Reprise du message précédent :
D'après François Pérol, l'homme qui avait géré la crise financière de 2008-2009 pour Nicolas Sarkozy, les banques prennent des risques encore beaucoup plus graves aujourd'hui

L'homme qui a "géré", qu'ils disent ?

C'est un prétentieux, en effet.

Les comparaisons de PIB à coups de PPA, ça a de la gueule. Ou alors c'est ridicule, je sais pas encore.

Ridicule, il suffit de regarder le bilan d'une banque aujourd'hui. L'activité est différente, moins risquée, les méthodes de mesure du risque sont plus conservatrices et pourtant le risque mesuré est plus faible.
 
Et l'argumentaire n'est en rien lié au risque, en fait il parle de la concurrence des nouvelles technologies, pas de la prise de risque. Les banques au kieux s'adapteront, et au pire si elles disparaissent ça sera parce qu'elles auront été remplacées par d'autres acteurs, donc aucun risque systémique.

Le yen continue d'augmenter malgré des taux d'intér^t négatifs...
http://www.zonebourse.com/actualit [...] -22158363/

Une zone avec des forts excédents commerciaux va avoir beaucoup de mal à dévaluer sa monnaie à long terme... dans le même genre l'Euro est appelé à remonter tôt ou tard.

 
Le Japon n'a pas de forts excédents commerciaux.

Si l'on enlève les importation énergétiques, la balance commerciale est-elle à l'équilibre?
 
C'est le cas pour la France selon wiki..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Balance_commerciale

Ouais  

En même temps si on enlève les trucs problématiques forcément après tout roule.

Je demandais à propos du Japon

article récent sur les abenomics
http://thediplomat.com/2016/05/wha [...] abenomics/

J ai une question économique.

Comment peut-on espérer une croissance si tous les agents économiques (ménage,  entreprise,  état)  n ont que le mot "réduction de coût"  à la bouche ?

Réduction des coûts ne signifie pas réduction des dépenses. Tu souhaitera du coup peut-être reformuler ?

Où est la nuance exactement?

Dans les ménages réduction des coûts c'est acheter moins, se passer de certaines choses non essentielles, avoir moins de loisirs. Donc en gros moins de dépenser. Je vois mal une famille lambda francaise gagner beaucoup à optimiser 3€ sur l'assurance auto, 5€ sur l'assurance maison etc ... Le temps passé vis à vis du gain est dérisoire, donc on dépense moins, c'est immédiat et efficace.
 
Dans la plupart des entreprises la réduction des couts passe par une réduction des dépenses. Par exemple on réduit les fournitures, on demande aux employés de faire attention et d'utiliser moins de papier, moins de stylos, etc. De manière plus large cela passe beaucoup par un gel des salaires ou en tout cas une revalorisation très limitées. Ce dernier point a évidemment un impact immédiat sur les ménages du chapitre précédent.
 

Si j'achète chaque objet moins cher, il me reste plus d'argent non dépensé. Ça c'est la réduction des coûts. Ensuite tout dépend de ce que je fais du montant restant :

• Si j'épargne cette argent alors c'est aussi une réduction des dépenses.  
• Si j'utilise cet argent pour acheter autre chose, c'est une réorganisation des frais.  

Réduire les coûts, surtout pour une entreprise, c'est par exemple acheter sa matière première moins cher. Ca ne signifie pas que l'argent économisé sera thésaurisé... en particulier s'il finit versé en dividendes.

+1

J'ai été vraiment surpris par le résultat de cette analyse. J'aimerais connaitre l'avis des experts sur le sujet : http://www.lefigaro.fr/emploi/2016 [...] homage.php
 
Le titre racoleur :

La raison :  

Des avis ? Phlowee ?

Cet article est passé sur le topic PS (il me semble), j'ai déjà répondu là bas, mais effectivement je pense que cette analyse peut être en partie vraie. Même avec une croissance forte, il y finalement peu de boulots peu qualifiés en France, du coup les gens sans qualification sont en grosse difficulté pour trouver un emploi.
 
Même pour être "femme de ménage" dans une collectivité il faut un CAP ou un bac pro de nos jours...

Je sais qu'il est passé sur le topic mais je voulais une analyse différente de celle de spartak... J'ai pas vu la tienne ceci étant.
 
Faudrait que je m’intéresse au profil des personnes aux chômages pour voir ce qu'il en ressort. Si c'est en effet un chomage frictionnel, c'est très triste à dire mais on pourra vraiment pas y faire grande chose.  
Faut juste équilibrer le systeme des déficits pour qu'il ne souffre pas pendant cette période.
 
A voir le public concerné, si ces gens sortiront du circuit au bout de 5, 10 ou 15 ans.

Y a de tout.  
 
Une partie importante du chômage dans ma région ce sont des gens qui ont des diplômes/qualifications mais pas de boulot correspondant dans le secteur, et qui ne sont pas mobiles. Typiquement, monsieur travaille à la scierie locale (CDI avec un salaire légèrement au dessus du SMIC), et Mme a un CAP petite enfance. Sauf que comme il y a déjà 36 autres nanas comme elle dans le secteur, il n'y a pas de quoi faire nounou de façon rentable. Et il est évident qu'elle peut pas aller chercher du boulot trop loin, vu que son mari est posé. On a aussi des foyers qui n'ont qu'une seule voiture, donc si un des parents travaille hors du village, l'autre devra trouver un boulot dans le village ou rien. Ces gens là pourraient travailler s'ils bougeaient (en région parisienne par exemple), sauf qu'ils n'en ont ni les moyens ni l'envie.  
 

 
Merci pour cet article intéressant, un link vers le FMI directement : http://www.imf.org/external/french [...] 52416f.htm
 
J'interprète différemment l'étude du FMI, pour moi l'histoire des qualifications trop faible ou inadapté c'est epsilon dans les raisons du chômage.
 
Déjà on peut voir qu'aux US par exemple les étudiants ne s'orientent pas spécialement vers des filières qui embauchent https://nces.ed.gov/fastfacts/display.asp?id=37, en France c'est pareil : http://www.enseignementsup-recherc [...] -2016.html avoir une licence en science sociale ou histoire c'est cool mais ça débouche pas sur un premier job bien payé. J'ai l'impression que l'argument que tous les politiques nous revendent de "plus de formation pour les métiers de demain" ça permet surtout de vendre de l'espoir et du rêve. Pousser des cohortes entières vers les études supérieures ça bouche aussi les perspectives pour les gens moins qualifiés qui se retrouvent en concurrence avec des diplômés. (https://www.theguardian.com/busines [...] ebt-report)
L'histoire est différente en Suisse, en Allemagne ou aux Pays-Bas parce qu'ils encouragent beaucoup l'apprentissage.
 
D'ailleurs les pays qui ont vu leur chômage baissé l'ont fait avec des jobs mal payés, requérant peu de qualifications : https://thejobgap.org/job-gap-2015- [...] -findings/ et il semble que les nouvelles technologies vont renforcer cela. Pas mal de jobs corrects ont déjà été remplacé, du moins en partie : secrétariat, comptabilité, traders etc.. En comparaison il est beaucoup plus difficile de remplacer un équipier à mac do ou un aide soignant par un robot.
 
 
D'ailleurs le FMI ne fait pas figurer cette recommandation, assez vague sur la formation, en tête des pistes proposées. Réduire la protection de l'emploi, l'assurance chômage etc permettrait forcément de diminuer le chiffre du chômage (à quel prix ?) et c'est ce que recommande le FMI.
 
Bon après en France on a aussi la chance d'avoir une population active large, avec par exemple plus de femmes travaillant qu'aux US.  
 

Merci   . C'est intéressant.

 
 
Il est là le blocage hein, pas autre part
 
la "mobilité", chère aux élites, est beaucoup plus risqué pour les prolétaires.

ils ont pas les moyens parce qu'ils acheté une baraque hors de prix et peuvent pas la vendre sans perdre du pognon.  
ils ont pas les moyens car ils ont des enfants à nourrir, qu'ils ont fait sans se poser la question du coût.  

surement la faute des elites en effet

bref la machine à balancer de la merde, ça marche dans les 2 sens  

Justement, en m'intéressant à cela, j'ai constaté que le taux d'emploi (15-65 ans, INSEE) a été relativement stable : il est passé de 66.2% en 1975 à 64.3% en 2014, avec un minimum à 60.9 % en 1993.

Du coup, je me dis que si même au meilleur de sa forme, la France n'a pas pu donner d'emploi à plus de 2/3 des actifs, il n'y aura pas de solution miracle.

Soit on augmente ce taux d'emploi artificiellement en réduisant le temps de travail pour répartir l'emploi ou en créant des postes à bas salaire et faible VA (méthode allemande), soit on accepte le chômage comme une normalité.

soit on pend les corrompus aux arbres.

 
Ca fait 30 ans qu'on a un taux de chomage officiel au dela des 8% (donc sans toutes les personnes qui ne sont pas comptés dans les stats en plus), il te faut quoi de plus pour accepter ca comme la norme?
 
tant qu'il n'y aura pas de changement en profondeur de tout notre système économique il n'y a aucune raison que le taux moyen de chomage change, tout ce que les politiques ont proposés jusque la de vraiment important c'est les 35h ... avec le succès que l'on connait.
On est totalement dépendant de l'environnement économique mondial mais on continue à faire comme si on était seul au monde au lieu d'essayer de s'adapter.

Si si. Va à la rencontre de ces gens là, ils te diront que même s'ils avaient les moyens, ils ne veulent pas déménager. Ce n'est donc pas juste une question de moyen ni juste une question d'envie, c'est bien les deux facteurs qui jouent.  

C'est pour ça que la flexibilisation tend à regrouper les gens autour des grandes métropoles et principalement en IDF :  
=> Les boites ont du mal à trouver des profils spécialisés quand elles sont eloignées des grands bassins d'emplois. Ces profils se disent qu'ils n'auront pas de chance de trouver un autre job sans déménager si ça venait à tourner mal
 
Au passage, nous sommes un pays qui était encore majoritairement "paysan" il y a 50 ans. La culture de la mobilité y reste faible. C'est bien souvent une mobilité : province => idf => retour aux sources jusqu'à la retraite.

Un article d'Atlantico qui donnera envie de suicider les deux économistes qui y sont interviewés :

http://www.atlantico.fr/decryptage [...] 00197.html

Tu as une astuce pour lire cet article ?

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Drap

tiens

 
Le révisionnisme économique?

C'est fou la direction qu'on peut prendre dans un article de presse selon qu'on lise le titre :

- " Les Hedge Funds ... "
- " Votre assurance-Vie ... "

If the theory doesn't fit the facts, change the theory !

qu'est ce qui vous géne ?que les entreprise du cac 40 financent les retraites constituent l'actif permettant de garantir les banques ?