Reprise du message précédent :
Ou du téléphone à tout hasard...

Courage à toi pour la suite. Tu as voulu déclencher quelque chose,  ça arrive. J'espère pour toi que ça sera plus proche de ce que tu désires au fond de toi.

 
Oui
 
 
 
Telephone.....
 

 
Je sais pas......

 
Ran Mouri, tes messages transpiraient l´appel au secours depuis quelques temps. Triste de devoir en arriver la pour être prise au sérieux par tes médecins/proches etc.  
 
De mon côté j´ai tendu la perche plusieurs fois pour des MPs/tel pour pouvoir discuter et peut être offrir un point de vue différent. Sans être thérapeute (et sans vouloir me jeter des fleurs), j´ai une certaine expérience dans les domaines pas très cools et peut offrir quelques pistes pour sortir du trou plus rapidement. Jamais trop tard, hésites pas à balancer un MP quand tu seras sur pieds.  
 
Mais bon je te cache pas que ca m attriste de devoir en arriver la    
 
Courage et je pense qu´il y a un noyau dur sur ce thread qui peut t´écouter et t´aider en privé si besoin.

 
Possible, je suis mono-topic  

Alors,  
J'ai vu infirmier psy, addicto et psychiatre. J'ai pu rentrer chez moi car plus de place en psychiatre et l'addicto pense que je peux gérer le sevrage chez moi. Elle m'a collé sous valium pendant 6 jours pour gérer le sevrage. Et infirmier matin et soir pendant 6 jours pour voir comment je vais
Je vais être suivi par le Csapa. Hopital de jour dès lundi si place
 
Je n'ai pas mélangė alcool et médocs, juste picoler 2 bouteilles 1/2, puis j'ai voulu aller chercher ma fille a l'école et je me suis faite gauler par la directrice qui a refusé de me laisser repartir avec ma fille. Donc la j'ai très peur d'un signalement et ne plus avoir la garde de ma fille  
Ce qui peut jouer pour moi c'est que la petite veut rester avec moi et que je me fais soigner  
 
Donc le psychologue qui me suit actuellement m'a quand même dit que même si mon taff m'angoisse , attendre 8 mois en arrêt avant le début, ça ne peut pas le faire  
Non je ne poste pas sur le topic suicide, mais je me souviendrai à vie du topic annonçant son décès
 

Ha, et je crois que j'ai fait peur à mon mari.
Et pour mon psy, faut que je me fasse virer de ma boite, sachant que ma cogip refuse la rupture conventionnelle

Je sais bien, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. L'addicto m'a quand même dit qu'il en fallait plus pour retirer la garde et que le fait que je me fasse soigner soit une bonne chose. Surtout que c'est la 1ère fois et que l'école connait le contexte

Hello,
Ma copine était toujours assez portée sur la boisson.
Depuis le décès de sa sœur, elle est vraiment devenue alcoolique, comme sa mère qui elle enchaîne les cures de désintoxication.  
Ma copine elle ne reconnaît aucun problème d’alcool. Comment la faire amener à se faire soigner ? J’essaye de l’aider mais le premier pas pour moi serait qu’elle reconnaisse avoir un problème.
Merci pour vos conseils

 
Un alcoolique c´est un peu comme un escargot. On est lent sur notre reflexion face à l´alcool et lorsqu´on nous titille pour accélerer cette réflexion, on rentre se cacher dans notre coquille.  
 
Le meilleur moyen d´aider l´escargot, c´est de l´aider à remonter sur sa branche lorqu´il se péte la gueule.
 
Tu puis essayer de lui en parler mais ne la pousse pas à "avouer" si elle n´est pas prête. Souvent le meilleur moyen d´aider un alcoolique c´est un soutien silencieux. Continuer à garder un oeil sur l´evolution de la situation et soutenir lorsque ca se pete la gueule. Un alcoolique finit toujours par s´ouvrir mais en général c´est que le problème est déja très avancé.
 
Situation très difficile pour un proche non alcoolique. Et au dela du conseil classique "fais attention à toi, protèges toi, blablabla - conseil très vague et sans grande valeur à mes yeux", je te conseille plutôt de te tenir prêt, évaluer silencieusement la situation réguliérement, garder en tête qu´un alcoolique peut tomber très bas et que c´est à ce moment que ton rôle de soutien sera crucial. Très difficile comme exercise et nécessite et un bon blindage mental.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Pas mieux à dire ! Le pire à faire c'est de la culpabiliser.  
Mon ex faisait ça à longueur de temps et ça m'a effectivement aidé... à creuser encore plus. Mon seul souhait vis à vis d'elle ça serait qu'elle comprenne ça. A force de l'entendre dire qu'elle était épuisée de me porter à bout de force, et que je détruisais tout... en pensant "m'aider" plutôt que de me soutenir, bien je buvais pour oublier ça aussi...
 
Ma nouvelle amie est dans la compréhension totale (oui j'ai décidé d'être transparent vis à vis de ça, il fallait bien expliquer les rdv médicaux et les médicaments... l'aotal c'est pas tellement prescrit pour autre chose ). Et puis je suis allé à notre premier rendez-vous complètement ivre, elle a vu tout de suite.
 
Elle a décidé d'aller voir un psy au CSAPA d'elle même pour comprendre mon problème et savoir comme me soutenir.
 
C'est selon moi la meilleure chose à faire ! Et je la remercie pour ça car la savoir là me fait tenir !  
 
Je pense pas qu'on puisse t'aider plus ici, mais tu peux en parler à ton médecin ou contacter un CSAPA pour prendre un rendez-vous "entourage". Eux sont vraiment compétents.
 
En tout cas si tu l'aimes, et que la compréhension est de mise, je te souhaite de pouvoir l'aider. Une personne qui s'est sortie de l'alcool est une personne avec une force particulière ! Et ça peut révéler bien des surprises  
 
Bonne journée !

merci pour vos avis.
Nous ne sommes pas ensemble depuis longtemps, alors franchement je me vois pas faire ma vie avec une alcoolique.  
J’ai des vidéos d’elle complètement déchirée, j’imagine que c’est pas une bonne chose à faire que lui montrer pour faire un electrochoc.
Franchement c’est absurde, elle fait 40 kilo, bois deux bouteilles de vins en une soirée seule, moi je fais 100kg je bois deux whisky mais dès que je lui demande de boire un peu moins, elle me dit que je suis l’alcoolique avec 2 whisky. Elle croit vraiment qu’elle n’a pas de problème, mais se réveiller la nuit pour boire en cachette, elle à des reflux de malade, tousse tout le temps.  
Puis elle croit je me rend pas compte quand elle bois, c’est horrible ce que je vais dire mais si au moins elle était fun quand elle buvait, elle est toujours méchante, cherche toujours les embrouilles, c’est ultra dur à gérer, heureusement que la méditation m’aide beaucoup à garder mon calme.  
Mais j’ai envie de lui faire comprendre que si elle continue comme ça nous deux c’est fini, que je veux pas d’une alcoolique dans ma vie, j’en ai beaucoup dans ma famille et beaucoup sont mort de ça.  
 
Je ne sais pas trop quoi faire, je la brusque jamais, je lui demande d’essayer de boire plus tard dans la journée, je lui demande si elle peut essayer de moins boire quand elle voit mes parents, elle y arrive d’ailleur. Mais je lui ai encore jamais dit: écoute t’es une alcoolique tu dois te faire soigner sinon c’est fini entre nous.

Tu ne pourrais pas prendre rdv pour toi au csapa pour qu'ils puissent t'aiguiller? Parce que, bon, mon mari balance tout le temps que je suis alcoolique, même devant des potes, même à mes parents, et regarde comment ça a fini....

Edit: tu as essayé de lui faire faire un tour sur le site alcool info service? Il y a au moins un test pour estimer sa consommation

Et heureusement que mon futur ex était quand on a fait les courses..... je suis très très loin d'être guéri mais je vais faire de mon mieux. Hier l'addicto a été super cool, et m'a parlé des rechutes et qu'il ne fallait pas en avoir honte

 
Certes mais on parle de rechute après plusieurs semaines voir mois sans alcool, pas quelques jours.... Donc ne pense pas déjà aux rechutes, tu vas rechuter...

 
Si tu ne te vois pas faire ta vie avec un/une alcoolique et bien barre toi maintenant    
 
Je comprends bien que par cette phrase tu sous entends que tu souhaites qu´elle change et que votre relation s´améliore etc...mais tu dois bien comprendre que si elle est alcoolique (je suis pas fan du mot mais bon c´est l´adjectif que tu utilises pour la catégoriser   ) elle ne va pas changer du jour au lendemain…et que le soutien que tu peux apporter implique de facto que tu acceptes de vivre avec une alcoolique. Sinon crois moi c´est voué à l´échec. Accepter ne veut pas dire que tu approuves. Mais c´est le seul moteur qui peut te permettre de la soutenir sur le long terme.
 
Changer certains traits d´une personne c´est long. Changer la relation avec l´alcool, ca peut être très long. Certains vont avoir un déclic rapide, d´autres vont être dans le déni pendant des mois ou des années, accepter un processus de démarche de soins peut aussi prendre des mois ou des années, les rechutes sont courantes, etc.....Tu devras aussi peut être changer tes habitudes (fini les 2 ptits whisky devant elle par exemple), changer ta perception d´une alcoolique à non alcoolique, passer des années à la soutenir et prendre le risque que la bouteille la rattrape, etc...
 
J´exagère volontairement (beaucoup de vrai quand même) mais y a pas vraiment de recette magique. Si c´est la femme de ta vie ou un être cher, alors le meilleur soutien c´est probablement un soutien silencieux, ne pas la faire culpabiliser, essayer d´enclencher une conversation sur le sujet, attendre, surveiller, l´aider à remonter lorsqu´elle tombe, etc... Si tu n´es pas prêt et n´accepte pas cette situation alors à toi de réflechir à l avenir de ton couple.
 
Je suis assez dur avec cette vision mais j´ai été du coté alcool pendant pas mal de temps (je touche du bois pas de craquage depuis longtemps   ). Ma femme en a forcément beaucoup souffert (et je la remercie de son soutien au passage) mais j´ai aussi eu de coté de la barrière une ligne assez claire: si je n´ai pas un minimum de soutien dans ces périodes difficiles et/ou trop de mépris sur ma condition alors dans ce cas ma décision de séparation aurait été clair et rapide. Surtout que mon penchant pour l´alcool était assez clair depuis le début de notre relation.
 
Pour conclure, y a pas de recette miracle, ni instantanée, mais par contre la bonne nouvelle c´est que ca peut s´arranger. A toi de voir si tu acceptes de commencer une relation avec cet "handicap" et si tu acceptes que cela peut prendre beaucoup de temps. Un alcoolique a en général envie de s´en sortir car ca fait mal, très mal.  
 
   
 
 
 
     
 
 
 

Bon les gens, petit retour pour ma gueule:
hier coup de mou, eu envie de boire (heureusement que mon mari était avec moi pour les courses, sinon ca n'aurait pas été).
Aujourd'hui pour le moment rien. Ce soir on est de sortie chez des amies dont la femme ne boit absolument pas d'alcool et à fait une dépression. Donc je vais voir avec mon mari pour dire que j'ai fait un burn out, que je suis sous médoc avec interdiction de boire de l'alcool

Le CSAPA de ma fille me prend en hopital de jour mardi et jeudi de la semaine prochaine, 9h15 / 16h. Je ferai surement une psychologue à ce moment là

Concernant le diazepam, au lieu de prendre 5 mg par prise, les comprimés étant sécables, je n'en prend que la moitié. Ca me rendait trop vaseuse, et l'addicto m'a dit que je pouvais (actuellement, j'en suis à 15mg par jour), je pense que je passerai à 10mg dès demain)

Mes collègues du boulot ont essayé de prendre de mes nouvelles, il a fallu que j'appelle ma responsable a qui j'ai répondu: "que je faisais aller, mais que je ne voulais pas en parler". Ca fait plaisir.

Allez courage les gens, faites vous soigner avant d'en arriver à mon état

   
 
C'est pas une bonne chose de faire culpabiliser les gens dans ton état mais là c'est pas l'envie qui m'en manque. laissons les gosses en dehors de cet enfer autant que possible

Merci, mais je n'ai pas besoin de toi pour culpabiliser depuis 4 jours. Je le fais très bien toute seule.
Je ne sais pas si j'ai déjà précisé que mon alcoolisme était en parti du à des violences conjugales psychologiques au sein du domicile (certificat  psychologue à l'appui)

courage pour la suite

J'espère juste que tu comprends un peu mieux le pourquoi du comment, même si mon attitude est injustifiable

j'ai jamais été dans une telle situation, mais si on en vient à faire ça, on doit vraiment pas être bien.

Je te le confirme, je ne suis vraiment pas bien. Par contre j'ai l'impression que l'addicto est bien et va pouvoir m'aider
Après voilà, j'ai décidé de  réellement me prendre en main, faut que je réussisse

On te le souhaite !

selincro + alcool ça dezingue. Si tu arrives toujours a boire avec du selincro laisse tomber cela ne sert a rien tu es bien trop imbibé.
 
Encore une fois le remède le plus rapide c'est de l'eau en quantité, manger peut importe l'heure, vitamines b1 b6, un truc pour dormir, abstinence totale et au bout de 3 jours on y voit plus clair, les symptômes d'abstinence disparaissent.  
 
Au bout d'un mois on peut commencer a envisager une journée sans alcool assez sereinement même si ça reste compliqué mais on peut commencer à mettre en place de vraies parades (accompagnement psy, medical, activités, sport, etc).  
 
Mais faut sauter sans corde sinon on perd son temps...

6ème jour pour moi sans alcool
Les 4 premiers jours, j'ai bu + de 3 litres (thé et eau gazeuse)
Hier et aujourd'hui je n'ai pas pris de valium, et le jour précédent je n'avais pris que 3 comprimés de 2.5mg
Demain mon mari part en déplacement et revient après-demain. Demain, je suis à l'hôpital de jour, 9h15/16h
J'apréhende la soirée mais en même temps le calme me fera du bien

Sinon, je dors bien mieux, mieux même que quand j'essayais de me sevrer seule (d'après les infirmières  le fait de savoir que l'on peut prendre du valium si besoin sert de béquille et aide à mieux dormir) et mon psy m'avait dit de ne surtout pas regarder l'heure si on se réveille, ce que je fais

Sinon le seul truc vraiment marquant pour moi c'est la fatigue, je me traine comme quand j'avais été opérée

En fait c'est assez cool de voir que si je fais une synthèse des trucs, je suis tout à fait dans le même délire.
 
J'alterne entre les médocs, et quand ya plus ben le seul moyen de gérer c'est de boire, sauf que les gens qui savent mon pb (tous + ou -) le remarquent direct. Bref.
 
Je vais aller mendier des médocs. C'est vers là qu'on veut nous pousser je pense.  
 
Les benzos c'est une horreur les gens. Chaque jour je m'en rend un peu plus compte !  
 
Bon courage à tous !

Ces traitements ça vous ralentit du but: se détacher de l'alcool. Je le sais j'ai perdu 10 ans. On cherche une béquille médical pour que ce soit plus facile mais ça ne fonctionne pas, alors on passe à un autre traitement et ainsi de suite et pendant ce temps on continue à s'imbiber et les mélanges deviennent explosifs.
 
Pour moi y'a rien qui peut remplacer ou soulager l'arrêt de l'alcool a part son arrêt pur et simple et les bienfaits que cela apporte. Pour ça il sauter le pas et se faire violence quelques temps. C'est pas si compliqué, je m'en faisait une montagne mais dès qu'on retrouve les idées claires le combat devient plus facile et une vraie béquille arrive naturellement.

 
Je suis complètement d'accord avec ça et le livre d'Allen Carr aide énormement. 3 semaines, et je me surprends à ne plus aimer l'odeur d'alcool quand je rentre dans un bar ou que je suis proche d'une personne qui a déjà bu un verre.

L'addicto vient de me prescrire de l'aotal, 2cp 3 fois par jour. Elle m'a dit qu'il n'y avait aucune dépendance à ce médicament.
Est ce que les forumeurs qui en prennent peuvent me faire un retour dessus:
Dépendance
Efficacité sur l'envie d'alcool?
Merci d'avance

 
Ce que je peux dire, c'est que samedi j'ai oublié de prendre mon traitement, j'étais avec ma nouvelle compagne tout le weekend en mode "je m'en fous un peu". Ben le soir je me suis envoyé une absolute en cachette pendant qu'on faisait les courses, ce qui n'est évidement pas du tout passé inaperçu vu que ma tolérance a vraiment baissé.
 
J'ai changé d'avis sur l'aotal, je pense qu'en dehors de l'aspect psychologique d'avoir un traitement, chez moi c'est efficace.
 
Après il faut gérer la honte et la baisse d'estime de soi... Vis à vis de quelqu'un que je connais à peine c'était vraiment honteux. J'ai une chance inouïe qu'elle soit dans la compréhension totale à ce sujet.
 
Maintenant je serais militaire au niveau de la prise de mon traitement, surtout que l'arrêt des benzos n'aide quand on en a pris pendant de longs mois...

Merci geo

 
Tu parles de quel médicament ?

Placebo aussi pour moi, j'en ais picoré 6 par jour pendant 2 ans je picolais pareil.  
Mais les 3 premières semaines de mon dernier sevrage (j'espère),  je l'ai pris avec sèrieux sur conseil de l'addicto pour la protection des neurones (par pour lutter contre l'envie).

Sinon ça intéresse des gens que je fasse un retour sur ma journée au csapa ou pas? (Hopital de jour)

Et la B1 B6 pour le trellium tremens qui peut être fatal

Oui

Franchement à part certaines plantes apaisantes je vois pas... Les tisanes sérénité, aubépine, passiflore, valériane etc...
Sinon le kratom qui fonctionne vraiment mais qui est passé stups le 1er janvier.

Pour moi le mieux c'est quand même d'en parler à un médecin, mais surtout ne pas jouer avec les benzos car j'me retrouve dans une situation un peu foireuse à ce niveau, et le sevrage de benzos génère des pulsions alcoolique pour calmer les symptomes qui ressemblent beaucoup (en pire).

Le sport, prendre l'air, beaucoup d'eau, vitaminothérapie...

Et surtout une réelle envie profonde de ne plus boire du tout, sinon c'est galère : j'en suis la preuve vivante. Le yoyo continue, même si j'ai eu des période d'abstinence qui ont permis à mon organisme de se remettre sur les rails. Le cerveau lui c'est pas trop ça !  

Donc, hier c'était ma 1ère journée au csapa
 
Déroulé de la journée  
9h15/10h accueil, café/thé, explication de la matinée
10h/10h45 réveil musculaire, gym douce
10h45 11h topo sur l'hépatite c
11h 12h15 l'alcool et ses effets sur le corps
12h45 14h repas et temps de pause
14h 15h petite marche
15h 16h on nous a montré sur un logiciel, avec des situations réelles de prise d'alcool, du pic d'alcoolémie, du taux d'alcool, de l'heure à laquelle on pourrait reconduire et de l'heure à laquelle on serait à 0 (là on réalise des trucs, j'en suis encore sous le choc)
 
Sinon groupe de 9, avec des personnes ayant essentiellement des problèmes d'alcool et 1 ou 2 avec des problèmes drogues en plus, et une alcool + médocs ( elle disait une bouteille de whisky + 1 plaquette de seresta)  
Certains sevrés depuis longtemps, moi depuis moins longtemps et d'autres en cours de sevrage.  
Quelqu'un allait bientôt partir en cure et râlait parcequ'on lui avait enlevé des jours pour intégrer des nouveaux (l'infirmière l'a recadree)
Je pensais être la plus jeune, mais non il y en avait 3 de plus jeune que moi
Au départ, franchement je me suis demandée où j'étais arrivée, et ce que je faisais là, mais franchement des préjugés sont tombés.
Et j'ai passé une excellente journée