la_pugne a écrit :
C'est un peu fatigant ces envies de meurtres, ces vœux de malheur, ces fantasmes de maladies, blessures, anémies ou virus.
Je comprends, ô combien, qu'on soit irrité, révulsé, scandalisé, choqué par ce que produit Soral depuis dix ans, mais il ne me viendrait pas à l'idée de lui souhaiter une verrue, une jaunisse, des coups ou la mort.
Ce que je lui souhaite, sans y croire, hélas, c'est de se calmer, de prendre conscience de ses erreurs de raisonnement, de ses excès, de son demi-délire. À la limite, ça m'arrangerait qu'il arrête de "travailler", parce que contrairement à ce qu'il croit, il ne fait pas le bien ; il sème beaucoup de ressentiment et de bêtise chez ses ouailles, il les abreuve d'un breuvage frelaté, les persuade à coups de demi-vérités, de contre-vérités, de mensonges.
Les "je veux qu'il souffre" qu'on lit ici ou là, cela dit, me révulsent autant que lui, sinon plus, parce que lui m'aura fait rire, souvent, et m'aura même fait réfléchir, à l'époque des abécédaires.
(Ça tombe sur toi, pepin-le-long, alors que ton message est très modéré comparé à d'autres que j'ai pu lire).
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