Reprise du message précédent :
 
Tu as déjà essayer de consulter ? Même un MG déjà pour débroussailler le chemin. Sinon fais nous part de tes réticences sur la question, en tout cas il n'y a aucune honte à avoir, en fait je trouve que le fait d'en parler aide à la dédramatisation, à la prise de conscience et fait un appel du pied à la suite d'un process positif
 
XaT

Change de médecin, passe par un spécialiste (alcoologue, addictologue) ou par un CSAPA.

Autres assoc' en vrac: La Croix Bleue, ANPAA, Al-Anon, Alcool Assistance, La Croix d'Or.

Mais n'ais pas honte auprès de ton ancien médecin, il en a vu d'autres et c'est son boulot d'aider les gens en détresse.
Perso, j'ai consulté à tous les râteliers et suis revenu finalement à mon médecin généraliste qui me connait depuis plus de 20 ans, avec qui je m'en suis tiré.

 
 
 
Je vois tout de même un point positif, tu as réussi à stopper la coke en septembre, donc tu es capable de te libérer d'une addiction réputée forte (mais plus compliquée à entretenir vu le côté illégal du produit contrairement à la bibine à tous les coins de rue ...)
 
Mais comme les autre copains ici, va voir ton médecin traitant, c'est vraiment le premier pas qui te manque, poster ici ton malaise c'est déjà s'avouer à soi même qu'il est temps de faire quelque chose ...

+1, arrêt de la C et conscience du problème c'est déjà bien cool.
Perso ça fait plus de 2 ans que j'picole plus et ma vie est largement meilleur sur tous les points, après la galère il y'a la récompense
 
XaT

Le problème de la C c'est qu'elle fait perdre toute notion de consommation, j'ai pas mal expérimenté dernièrement....
Du coup tu peux te permettre des trucs dingues sans le ressentir vraiment. Sauf que les molécules sont quand même présente, la tolérance augmente, la dépendance aussi....
 
Mais je comprends. Je faisais des ptits dej vodka / une grosse trace / une bonne douche ya peu encore. Heureusement que ça n'a pas duré pke j'imagine que c'est efficace qu'un temps.
 
Bon même si je me suis pas abstenu tout le weekend, je suis assez fier de savoir que j'ai consommé 20U seulement depuis vendredi matin

Au moins divisé par deux la conso ?
Tu peux considérer qu'il y a amélioration, en effet.
Faudrait continuer à diminuer les doses.
 
Mais bon, rien ne vaut une pause totale de plusieurs jours, voire sans limite dans le temps

Divisé par 3 par rapport à la moyenne générale, mais par 4 ou plus vu que c'était le weekend...
 
Mais oui c'est une pause totale de plusieurs jours dont j'ai besoin. Je remets doucement mes "rituels" en place :
- jus de citron tiède le matin + chardon marie
- tisane et thé vert la journée
- magnésium + b1 + b6
etc etc...
 
Et xanax quand vraiment la tension devient ingérable.
 
J'ai l'impression d'éternellement recommencer une épreuve que je rate à chaque fois

Dans l'absolu, il vaut mieux faire le yo-yo que rester noyé dans ta conso à 30 U/jour, au moins ça donne un peu l'occasion à ton métabolisme et surtout à ton foie de souffler.
Il y a souvent pleins de tentatives avortées avant que ça soit la bonne.
 
Donc n'ais pas l'impression de perdre ton temps ou de faire quelque chose d'inutile
 
Faut juste faire gaffe à ne pas tomber dans un cycle intoxication/désintoxication qui se répète indéfiniment.
Ca m'est arrivé à une époque et on finit par se faire piéger: ça devient excitant de s'intoxiquer quelques jours (retrouver vraiment les effets, transgresser ses règles) puis d'être totalement sobre quelques jours (effort sur soi => fierté, se sentir en meilleur santé).
C'est un cycle qui s'auto-entretient tout seul, pas besoin de faire d'effort, il se justifie par lui-même.
Sauf que ta vie finit par tourner autour du produit et que de ça, il conditionne tout

drap

j'ai replongé ce we, 2 bouteilles de bourbons. Je confirme pour la prise d'excitants et alcool. Un psychiatre m'a fait une ordonnance de concerta 56mg 'de la ritaline) pour un mauvais diagnostique à propos d'adhd y a quelques années, c'est à ce moment là que ma consommation d'alcool fort à exploser à cause des angoisses le soir quand le médoc agissait plus, ça a aggravé mes problèmes psys et d'anxiété x10, chainsmoking et tout, délires. Plus jamais. Je me suis retrouvé en réanimation cet été, tombé dans un parc sans aucun souvenirs avec bleus partout.    

j'avais aussi passé aux bières fortes y a quelques temps, c'est vraiment une mauvaise idée l'alcool dans ces merdes type 8-6 ou Amsterdamer sont de très mauvaise qualité, le pancréas prend cher mais je comprend que si on n'a pas d'autre solutions financièrement....

la ou j'ai limiter les dégats de mon alcoolisme chronique (je bois uniquement seul maintenant depuis des années) c'est quand j'achetais des bières à très bas degrés, genre pack de 24. Au bout d'un moment tu peux plus en avaler. Mais c'est vrai que quand t'as un vrai craving d'alcool fort....

J'ose plus aller voir les rares vieux amis qu'ils me restent si y a de l'alcool chez eux, ils sont pas des gros buveurs mais tout le monde sait le problème, parce que je ne peux absolument pas m’arrêter avant de "dormir". Donc soit c'est abstinence totale soit je décline.

Je vais essayer de tenir 3 jours après ce we ou j'ai vraiment abusé, je me sentais déjà en manque ce matin (tremblote), smartphone volé par des gamins ou roms dans la rue. J'ai heureusement quelques valiums chez moi pour limiter les tremblements. J'ai rdv dans un groupe de parole cette aprem donc je serais pas seul.

Tu avais arrêté combien de temps avant de replonger ce week-end ?

Chaud de se retrouver en réa.

ça faisait 2 semaines. Le plus longtemps que j'ai tenu c'était 6 mois.

Les rechutes après une abstinence totale et forcenée, ça fait toujours mal
 
J'ai croisé des gens à qui c'est arrivé après une dizaine d'années, je vous laisse imaginer la dimension que ça peut prendre, ça ressemble plus à une crise délirante qu'à une alcoolisation.
 
Je me demande si il y a un parallèle à faire entre la durée de l'abstinence et l'intensité de la rechute

Ça doit être comme les régimes avec l’effet yoyo, ça repart de plus belle après une période d’abstinence... enfin c’est ce que ça m’a toujours fait.

 
 C'est ce que je pense aussi.
 
 
   à toutes et tous !  

Je me méfie comme de la peste le jour où je reprendrais un verre.

Peut être que je ne prendrais qu'une cuite avec une grosse gueule de bois, peut-être que je ne pourrais pas m'arrêter.

Pour le moment, ce n'est pas prévu au programme. Je reste vigilant.
Je continue l'abstinence pour ne plus avoir d'envie. Ça marche plutôt bien. Quand je sors du boulot, je ne pense plus à aller acheter des bières.

 
Sur une 50ene de jours, je me suis posé une fois la question si j'allais acheter de l'alcool. Ça ne m'a pas vraiment travaillé mais j'ai eu l'idée pendant plusieurs heures.
Ce qui m'emmerde le plus, c'est la culpabilité que j'éprouve pendant mes rêves où je bois.
Même dans mes rêves, j'ai le mécanisme du premier verre suivi par une infinité d'autres....^^

Perso, je suis arrivé à l'indifférence:  
- le craving a disparu  
- quand je bois un ou deux verres, je le fais lentement et je n'ai pas envie de surrenchérir
- je continue à respecter des règles basiques (limite en unités d'alcool, pas de binge drinking, de préférence en société, pas avant l'heure de l'apéro, jamais tous les jours, etc...), mais ce sont plus des habitudes que des contraintes maintenant, je n'y pense même plus vraiment, c'est du pilote automatique
 
Du coup, si je ne sors pas de la semaine (resto, pub, dîner à l'extérieur, pot), il m'arrive de ne pas boire une goutte pendant une dizaine de jours sans y penser.
 
Reste la grande question: quand je diminuerai puis arrêterai le baclofène, qu'est-ce qui changera ou pas ?
En principe, depuis le temps (je vais sur les trois ans de traitement, là), tout est censé s'être reconnecté différemment là-haut, sans compter l'aspect comportemental qui va avec le changement profond des habitudes.
D'après ce que j'ai compris, beaucoup de patients baissent beaucoup leur posologie et gardent une dose minimaliste qui assurerait un maintien de cet état d'indifférence. A moins que ça soit juste pour se rassurer.
A ce niveau, les retours ne sont pas ultra nombreux, donc difficile d'en tirer une règle absolue, on manque un peu de recul.

Du coup tu penses faire quoi et à partir de quand avec le Baclo ?

Je pense entamer une descente progressive bientôt, j'ai commencé à en parler avec mon médecin (que je vois mensuellement), au cours de laquelle je verrai bien si il y a un plateau nécessaire à conserver pour rester dans un état d'indifférence ou si je peux aller jusqu'à la suppression du traitement.
Vu que ça va être lent et que ça reste modulable (continuer à baisser ou remonter), je n'appréhende pas vraiment, je suis plus curieux qu'autre chose

https://www.pourquoidocteur.fr/Arti [...] omme-exces

Bah ce n'est pas une grande révélation
Par contre, il ne donnent pas de seuil de consommation (à part les recommandations de l'OMS) à partir duquel les risques de démence précoce sont accrus.
 
Ils omettent aussi de rappeler que l'usage dans la longue durée (même à faible dose) des anxiolytiques et des barbituriques provoque les mêmes problèmes

Connu, oui, mais le côté irréversible perso, je ne savais pas...

Il faudrait y aller tout en douceur Brown, seulement si tu te sens prêt.
Rien que dans mon bâtiment, qui ne compte que 9 logements, je vois les dégats des essais au doigt mouillé.  
Un était sous substitution subutex. Son médecin lui a stoppé, je ne comprends pas pourquoi, et surtout, si vite. Bin le gars se noie dans le whisky maintenant. En 4 années, il a pris 15 ans dans la tronche, pas mal de kilos que son dos ne supporte pas, et tout le reste que je ne vais pas énumérer ici... et surtout il est devenu méchant, aigri,  l'aprem ne se souvient pas de ce que tu lui as dit le matin...
Un autre, c'est le grand nawak. De gros fumeur de shit mis sous "contrôle" (obligation par les services sociaux), là il part en total délire avec tout ce qu'il peut trouver et se traine toute la journée une 8.6 à la main. Il était adorable il y a 4 ans. Il rendait service à tout le monde, il était plein d'optimisme, faisait des projets... là, son visage et son physique sont bien marqués. Quant au reste, perso je ne le vois pas faire de vieux os. En plus, il est expulsé fin mars...
Ces deux personnes ne sont pas seules, elles sont "suivies".

Ils ne sont pas très précis dans le diagnostique: "modifications anatomiques à long terme de la structure du cerveau (altération de la matière blanche et de la matière grise)".
Ils ne disent pas que plein d'autres produits/modes de vie, jusqu'à l'alimentation, provoquent les mêmes séquelles.
 
Mais c'est surement vrai dans l'ensemble, malgré la plasticité du cerveau
J'ai quand même tendance à penser que le cerveau trouve toujours des façons de contourner ces problèmes en établissant des nouveaux circuits synaptiques, si on s'y prend avant d'être sénile ou dément et si on assainit son mode de vie
 
Parce que nous, on est déjà hors concours avec notre passif.
Perso, si je fais le compte jusqu'à 35 ans environ, j'ai bu pour plusieurs vies d'alcoolique. Rien que plusieurs années à 40+ U par jour...  
Pourtant je ne suis pas un légume. Peut-être qu'on est pas tous égaux face aux dégâts.
J'en ai vu aussi des types, croisés et recroisés au hasard des cures (une fois que t'es dans le circuit médical, tu te rend compte que c'est un monde assez petit ), qui se sont transformés en loque avec les années, qui ont continué à se défoncer tout en restant dans ce circuit médical et dans une logique d'assistanat, jusqu'à décrocher leur pension d'invalidité qu'ils finiront par boire jusqu'à en crever
 
Je ne sais pas si ce sont des facteurs purement physiologiques ou environnementaux qui font la différence entre ces différents patients.
Pourquoi certains s'en tirent et arrivent à retrouver une vie "normale" et d'autres non. Je pense que ça reste mystérieux, même pour le corps médical  
A part mon circuit de la récompense qui a mis trèèès longtemps à retrouver un fonctionnement presque sain, j'ai l'impression d'avoir récupéré de tout le reste

En ce qui me concerne je n'ai pas récupéré l'entièreté de ma mémoire d'avant. Les remarques de mes proches à ce sujet se sont quand même espacées et je ne raconte plus la même histoire 10 fois dans la semaine...D'ailleurs je parle 2 fois moins qu'avant...  
 
On est tous inégaux devant le problème de l'alcool, difficile de faire des généralités effectivement. Dans mon groupe de personnes que j'accompagne il y a 4 gros alcoolos avec des consos similaires et pourtant des traitements différents par le même addictologue et des conséquences très différentes aussi.  

T'as bédave / drogues chimiques ?
 
XaT

Ah non, même pas de tabac...

Voilà, fallait s'envoyer un peu d'EPH au réveil, avec quelques cl de vodka pour démarrer, puis des benzo pour tenir la descente après, tout en arrosant régulièrement , sur fond d'AD et si possible rajouter quelques trucs par dessus  
 
Je m'appelle comment déjà ?

Comment tu vas, toi ?

Mal, mais loin de moi l'idée qu'on s'en fasse du soucis les enfants. Ca ira mieux un jour.

On ne se fait pas de soucis mais il y a des paris qui courent sur le temps qui t'est encore imparti, donc on se renseigne, il y a des grosses sommes en jeu sur le topic  
 

Cela m'a fait du bien à un moment que l'on prenne en compte ma souffrance sur ce forum.

Bin toi je suppose que c'est pareil...Je me fais plus de soucis pour mes gosses que pour toi...Mais ça n'empêche pas de se faire du soucis aussi pour toi même si on se connaît pas...

Mais t'as raison, ma femme me disais d'arrêter de me faire du soucis pour tout le monde...j'y peux rien, je suis comme ça, et c'est pas à 56 ans que je vais changer hein...

Geo, le mois de février, c'était SANS alcool !

Courage poto !

J'ai à moitié replongé.

J'ai presque tenu 2 jours guy !  
 
Bon ben je rajoute une rupture par dessus tout ça avec un peu de chance ça va m'ôter l'envie de boire

tout le monde
 
Je passe en rapide pour vous conseiller le film, quand il sortira, Don't Worry, He Won't Get Far on Foot
Un pan de la vie de John CALLAHAN, artiste dessinateur aux US, alcoolique, qui a eu un accident de voiture qui l'a laissé tétraplégique (ou quadraplégique, je doute). Malgré tout, il a continué à boire après, jusqu'au moment où il a eu une vision, vision qui l'a poussé à tout arrêté. C'est alors qu'il est retourné à son premier amour, le dessin, et qu'il a sorti des cartoons très corrosifs qui l'ont mis sous les critiques et les insultes, provenant des abrutis de la société.  
Franchement, j'ai passé un super moment. Me suis retrouvé en lui par certains aspects, certains moments.  
De mon côté, toujours abstinent bien sûr, et toujours trop méga content heureux de l'être et franchement, pour rien au monde, je ne repartirai dedans Rien de rien de me fera replonger. Porte fermée. J'ai toujours mon historique, et heureusement, c'est CA qui me fait tenir et me fait vraiment dire JAMAIS PLUS.  
 
J'espère que vous allez bien, vous tous, et qu'un jour, bientôt j'espère, vous suivrez la même voie que moi car c'est la bonne

C'est programmé
Le film.
 
Pour le reste, ma voie diffère

Ca fait un moment que j'ai pas lurké. Il est toujours vivant l'empaleur polak?

Pas de nouvelle depuis qu'il est entré en cure.

C'est plutôt une bonne nouvelle

Il me manque énormément ce ptit !