Reprise du message précédent :
rolala ces couvs

Allez, on aide Bora à changer de page  

Le compteur à nibards qui s'affole.
 
Y a une fusée de tintin sur une couv, ils ont eu un procès ?  

Pas à ma connaissance mais il y a peut-être eu un arrangement à l'amiable hors tribunal.
 
Une couv' qui m'intrigue. L'auteur est Dominique Hé, elle a été reprise, sans le fond, pour cet album aux Humanos : https://www.bedetheque.com/BD-Marc- [...] 17303.html et j'étais sûr que c'était une couv' de Métal Hurlant. Sauf que je ne la retrouve nulle part dans les sites qui recensent ces couvs. Il y a eu aussi Métal Hurlant Aventures pendant un temps mais pareil.  
 
 

 
 
Pour les 10 ans de Rock & Folk, en 1976, Clerc illustrait le sommaire et une page scénarisée par Paringaux :
 
 

 
 

 
 
Dans un Rock & Folk années 80, une illus de Filips pour le courrier des lecteurs :
 

Métal Hurlant spécial fin du monde, la 4ème de couv d'Auclair et un errata en 3ème de couv
 

 

 
 
Liberatore pour la couverture d'une revue (j'ai le nom sur le bout de la langue mais n'arrive pas à le cracher   )
 

Un spoiler sur la dernière couv' ? Pour les âmes sensibles.  

Sérieux ? Traumatisme de t'être coupé un jour en te rasant ?

Un ex-libris d'Astier pour libraires (au nom du libraire, la classe)
 

 
 
Deux ex-libris de Franquin sur une série de 22 qui accompagnaient une opé Gaston type "pour l'achat de 2 (3, 5, 100) albums, recevez de votre libraire un ex-libris inédit".
 

 

 
Un ex-libris de Jean Harambat :
 
 

 
 
Et un ex-libris d'Uderzo :
 
 

Cestac, une couverture et une illus :
 
 

 

 
Vaillant parut de 1945 à 1969, 1238 numéros, un véritable vivier de la BD française (et un tout petit peu de la belge). Sa politique éditoriale en matière de rééditions en albums était débile et en matière de contrats d'auteur était calquée sur celle des USA (un comble pour un journal communiste, oui). Résultat : des auteurs complètement oubliés ou sous-estimés dans les ouvrages sur la BD : Gire, Poïvet, Cézard, dont voici ci-dessous une double page centrale, d'après une reproduction.
 
Les auteurs que Vaillant publia et qui sont encore connus aujourd'hui le doivent à d'autres revues, spécialement Pilote : Mandryka, Gotlib, Fred, Forest, Gillon, Tabary...  
 
En 1969, Vaillant devient Pif Gadget et publie le premier épisode de Rahan. Chéret sera le seul auteur à devenir connu sans avoir quitté Pif.
 

 
 
Illustration de Gibrat pour un article :
 
 

 
 
J'adore les aquarelles de Pratt, celle-ci vient d'une vieille édition des Celtiques de Corto.
 
 

Dans la revue Lucky Luke des années 70 dont j'ai posté des couvs plus haut, Morris illustrait des articles, évidemment humoristiques, certains signés Ran-tan-plan.
 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

Trois couvertures de Pilote, suivies d'une page d'annonce du prochain Astérix (parodie du Ici-Paris de l'époque) et un streum de Franquin paru dans Circus (même origine que les p'tits streums déjà postés)
 

 
 

 
 

 
 

 
 

En exclusivité mondiale et avec son amicale autorisation, un dessin de Stéphane Roux du début des années 90, fait lors d'une soirée entre potes (scan d'une photocopie retrouvée par hasard). Si vous étiez à cette soirée, vous reconnaîtrez aisément A. (la fille) et T. (le chat). Stéph est ensuite parti au pays des comics où il a entamé une très belle carrière, principalement chez DC : https://www.instagram.com/frenchwookiee/?hl=fr (pour ceux qui ne veulent pas s'inscrire sur Instagram : https://www.google.com/search?q=st% [...] 24&dpr=1.2 )
 

une série Pilote :
 
 
Cabu offre des cartes de voeux à découper et envoie les siens aux lecteurs :
 
 

 

 
 
Page de Chakir d'un numéro entièrement conçu par HAL, l'ordinateur de 2001 de l'espace (running gag)
 
 

 
 
Couverture de Loro
 
 

 
 
Pub pour les Dingodossiers
 
 

 

En 73, Comès publie Ergün l’Errant, une BD de fantasy (elles sont encore très rares) dans un style assez kitschouille et fortement inspiré de Druillet. Il abandonnera rapidement ce style et passera au noir et blanc stylisé qui le rendra célèbre, donc document.
 
 

 
 

 
 

 
 

 
 
Du grand naouak Pilote-style. Je plains la dactylo qui s'est cognée le texte (y'avait pas de copier-coller, à l'époque).
 
 

Giraud chômait pas. La deuxième a fait l'objet d'une sérigraphie avec laquelle on m'enterrera.
 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

Une Gotlib et cinq Morris (ils chômaient pas non plus)
 

 

 

 

 

 

 

Tabary, Uderzo (dont une couv' reprise pour l'album)
 
 

 
 

 
 

 
 

 

Edit, je scanne et je reviens.
 
Une annonce :
 

Ah, les couvs de Dalton City pour le gâteau, et de Canyon Apache pour les indiens (sans le bas de l'image)
Et celle de la vallée des mirages fut placée en fin de je-ne-sais-plus quel album.

Un intermède avant de finir ma fournée Pilote du jour.    
 
Un dessin d'Andreas, souvenir d'un repas chez Phinéas, le restau BD.
 

 
 
J'ai oublié son nom, n'ai jamais vu d'autre BD de lui que celle-là (dans Métal) mais ce type était un fou furieux. Double page que j'ai eu la bonne idée de raccorder avec du scotch. 30 ans plus tard, forcément, le scotch a mal vieilli.
 

 
 
L'affiche du film Tusk de Jodo, double page centrale. Est-il nécessaire de préciser l'auteur ?  
 
 

 
 
Et un peu de bonne humeur avec Vuillemin :
 

Une BD parue en strips. Goscinny et Uderzo en Bretagne tombent nez à nez avec un sosie d'Obélix qui se trouve être son descendant : Obélisc'h. Ils le font venir à Pilote. Je n'ai que 4 de ces strips :
 

 
 

 
 

 
 

 
 
Suite des strips : dans le n°188 (on admirera au passage la gueule de con de la vedette yéyé du moment qui fera une belle carrière avant d'être court-circuitée) ), Obélisc'h visite Pilote : quatre illustrations que j'ai rassemblées mais qui étaient parsemées dans le journal.
 
 

 
 

Tain, je reviens sur ce que je disais il y a quelques jours, mais je suis vraiment né trop tard
 
Avec le même taf, j'aurais croisé dans les salons, dans les soirées auteur, dans les maisons d'éditions, j'aurais peut-être même pu bosser avec des gens comme Uderzo, Goscinny, Morris, Greg, Sempé...
 
Je vous disais avoir discuté récemment avec Pierre Tranchant, le dessinateur des Profs (entre autres) mais qui a bien connu toute cette génération. Pareil lorsque j'écoute les anecdotes d'Arleston, même si c'est déjà bien plus tard, il a croisé Hugo Pratt, Uderzo, Morris, Jean Giraud....
 
Alors bien sûr, si ça se trouve je suis justement en train de bouffer avec un inconnu qui se révèlera être le nouveau Uderzo ou Goscinny ou qui sais-je, mais y'a quand même un âge d'or de la BD qui est derrière nous, et c'est quand même pas la même chose de parler avec Istin, Sattouf ou Sobral que ça l'aurait été avec Morriss

 
Je connais pas Istin et Sobral, par contre Sattouf je veux bien faire la conversation avec lui tous les jours...

Je suis franchement pas un cétaitmieuxavant mais oui, force est de constater qu'il y a toujours eu des âges d'or dans tous les domaines culturels, des périodes où différents facteurs humains et économiques, souvent concentrés en un même lieu vont susciter une explosion de créativité qui marquera durablement l'art concerné, que ce soit la musique, la peinture , la BD, la littérature ou n'importe quoi d'autre.
 
Pour ce qui est des arts populaires, je pense aussi qu'un des facteurs de ces "âges d'or" est qu'ils ne sont pas encore pris au sérieux, ce qui permet aux artistes/auteurs/musiciens de se lâcher, d'expérimenter, loin du regard de la culture institutionnelle et du star-system, avec des préoccupations commerciales : vendre au plus grand nombre. C'est là à mon sens une différence entre l'art institutionnel et l'art populaire : le soul man des années 50, l'auteur de BD des années 65/75, l'auteur de polars des années 30 (parmi tant d'autres) ne doit pas donner au public ce qu'il veut mais ce qu'il ne sait pas encore qu'il le veut. Il est aussi avant-gardiste que l'artiste institutionnel mais le but est inverse : il veut élargir son public quand l'autre veut au contraire s'en couper pour acquérir son statut (la musique sérielle, l'art conceptuel, le nouveau roman etc.).
 
L'anecdote que je cite souvent, trop belle pour ne pas être apocryphe, est cet amiral anglais qui avait capturé le célèbre pirate Sir Francis Drake et lui avait dédaigneusement reproché de se battre pour l'argent alors que lui, loyal serviteur de Sa Majesté, se battait pour l'honneur. Et Drake de lui répondre : "Amiral, on se bat toujours pour ce que l'on n'a pas".
 
Là où je veux en venir, c'est que ces périodes d'âges d'or dans les arts populaires prennent toujours fin quand cet art (ou genre musical, pictural, ce que l'on veut) finit par être pris au sérieux et répond à ce soudain respect en singeant la culture officielle (je sais, j'en parlais encore il y a même pas 3 pages, mais j'ai l'âge de radoter, laissez-moi tranquille. ).
 
En rock, l'énergie créatrice des années 60 fut incroyable. Dans les années 70 arrivent le prog et le hard, qui singent le classique, le rock FM formaté, les auteurs-compositeurs "sérieux" (ce qu'on appelait à l'époque aux USA l'adult rock), les concerts de stade etc. Quant à un sursaut comme le punk, c'était au mieux un revival du garage rock, mais conscientisé, théorisé. En rock, j'ai tout raté, sans parler de la soul des années 50/60, ou du Rhythm & Blues des années 40/50. Et pas que dans la musique, évidemment. On est toujours né trop tard pour des tas de choses, même s'il reste heureusement les livres, les disques, les films. Mais en BD, j'avoue, je pense que je suis né pile-poil au bon moment.

Dans le n°165 de Pilote, spécial 5ème anniversaire, une planche de Goscinny et Uderzo introduit un gimmick : une distribution de cadeaux tout au long du magazine, qui se termine en 4ème de couverture (où l'on s'aperçoit que la frise de bougies qui courait tout le long du journal sortait du sac troué d'Obélix).
 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

Et pour finir la soirée, la couverture du dernier numéro de 1963 et son verso, puis deux autres couvertures d'Uderzo (et j'en ai encore plusieurs). Sérieux, je regrette pas d'avoir acheté le catalogue de l'expo Uderzo de l'année dernière, il est très beau, mais à quand un putain d'art book de TOUT ce qu'a fait Uderzo dans Pilote ? C'est pas comme si ça se vendrait mal, merde.
 
 

 
 

 
 

 
 

Je la connaissais avec Surcouf celle là...

Pareil, et on la voit d'ailleurs dans le Surcouf des Belles histoires de l'oncle Paul

Ca c'est le propre des citations apocryphes, elles sont mises à toutes les sauces. La version avec Drake vient sans doute des anglo-saxons. Parfois, on sait qui a inventé la citation mais la plupart du temps c'est comme les LUs, on en ignore l'origine.
 
Là où cette fausse citation est intéressante c'est dans la transposition en débat art commercial vs art "noble".  

On notera cependant que les 2 citations sont d'accord sur ceux qui n'ont pas d'honneur

Oui, les noms ne changent rien au sens.  

Expo Cabu sur la rafle du Vel d'Hiv à Paris, jusqu'au 7 novembre : https://www.memorialdelashoah.org/e [...] -dhiv.html .

Everything de Cantwell et Culbard
 
Ca raconte l'histoire d'une chaine de supermarché, Everything, qui s'implante dans une petite bourgade américaine. Vous trouverez tout à Everyhting (z'avez compris le jeu de mot ? ), surtout du bonheur, parce que oui, Everything ne veut que votre bonheur ...
 
Ambiance à la Twin peaks pour ce comcis assez barré et drôle finalement, malgré une ambiance mystérieuse. La résolue est de plus assez satisfaisante, même si un peu simpliste. Mais ça raconte vraiment quelque chose. Une lecture très agréable.

On repart pour une petite fournée d'Uderzo, en commençant par la méthode Goscinny/Uderzo (kids, don't try this at home)
 

 
 
Encore des couvertures, dont deux des reliures (on ne manquera pas d'admirer le jeu de mots de la 3ème ) :
 
 

 
 

 
 
 
 
 

 
 

 
 

 
 
2ème de couverture du numéro 400. La couverture était de Greg, je la posterai aussi.
 
 

Hop, la couverture de Greg :
 
 

 
 
Couverture conçue par Hal, l'ordinateur
 
 

 
 
 
Deux pages de Grand Duduche et une pub. La page sur les notations datent de l'poque où l'on est passé des notes sur 20 aux 5 lettres.
 
 

 
 

 
 

Tiens, à propos de Hal, tu as mis la couv, j'ai trouvé le Pilotorama dédié sur un de mes disques, signé Gotlib et Mandryka :
 

Super tous les deux  
Je suis preneur de plus de contenus de Pilote généré par HAL si vous avez  

Du coup c'est HalWare. fr !  

 
 
La plupart des couvs et pages postées aujourd'hui sont plus grandes que du A4, j'ai passé un temps fou à les scanner par morceaux et les raccorder.   Pour ce soir, deux curiosités : une rare collaboration Goscinny/Mézières et un petit délire de Pélaprat/Goussé qui fait irrésistiblement penser à Mad.
 
 

 
 

 
 

 
 

 

Hello topic
 
Pas sur que ce soit l'endroit pour demander ca, mais, y a-t-il des offres de plateforme avec abo type Spotify avec un catalogue fourni ?
 
Si c'est pas le bon endroit pour ce genre de questions, dites moi