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'tain, cette réactivité   Impressionnant vos articles en tous cas    

Le blog de D'iberville est mis à jour quotidiennement, ça ne fait que 2-3 minutes de lecture à chaque note. Je lis ses mises à jour le matin en consultant mes mails, ou parfois vite fait au boulot quand je n'ai vraiment pas eu le temps.

 
C'est le logiciel Blogger qui me permet de voir d'où viennent les arrivants sur mon blog, c'est pour ça (lol).
Quant aux articles, merci, encore une fois : je fais de mon mieux (sur les fiches de lecture), mais ça reste perfectible, et puis j'ai des "collègues" qui font aussi bien voire mieux (cf Guerres et conflits déjà cité, La voie de l'épée, etc).
 
Cordialement.

J'étais en train de me demander si y'avait des bots qui avertissent des citation d'une URL ou un truc du genre qui existent

Ou alors un lurker

edit : diantre, ça existe. c'est maléfique cet internet.
edit 2 : allez, je met mon retard à jour en FP
edit 3 ; MAJ done. J'ai mis que les livres avec un minimum d'explication comme d'hab, si c'est juste "j'ai lu X" je met pas, n'ayant pas grand interet au niveau feedback pour qui cherche un bouquin.

quels genre de jeux ?
wargames? si ou lesquels ?

Tient histoire d'animer un peu, vous choisissez comment vos periode historique de lecture?

Vous lisez un peu de tout, dans le désordre histoire de couvrir un peu toutes les périodes? Vous en prenez une de votre envie et vous lisez plusieurs bouquins dessus? Vous avez un domaine de prédilection et vous en démordez pas?

Perso ça serait plutôt la 2eme, je "choisit" une période (en ce moment la Grèce antique donc ), généralement en lisant un roman ou en voyant un reportage et puis je lis 2/3/10 livres sur le sujet. Jusqu’à être découragé par la masse de connaissance que cette époque requière, et je passe à une autre

En tout cas jamais après 1450 (ou alors un seul livre), j'aime pas du tout la renaissance, classique, revolution etc...

Tout en ayant un mag d'histoire histoire de voir un peu tout.

 
Vous vous adressez à tous les intervenants ou à quelqu'un en particulier (juste pour savoir) ?
 
Cordialement,
Stéphane Mantoux.

A tout le monde, c'est le but d'un forum

MDR. Je m'en doutais mais je voulais simplement vérifier.
 
Cordialement.

 
selon le boulot.  
en général j'en reste à "ma" période, disons haut moyen-age et scandinavie. après, le moyen age permet de s'interesser à tout, par exemple se demander comment on en est arrivé à ces armes et styles de combat, donc remonter vers les romains; ou se dire que les livres irlandais étaient bien beaux, du coup aller voir les premiers celtes.  
du coup je tente de rester dans ma zone histoire de, mais je vais visiter un peu ailleurs de temps en temps, le tout étant de trouver une porte de communication vers la nouvelle zone.

ouais ça me fait ça aussi parfois, j'étais partit des vikings, pour allez vers la poesie scaldique (plus jamais, pitié), pour retourner vers constantinople et la garde varangienne, puis les croisades (le lien est plus ténu)

C'est une bonne methode pour trouver de nouveau sujet en effet, mais généralement je deviens fou au moment ou je fais un tour sur amazon et que je vois les 150 livres qui découlent de cette methode

 
LES RUS §§§§§        
 
pareil pour amazon, on s'en sort pas. du coup je me permets des trucs assez précis, genre, là, la gladiature. et j'en reste aux bouquins francos, vu la pauvreté de notre culture sur beaucoup de points d'histoire, ça simplifie de force.  

Personnellement, je suis un peu "conditionné" par ma formation universitaire -je suis antiquisant donc j'ai beaucoup lu sur l'Antiquité.
 
Aujourd'hui ce serait plus par mon activité d'écriture -période contemporaine, et en particulier la Seconde Guerre mondiale et les conflits post-45 jusqu'à nos jours.
 
Ce qui ne m'empêche pas de lire d'autres choses bien plus variées, de l'Antiquité au Moyen Age jusqu'à l'histoire contemporaine. J'ai plus de mal avec la période moderne que j'aime moins, mais sans doute aussi parce que je la connais moins.
 
Se pose aussi la question des langues : actuellement, par exemple, j'utilise beaucoup de sources russes dans mes articles, ce qui me fait me pencher sur ces écrits-là. Pas inintéressants du tout, d'ailleurs.
 
Cordialement.

C'est clairement plus restreint en Français oui, mais lire de l'Histoire en anglais je n'y arrive pas.
 

Ah oui quand même
 
Enfin tu vas me dire pour le front de l'est les sources Russes doivent être très importantes.

 
 
 
Je lis beaucoup en anglais depuis un certain temps, c'est une habitude que j'ai prise à la fac.
Je pourrais en allemand mais je ne l'ai pas fait depuis longtemps, faudrait que je m'y remette (j'ai quelques livres en allemand qui traînent à la maison...)
Pour le russe, je débute tout juste, mais c'est justement pour le front de l'est et pour rééquilibrer le point de vue en prenant enfin en compte le côté russe -avec un regard tout aussi critique sur les travaux occidentaux. Effectivement, en cherchant, on trouve de quoi faire.
 
Cordialement.

respect, ça doit demander un bon niveau, et surtout une sacrée envie

L'envie est là, après, ce n'est pas évident quand même, surtout au début... mais bon, finalement c'est indispensable pour faire de "l'histoire totale" et ne pas manger que la moitié du gâteau, si l'on peut dire... d'ailleurs ça amène à se poser pas mal de questions sur la pratique du métier d'historien, etc.
 
Cordialement.

mais t'es "historien", c'est pour écrire un livre ou simplement par plaisir et curiosité?

Oula non, je ne suis pas "historien" (ou alors dans le sens passionné d'histoire et cherchant à appliquer une démarche d'historien).

Je suis simplement agrégé d'histoire, anciennement prof dans le secondaire et maintenant auteur d'articles dans la presse spécialisée et prochainement de livres, en effet.

Quant à la démarche, je dirais les deux : à la fois pour l'activité pro et par pur intérêt personnel, d'où les questionnements sur les sources.

Cordialement.

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MDR

question un peu facultative vis à vis du topic, mais on demande quel "niveau" pour être agrégé? Faut globalement connaitre tout sur tout? Avoir UN domaine et le maitriser à la perfection? Faut faire une thèse qui apporte quelque chose au milieu?

Je m'intéresse beaucoup à la WWII (c'était hier, diversité des théâtres et des armes immense, violence, dimension mondiale,...) donc beaucoup là dessus.

Après j'aime un peu tout, enfin ça reste assez méditerranéen/occidental, l'antiquité est attirante avec sa part de mystère/les origines. J'aime bien les grands sujets (Croisades, invasions barbares, révolutions,...), les civilisations (Égypte, perse, arabe,..), comprendre le pourquoi on est arrivé là (d'où mes lectures sur l'histoire de l'antisémitisme ou naissance des religions par exemple), les changements (merci Jared Diamond), l'évolution des sociétés,...

L'envie vient souvent au fil des lectures/films (historique ou pas) ou critiques ici et là. J'ai envie de me faire une vision globale aussi, j'ai lu il y a pas longtemps des bouquins sur les gaulois et l'empire Romain, avant l'histoire de France,...
J'aurais bien envie d'un peu de lecture sur les grecques, Alexandre le Grand, en ce moment.

J'aime bien aussi les détails, vie quotidienne, anecdotes,...

En gros j'ai de quoi lire pendant 1 siècle ou deux.

Par "rebond", comme pour la littérature.
Sans doute parce que je viens d'un milieu où on ne lit pas.
Ainsi, une fois, dans une préface d'un bouquin S. King, j'ai lu qu'il faisait référence à R. Bradbury. Connaissais pas. Bradbury, lui, m'a conduit vers Dickens et Walt Wittman. Les dessins animés "Silly Symphonies" ont un ou deux épisodes qui se déroulent dans des bibliothèques avec des grands classiques qui s'animent : la Divine Comédie, Moby Dick, les trois Mousquetaires, etc. Ca m'a poussé à les lire. Le jeu STALKER m'a fait lire trois bouquins sur Tchernobyl, dont le magnifique "La supplication"...
Ce fut comme ça pour presque tous les bouquins qui encombrent mon appartement, y compris ceux d'Histoire.
En général, il faut que ça éveille ma curiosité, que ça m'évade, que ça me fasse rêver. J'ai du mal à rester longtemps sur une même période.
C'est pour ça que j'ai laissé tomber mes études d'Histoire. Lire de manière professionnelle, ça me fait chier et ça me retire tout plaisir.
Le sage est celui qui connaît ses limites ; je ne resterai jamais qu'un simple amateur.    
 

 
marrant, j'ai fait exactement pareil.

Pour être complet j'ai à la fois le CAPES d'histoire-géo et l'agrégation d'histoire.

L'agrégation je l'ai passée en 2008-2009. C'est le concours le plus difficile de l'enseignement, où les places sont d'ailleurs raflées essentiellement par les normaliens plus quelques éléments des universités comme moi.

Il est beaucoup plus difficile que le CAPES dans le sens où on demande une somme de connaissances assez vaste, déjà à l'écrit avec des sujets sur les quatre périodes historiques (un par période) dont trois tombent à l'écrit (deux sujets de dissertation et un commentaire de texte). L'oral, la partie la plus difficile, comprend une épreuve hors-programme (tu peux être interrogé sur plus ou moins n'importe quel aspect, toutes périodes confondues) et l'agrégation d'histoire inclut curieusement aussi une épreuve de géo (l'agrégation de géographie faisant pareil avec l'histoire).

Pour passer l'agrégation, il fallait alors juste avoir une maîtrise/Master 1.

Cependant depuis le LMD est pleinement entré en vigueur à l'université et le système des concours de l'enseignement a été quelque peu remanié, aussi je ne sais plus trop si le système d'il y a trois-quatre ans a été profondément retouché ou non, ne suivant plus trop ces temps-ci.

Cordialement.

copieur

Suis sur une bio la, je ferais un feed quand je l'aurais fini, d'ici 2/3 jours, mais globalement j'aurais du mal à la recommander. Enfin elle s'adresse à un public particulier.

Pareil, et je trouve ça déprimant

Ma liste à lire est de plus en plus longue

Idem, et c'est d'ailleurs toujours un de mes plus grand dilème (suis un peu psychorigide m'en voulez pas ).
 
Continuer un sujet et l'approfondir au risque de me lasser? Changer de sujet et du coup ne pas satisfaire ma curiosité sur le précédent? Lire un roman historique au risque de douter de toute véracité ou lire un livre d'histoire souvent "moins" passionant (ou évadant).
 
Lire une fiction pour le plaisir mais "perdre du temps" qui serait consacré à l'Histoire?
 
Dur la vie

merci, c'est interessant.
 
ça à l'air de demander une somme de connaissance assez folle. Et par déduction une très bonne mémoire, chose qui m'a toujours fait défaut

Personnellement, je viens de prendre un 4/5 exprès pour ça, et je passe ma journée ainsi libérée à la BNF.

Je lis pour contextualiser mes lectures de fiction et documenter ce que j'écris (en amateur). En fait, un sujet en appelle un autre.

Par exemple, après m'être paluché plusieurs fois l'intégrale des soeurs Brontë et de Jane Austen, j'ai eu envie d'en savoir plus et j'ai lu des essais sur l'évolution de la condition féminine en Angleterre sur cette période (The Gentleman's Daughter), ainsi que sur l'évolution des moeurs en Angleterre au cours des siècles (le titre m'échappe pour l'instant). Et puis en parallèle j'écrivais un roman où il y avait une bataille navale, bah ça m'ennuyait beaucoup de ne connaître que des clichés là-dessus alors j'ai lu les livres sur Lépante dont j'ai parlé plus haut sur le topic, et le premier que j'ai lu m'a donné envie d'en lire d'autres, parce que c'était palpitant comme histoire.

Je crois que j'aurais du mal à lire de l'histoire pour lire de l'histoire, sans un "truc" pour m'attirer sur une période en particulier. Par exemple, le fait de faire du GN m'a amenée à reconstituer des costumes un peu sérieusement, et par exemple ça m'a fait acheter sur un coup de tête le numéro de Moyen-Age où ils décortiquaient la chemise de Saint-Louis. Le fait de me battre avec des épées en mousse m'a conduite à me poser des questions sur les vrais combats, les vraies épées, le poids que ça fait et comment on s'en sert, quel effet ça fait de porter une cotte de mailles, une vraie, ou un corset, un vrai, parce qu'on se tient différemment et que ça change la façon qu'on a d'interagir avec les autres. Du coup, j'ai beaucoup lu en histoire du costume en général (prédilection pour MA et XIXe tout de même), et j'ai été regarder du côté des bouquins de combat médiéval ou de vulgarisation sur cette période. La curiosité appelle d'autres questions, et on lit d'autres trucs, et on se pose encore de nouvelles questions.

Récemment, j'ai relu des trucs sur l'Angleterre industrielle et ça m'a donné envie 1. d'en savoir plus et 2. d'écrire dessus, alors je viens de me lancer dans The Making of the English Working Class qu'on m'a conseillé sur le topic lectures, je vous dirai si c'est bien.

Les journées sont courtes (et je joue pas mal, et je bricole des trucs, enfin j'arrive pas à tout faire) donc je lis très chaotiquement ce dont j'ai envie, j'essaie pas d'y mettre de la méthode, simplement d'en tirer le plus de plaisir possible, et visiblement je fais ça dans tous les sens

/mavie

Une lecture qui procure du plaisir, c'est jamais du temps perdu. La vie est trop courte pour qu'on se prenne le chou avec ça

Tu as des ouvrages à partager sur les combats à l'épées?
 
ça me fascine aussi (j'en ai d'ailleurs acheté), mais entre les avoir en main et pourfendre le chat et se battre pour de vrai y'a tout un monde

On est d'accord, seulement mon esprit à du mal à accepter cette simple verité parfois
 
Disons que je veux faire 2 trucs en même temps et je fais un compute error

 
Oui, j'ai des trucs (en particulier j'ai 3 bouquins bien représentatifs de ce qu'on trouve concernant un style en particulier). Je comptais faire un post dessus mais j'avais la flemme, j'essaierai de faire ça ce soir !

merci. antiquité, haut moyen age et avant les rapières de préférences, les mousquetaires et après c'est pas mon trip

ce sont vraiment de belles armes en tout cas, j'aime beaucoup les épées, mais c'est vraiment particulier à avoir en main, et c'était à mon avis tout sauf facile à utiliser en situation reele.

mention particulières au hellènes et leurs boucliers de 10kg + le glaive de 70cm, ça devait être une horreur.

 
Hou, jsuis pas aussi éclectique mon bon monsieur (et en fait c'est vachement plus facile de trouver des trucs sur le Moyen-Age que sur les périodes précédentes, en raison des traités qu'on a gardés).

Alors je propose (c'est des grands classiques hein, rien de très original ) :

John Clements : Medieval Swordsmanship: Illustrated Methods and Techniques

Il s'agit d'un manuel généraliste qui aborde la question des épées et des boucliers depuis des notions de fabrication jusqu'à l'application concrète (*BAM*). Le regard est celui d'un pratiquant des arts martiaux qui cherche à rédiger un manuel à l'adresse d'autres pratiquants d'arts martiaux. Beaucoup de choses très concrètes sont abordées avec des schémas et il explique le pourquoi des postures qu'il définit. Par contre, attention, ce n'est pas un livre d'historien, c'est une reconstruction d'un art martial à partir de ce que l'auteur comprend de ses lectures et de sa pratique.

En règle générale, les postures et mouvements sont illustrés de schémas d'un mannequin dessiné en 3D, c'est très clair (en fait, l'ensemble me fait beaucoup penser à un manuel de iaido que j'ai).

Ce n'est pas le plus histo des trois, de loin (brotip : soyez prudent si vous l'abordez lors d'une discussion avec un puriste). Cependant, il aborde la question d'un point de vue très concret et "du bon sens", donc ça parle au pratiquant d'arts martiaux. C'est celui par lequel j'ai commencé mes lectures (et c'était pas une mauvaise idée rétrospectivement) mais ce n'est pas mon préféré.

Hans Talhoffer : Medieval Combat: A Fifteenth-Century Illustrated Manual of Swordfighting and Close-Quarter Combat

Là, c'est l'opposé : vous êtes dans le strictement histo dans ce qu'il a de plus aride. Le livre reprend en noir et blanc les planches d'un manuel de l'école de Hans Talhoffer et en traduit les légendes. Il s'agit donc (introduction et conclusion à part) d'une série d'illustrations représentant des messieurs (et des dames parfois, sisi) qui se mettent sur laggle, en général dans une posture jugée intéressante à étudier. Par exemple, on ne va pas vous présenter les gardes possibles, mais on va vous mettre en situation : "Après avoir attrapé la lame de son adversaire, l'épéiste de gauche glisse sa propre lame le long de celle-ci (en s'appuyant du pied droit sur le bas du dos de son adversaire)" (je vous laisse imaginer) ou "Les deux combattants frappent de haut en bas et accrochent leurs hallebardes. Le combattant de gauche se désengage rapidement, retourne son arme et coince son adversaire au niveau du cou avec la hampe" (illu de couverture).

Autant dire qu'il faut bosser pour vous imaginer la chose : à vous de visualiser ce qui s'est passé auparavant et ce qui va se passer après, car vous avez un descriptif de l'action mais une image statique. Ce livre s'adresse donc à un public imaginatif et averti, et qui va vraiment chercher à savoir comment c'était du point de vue historique. Il est extrêmement intéressant par la variété des armes abordées (les grands boucliers à deux mains de duel par exemple, ou bien les conditions du duel judiciaire entre un homme et une femme). Ca ouvre vraiment l'esprit sur ce qui pouvait se faire, par exemple sur le lien étroit entre la meule à l'épée et la lutte, ce qui n'a évidemment rien de commun avec l'escrime moderne où l'on se pouicque élégamment au fleuret.

Christian Henry Tobler : Secrets of German Medieval Swordsmanship: Sigmund Ringeck's Commentaries on Johannes Liechtenauer's Verse

Celui-là est la synthèse entre les deux approches précédentes. Nous partons d'un manuel de la tradition de Liechtenauer (donc on reste dans la tradition germanique, ach !), qui a été commenté un peu plus tard par un autre monsieur allemand, Sigmund Ringeck. Le manuel de Liechtenauer se présente sous forme de petites pièces en vers cryptiques, qui probablement à la fois servaient pour l'apprentissage mais restaient bien obscures histoire d'éviter le piratage

Ici, vous disposez des vers originaux de Liechtenauer, de la version traduite, d'une version traduite du commentaire de Ringeck, de l'interprétation moderne et plus détaillée de l'auteur contemporain, et d'une illustration sous forme de photos, en noir et blanc ou en couleur, de messieurs qui se mettent sur laggle en illustrant la technique en question. De nombreuses armes sont abordées (la traditionnelle épée longue, l'épée courte, la lutte, la dague + rondache...) et le tout est très parlant. C'est vraiment mon préféré des trois. Chose qui ne gâche rien, c'est aussi un bel objet sur papier glacé.

En complément et pour en savoir plus pour les épées, vous pouvez jeter un coup d'oeil à :

Ewart Oakeshott : Records of the Medieval Sword

C'est un peu difficile à vendre de manière sexy, en gros Oakeshott est l'auteur d'une classification des épées par type. Par exemple, lors de l'expo de l'année dernière sur l'épée médiévale au MMA, sa classification était reprise (telle épée est une Oakeshott type X).

Il s'agit donc d'une sorte de répertoire d'épées qu'il a eu l'occasion d'examiner et d'essayer de dater et de classer. On apprend des choses passionnantes sur la façon dont les épées étaient faites, dont elles étaient modifiées (une lame qui passe d'un siècle à l'autre et dont on change la garde) et comment ont été conservées celles qui arrivent jusqu'à nous, entre les épées de prestige des rois qu'on a gardées précieusement, et les épées qu'on retrouve par dizaines en draguant le fond d'une rivière sur un ancien site de bataille.

Sinon, je tiens à dire que le Musée du Moyen-Age a fait l'acquisition il y a deux ans environ d'un codex de la tradition de Liechtenauer qu'on peut donc y aller voir en vrai (ce sont des illustrations de gens qui se tapent dessus, donc). Ils l'ont numérisé, ce qui permet de le "feuilleter" alors qu'il n'est bien évidemment ouvert qu'à une page donnée dans sa vitrine.

Enfin, le point faible de la sélection ci-dessus est obviously qu'on n'y parle que de tradition allemande, qui a visiblement écrasé tout ce qui se faisait d'autre sur le continent (on trouve beaucoup plus d'informations dessus que sur toute autre tradition, j'ai l'impression). Mais ça reste ce que j'ai lu de ce que j'ai trouvé, donc c'est évidemment un éclairage partiel et partial. Cependant, il existe d'autres méthodes (je pense à Traité de combat médiéval : Méthode catalane d'Olivier Patrouix-Gracia) mais j'ai pas lu alors je sais pas ce que ça dit.

Edit : Ewart Oakeshott est également l'auteur d'une série de petits fascicules de vulgarisation au format poche sur les chevaliers (A Knight and his Castle, A Knight and his Horse, A Knight and his Armor...) qui sont très sympa à lire et à faire lire pour dissiper un certain nombre de préjugés honteux qui subsistent encore un chouïa.

Puis il est pas cher en plus, à peine 1.400 € neuf sur amazon  

 
       
 
Ben j'ai bien fait de l'acheter avant qu'il soit épuisé tiens  

Je serais toi j'ira jusqu'a le revendre

Merci pour cette selection, j'avoue le 1er à l'air sympa, c'est celui qui à l'approche la plus terre à terre et au plus près du guerrier. Le reste m'a l'air assez étrange dans leurs approches. Je vais également jeter un oeil sur celui en FR.

Dans le premier post je vais regrouper tes 4 bouquins en une seule lignes, ça facilitera la recherche

edit : suis aller au musée de Cluny cet été, c'était sympa, mais je m'attendais à mieux. Pas vu le bouquin dont tu parlais par contre, mais y'a tellement de chose que c'est pas toujours évident. J'ai notamment été très surpris par un bouclier en forme de vague.

edit 2 : j'ai été regardé les critiques du premier à droite à gauche. Visiblement il fait tout sauf l'unanimité. Très controversé il semblerait.

celui la à l'air cool également http://www.amazon.fr/gp/product/18 [...] e=&seller=