou d’être ’soignés’ par elle. La nature du lien ‘propulsion-vie’ représente quelque-chose de philosophiquement stimulant, par la forme de mise en abyme de l’action qu’elle instaure. L’Arche abrite l’homme, l’homme injecte l’énergie permettant à l’Arche de vivre. Cela ressemble à l’endosymbiose qui réunit les cellules eucaryotes et les mitochondries. Il s’agit d’un rapport de total dépendance mutuelle sous une forme conscientisée chez l’une des deux parties (là est l’assymétrie qui instaure une responsabilité totale) qui scelle une unité de destin d’autant plus intensément ressentie qu’un être vivant se trouve totalement maître et totalement esclave d’un autre. Dialectique intéressante. Sur le plan de l’édification morale individuelle qui fonde les systèmes politiques, le faible effectif de la population constitue un atout pour développer une démocratie “à l’athénienne” sans corps représentatif au niveau politique, ce qui démultiplie la richesse d’interaction sociale de l’individu, dans la mesure où il exerce un pouvoir direct et non médié.
Horizon génésique
Dimension du rayon : la capacité d’engendrer.
Une question très délicate de prime abord serait le contrôle démographique. L’Arche étant un monde clôt et largement optimisé, il n’est pas question de laisser le simple croît naturel gouverner la démographie. Il ne faut pas non plus s’exagérér l’intensité de la contrainte, la population pouvant sans aucun doute varier du simple au triple sans dommage conséquent. Toutefois, la question serait obligatoirement posée pour une durée si longue et il faut résoudre théoriquement l’équilibre que l’on souhaite instaurer entre la liberté individuelle et l’intérêt collectif. Dans un cadre démocratique on peut imaginer le pacte social suivant. Le premier enfant constituerait un droit indiscutable, que chaque femme pourrait concrétiser quand elle le voudrait, avec simplement le devoir de le déclarer pour permettre la planification démographique. L’extension de la famille à deux enfants ou plus serait ensuite soumis au tirage au sort en fonction de l’impératif d’équilibre formulé par les projections démographiques et des voeux à court et long terme formulés par chacune. Concrètement chaque année les femmes seraient amenées à déclarer leur “projet d’enfant”, un pour l’année (je désire ou pas un enfant pour cette année) et un pour l’ensemble de leur période féconde (en tout, j’aimerais 2, 3, 4… enfants). Ce serait une simple déclaration, révisable sans préavis et non contraignante. On en tirerait une projection démographique d’où résulterait un avis en retour, sous la forme d’un tirage au sort. Chaque cohorte de femmes (une cohorte est constituée d’individus du même âge) aurait droit à son tirage au sort. Les noms que l’on mettrait dans le chapeau dépendraient du souhait exprimé pour l’année (si une femme désir un enfant pour cette année-là, on y met son nom, sinon non) et chaque nom serait pondéré à proportion du projet parental déjà réalisé (une femme désirant 3 enfants et n’en n’ayant aucun aurait plus de droit qu’une femme désirant 4 enfants et en ayant déjà 3). La question qui reste ensuite en suspend, soumise à l’appréciation politique des archonautes, est de déterminer la contrainte applicable (ou pas) si une femme tombe enceinte alors que le tirage au sort ne lui avait accordé aucun enfant. Si les souhaits non réalisés dans la cohorte équilibrent ceci, tout va bien. La question prend un tour plus sensible dans le cas où l’indiscipline globale d’une cohorte grèveraient le droit procréateur des plus jeunes. Au pire on peut imaginer une sanction pénale, mais il est prévisible que, comme toute contrainte sociale qui a pour origine une nécessité bien compréhensible, l’éducation suffirait à ce que les choses se passent dans l’ordre, ou presque.
Horizon spirituel
Dimension du rayon : intensité et diversité de la vie spirituelle, entendue comme l’ensemble des activités mobilisant la cognition. Une façon de mesurer le rayon de cet horizon est d’évaluer la profondeur et la richesse du matériau a disposition de l’esprit pour réflechir sur le Réel et sur lui-même.
Par rapport à ce que peut livrer le Passé, l’Arche embarque l’ensemble de la mémoire terrestre ce qui devrait représenter quelques 1E20 octets, en ordre de grandeur, soit l’ensemble de ce qui est actuellement inscrit sur les supports papiers, magnétiques ou optiques, avec ou sans répétition, partout et dans toutes les langues. L’Arche aura également accès à un “Présent différé” grâce au lien radioélectrique avec la Terre, d’autant plus différé que l’Arche s’éloigne. On imagine un lien laser, afin de réduire la dispersion et dans le domaine infra-rouge, le moins bruité par l’émission de plasma de l’Arche. Pour une puissance d’émission laser de 1 MW à lambda = 1 micron, les débits échangés sont de l’ordre de 10 Mo/s à 1 al et de 100 ko/s à 10 al, soit l’équivallent d’un débit internet moyen.
Par rapport au Présent, l’horizon spirituel s’identifie à l’horizon d’activité sociale précédemment discuté. Les archonautes vivent une situation moralement neuve, dans le vécu comme dans les buts à long terme. Ils devraient développer une mentalité originale. La nécessité de s’entendre venant en premier plan. Le mot trajet renvoie à “transitoire”. Mais ce transitoire est une vie et une civilisation en soi ce qui fait que le but stellaire deviendra presque accessoire. La majorité des individus peuplant ce voyage appartiendra à une génération “non partante, non arrivante”. Pour cette majorité le terminus du voyage ne constituera qu’un futur lointain. Certes, en arrière fond, l’atteinte de l’objectif structurera la communauté, mais l’enjeu qui fait le bonheur de la vie de tous les jours restera comme c’est prévisible chez l’Homme, le présent.
Par rapport au Futur, l’objectif colonial va nécessiter une réflexion approfondie de ce qui devra se faire une fois arrivé à destination.
Soit la ou les planètes objectifs présentent des conditions d’existence permettant leur peuplement tête nu, soit elles nécessitent une terraformation. A la première occurrence est associé une probabilité faible, comme on l’a précédemment exposé. Il faut donc plutôt imaginer une vie faite d’aller-retour orbitaux entre l’Arche qui forme un camp de base confortable et la vie de surface en conditions protégées. Une terraformation représente une oeuvre de longue haleine, dont l’échéance dépasse l’existence individuelle et les archonautes revivraient ce qu’on vécu leurs ancêtres qui ont bâtis l’Arche, à cette seule différence que pour les ancêtres la base était une planète et leur horizon futur l’Arche, tandis que pour les arrivants, la base sera l’Arche et l’horizon future, la planète qui devient progressivement habitable
À l’ampleur multiséculaire de la tâche, vient s’ajouter un réel problème éthique, qui se pose dans tout les cas où la planète objectif n’est pas dépourvue de vie : que faire de la vie autochtone ?
Bien entendu, on n’imagine pas coloniser une planète peuplée d’êtres moralement équivalents à l’être humain. Mais si la planète est mûre pour recevoir une forme de vie basée sur la chimie du carbone, alors il est possible, a des degrés divers, que celle-ci ait déjà développé à sa surface ou en sub-surface une vie originale sans continuité avec les formes de vies terrestres que renferment l’Arche. L’idée de stériliser une biosphère apparaît pour le moins monstrueuse. Dans cette hypothèse, il faut imaginer l’existence au sein d’un écosystème mixte.
Citation :
- Comment éviter la déperdition du savoir et d'ouverture dans une petite société repliée sur elle-même, sans aucun apport de connaissance extérieure ? (Faudra t-il prévoir plusieurs arches cote à cote qui se suivent et échangent mutuellement ?)
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Essentiellement en gardant un lien radio avec la Terre et les autres arches, pour former à longue échéance (< 100 000 ans) une humanité étendue dans une sphère de ~100 années lumière de rayon, regroupant des millions d'Arche.
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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.