Reprise du message précédent :

bpb faisait le mm genre de rodéo il me semble
je pense pas pouvoir non plus, mon corps lâche avant

 
Ba mon soucis, c'est que je ne veux pas faire mes séances de muscu (le seul sport que j'arrive à faire au quotidien), vu le peu de sommeil que j'ai. (meilleur moyen de faire de la merde)

Les rodéos, quand tu es dedans, tu n'écoutes plus ton corps.
Une fois la chaudière lancée, c'est no limit pour ma part.

fais en raisonnablement : pompes, tractions, abdos
va pas à la presse quoi, le fais pas si tu te sens pas
mais en fait, tu fais de l'insomnie parce que tu as un regain énorme d'énergie, tu peux y aller à priori, ça va tenir
ça reste qq semaines comme ça, après tu auras juste besoin de moins de sommeil pour te reposer et plus ces espèces de puissantes envie de faire des siestes l'aprêm

jsuis tombé raide en me mettant dans ce genre d'état
qd jdis le corps lâche, il lâche

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J'ai déjà vécu un sevrage (1an). Et j'étais passé par les mêmes périodes. En gros, j'en ai pour une semaine à me trainer.
 
En gros, là, je n'ai aucune énergie, mais mon esprit ne veux pas se "poser".

 
Perso, dans ces moments, je reprenais une bière pour remonter la pente (ça me permettait de tenir...)

J'ai déjà répondu, notre ami XaT raconte de la merde par ignorance en faisant croire que c'était pour de rire.
C'est quand même un peu embêtant sur un topic où les gens viennent aussi s'informer.

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Non, juste des black out de plusieurs heures, et d'un coup, je reconnectais, un verre à la main.
Sans trop savoir comment j'en était arrivé là...
Edit: j'ai l'alcool très joyeux, donc même après 2jours, je suis toujours chaud pour faire le con "gentiment". Les gens autours ( des retours que j'ai eu) ont souvent passés de bons moment en me voyant comme ça.

ah mais qd je dis tomber raide, c'est genre je te suis dans la rue puis d'un coup tu te retournes, je suis par terre en train de "dormir"
ça a dû m'arriver une dizaine de fois
on va pas se mentir, c'est fréquent de se souiller dans ce genre d'état...
 
mais si je tiens au-delà de la nuit, je ne peux plus boire au bout d'un moment, mon estomac n'en peut plus
par contre je peux enchaîner plusieurs grosses soirées si tu m'as laissé me reposer en journée
mais le non stop, j'ai jamais suivi et avec des stups, c'est bcp trop dur le lendemain de remonter la pente

 
Et alors ? Quand bien même ça serait le cas, le plus important ici c'est la réduction des risques non ?
 
* édit, comme pour toi et ta cure, que l'on trouve que ça serve à quelque chose ou pas, au moins, tu ne seras pas retrouvé mort ou le cerveau grillé le temps de ton séjour    
 
Bon courage pour jeudi  

 
ça m'est arrivé une fois de tomber.
A 20m de la maison de mes potes. Ils m'ont relevé et j'ai émergé au bout de 20 minutes, mais aucun problème le lendemain.

 
Je n'ai jamais pris de baclo, mais si ça peut éviter de se mettre minable tous les soirs, c'est pas plus mal.

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Je savais que tu serai là pour corriger
 
XaT

La dernière fois que j'ai bu c'était en 2015, on est maintenant en 2018 je suis sur le cul
Je table sur 2020 pour la vie bien sympatoche
 
XaT

C'est toujours en débat actuellement, ça dépendrait en grande partie du profil du consommateur, on est pas tous égaux devant cette dépendance.
Comme on est pas tous alcooliques si on boit du pinard tous les jours au dîner, ni cocaïnomane si on se fait quelques rails le week end
D'après une des dernières études (2016):
 

https://www.lanutrition.fr/les-news [...] ne-drogue-
 
Donc la nouvelle question est: est-ce que les obèses sont drogués au sucre ?  
Mais c'est la surconsommation de sucre qui rend obèse...
La poule ou l'oeuf ?

Houlaaa! Pour les obèses, c'est multifactoriel !
C'est pas genre tu bouffes trop t'es gros! J'espère que si c'est le cas de certains.aines, ils ne lisent pas !...

Mais en fait vous êtes bourrés tous les WE, c'est ça ? Vous cuvez ?
 
Parce que pas un message en 2 jours, et là je fais une sieste, je reviens, 3 pages à lire et tout le monde est là...

Perso, c'est simple, j'ai tenu pendant plusieurs années en atteignant immanquablement ma limite haute de 1,5 L de vodka/jour (2 bouteilles de vodka merdique à 36°).
Le tout interrompu par diverses cures/post-cures de 2 semaines à 2 mois qui m'ont sans doute sauvé la vie.
 
Pour ne pas perdre la boule, il faut que la montée en alcoolisation soit progressive, il faut être patient pour construire l'accoutumance, c'est un sport de haut niveau
Mais j'atteignais à chaque fois ce plafond, que ça soit en 1 semaine ou 1 mois.

Fin de fêtes de fin d'année, on reprend une période normale, sachant que pour beaucoup ces fêtes sont sources d'emmerdes ;o
 
XaT

Pas moi
Vu qu'il y a du monde, j'espère être noyée dans la masse

* je répondais à Allende

Sans déconner, tu ne lis pas le topic ?
Je ne bois pas tous les jours, très rarement tout seul, de moins en moins et je me limite à 2 ou 3 unités d'alcool, délayées dans le temps.
Je n'ai plus de crise ponctuelle d'alcoolisation massive 2 ou 3 fois par mois.

Ca suit très logiquement l'évolution prévue
Grâce au baclo. En parallèle, je suis deux thérapies comportementales et cognitives différentes mais que j'estime complémentaires pour résoudre le problème de fond.
Le but étant de modifier mon comportement durablement pour progressivement diminuer le baclo, puis l'arrêter.
C'est le programme que je me suis fixé avec mon toubib.

Après, si tu ne me crois pas, je t'avoue que je m'en contrefous

15 jours sans rien ici, pourvu que ça dure ...

L’expert du transfert de dépendance ici c’est Shamishoooo
Je dois le suivre de près je pense
 
Coucou sous la pluie !!

Joppajoo, c'est fou ta semaine.
J'ai un proche alcoolique qui se prenait une grosse cuite de plusieurs jours comme toi tous les six mois. Il se retrouvait soit en GAV soit aux urgences. Il a arrêté complètement depuis quelques années.
Faut rester super vigilant...Après quelques mois, on se dit que tout va bien, on gère et hop un petit écart et pof on se prend une semaine de tise dans la gueule !
Bon courage !

Ça va. Ce qui est dur, c'est ma "vie de merde". Ça me faisait boire avant. J'ai plus ce réflexe. Je ne pense presque plus à boire. Mais je reste vigilant. Pas envie de retourner dans cet enfer.

C'est très dur de comprendre une addiction. J'ai arrêté depuis plus de 4 mois et j'arrive à penser que c'est facile d'arrêter: il suffit de ne pas boire. Quand on est dans la situation, c'est un peu différent, c'est un besoin. C'est comme avoir faim mais au lieu que ce soit le corps qui réclame (ou l'estomac),  c'est le cerveau.

Bravo  !

 
Féloches    

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Semaine folle, et ouais en général c´est soit urgences soit gav, sinon ca ne s´arrete pas. Enfin si y a l´option sapin et j´ai pas du en passer très loin  
 
Par rapport à hier le moral est bizarrement bon, j´ai pris du recul et suis au taf sans trop de pb. Pas forcément prêt à faire un marathon quand même    
 
J´ai laché le topic hier aprem pour aller faire une grande marche qui m´a bien aider à faire le point.  
 
Vlad parlait de résistance dans un post et j´ai pas mal réfléchi à ca Durant ma marche. Oui je pense avoir developpé une certaine résistance physique en général, surtout niveau sommeil ou certains sports m´ont obligé à me forcer a avoir des cycles de sommeil très court et/ou enchainer 3 jours sans dormir + un mental fort pour tenir dans des situations "extremes". Et quand j´y pense c´est bénéfique quand c´est pour une excitation positive mais quand tu pars dans le vice ca me fait surement qu´accentuer le truc...
 
Aucun craving en tout cas pour l´instant et je repars comme si rien ne s´était passé   Mon cerveau a aussi du apprendre á faire le tri selectif    
 
Merci à tous pour vos conseils, encouragements et partage de point de vue. Je reste motivé    
 
     
 

Non.

Tout ce que j'écris ici est exactement ce que je vis, c'est transparent. Je ne m'emmerderais pas à raconter des conneries, je ne raconterais rien, je mentirais par omission, c'est beaucoup plus simple et confortable.
Faudrait être très bête ou très mythomane pour inventer tout ça, or je ne suis ni l'un, ni l'autre.

Je te le refais sous forme de liste pour que tu l'intègres mieux puisque autrement ça ne passe pas (t'aurais aussi pu lire ce que j'écris ici depuis des mois, ça aurait été plus simple) :
- je prend du baclo depuis près de deux ans mais ça a pris du temps avant d'arriver à la dose plateau qui me convient
- les problèmes résiduels que j'avais avec l'alcool étaient des alcoolisations massives ponctuelles sur 1 à 3 jours environ 2 à 3 fois par mois (compter aussi le temps pour m'en remettre)
- avec le traitement, j'ai progressivement et sans vraiment d'effort réussi à supprimer le craving et fortement diminuer l'envie de fond, habitué mon cerveau à ne plus réclamer
- aujourd'hui, je ne bois plus tous les jours, et, quand ça m'arrive, c'est surtout en société et je limite ça à 2-3 unités, pas d'envie d'escalade, plus aucune alcoolisation massive, peu d'appétence pour l'alcool en général
- je fais d'autres démarches de l'ordre de la TCC pour aider à rectifier le problème de fond en vue de me débarrasser du baclo quand j'aurai estimé que la reprogrammation psychologique et neurologique sera aboutie

Pourquoi est-ce que j'irais inventer tout ça ?
Au contraire, j'ai envie d'apporter un témoignage positif à travers mon expérience.
Ton exemple avec la bouteille de vin est parlant. Ca m'arrive d'en acheter une et, à mon grand étonnement, j'en bois à peine la moitié et je n'en ai plus envie. Alors je la rebouche et le lendemain soir, si je n'en ai pas envie je la laisse bouchée. Avant, c'eut été impossible : débouchée = vidée.
Il y a eu quelques rechutes de 24 h cette dernière année, c'est vrai, mais c'est devenu tellement rare qu'à la limite ça me permet de jauger la réussite de l'ensemble.

Que tu me crois ou pas, je m'en fous.
Par contre que tu me traites de menteur, ça me pose un problème sur un forum public, ça porte un nom : la calomnie.

 
Pour avoir suivi le parcours de près, il n´y a aucun doute sur la transparence et je pense que personne ne remet en doute. Même pas Vlad je l´espère    
 
J´ai suivi avec un intérêt ton parcours car je me suis posé pas mal de fois la question d´essayer ou non le baclo pour justement reussir à reprogrammer une consommation raisonnée. Et aussi parce que je me suis convaincu qu´on avait à peu prés le meme cerveau    
 
Les 3 raisons pour lesquels je ne suis pas lancé:  
1. Comme un c.. je veux essayer de m´en sortir sans médocs (bzd très rarement Durant l´année et juste pour palier des descentes) mais ca a la limite vu l´enfer vécu la sem dernière je suis pret à changer  
2. La peur des effets secondaires durant la montée pour trouver la dose optimale vs le fait que je peux m´arreter totalement pdt quelques semaines/mois sans rien - et la tu peux surement me renseigner, en mp ou public
3. Pas sur que le baclo soit disponible dans le pays ou je vis et je me vois mal ramener une valise pleine à chaque voyage   Car d´après ce que j´ai compris les doses sont importantes  
 
 
 

 
Les bonbons passent par le pif ?  
 
Tu le sais en plus, on diabolise le xanax mais en suivant une prescription claire sans écart de toxico, ya quand même peu de chance de tomber dedans...

Au niveau des effets secondaires, je peux te dire qu'ils sont très variables selon les individus et la dose nécessaire à obtenir l'indifférence.
En ce qui me concerne, le seul qui soit vraiment notable ce sont des coups de barre intempestifs au long de la journée. Alors, entendons-nous, je ne m'endors pas debout en marchant dans la rue, si je suis actif j'ai un léger coup de barre de 5 mn qui passe. Par contre, si je suis posé en train de bouquiner ou de mater un film, c'est assez fréquent que je fasse une micro sieste sans que je l'ai vue venir.
J'ai pas mal revu à la hausse ma consommation de thé et de café
Certains patients parlent aussi d'état léthargique, de problèmes mémoriels, de nausées, de sommeil agité par des cauchemars ou de confusion mentale. J'ai la chance d'y couper, ils plutôt rares dans l'ensemble, ça reste marginal.
Au début du traitement j'ai eu des sensations de vertige et de flottement qui ont fini par disparaître.
De toute façon, avec un médecin bien informé, la recherche du dosage idéal (indifférence à l'alcool pour le moins d'effets secondaires possibles) est très progressive et peut aussi être variable dans le temps, voire même rétroactive.
A noter qu'une alcoolisation excessive tout en prenant le baclo accentue les effets secondaires de celui-ci, quelque part ça contribue à l'effet d'ensemble de façon dissuasive

C'est fortement déconseillé d'arrêter du jour au lendemain pour de longues périodes, la diminution doit être progressive dans le temps, souvent avec des paliers.
Ca m'est arrivé une fois pendant 24h, je n'ai pas eu d'effets secondaires notables. Le problème vient quand il y a arrêt brusque + retour à l'alcoolisation massive, c'est là qu'il y a eu le peu de cas graves qui ont servi à dénigrer le traitement, principalement des cas d'épilepsie.
C'est un myorelaxant neurologique qui gomme l'appétence pour l'alcool à haute dose et atténue fortement les effets secondaires de la gueule de bois ou du manque, donc si on arrête brusquement, on a envie de se remettre à picoler et l'état de manque est multiplié par whatmille, les tremblements/nausées/sueurs aussi

Suivant les pays, la législation diffère.
En France, l'ANSM a fait un coup de pute au baclo (pendant Juillet-Août dernier, comme des fourbes) en plafonnant la dose recommandée à 80 mg/jour, je crois, c'est à dire moins que la dose nécessaire à l'énorme majorité des patients. Avant, c'était plafonné à 300mg/jour...
A l'origine, une étude bidon (rien que l'absence du nom des chercheurs l'ayant menée est un aveu) aux conclusions douteuses.
Probables commanditaires, des labos (Lundbeck en tête) qui préfèrent vendre hors de prix des nouveaux médicament à l'efficacité très limitée. Le baclofène est un vieux médicament qui ne coûte  presque rien.
Nombreux médecins, usagers, addictologues ont hurlé au scandale, plusieurs pétitions sont en cours, des procès sont intentés contre le ministère de la santé et l'ANSM pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "non assistance à personne en danger".
J'ai la chance d'avoir un médecin bien informé, un pharmacien compréhensif et une caisse d'assurance maladie qui s'en contrefiche.
D'autres, non
Pourtant, ce n'est qu'une recommandation, pas une interdiction. Mais l'ANSM a bien fait du travail de sape et de désinformation pour effrayer patients/médecins/pharmaciens.

Si tu veux des renseignements plus approfondis, je te conseille le forum de l'Association Baclofène : https://www.baclofene.com/
De nombreux témoignages, beaucoup d'infos et de conseils pratiques, des liens utiles qui renvoient vers des médecins, des études, des déclarations publiques.
Un site un peu bordélique mais riche

Tks.
 
Je pense que je vais en parler à un medecin ici. Meme si pour l´instant le seul médoc qui m´a été proposé en 2 ans était le Selincro (Lundbeck d´ailleurs). Pas sur donc que le baclo ait meilleur publicité ici qu´en france, mais a tenter.
 
Mon frengin avait essayé le baclo pendant un temps mais comme il avait fait ca sans protocole sérieux (oubli des prises, grosse conso de xanax à l´époque, conso alcool, arret brutal). il avait eu des effets secondaires severes mais je pense avoir plus de maturité pour essayer, au moins sur ce point  

ils savent que t'es un polytox et pas juste un alcoolique au centre où tu vas ?