Tout ceci est effectivement triste.
Nuit de lundi à mardi (source forum PN) :
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Nantes lundi soir : 23 voitures incendiées et 11 interpellations
Lundi soir, comme dimanche, Nantes a connu divers incidents, lors de mouvements de protestation à l'élection de Nicolas Sarkozy. Onze jeunes gens ont été interpellés dans le cortège qui a défilé dans les rues du centre jusqu'à 2h du matin. Ils sont tous soupçonnés de jets de projectiles sur les forces de l'ordre. La veille, 26 personnes avaient déjà été interpellées. Cinq d'entre elles étaient d'ailleurs présentées au procureur ce matin.
Dans les quartiers de la ville, 23 voitures ont été incendiées contre 37 dans la nuit de dimanche à lundi. Cinq jeunes ados ont été interpellés, soupçonnés d'avoir voulu mettre le feu à un gymnase de Bellevue lundi après-midi. Enfin, la tentative d'incendie de la mairie annexe des Dervallières n'a donné lieu à aucune interpellation.
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Brest : Trois voitures brûlées vers 6 heures ce matin
Une soixantaine de manifestants anti-Nicolas Sarkozy ont défilé dans les rues du centre-ville, au cours de la nuit de lundi à mardi. Aucun dégât n'est à déplorer. Les abords du commissariat ont été protégés par des gendarmes mobiles. En revanche, trois voitures ont été incendiées dans des quartiers périphériques.
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Cherbourg : la permanence du député Jean Lemière vandalisée
La permanence du député UMP de Cherbourg Jean Lemière a été vandalisée dans la nuit de lundi à mardi. Les vitrines et la porte en verre du local de la rue Delaville ont été cassées. L'incident s'est déroulé sans témoins.
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Encore six voitures brûlées cette nuit à Saint-Nazaire
Au cours de la nuit de lundi à mardi, six voitures ont brulé dans différents quartiers de Saint-Nazaire.
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Pontivy : Un feu de poubelles aurait pu virer au drame
Un container à poubelles a été incendié mardi, vers 4h30 du matin, à l'arrière du foyer pour personnes âgées de la rue Nationale à Pontivy. Le feu et la fumée ont sérieusement endommagé la cuisine de l'établissement et six logements situés au-dessus sur trois étages. Les six résidents concernés ont dû être relogés. Deux d'entre eux ont même été conduits par les pompiers à l'hôpital de Pontivy pour examens, mais en sont déjà ressortis.
Source : Ouest France
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Un immeuble HLM et deux écoles de Toulouse ont été la cible, dans la nuit de lundi à mardi, de tentatives d'incendie, qui ont entraîné une brève hospitalisation de trois personnes intoxiquées, a-t-on appris auprès de la municipalité.
Un feu déclenché vers 02h30 dans le local à poubelles d'une HLM de Jolimont s'est propagé par une gaine d'aération, entrainant l'intoxication de trois locataires, qui ont été brièvement hospitalisés, a indiqué Françoise de Veyrinas, première adjointe au maire UMP de Toulouse, responsable de la politique de la ville.
Des débuts d'incendie, vite maîtrisés par les pompiers, ont également été déclenchés dans deux écoles primaires situées dans les quartiers d'Empalot et de La Reynerie, respectivement vers 23h00 et 02h00, a-t-elle ajouté, précisant que la reprise des cours, mercredi, dans une classe de l'école d'Empalot était incertaine.
Deux écoles avaient déjà été vandalisées dans la nuit de dimanche à lundi dans l'agglomération toulousaine, où des violents incidents avaient opposé dans la soirée les forces de l'ordre et des manifestants anti-Sarkozy, après l'annonce du résultat du second tour de l'élection présidentielle.
Françoise de Veyrinas a souhaité, dans une déclaration condamnant ces actions, "que toutes les personnes qui se sont mobilisées à l'occasion de ce scrutin pour dire aux jeunes d'aller voter, leur disent de respecter le résultat des urnes maintenant".
Un total de 66 incendies de voitures et de 68 feux de poubelles ont été comptabilisés par les pompiers à Toulouse entre 20h00 lundi soir et 03h00 du matin mardi.
La police a pour sa part fait état de trois blessés parmi les forces de l'ordre et de 22 interpellations dans la nuit en relation avec une manifestation anti-Sarkozy, dispersée place du Capitole, et d'incidents dans les quartiers dits "sensibles" de la ville.
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D'après les infos des collègues, postées sur le forum PM hier soir, caillassage de plusieurs véhicules PM à Asnières-sur-Seine et à Lyon.
A Fontenay-aux-Roses des cockails molotov jetés sur le poste police municipale.
Dans le département du Nord, dégradation de mobilier urbain, vitres cassées dans des écoles, incendie d'un bâtiment communal.
Mobilisation importante encore pour cette nuit
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Ca semble se calmer... Avec les arrestations continues, il y a moins de casseurs donc forcément, moins de dégâts. Je pense que ce mouvement s'étouffera tout seul ou alors quand les meneurs seront derrière les barreaux...
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PARIS (AFP) - Trois cent soixante cinq voitures ont été brûlées en France métropolitaine dont 49 par propagation dans la nuit de lundi à mardi, deuxième nuit consécutive de violences depuis le second tour de l'élection présidentielle, selon un bilan officiel de la police obtenu mardi. (ce qui nous fait donc plus de 1000 voitures brûlées
)
La direction générale de la police nationale (DGPN) fait également état, dans son bilan établi en fin d'après-midi, de 160 interpellations, essentiellement dans la mouvance d'extrême gauche, et d'un membre des forces de l'ordre blessé. Un bilan en retrait par rapport à celui de la nuit de dimanche à lundi (730 voitures brûlées, 595 interpellations) et au décompte, non exhaustif, établi par les bureaux de l'AFP.
Les nouvelles manifestations anti-Sarkozy qui ont dégénéré par moments en affrontements avec la police et en dégradations, ont été condamnées par les partis de gauche qui ont appelé au calme et invité ces opposants à s'exprimer en votant aux législatives des 10 et 17 juin.
"J'avais lancé dès dimanche soir un appel à la responsabilité et au calme", a déclaré le premier secrétaire du PS, François Hollande, sur RTL.
Pour le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, "la démocratie implique au contraire le respect du suffrage universel".
"Le seul moyen de réagir, c'est de prendre des bulletins de vote", a martelé M. Hollande tandis que le parti communiste fustigeait "des actes nuisibles et sans signification politique".
Le scénario des contestations semble avoir été similaire à Paris, Lille, Toulouse, Nantes ou Rennes: des manifestations de militants d'extrême gauche, libertaires ou anarchistes, qui dégénèrent et, parallèlement, des incidents dans les "quartiers" qui se sont poursuivis dans la nuit.
Selon la préfecture de police, 15 personnes étaient en garde à vue mardi à Paris, au lendemain d'une manifestation place de la Bastille qui s'est soldée par des affrontements, comme la veille.
Un policier a été blessé, dix véhicules incendiés, deux magasins - dont un supermarché - pillés, et 17 vitrines brisées, a-t-on précisé de même source.
Une manifestation anti-Sarkozy, la quatrième depuis son élection dimanche, a rassemblé 400 personnes à Lyon, mardi après-midi. Dans le Rhône notamment, 98 voitures brûlées ont été recensées dans la nuit, deux fois plus que dimanche soir (52).
Au centre de Toulouse et dans ses quartiers dits "sensibles", 66 véhicules ont été incendiés, selon le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis). Trois membres des forces de l'ordre ont été blessés légèrement, selon la police.
Des heurts ont aussi opposé des manifestants aux forces de l'ordre à Lille. Selon la préfecture, une crèche a en outre été incendiée à Wattrelos. Dans l'ensemble du Nord, au moins 61 voitures ont été brûlées et 46 personnes interpellées.
A Nantes, quelque 150 manifestants ont cherché la confrontation dans le centre. Une vingtaine de voitures ont été brûlées. A Rennes, environ 300 personnes, selon la police, ont affronté en fin de soirée les forces de l'ordre, dans le centre-ville. Neuf voitures ont été incendiées et des vitrines brisées, selon la préfecture.
En banlieue parisienne, les incendies de voitures étaient aussi à plusieurs endroits supérieurs "à la moyenne". Dans le Val-de-Marne, 45 voitures ont brûlé selon la préfecture. Dans l'Essonne, 31 véhicules ont été incendiés, contre une dizaine en moyenne, et la préfecture a rapporté des affrontements "sporadiques" entre "bandes" et forces de l'ordre. Des sources préfectorales ont signalé 13 véhicules brûlés dans les Yvelines, 12 dans le Val d'Oise, quatre dans les Hauts-de-Seine. La Seine-Saint-Denis, où avaient démarré les émeutes de 2005, n'a pas communiqué de bilan.
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Une pensée pour ceux qui ont perdu leur véhicule ces nuits là et aux commerçants qui ont découvert les dégâts causés à leurs locaux...
Message édité par super_newbie_pro le 08-05-2007 à 19:40:08
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