Un 8L35 , voici d'ailleurs la revue que j'avais faite sur CM:
» Bonjour,
»
» En direct de Roissy en même pas 5 jours, la belle a fait 350km… Avant ca,
» elle avait fait Japon - France en 3 jours. Au final, elle est enfin là, et
» dédouanée de la coquette somme de 48€, frais de Chronoporc inclus. Sacré
» Monsieur Higuchi qui s'est bêtement trompé dans sa facture en oubliant un
» 0! Elle est également disponible au Seiko Center à Paris, mais il faut
» être prêt à mettre 60% en plus, c'est bien dommage qu'elle soit à ce prix.
»
»
» Bref elle est là, enfin mienne, je vais avoir du mal à la retirer de mon
» poignet! Sauf pour dormir, faut dire qu'avec le projecteur de stade de
» foot incorporé, c'est pas facile de trouver le sommeil (pas bien, Monsieur
» Seiko).
» Cette montre, c'est l'aboutissement de mes recherches avec les critères
» suivants: look, finitions, mouvement automatique supérieur au 2824,
» étanche et pas trop chère.
» Après avoir hésité avec la PO et une EZM3, je me suis finalement décidé
» pour la Seiko après un essayage plus que positif et des impressions
» moyennes pour les 2 autres. J'ai eu de la chance qu'elle me plaise!
»
» [size=9]MarineMaster, c'est vraiment …
» la dernière chance au dernier moment.
» Les mauvais coups des truands,
» l'agence les règle au comptant. [/size]
»
» [size=9](désolé)[/size]
»
» Vous l'aurez compris, cette montre est pour moi un peu un concentré de
» l'Agence Tous Risques!
»
» JOHN HANNIBAL SMITH:
»
»
» Avant tout, il y a un cerveau. Le coeur de la MM est comme Hannibal: tact,
» intelligence, précision et finesse réunis dans un mouvement piqué aux Grand
» Seiko (le 8L35 est donc un calibre 9S55 (le top chez Seiko): 5.3mm
» d'épaisseur, 28.4mm de diamètre, 28800 demi-oscillations, 26 rubis), mais
» sans réglages fins ni décorations.
»
»
» le 8L35
» (crédit marqué dessus)
»
»
» Les gants de cuir et le cigare, juste ce qu'il faut, pas de fioritures.
» Pas de risques sur ce mouvement, je préfère quand un plan se déroule sans
» accros. Le changement de date est rapide, le stop seconde et le remontage
» manuel rendent la montre facile d'utilisation. La date bouge vers 23h40 et
» saute vers 23h53, ce qui est bien mieux que mon autre Seiko (une Premier,
» c'était ma première), qui change vers 1h30 du matin.
»
» La réserve de marche est donnée pour 50h, de quoi ne pas à se faire de
» cheveux blancs comme notre ami Hannibal et la précision comme toujours
» chez Seiko de +/-15 secondes par jour, même si elle a l'air de tourner aux
» alentours de +6s dans mon cas.
»
»
» LOOPING:
»
»
» Comme Murdock Looping dans la série, le bracelet de la MM est simplement
» génial et sait s'adapter à toutes les situations en un clin d'oeil.
» Il a déjà été loué maintes fois par tous les possesseurs de la MM: un
» porté très agréable, malgré le poids élevé et les maillons très longs, une
» adaptation rapide avec la tirette (l'ingé dit bravo) et un réglage fin sur
» la boucle rapide et pratique.
»
» Le fait d'ouvrir le fermoir permet de débloquer la boucle déployante et en
» l'actionnant à fond, il déverrouille le système d'extension rapide. Un
» bracelet de ouf!
»
»
» la boucle multi-fonctions
»
» Côté aspect, il alterne des portions brossées et polies. Le maillon
» central est légèrement surélevé, ce qui donne du relief à un bracelet
» peut-être un peu trop proche de celui de la Speedmaster.
»
»
»
»
»
»
» Les goupilles de maintien sont monstrueuses: 2mm de diamètre, au moins on
» est sûr que le bracelet tiendra! Le système de mise à taille du bracelet
» est un peu rébarbab…, rhébara…, rébharbat…, bref, barbant, à cause de
» l'utilisation de colliers sur les goupilles, mais normalement, on ne le
» fait qu'une seule fois!
»
»
»
»
» Le bracelet caoutchouc fourni avec la montre est très costaud, très bien
» fini, assez souple vu son épaisseur mais même s'il essaie de rendre
» hommage à la vieille MamieMaster 6159 de 1968, je trouve que le boîtier
» est trop proéminent dans cette combinaison.
» Le bracelet métal reste pour moi le meilleur choix et habille/équilibre
» bien mieux la montre, même si le caoutchouc lui redonne tout son aspect
» "instrument de plongée".
»
»
»
» BARRACUDA:
»
»
» Dans la série, Looping et Barracuda sont inséparables, ils sont le ciment
» du groupe. Et c'est en toute logique que je parle donc du boîtier qui est
» un peu le coté Barracuda de la MM: costaud, monobloc, le boîtier visse la
» montre au poignet, mais tout comme notre ami (et mieux vaut être son ami)
» qui sait rester classe avec ses chaînes et bijoux partout, il alterne les
» finitions polies et brossées, reste fonctionnel (cornes percées justement
» dans la zone brossée, couronne vissée).
»
»
» boitier monobloc
»
» La couronne est fonctionnelle et précise, tout comme Barracuda quand il
» réussit à faire de la micro-soudure au lance-flammes: on dévisse et on
» arrive au 1er cran: remontage manuel. On tire la couronne: 2ème cran,
» celui de la date (rapide) et le 3ème cran, c'est pour la mise à l'heure
» avec le sympathique stop seconde. Elle est située à 4h, ce qui la rend
» moins sujette aux chocs, et du coup n'est pas protégée (tout comme son
» ancêtre).
»
» Le porté est bluffant: la montre ne bouge pas, le boitier est collé au
» poignet malgré le poids (209g soit le poids exact de la petite boucle
» d'oreille de Mr. T), bien plus que la Speedmaster par exemple (le fond en
» biseaux fait pivoter la montre, je trouve).
»
»
»
»
»
»
»
»
» TEMPELTON PECK, alias FUTÉ:
»
»
» Passons au coté esthétisme et charme de la montre: le cadran noir,
» typographié blanc, les pastilles de Lumibrite sont cerclés d'acier poli.
» Elles éclairent énormément et sont très bien finies (contrôlées par bibi),
» il donne un aspect classieux à la MM et lui donne cette identité bien
» spécifique en rendant hommage à la mythique (et non miteuse) Seiko.
»
»
»
» Le dateur est sympa je trouve: typographie noire sur fond gris clair
» nacré, c'est plus discret que le classique fond blanc, ou bien (à
» l'alsacienne)?
»
»
»
» Les aiguilles sont épaisses et costaudes et permettent de recevoir une
» surface de matière phophorescente énorme! La finition est terrible
» également et au final, on a un design à des km de celui des grandes
» montres suisses, mais qui les vaut amplement: une lisibilité au top de
» jour comme de nuit et un style facilement reconnaissable pour la Seiko.
»
»
»
» La lunette tournante à 120 pas est superbement finie. La typographie et la
» couleur noire intense sont superbes, l'utilisation la lunette est délicate
» et précise (par rapport à ma vieille Festina) mais l'effort de rotation
» est un peu léger, et la lunette tourne parfois sans le vouloir.
»
» Le fameux verre Hardlex tant décrié (d'une dureté moindre que celle du
» verre saphir, mais plus en corrélation avec la plongée au niveau
» résistance aux chocs et lisibilité) est superbe: bombé, traité
» anti-reflet, il donne une impression de profondeur au cadran et de
» sécurité à la montre. J'attends les premiers chocs pour voir comment il se
» comporte face aux rayures…
»
»
»
»
»
» Côté moins: le verre et la lunette qui se salissent très vite,
» l'épaisseur de la montre (même si 14.6mm pour une plongeuse est dans la
» norme, non?), la lunette qui bouge facilement, le poids de la montre, même
» si au quotidien, on ne le remarque pas vraiment (ca doit venir du fait que
» je suis très musclé, les photos ne me rendant pas hommage, ou bien?), les
» chiffres de date qui sont bizarrement alignés dans le guichet (la série
» des 20 est + à droite que les autres, je trouve)
»
» Vivement la prochaine baignade et pourquoi pas la plongée, maintenant que
» j'ai une excuse pour goûter aux grandes profondeurs?
»
» Pour finir, je tiens à remercier les sieurs Autrichon Gris, ambassadeur
» Seiko (bénévole, c'est juste pour la gloire) et Alemmar pour ses conseils
» (quel homme de goût!), ainsi qu'à tous ceux qui m'ont communiqué le virus
» horloger
» Merci pour votre patience, sur ce forum et sur les autres!