Reprise du message précédent :
Twitter qui, avec  - 20%, revient au niveau de fin septembre...

 
En attente sous 3000.

Enfin ça fait tjs-25/25 selon le côté  

 
La salade de Scipion et les oeufs d'Ironpanda, ca mérite un GIF avec des poireaux    

Et donc, concrètement, qui a soudoyé qui pour que la réponse soit "non" ? Parce que honnêtement, je vois pas dans quel multivers à part le nôtre un "non" a du sens

Tu es chez quel courtier et tu as fait comment ?
Chez Binck ça a l'air galère, pas de vote en ligne, d'après en face il faut envoyer un mail avec le formulaire en deux exemplaires à la BNP et à Binck.  

J'ai mes actions en AV, pas possible de voter !  

 
Tu voulais le beurre, l'argent du beurre et le

 
Le job de la BCE c'est la stabilité des prix, pas le désendettement des États. Et d'ailleurs à strictement parler (selon l'interprétation juridique allemande), une utilisation de tout moyen monétaire avec l'objectif de financer ou désendetter des États serait une forme de financement monétaire, interdit par le Traité.
 
Il y a aussi le risque que la BCE en fasse "trop" pour aider (indirectement) les États, ce qui serait une incitation à encore plus d'irresponsabilité budgétaire. Clairement bcp à la BCE, à la Bundesbank etc., veulent éviter ce piège.
 
Cela dit, c'est clair que l'idée que la dette héritée de la crise du COVID (un peu comme celle héritée de WW2) est "particulière" a des adeptes à haut niveau, notamment en France et en Italie.
 
Perso, je pense que le compromis européen sera une BCE très accommodante, dans les limites de son mandat et dans la mesure où un risque persistant de déflation le justifie : cela me fait penser qu'on verra bcp de QE et des taux négatifs (peut-être encore plus négatifs avec les CBDC) pour ces prochaines années, voire décennies. C'est déjà ce qui est fait actuellement, mais on peut toujours augmenter les doses.
 
Des idées complémentaires (sans parler d'effacement de la dette publique, illégal selon le Traité et inacceptable pour les Allemands) seraient :
 
1) une modification de la cible d'inflation de la BCE : actuellement, la stabilité des prix est définie comme une inflation "inférieure à, mais proche de, 2% sur le moyen terme". On pourrait changer cette définition à une inflation "proche de 2% sur le moyen terme" : ce serait alors une cible symétrique, i.e. la BCE pourrait laisser l'inflation monter au-dessus de 2%, jusqu'à 2,5% (par exemple). Le changement de cible aurait un impact sur le maintien plus durable d'une politique monétaire accommodante et sur les anticipations d'inflation. La revue stratégique de la BCE, en cours, porte notamment sur la cible, mais je ne crois pas trop à ce changement, qui serait vraiment majeur.
 
2) une mutualisation partielle de la dette publique en zone euro + un traitement privilégié par la BCE : le débat sur les "coronabonds" et la décision, sous pression française et italienne, de permettre à l'UE de lever massivement des fonds sont une étape assez majeure dans l'évolution de l'UE vers une vraie union économique et monétaire (bien sûr ça pose des questions politiques fondamentales sur la souveraineté). On pourrait ainsi voir une mutualisation "rampante" de la dette publique de la zone euro, via les réponses aux crises successives. Dès lors, ça ouvre la porte à un traitement privilégié par la BCE : bien sûr ces obligations UE sont éligibles comme collatéral aux opérations de refinancement de la BCE et aussi éligibles au QE ; on peut imaginer qu'elles aient un traitement par la BCE encore plus favorable que les obligations souveraines nationales. (Cela dit, l'interdiction du financement monétaire s'applique aussi à l'UE : la BCE ne peut pas financer directement l'UE.) Si les conditions politiques étaient réunies, on pourrait imaginer une mutualisation partielle de la dette publique héritée du COVID et/ou son remplacement, à maturité, par de la dette UE.
 
3) des règles spéciales de distribution de dividendes pour les coupons reçus sur la dette COVID : c'est une solution technique que la BCE a déjà utilisé pour la Grèce. On pourrait décider que toutes les tombées sur la dette publique émise pendant la pandémie seraient intégralement redistribuées par l'Eurosystème aux États (i.e. une politique de distribution plus favorable que sur le P&L "normal" des banques centrales nationales).
 
4) l'helicopter money (la distribution de cash par la banque centrale sans contrepartie) fait l'objet d'un débat intense. Perso, je considère qu'il est permis par le cadre juridique de la BCE, mais que pour des raisons pratiques il serait dangereux aujourd'hui. Cela dit, les CBDC pourraient changer la donne, en permettant de donner à chaque citoyen de la zone euro un compte Eurosystème que la BCE pourrait créditer directement, tout en en maîtrisant les usages. Si l'on remplaçait une petite partie des échéances du portefeuille de QE par de l'helicopter money, afin de maintenir une masse monétaire cible, l'effet serait équivalent à un effacement de dette publique... mais ce serait légal et maîtrisable techniquement.
 
Ce sont juste quelques idées possibles, mais on peut en imaginer bien d'autres techniquement, dans le cadre légal actuel. Les principales contraintes sont d'ordre politique, i.e. il faut trouver des solutions acceptables pour les Allemands, a priori très sceptiques voire très hostiles à ce genre d'idées.

Bourso, c'est bien fait, lien sur la ligne du CTO qui t'emmène directement sur la page de vote en étant identifié et tout

Merci pour ces messages très intéressants comme d’hab
 
 
 
 
petites coquilles ici je crois, il manque des « - » non ?

Oui je le savais. J'imagine que la ligne entre aider directement et ne pas le faire réside dans la notion d' "accommodant" justement.  
 
 
Du coup ca se passe comment concrètement ? Dans l'intitulé des dettes, y'a genre une ligne "dette covid" qui recense toutes les aides reçues de la BCE c'est ca ?
 
 
Dans mes souvenirs, les allemands ne voulaient pas une mutualisation de la dette ? Ils en sont revenus ?  
 
 
 
Je pense qu'avec ce qu'ils se sont pris dans la gueule durant le siècle dernier et la façon dont ils se sont relevés ne joue pas en faveur des autres pays, c'est sur.

Il faut peut-être s'interroger sur les valeurs dans le PEA alors.
Car sur 5 ans (durée prise au hasard, prends-en d'autres si tu veux) le world fait +66% (+10% annuel).

Exact, tout est dans le dosage, et aussi dans le contexte économique, qui justifie ou non une politique monétaire accommodante (i.e. y a-t-il un risque déflationniste ou pas). Mais c'est discutable, c'est mon point de vue personnel.

En fait on peut ranger les banquiers centraux en 3 catégories :

1) les orthodoxes de l'indépendance : c'est la tradition de la Bundesbank, fortement ancrée chez mes ex-collègues allemands à Francfort. Dans cette approche, il ne suffit pas de respecter les limites statutaires de l'action de la banque centrale, il faut aussi ne pas utiliser les outils de la banque centrale pour des buts autres que ceux fixés par les statuts. C'est une vision téléologique : si tu fais quelque chose de légal pour un objectif illégitime, alors c'est illégal. D'où bcp de suspicions, chez ces collègues, sur le QE, soupçonné d'être un outil pour aider des États budgétairement irresponsables.

2) les pragmatiques : on cherche des solutions de compromis : si on peut mettre en place des mesures de politique monétaire conformes au mandat de la banque centrale, et qui en plus aident les États, c'est bien.

3) les serpillières : c'est la tradition française, et bien sûr la pratique dans bcp de pays émergents/pauvres : on fait ce que dit et ce que veut l’État, même si on est indépendant sur le papier. ça reste prégnant en France, cf. l'admonestation de Macron à Lagarde en début de crise (alors qu'elle a l'obligation statutaire de n'accepter aucune instruction).

Moi, je suis dans la catégorie (2), qui était au pouvoir à Francfort avec Draghi et le reste probablement avec Lagarde (sous l’œil critique de Weidmann, dans la catégorie (1)). Si j'étais dans la catégorie (1), mes réponses seraient très courtes (ce serait "ce n'est pas le job de la banque centrale" ).  Mais je respecte bcp la vision (1), hein, qui historiquement est totalement fondée, et je suis un grand défenseur de l'indépendance des banques centrales dans le monde.

La dette publique est typiquement fongible, i.e. sans lien avec l'utilisation des fonds (pas d'earmarking). Il y a quelques exceptions, comme les obligations UE émises récemment en réponse à la crise COVID.

Techniquement, on pourrait délimiter la "dette COVID", soit de façon restrictive (i.e. la dette spécifiquement émise pour cette crise, comme ces obligations UE), soit de façon plus large (par exemple la dette émise entre mars 2020 et x 2021), soit faire un lien avec les dépenses de santé et les coûts exceptionnels générés par cette crise pendant une période donnée etc. Bref, techniquement on peut toujours trouver des solutions.

Il y a eu un compromis sur l'enveloppe d'émission obligataire pour l'UE : décision courageuse de Merkel, malgré une forte opposition en Allemagne, sous l'amicale pression de Macron.

Oui exact, merci, j'ai corrigé dans le message pour qu'il soit clean.

MAJ perf ytd PEA sur le fichier (-14,23%), c'est dommage que la fin d'octobre soit si rouge
Perf CTO temporaire est a 9,07% actuellement. Ça devrait pas trop bouger d'ici 21h.  
 
Définitivement pas un bon mois
 
Edit, heureusement 1 mois de salaire en plus grâce au stock plan   (pour le moment)

Clôture verte juste en dessous de 4600 !
Allez, entamons novembre

Quel phénomène notre Scipion
Une machine à créer des typologies avec pédagogie.

Mois précédent :
 

 
 
3.9% YtD sur l'ensemble (-3.8% sur le mois)    
 
+ : ???
- : idem depuis 2 ans

bon je suis Très content MCPHY ENERGY monte de +1,37% à 22,200€ EUROS, et s'était la cible c'est au dessus de la Moyenne Mobile 7 qui est à 22,1214€ EUROS, et de la ST Average Price qui est à 22,1691€ EUROS:  
 

 
cela s'annonce très bon pour Lundi 2 Novembre 2020 et les jours suivants !!!!

Tu peux regarder ce papier synthétique par mes collègues de la BoE sur les propriétaires des banques centrales. (De façon générale, ce blog Bank Underground est très bien sur les sujets monétaires.)

Historiquement, la plupart des banques centrales ont été créées avec des intérêts privés (souvent des banques commerciales) à leur capital. Ensuite, beaucoup ont été nationalisées. Mais certaines ont gardé les banques à leur actionnariat (Fed, Banca d'Italia), d'autres des intérêts privés divers, y compris des particuliers. Afin d'assurer la liquidité de ce capital, certaines banques centrales sont cotées publiquement : Japon, Belgique, Suisse, Afrique du Sud.

Sur le papier, si tu crois (comme moi) à la thèse de QE à répétition, qui conduiraient à l'accumulation par les banques centrales d'une part croissante des actifs productifs dans le monde, alors détenir des actions de banque centrale peut sembler très pertinent. Jusqu'à présent les QE ont été largement concentrés sur des obligations souveraines à faible rendement, mais ce "gisement" s'épuisant, les banques centrales peuvent être conduites à élargir le périmètre de leurs QE à des actifs plus risqués et attractifs, comme les actions. C'est ce qu'à fait la BoJ, qui achète des actions japonaises et des REITs. La Banque nationale suisse (BNS) a accumulé un portefeuille boursier international (notamment US) impressionnant et figure parmi les plus gros actionnaires des GAFAM. Donc en être actionnaire peut sembler attractif.

Mais :

1) La distribution de dividendes par les banques centrales est généralement fixée par la loi. Par exemple, le dividende de la BNS est fixe et statutaire, donc comme actionnaire BNS tu ne peux pas vraiment profiter de l'excellente santé du portefeuille boursier de la BNS.

2) Si l'on regarde l'évolution depuis 20 ans du cours de la BoJ, ce n'est pas très encourageant sur l'effet de long-terme des QE sur la profitabilité des banques centrales. La baisse du cours de la BNB sur fond de QE donne la même indication.

Cela dit :

3) Être co-actionnaire aux côtés d'un État lourdement endetté, comme la Belgique, peut être pertinent d'un point de vue dividendes, car il sera très difficile pour la BNB de couper ou de baisser son dividende, car en toute probabilité l’État belge compte sur la continuité de cette manne financière.

4) Pour des raisons de politique monétaire et de gestion de la liquidité, une banque centrale peut être conduite à faire des distributions exceptionnelles. On a vu ces dernières années un investisseur privé allemand accumuler une position importante sur les actions de la BNS : personne n'en sait vraiment la raison, mais perso je pense qu'il anticipe, sur le long-terme, une possible modification des statuts de la BNS et/ou une distribution exceptionnelle par la BNS, sur son magnifique portefeuille boursier.

5) On peut voir les actions de banque centrale comme une quasi classe d'actifs, décorrélée des autres actions et des obligations souveraines, donc d'un point de vue diversification, ça peut s'envisager.

Je regarde depuis longtemps les actions de la BNB, de la BNS et de la BoJ et envisage de m'y placer (surtout BNB pour des raisons de rendement et BNS de façon spéculative), mais c'est surtout pour le fun et pour briller auprès de mes collègues dans les pauses café.

Vu qu'on parlait de twitter et de son utilité ( ) quelqu'un connait https://numer.ai/ ?

Pour les actionnaires Pfizer ou de Mylan, pour la future entité Viatris    
 

Bonjour!
 
Vous savez comment on peut calculer sans trop se prendre la tête l'indice de référence d'un FCPE du genre de ceux qu'on trouve dans les PEG/PEE? Comme ya pas moyen d'avoir leur valeur liquidative avec moins de 3 jours de retard (en tout cas chez les miens), ça me permettrait de savoir où ils en sont aujourd'hui...
 
D'autant qu'aujourd'hui comme depuis que j'ai zouvert le PEA, ça rocks en Bourse dis donc...
 
Exemple: 75% MSCI EUROPE + 25% MSCI AC WORLD ALL COUNTRIES ...

 
A partir du moment où les taux négatifs sur la dette souveraine allemande, française etc., résultent du libre jeu de l'offre et de la demande sur le marché primaire (sur lequel la BCE n'a pas le droit d'intervenir), alors il n'y a pas de raison d'exclure ces obligations du QE. Si la BCE ne pouvait acheter que des obligations à taux positif, alors elle n'achèterait que celles émises par des États budgétairement assez fragiles (en tout cas plus que l'Allemagne ou la France), ça dégraderait son bilan et ça entraînerait une implémentation très inégale de la politique monétaire de la BCE dans la zone euro.
 
Mais c'est sûr que les rédacteurs du Traité n'avaient sans doute pas pensé à cette éventualité, et juridiquement ce débat était légitime.

Malgré la secousse de la semaine, j'ai toujours un TRI honorable.

La chance à quelques pépites : AKKA (vendues, +300 €), CRI (vendues, +100 €), AI (+100 €), EDF (+200 €), Engie (+150 €).
Mon PEA avait cependant nettement meilleure gueule il y a 15 jours

Je profite des soldes pour me rapprocher de ma nouvelle allocation cible : 20 % d'actions, dont près de 70 % d'ETF W.
J'espère toujours qu'I&E remonte un peu pour m'en débarrasser...

Je reste Green ytd mais j'ai dû perdre 7 points par rapport au plus haut  

Je fais un règle de 3, avec leur indice de référence.  
Sur 3 jours, la différence est généralement faible.

Pour la première fois de l'année, je passe vert avec +1,6% sur le PEA  
 
C'est un bon début mais ca me permet surtout de rehausser mon objectif 2020 avec une performance visée de 10%, contre une année flat attendue auparavant  

Ça a une utilité concrète, ou c'est juste par curiosité ?

Oui, pour mes louches et mes écrémages.
Il faut que je détermine la valo relativement précisément pour savoir si je dois passer mes ordres ou pas.  

Confinement: la fronde contre Amazon grandit chez les commerçants – https://www.lesechos.fr/industrie-s [...] r=CS1-3046 via @LesEchos
 
Je suis partagé entre l'envie de rire (c'est ultra évident que le retail subit de la concurrence déloyale, et c'est pas nouveau). Et l'envie de pleurer, car dans 15 ans, les happy few qui travaillent chez les gafam possèderont 90% des richesses mondiales et le reste du monde se partagera les restes pour survivre (ok j'exagère un peu...)

J'ajoute BNB a ma liste c'est une action intéressante

il va être temps de réglementer tout ca alors, il y a une dette européenne très forte à payer d'un côté, et des entreprises solvables de l'autre  

 
Si au moins Amazon était irréprochable. Mais non, les conditions de travail des salariés y sont pitoyables, et je ne parle même pas de 'l'optimisation fiscal".
 
Si il y avait une action que je pourrais boycotter, c'est bien celle là. Pour moi c'est pire qu'un vendeur de clopes ou un fabriquant de missile.  

Tu oublies les porcs d'actionnaires ?    
 
Je comprends les commerçants. Seulement, c'est populaire de taper sur Amazon. Alors que le e-commerce, surtout en France, ce sont aussi de tout petits commerces comme on les aime. Le confinement profite aussi à la grande distribution qui garde tous ses rayons ouverts, y compris les fringues alors que ceux qui ne vendent que ça doivent fermer. C'est injuste, mais la question met aussi en lumière le gouffre numérique.

 
Pour bien connaître des gens qui travaillent chez Amazon en tant que magasiniers (CDD puis CDI), les conditions de travail ne sont pas si mauvaises (du moins pour leur cas particulier). C'est parfait pour des jeunes sans formation, mais qui n'ont pas peur de bosser et d'avoir des horaires irréguliers.

 
Revends ton etf World alors

Faut-il acheter les plus fortes baisses ?
https://www.youtube.com/watch?v=Y-bdudcRheI
 
 

 
Déjà posté par notre lapin national