La Grande-Bretagne va accorder à l'Ukraine un soutien militaire supplémentaire de 1,2 milliard de dollars pour sa guerre contre la Russie, a déclaré jeudi le Premier ministre Boris Johnson, doublant presque l'engagement britannique alors que l'Ukraine lutte pour financer les coûts croissants des combats.
 
La Grande-Bretagne est le deuxième plus grand donateur à l'Ukraine après les États-Unis, ayant promis un total de 2,3 milliards de livres, soit environ 2,8 milliards de dollars, pour l'effort militaire et 1,5 milliard de livres supplémentaires en aide humanitaire. Les États-Unis ont promis 54 milliards de dollars de soutien depuis le début de la guerre.
 
Mais Samantha Power, directrice de l'Agence américaine pour le développement international, a déclaré la semaine dernière à la Banque mondiale que l'aide internationale actuelle ne suffisait pas à couvrir les dépenses militaires mensuelles de l'Ukraine.
 
Le taux d'épuisement des fonds pour le gouvernement ukrainien dans la gestion de la guerre est de 5 à 6 milliards de dollars par mois selon les dernières estimations, a-t-elle déclaré, ajoutant : "Et c'est un taux d'épuisement stupéfiant."
 
Bien que Washington fournisse 7,5 milliards de dollars pour les dépenses budgétaires de l'Ukraine, ces fonds ne seront pas suffisants à long terme, a-t-elle déclaré. "Nous savons qu'un soutien budgétaire plus direct sera nécessaire à terme", a-t-elle ajouté.
 
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré aux dirigeants réunis au sommet de l'OTAN à Madrid cette semaine que l'aide économique était aussi importante que l'aide militaire, alors que Moscou étrangle l'économie de son pays par un blocus de la mer Noire, la saisie de terres précieuses et des bombardements quotidiens sur les infrastructures essentielles du pays.
 
"Le soutien financier à l'Ukraine n'est pas moins important que l'aide en armes", a déclaré M. Zelensky. "La Russie reçoit encore des milliards chaque jour - et les dépense pour la guerre. Nous avons un déficit de plusieurs milliards de dollars. Nous n'avons pas de pétrole et de gaz, qui pourraient le couvrir. Nous avons besoin d'environ 5 milliards de dollars par mois."
 
https://www.nytimes.com/live/2022/0 [...] =url-share

La Grande-Bretagne va accorder à l'Ukraine un soutien militaire supplémentaire de 1,2 milliard de dollars pour sa guerre contre la Russie, a déclaré jeudi le Premier ministre Boris Johnson, doublant presque l'engagement britannique alors que l'Ukraine lutte pour financer les coûts croissants des combats.
 
La Grande-Bretagne est le deuxième plus grand donateur à l'Ukraine après les États-Unis, ayant promis un total de 2,3 milliards de livres, soit environ 2,8 milliards de dollars, pour l'effort militaire et 1,5 milliard de livres supplémentaires en aide humanitaire. Les États-Unis ont promis 54 milliards de dollars de soutien depuis le début de la guerre.
 
Mais Samantha Power, directrice de l'Agence américaine pour le développement international, a déclaré la semaine dernière à la Banque mondiale que l'aide internationale actuelle ne suffisait pas à couvrir les dépenses militaires mensuelles de l'Ukraine.
 
Le taux d'épuisement des fonds pour le gouvernement ukrainien dans la gestion de la guerre est de 5 à 6 milliards de dollars par mois selon les dernières estimations, a-t-elle déclaré, ajoutant : "Et c'est un taux d'épuisement stupéfiant."
 
Bien que Washington fournisse 7,5 milliards de dollars pour les dépenses budgétaires de l'Ukraine, ces fonds ne seront pas suffisants à long terme, a-t-elle déclaré. "Nous savons qu'un soutien budgétaire plus direct sera nécessaire à terme", a-t-elle ajouté.
 
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré aux dirigeants réunis au sommet de l'OTAN à Madrid cette semaine que l'aide économique était aussi importante que l'aide militaire, alors que Moscou étrangle l'économie de son pays par un blocus de la mer Noire, la saisie de terres précieuses et des bombardements quotidiens sur les infrastructures essentielles du pays.
 
"Le soutien financier à l'Ukraine n'est pas moins important que l'aide en armes", a déclaré M. Zelensky. "La Russie reçoit encore des milliards chaque jour - et les dépense pour la guerre. Nous avons un déficit de plusieurs milliards de dollars. Nous n'avons pas de pétrole et de gaz, qui pourraient le couvrir. Nous avons besoin d'environ 5 milliards de dollars par mois."
 
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Une enquête de grande ampleur effectuée par Amnesty International a conclu que les forces militaires russes ont perpétré un crime de guerre lorsqu’elles ont bombardé le théâtre d’art dramatique de Marioupol, en Ukraine, en mars, tuant au moins une douzaine de personnes – et sans doute bien davantage.
 
(...)
 
L’équipe de réaction à la crise d’Amnesty International a recueilli les propos d’un grand nombre de rescapé·e·s, ainsi que de nombreux éléments de preuve numériques, et a conclu que l’attaque a très probablement été menée par un avion de combat russe, qui a largué deux bombes de 500 kg chacune, tombées près l’une de l’autre et ayant explosé en même temps.
 
« Après des mois d’enquête rigoureuse, d’analyses d’images satellites et d’entretiens avec des dizaines de témoins, nous avons conclu que cette frappe constituait clairement un crime de guerre commis par les forces russes », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
 
« De nombreuses personnes ont été blessées et tuées lors de cette attaque sans pitié. Ces décès ont très certainement été causées par les forces russes prenant délibérément des civil·e·s ukrainiens pour cible.
 
« La Cour pénale internationale et toutes les autres instances compétentes pour juger les crimes commis durant ce conflit doivent enquêter sur cette attaque en tant que crime de guerre. Les responsables présumés doivent être amenés à rendre des comptes pour avoir causé ces pertes humaines et cette destruction. »
 
(...)
 
Amnesty International estime qu’au moins 12 personnes – et sans doute beaucoup plus – ont été tuées par la frappe, et que de nombreuses autres ont été grièvement blessées. Cette estimation est inférieure aux chiffres communiqués précédemment, ce qui s’explique par le fait qu’un grand nombre de personnes avaient quitté le théâtre au cours des deux jours ayant précédé l’attaque, et que la plupart de celles qui y étaient restées se trouvaient dans le sous-sol de l’édifice et d’autres zones qui ont été protégées du plein effet de l’impact.
 
(...)
 
Aucun des 28 rescapé·e·s ayant parlé à Amnesty International, ni aucun des autres témoins présents aux alentours du théâtre le jour de l’attaque n’ont fourni d’informations indiquant que l’armée ukrainienne utilisait le théâtre comme une base pour ses opérations, un lieu où stocker des armes, ni un site depuis lequel elle pouvait lancer des attaques.
 
 
https://www.amnesty.org/fr/latest/n [...] stigation/