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Auteur Sujet :

AMSUD/CENTRALE - Argentine : Massacre à la tronçonneuse ?

n°57880941
Terminatux
Communiste
Posté le 18-10-2019 à 23:54:20  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

CoyoteErable a écrit :

Alors que la gestion du FMI en Grèce a été un terrible succès.


 
Pour la bourgeoisie grecque, oui.
Et comme c'est le critère principal des caricatures de libéraux qu'on a ici, ceci explique cela.


---------------
« "Le communisme, disait Lénine, c'est les soviets plus l’électricité" ; les mouvementistes ce sont un chef plus Internet. » (Michel Offerlé)
mood
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Posté le 18-10-2019 à 23:54:20  profilanswer
 

n°57880957
zad38
Posté le 18-10-2019 à 23:57:36  profilanswer
 

Faut vraiment pas avoir de race pour l'ouvrir sur la Grèce quand on a défendu les régimes de Chavez/Maduro qui pour le coup ont VRAIMENT ruiné leur pays.

n°57880978
Terminatux
Communiste
Posté le 19-10-2019 à 00:04:44  profilanswer
 

Rappelle-moi le taux de pauvreté au Venezuela sous les brillants gouvernement sociaux-démocrates et libéraux ?
Le pays ruiné sous Chávez, peut-être dans une réalité alternative alors.


Message édité par Terminatux le 19-10-2019 à 00:05:19

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« "Le communisme, disait Lénine, c'est les soviets plus l’électricité" ; les mouvementistes ce sont un chef plus Internet. » (Michel Offerlé)
n°57881033
zad38
Posté le 19-10-2019 à 00:33:16  profilanswer
 

Mais mec la population serait prête à signer des deux mains pour retrouver la pauvreté d'avant Chavez plutôt que le merdier actuel [:clooney24]

n°57881078
Terminatux
Communiste
Posté le 19-10-2019 à 01:07:42  profilanswer
 

Super, je te laisse à tes arguments de bac à sable.


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« "Le communisme, disait Lénine, c'est les soviets plus l’électricité" ; les mouvementistes ce sont un chef plus Internet. » (Michel Offerlé)
n°57881113
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 19-10-2019 à 01:52:57  profilanswer
 

Mon dictateur fait mieux creuver de faim les pauvres que le tien  [:elfe_smileys:4]

n°57881135
CoyoteErab​le
Dorée et Colorée
Posté le 19-10-2019 à 02:31:22  profilanswer
 

Les équatoriens signeraient des deux mains pour retrouver Correa.


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"Je prononce à regret cette fatale vérité...mais Louis doit mourir parce qu'il faut que la patrie vive."
n°57881539
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 19-10-2019 à 09:27:51  profilanswer
 

Terminatux a écrit :

Super, je te laisse à tes arguments de bac à sable.


 
Pour le coup, concernant la Grèce, c'est toi qui ne donne aucun argument. Comment expliques-tu que Tzipras et l'EG qui ont été au pouvoir ont préféré dealer avec le FMI et l'Europe plutôt que de suivre leurs prétendus plans initiaux qui étaient de sortir de l'€ ?  :lol:  Ils ont trahi pour toi ? Ou ils sont finalement revenu à la raison et ont protégé leur peuple.  :sarcastic:


---------------
Expert en expertises
n°57882423
Terminatux
Communiste
Posté le 19-10-2019 à 11:55:04  profilanswer
 

L'extrême-gauche (Antarsya et le KKE) n'était pas au pouvoir.
La gauche a été prise à la gorge par des menaces monétaires (faut se rappeler les rationnements sur les distributeurs à billets) et n'a pas su / pu réagir à la hauteur de l'attaque.


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« "Le communisme, disait Lénine, c'est les soviets plus l’électricité" ; les mouvementistes ce sont un chef plus Internet. » (Michel Offerlé)
n°57882453
Ibo_Simon
Posté le 19-10-2019 à 12:00:35  profilanswer
 

Terminatux a écrit :

L'extrême-gauche (Antarsya et le KKE) n'était pas au pouvoir.
La gauche a été prise à la gorge par des menaces monétaires (faut se rappeler les rationnements sur les distributeurs à billets) et n'a pas su / pu réagir à la hauteur de l'attaque.


 
Sacré travestissement de la réalité.
 
tu nous rappelles ce qui se passe pour une banque ou pire pour un pays, quand survient un bank-run?

mood
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Posté le 19-10-2019 à 12:00:35  profilanswer
 

n°57882458
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 19-10-2019 à 12:02:28  profilanswer
 

Terminatux a écrit :

L'extrême-gauche (Antarsya et le KKE) n'était pas au pouvoir.
La gauche a été prise à la gorge par des menaces monétaires (faut se rappeler les rationnements sur les distributeurs à billets) et n'a pas su / pu réagir à la hauteur de l'attaque.


 
Non mais c'est QUI qui est responsable de cela ? Au nom de quoi les autres états devraient payer sans sourciller ? Quand il n'y a plus d'argent, il n'y a plus d'argent hein... Tu crois que ça pousse sur les oliviers ?


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Expert en expertises
n°57882472
albertin
Posté le 19-10-2019 à 12:04:37  profilanswer
 

Ca bouge aussi au Chili: état d'urgence déclaré dans la capitale suite à manifestations contre l'augmentation du prix des TEC.
https://www.nytimes.com/2019/10/19/ [...] gency.html

 


vu sur twitter https://twitter.com/BorisvanderSpek [...] 5228312576

Message cité 1 fois
Message édité par albertin le 19-10-2019 à 12:06:59
n°57882503
zad38
Posté le 19-10-2019 à 12:08:09  profilanswer
 

Je connaissais pas trop la situation de l'Equateur et...
https://tradingeconomics.com/ecuado [...] ebt-to-gdp
(ça peut sembler peut pour nous autres européens mais faut se rappeler que là-bas les taux d'intérêt sont énormes)
Surprise, encore un gouvernement de gauche qu'a dépensé le pognon sans compter, et encore une fois les méchants se sont évidemment ceux qui arrivent après pour serrer la vis.
TOUJOURS les mêmes causes, TOUJOURS les mêmes conséquences :love:  
Le Venezuela est là pour illustrer ce qui passe quand les-dits méchants ne prennent pas la relève, mais non, ça ne rentrera jamais dans les petites têtes de certains...

n°57882513
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 19-10-2019 à 12:10:08  profilanswer
 

albertin a écrit :

Ca bouge aussi au Chili: état d'urgence déclaré dans la capitale suite à manifestations contre l'augmentation du prix des TEC.
https://www.nytimes.com/2019/10/19/ [...] gency.html
 
 
vu sur twitter https://twitter.com/BorisvanderSpek [...] 5228312576


 
Je pense qu'on en est qu'au début des problèmes en AdS car il va y avoir une augmentation généralisée des prix un peu partout vu que les ressources diminuent aussi un peu partout. Mathématiquement, ce sont les pays avec des monnaies faibles et des économies fragiles qui seront lees plus impactés.


---------------
Expert en expertises
n°57882560
Terminatux
Communiste
Posté le 19-10-2019 à 12:16:15  profilanswer
 


 
Tu es tout seul.


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« "Le communisme, disait Lénine, c'est les soviets plus l’électricité" ; les mouvementistes ce sont un chef plus Internet. » (Michel Offerlé)
n°57882569
Terminatux
Communiste
Posté le 19-10-2019 à 12:17:18  profilanswer
 

Hermes le Messager a écrit :

Non mais c'est QUI qui est responsable de cela ? Au nom de quoi les autres états devraient payer sans sourciller ? Quand il n'y a plus d'argent, il n'y a plus d'argent hein... Tu crois que ça pousse sur les oliviers ?


 
Je pense que prendre les règles du capitalisme pour des lois naturelles est une absurdité trop ancrée chez beaucoup de gens.


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« "Le communisme, disait Lénine, c'est les soviets plus l’électricité" ; les mouvementistes ce sont un chef plus Internet. » (Michel Offerlé)
n°57882610
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 19-10-2019 à 12:22:00  profilanswer
 

Terminatux a écrit :


 
Je pense que prendre les règles du capitalisme pour des lois naturelles est une absurdité trop ancrée chez beaucoup de gens.


 
Mais de quoi tu parles.  [:delarue5]  
 
Moi je te parle de payer. Quand il n'y a plus d'argent... Ben il n'y en a plus hein... L'argent ne se décrète pas (enfin sauf quand tu as la chance d'avoir une monnaie reconnue et utilisée par tous les pays du monde comme le $ et un peu moins comme l'€  [:delarue2]  )
Du coup, on est dans une situation un peu ubuesque là. Tu as eu au départ Tzipras et cie qui ont annoncé vouloir revenir au Drachme pour dévaluer et battre monnaie... Mais ensuite, dommage ils ont pris un cours d'économie accéléré et se sont rendu compte que personne n'en voudrait de leur nouveaux drachmes et qu'ils pourraient tout aussi bien les mettre dans des boites de monopoly. [:delarue2]  
Tu t'en rends compte ?


Message édité par Hermes le Messager le 19-10-2019 à 12:22:20

---------------
Expert en expertises
n°57882645
Ibo_Simon
Posté le 19-10-2019 à 12:28:21  profilanswer
 

Terminatux a écrit :


 
Tu es tout seul.


 
Tu as dit une grosse ineptie et tu fuis maintenant les réponses.
 
Un rappel: en une semaine, les Grecs ont retiré plus de 4 milliards d'euros aux distributeurs, donc il n'y a pas comme tu essaies de le faire passer "des menaces monétaires", il y a juste un gvt d'irresponsables qui a créé via ses discours et ses décisions, une panique bancaire dont sa plus visible manifestation, le bank-run.

n°57882723
Terminatux
Communiste
Posté le 19-10-2019 à 12:42:18  profilanswer
 

HS.


---------------
« "Le communisme, disait Lénine, c'est les soviets plus l’électricité" ; les mouvementistes ce sont un chef plus Internet. » (Michel Offerlé)
n°57886843
Dkiller
Posté le 20-10-2019 à 01:12:00  profilanswer
 

Le Chili qui fait marche arrière sur l'augmentation du prix du ticket de métro dans la capitale suite aux manifestations.

 

La goutte d'eau qui a fait déborder le réservoir. Ça  gueule car tout augmente et surtout tout est très cher (santé, éducation, transport)

 

Ça chauffe  [:copepresident:2]

n°57888545
epsiloncen​taury
Posté le 20-10-2019 à 11:15:10  profilanswer
 

zad38 a écrit :

Mais mec la population serait prête à signer des deux mains pour retrouver la pauvreté d'avant Chavez plutôt que le merdier actuel [:clooney24]

 

ben voyons.  :sarcastic:

 

Merdier créer de toute pièce par les USA + L'union Européenne par un blocus Financier et économique. Faire croire que le problème est Maduro alors qu'il y a une guerre économique, politique et médiatique contre ce pays est d'un cynisme rare..

 

A t'écouter Maduro aurait dû tombé comme un fruit mûr quand le coup d’état Guaido a été lancé. Ce n'est pas le cas, c'est donc que la population n'a pas laché le gouvernement.

Message cité 1 fois
Message édité par epsiloncentaury le 20-10-2019 à 11:27:32
n°57888572
dchiesa
Joli lapinou frileux
Posté le 20-10-2019 à 11:18:08  profilanswer
 

C'est la faute à l'UE (donc Merkel ), c'est une évidence.  :jap:


---------------
Hattrick : Heureuxloosers (Championnat) - SC2 : Redwar/716
n°57888650
Ar Paotr
Posté le 20-10-2019 à 11:29:07  profilanswer
 

epsiloncentaury a écrit :

 

ben voyons. :sarcastic:

 

Merdier créer de toutes pièces par les USA + L'union Europeen par un blocus Financier et économique. Faire croire que le problème est Maduro alors qu'il y a une guerre économique, politique et médiatique contre ce pays est d'un cynisme rare..

 

A t'écouter Maduro aurait dû tombé comme un fruit mûr quand le coup d’état Guaido a été lancé. Ce n'est pas le cas, c'est donc que la population n'a pas laché le gouvernement.


Ça marche aussi pour Kim Jong-Un du coup ?
Et arrête avec tes accusations de "cynisme" tu ne connais strictement rien du Venezuela, tu ne fais que répéter ce que tu lis sur des sites complotistes qui te pourrissent le cerveau.

n°57888656
Ar Paotr
Posté le 20-10-2019 à 11:30:03  profilanswer
 

dchiesa a écrit :

C'est la faute à l'UE (donc Merkel ), c'est une évidence. :jap:


Le mec se fait réinformer par Berruyer donc il sait mieux que toi :o :o :o

n°57888685
epsiloncen​taury
Posté le 20-10-2019 à 11:33:55  profilanswer
 

Ar Paotr a écrit :


Le mec se fait réinformer par Berruyer donc il sait mieux que toi :o :o :o

 

Donc l'union europeenne n'a jamais pris de sanctions contre le Venezuela. Merci pour réinformation.  CQFD...   :jap:

Message cité 1 fois
Message édité par epsiloncentaury le 20-10-2019 à 11:36:59
n°57888743
zad38
Posté le 20-10-2019 à 11:42:04  profilanswer
 

Les pénuries sont apparues progressivement depuis 2010 avant d'exploser vers 2015 avec la chute du cours du pétrole, mais c'est la faute aux sanctions de 2018.
Okay.

 

Et on se demande bien pourquoi la population ne parvient pas à faire tomber Maduro, avec une ONG qui estime à 18 000 le nombre d'exécutions extra-judiciaires depuis 2016.
Pour rappel, Pinochet, le diable incarné pour ceux qui défendent Maduro et compagnie, c'est un peu plus de 3000 morts pour l'ensemble de son oeuvre.

Message cité 3 fois
Message édité par zad38 le 20-10-2019 à 11:42:34
n°57888750
Profil sup​primé
Posté le 20-10-2019 à 11:44:02  answer
 

zad38 a écrit :

Les pénuries sont apparues progressivement depuis 2010 avant d'exploser vers 2015 avec la chute du cours du pétrole, mais c'est la faute aux sanctions de 2018.
Okay.

 

Et on se demande bien pourquoi la population ne parvient pas à faire tomber Maduro, avec une ONG qui estime à 18 000 le nombre d'exécutions extra-judiciaires depuis 2016.
Pour rappel, Pinochet, le diable incarné pour ceux qui défendent Maduro et compagnie, c'est un peu plus de 3000 morts pour l'ensemble de son oeuvre.


Y avait pas d'ong en même temps à l'époque :o

n°57888799
Ar Paotr
Posté le 20-10-2019 à 11:52:04  profilanswer
 

epsiloncentaury a écrit :

 

Donc l'union europeenne n'a jamais pris de sanctions contre le Venezuela. Merci pour réinformation. CQFD... :jap:


Cette mauvaise foi intersidérale. Les sanctions européennes ont eu des effets dans le passé c'est ça ?

n°57888818
epsiloncen​taury
Posté le 20-10-2019 à 11:53:34  profilanswer
 

https://reho.st/preview/self/f1615875cd0b273848b7a735435a67743c2faff6.png

Citation :

 
Copie à (entre autres) :médiateur du Mondemediateur@lemonde.fr
 
Quelle discrétion d’un seul coup… A croire que le Venezuela avait disparu ! Depuis le 23 janvier, un babil incessant et plutôt enthousiaste accompagnait « les aventures de Juan Guaido », le « président » élu par Donald Trump et censé renverser Nicolás Maduro en (au grand maximum) deux temps, trois mouvements. « Juan Guaido et l’aide humanitaire », « Juan Guaido et ses copains (de l’Organisation des Etats américains) », « Juan Guaido et ses super-amis du Groupe de Lima », « Juan Guaido et son gouvernement de transition », « Juan Guaido et l’appui de la communauté internationale » (une imposante cinquantaine de membres sur les malheureux 193 pays présents à l’ONU)
 
On n’oubliera pas, bien sûr, « l’obstination de Maduro », « la dérive autoritaire de Maduro », « les sanctions de l’Union européenne contre Maduro », « Maduro isolé », « Maduro acculé », « la chute prochaine de Maduro »…
Et puis soudain, silence complet. Incompréhensible ? Pas vraiment, si l’on y regarde de plus près.
Car il s’est passé deux ou trois événements pas tout à fait mineurs pendant cette pause médiatique incongrue...

 
...On s’en souvient, sous le coup d’une mesure judiciaire, Guaido n’avait pas le droit de sortir du Venezuela. C’est pourtant bien en Colombie qu’on l’a retrouvé le jour dit, heureux, hilare, triomphant. Pour ce faire, Guaido est sorti de son pays clandestinement, « au risque de sa vie », le 22 février. Comme dans toute opération de ce genre, c’est-à-dire clandestine, il a dû être aidé. Non par des militaires vénézuéliens, comme il l’a prétendu. Photos irréfutables à l’appui, prises par les principaux intéressés, on sait désormais que, pour passer d’un territoire à l’autre, à travers les « trochas » (sentiers) d’une zone hautement sensible et particulièrement agitée, il a pu compter sur l’escorte d’une bande de narco-paramilitaires colombiens, Los Rastrojos. Outre le trafic de stupéfiants sur la côte pacifique et la frontière vénézuélienne, ces criminels ont comme activité la contrebande d’essence le long de cette même frontière, afin de la revendre ou de l’utiliser comme précurseur dans la production de cocaïne, l’extorsion, la violence sexuelle, l’intimidation, les assassinats sélectifs et les déplacements forcés. Pas de quoi fouetter un chat. Encore moins un ardent démocrate, comme Guaido.
http://www.medelu.org/local/cache-vignettes/L640xH427/guaido2-8a37e.jpg?1571413547
 
...Dans un article « Au Venezuela, Juan Guaido peine à maintenir l’unité de l’opposition », la journaliste Marie Delcas se voit obligée pour la première fois, dans l’édition « papier » du Monde datée « 1er octobre », de mentionner enfin en quelques lignes l’affaire des photos de Guaido et des Rastrojos. Difficile de faire autrement. Et mieux vaut tard que jamais. Il s’agit toutefois d’un programme minimum :....
http://www.medelu.org/Venezuela-au [...] nformation


 

Citation :

....
 
Autant ne pas laisser le doute s’installer trop longtemps. Delcas revient en page 2 le samedi 5 octobre. Et là, c’est du lourd, comme on dit. « “Massacre au goutte à goutte” au Venezuela ». Le sous-titre fait froid dans le dos : « La force publique a tué environ 18 000 personnes depuis 2016, des exécutions extrajudiciaires pour la plupart. » Curieusement, sur le site Internet du quotidien « de référence », ce sous-titre devient : « Près de 18 000 personnes ont ainsi été tuées depuis 2016 selon l’ONU, qui parle d’un “modèle de conduite systématique” » [dans cette phrase et les passages suivants, le gras est rajouté par nous]. C’est cette version que reprennent, sans détail superflu, le journal de 13 heures de France Inter (4 octobre) et « la matinale » de France Culture (5 octobre), dans le cadre de leur politique « copier-coller-et-baver-dans-le-micro ». La machine s’emballe à la vitesse d’une fusée. Grâce à L’Opinion, L’Express, Ouest France et autres machines à décerveler, la France entière entend parler du chiffre apocalyptique des « exécutions sommaires » dénoncées « par l’ONU » au Venezuela.
 
Il arrive qu’on lise un article, et pas uniquement son titre (qu’on nous pardonne cette incongruité). A aucun moment dans celui du Monde il n’est fait mention d’un document ou d’une déclaration sourcée émanant de l’ONU. Il s’agirait de statistiques « tirées des registres officiels », concernant les victimes de la force publique apparaissant sous la rubrique « résistance à l’autorité ». Le tour de passe-passe à lieu dans cette phrase : « Les organisations des droits de l’Homme, ONU comprise, ont pu établir qu’il s’agit dans l’immense majorité des cas d’exécutions extrajudiciaires. » On découvre un peu plus loin que « mis en place par l’association Mi convive (« mon pote ») et le média numérique Runrun.es, le « Monitor de victimas » fait le décompte des assassinats à Caracas ». Nulle mention ne précise qu’il s’agit de deux organisations d’opposition et que le directeur de Runrun.es (littéralement « Rumeurs »), le journaliste Nelson Bocaranda, un anti-chaviste historique, a un passé qui mériterait d’être évoqué, ne serait-ce que succinctement. Après avoir collaboré avec l’ambassade britannique à Caracas, pour inciter l’opinion publique à prendre parti pour Londres plutôt que Buenos Aires, pendant la guerre des Malouines, au début des années 1980, il a surtout, et d’après Wikileaks, fourni des informations vitales, concernant la sécurité nationale de la République bolivarienne, à l’ambassade des Etats-Unis en 2009 [4]. Mais, passons...
 
Si l’on en croit les déclarations de Mi convive et de Runrun.es rapportées par Delcas dans Le Monde, « 278 personnes ont été “assassinées" à Caracas durant les 8 premiers mois de cette année par la Force publique (dont 202 exécutions extrajudiciaires) ». Si l’on prend ces chiffres sans les contester, et en tenant compte du fait qu’ils ne concernent que la capitale, cela fait environ 900 « exécutions » par an et donc, depuis 2016, de l’ordre de 2 700 homicides meurtriers. Quelque peu avare de détails, Delcas ne donne aucune précision sur les... 15 000 autres.
Dans un rapport du 29 mai 2019 « que nous nous sommes procurés » (formule prétentieuse régulièrement utilisée par Le Monde pour se la jouer « journalisme d’investigation »), les mêmes – Monitor de victimas et Runrun.es – annonçaient pour 2018 la mort de 256 personnes, à Caracas, du fait de l’action des Forces d’action spéciale (FAES) et de la Police nationale bolivarienne (PNB) et 601 dans tout le pays (dont 373 « assassinats ») [5]. Pour la période 2015-mi 2017, Runrun.es dénonçait 560 victimes [6]. Une fois encore, et sans cynisme aucun, pour arriver à 18 000 en trois ans, le compte n’y est vraiment pas.
 
Mais que dit l’ONU, puisqu’elle se trouve au cœur de la dénonciation ? Même sans l’aide de la « cellule d’investigation » de Radio France, examiner ses rapports est un modeste effort qui (théoriquement), pour un professionnel de l’information, ne coûte rien.
Depuis son arrivée à la tête de la Commission des Nations unies pour les droits de l’homme (CoDH), l’ex-présidente chilienne Michelle Bachelet, soumise à une forte pression des Etats-Unis, de l’Union européenne et des pays latino-américains du Groupe de Lima, a les yeux rivés sur le Venezuela. Et pas pour lui faire des sourires. C’est ainsi que, le 20 mars 2019, lors de la 40e période de sessions du CoDH, elle a présenté en personne un pré-rapport et dénoncé la mort « d’au moins 205 personnes » attribuables aux FAES en 2018 (et 37 en janvier 2019) [7]. Après une visite de Bachelet au Venezuela, du 19 au 21 juin, le rapport final arrive le 5 juillet, particulièrement inquiétant : 5 287 morts imputables aux Forces de sécurité en 2018, supposément pour « résistance à l’autorité » (5 000 de plus que trois mois auparavant !). Il n’en demeure pas moins que la lecture du rapport laisse songeur : « L’information analysée par le CDH indique que beaucoup de ces morts violentes pourraient constituer des exécutions extrajudiciaires [8]. » Beaucoup, mais combien ? Pourraient ou sont avec certitude ? Ce qui frappe, en l’occurrence, est bien moins le nec plus ultra de la rigueur que le flou des estimations.
 
Caracas a vigoureusement dénoncé ce rapport et a présenté à la CoDH « soixante-dix objections ». Sans prétendre pour autant que tout va pour le mieux dans le meilleur des Venezuelas. Selon le gouvernement, le parquet général suit « 292 affaires survenues entre 2017 et 2019, dans lesquels 388 agents de FAES ont été impliqués pour homicide, traitement cruel et violation de domicile  ».
 
On ne peut ignorer deux aspects du contexte vénézuélien, généralement occultés. Une insécurité hors norme, et qui n’a rien de nouvelle, aggravée par l’implantation de groupes criminels et/ou paramilitaires, parfois à connotation politico-maffieuse, très déterminés et lourdement armés [9]. Sans nullement nier les bavures, qui existent, il convient de noter que, dans un tel registre, les affrontements ont la caractéristique d’une guerre.
A ce facteur s’ajoute le rôle de nombre d’ONG dites « des droits de l’homme » – Provea, Foro Penal, Observatoire vénézuélien de la violence (OVV) – financées de l’extérieur, par des acteurs intéressés et cul et chemise avec l’opposition. Récemment encore, le directeur général du Service national pour le désarmement, Pablo Fernández, critiquait vertement l’OVV : « Ces messieurs créent un show médiatique, préparent des articles (…) et les envoient dans le monde, comme tous les ans, présentant un scénario apocalyptique du Venezuela ; s’y ajoute qu’ils ont été d’actifs collaborateurs de l’opposition durant toutes ces années, conseillant ses ex-candidats de la MUD [Table d’unité démocratique]. Ils ont un positionnement politique clair. Ce n’est pas par ingénuité si la méthodologie qu’ils appliquent disqualifie les données officielles [10].  »

Arrivés à ce stade, et puisque l’ONU n’y est pour rien, le lecteur se demande sans doute quel est finalement l’auteur intellectuel des fameuses « 18 000 exécutions extrajudiciaires » imputables depuis 2016 aux forces de sécurité, que rien, au bout du compte, ne vient étayer. La réponse est donnée, sans réellement l’être, dans Le Monde, par Marie Delcas. « Selon Tamara Taraciuk, de l’ONG Human Right Watch (HRW), auteure d’un récent rapport sur le sujet : “Il y a un modèle de conduite systématique de la force publique”. » Un récent rapport…
Multinationale des droits humains, HRW, depuis de longues années, fait partie du dispositif qui tend à faire du Venezuela un « Etat paria ». On y rêve, comme à Amnesty international, d’expédier Maduro devant la Cour pénale internationale (CPI). Côté financement, on a les moyens. HRW a bénéficié d’un don de 100 millions de dollars sur dix ans offert par le banquier spéculateur George Soros et son Open Society Foundations. Une organisation dont le mécénat, partout dans le monde, arrose une nébuleuse d’ONGs fonctionnelles à la vision et à la politique des Etats-Unis.
 
C’est effectivement dans ce rapport de HRW – « Venezuela : Exécutions extrajudiciaires dans des quartiers démunis » (18 septembre 2019) – qu’apparaît, simplement extrapolée à partir de données officielles, la fameuse accusation : « Depuis 2016, la police et les forces de sécurité ont tué près de 18 000 personnes au Venezuela dans des cas qualifiés par les autorités de supposée “résistance à l’autorité”  ». Comment arriver à un chiffre aussi monstrueux ? « En juin et juillet 2019, Human Rights Watch a interrogé des membres des familles de neuf victimes [n’est-ce pas un peu trop ?] de violations commises par la FAES à Caracas et dans un Etat vénézuélien, ainsi que des témoins, des avocats, des activistes et des journalistes couvrant les meurtres présumés perpétrés par l’unité. »
Détail qui tue, puisque malheureusement le sujet s’y prête : « Personne n’a encore compilé des informations détaillées permettant de savoir si ces éliminations commises par les forces de sécurité ont été des exécutions extrajudiciaires, mais le CoDH a conclu que "les informations analysées par le CoDH suggèrent qu’un grand nombre de ces homicides peuvent constituer des exécutions extrajudiciaires" [11]  ».
En résumé : la Commission des droits de l’homme de l’ONU (et la Commission interaméricaine des droits de l’homme) s’appuient sur les rapports des ONGs, lesquelles, ensuite, prennent comme référence la CoDH (ou la CIDH), les unes et les autres étant par ailleurs abonnées au conditionnel, même lorsque, avec beaucoup d’aplomb, elles prononcent de très graves accusations.
 
Entre parenthèses, les « 18 000 exécutions extrajudiciaires » de HRW ridiculisent la malheureuse Amnesty International, renvoyée en deuxième division des redresseurs de torts planétaires. Dans son dernier rapport (14 mai 2019) – « Faim de justice. Crimes contre l’humanité au Venezuela » –, la vénérable « vieille dame », jouant « petit bras », ne comptabilisait que « 8 000 exécutions extrajudiciaires » entre 2015 et 2017 – en gros, et après péréquation, 6 000 de moins que sa rivale et amie HRW ! Une différence due sans doute au fait que, d’après Amnesty, seule ment huit des cas évoqués ont fait l’objet d’un examen approfondi de sa part quand, on l’a vu, HRW a interrogé les proches de neuf victimes – une enquête beaucoup plus exhaustive, incontestablement. Il faudra toutefois, et un jour, éclaircir ce mystère. Le nombre des victimes serait-il estimé « à la louche » au risque de raconter n’importe quoi ?
Au sujet de Michelle Bachelet, force est de constater que le niveau baisse également. Le 9 septembre dernier, lors d’un discours tenu devant la 42e session du CoDH de l’ONU, à Genève, elle a relevé : « Mon bureau a continué à documenter les cas de possibles exécutions extrajudiciaires commises par des membres des FAES. Pour le seul mois de juillet, l’organisation non gouvernementale Monitor de Victimas a identifié 57 nouveaux cas de présumées exécutions commises par des membres des FAES à Caracas. » Spectaculairement moins que les 5 287 en un an dénoncés le 5 juillet – soit 440 par mois (même si c’est pour tout le pays). A moins, bien sûr, que Caracas n’ait fait de gros progrès…
Avec de telles variantes, les chiffres et ceux qui les manipulent, ont-ils encore un quelconque semblant de crédibilité ?
 
Chaque jour un peu plus, le Venezuela, agressé, asphyxié, se retrouve au banc des accusés. Cette dernière campagne et la mise en avant totalement inappropriée de l’ONU ont fait mouche. Dix-huit mille exécutions extrajudiciaires en trois ans frappent l’opinion. Mais on nous permettra de considérer qu’il y a quelque chose de pourri au royaume des médias. Plutôt que de prétentieuses « cellules d’investigation » – comme celle dont s’enorgueillit Radio France –, que ne mettent-ils en place des « cellules de journalistes de base », chargés tout simplement de vérifier les informations. Quant aux chasseurs de « Fake News », Décodex et autres niaiseries, qu’ils commencent par chercher les poutres dans leur rédaction plutôt que de s’intéresser aux pailles des journalistes indépendants, sur les médias alternatifs ou les réseaux sociaux.


Message édité par epsiloncentaury le 20-10-2019 à 21:47:24
n°57888913
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 20-10-2019 à 12:06:20  profilanswer
 

zad38 a écrit :

Les pénuries sont apparues progressivement depuis 2010 avant d'exploser vers 2015 avec la chute du cours du pétrole, mais c'est la faute aux sanctions de 2018.
Okay.
 
Et on se demande bien pourquoi la population ne parvient pas à faire tomber Maduro, avec une ONG qui estime à 18 000 le nombre d'exécutions extra-judiciaires depuis 2016.
Pour rappel, Pinochet, le diable incarné pour ceux qui défendent Maduro et compagnie, c'est un peu plus de 3000 morts pour l'ensemble de son oeuvre.


18 000 exécutions au Venezuela ? Une source c'est en bonus ?

n°57888946
hisvin
Posté le 20-10-2019 à 12:10:42  profilanswer
 

Je crois que la source, c'est le Venezuela lui-même. :D
Par contre, l'interprétation est du côté de l'ONG.

n°57888948
zad38
Posté le 20-10-2019 à 12:10:54  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

18 000 exécutions au Venezuela ? Une source c'est en bonus ?


https://www.lemonde.fr/internationa [...] _3210.html
Ceci dit je trouve le chiffre énorme moi aussi.
Impatient de lire des "fake news ! en fait y'en a eu que 4000 [:apsit:1] ".

n°57888993
Terminatux
Communiste
Posté le 20-10-2019 à 12:18:28  profilanswer
 

hisvin a écrit :

Je crois que la source, c'est le Venezuela lui-même. :D
Par contre, l'interprétation est du côté de l'ONG.


 
En grois c'est une catégorie de cause du décès que l'ONG trouve louche et classe d'emblée dans les exécutions extra-judiciaires.


---------------
« "Le communisme, disait Lénine, c'est les soviets plus l’électricité" ; les mouvementistes ce sont un chef plus Internet. » (Michel Offerlé)
n°57888998
epsiloncen​taury
Posté le 20-10-2019 à 12:18:51  profilanswer
 

zad38 a écrit :

Les pénuries sont apparues progressivement depuis 2010 avant d'exploser vers 2015 avec la chute du cours du pétrole, mais c'est la faute aux sanctions de 2018.
Okay.

 

Et on se demande bien pourquoi la population ne parvient pas à faire tomber Maduro, avec une ONG qui estime à 18 000 le nombre d'exécutions extra-judiciaires depuis 2016.
Pour rappel, Pinochet, le diable incarné pour ceux qui défendent Maduro et compagnie, c'est un peu plus de 3000 morts pour l'ensemble de son oeuvre.

 


Ben voyons .. [:rofl]

 

Et c'est pas comme si cela n'avats pas déjà été posté ici...

 

http://img.over-blog-kiwi.com/1/44/55/52/20190206/ob_e7e13f_blocus-pour-les-nuls-1.jpg

 
Citation :

 

Décembre 2014: Le Congrès des Etats-Unis approuve la loi 113-278 intitulée « Loi publique de défense des droits de l’Homme et de la Société Civile au Venezuela ». Cet instrument juridique dicte la ligne d’action politique du gouvernement des Etats-Unis et de ses vassales contre le Venezuela. La loi 113-278 établit la possibilité de prendre des mesures unilatérales coercitives contre le Venezuela dans les domaines économiques, financiers et commerciales. De plus, elle stipule de « travailler » dans ce sens avec ses partenaires membres de l’Organisation des Etats Américains (OEA) et de l’Union Européenne.

 


Janvier 2015: L’agence étatsunienne d’évaluation des risques Moody’s dégrade le risque pays du Venezuela au niveau CCC; cette note place les bons vénézuéliens et de l’entreprise pétrolière PDVSA au bord du défaut de paiement dans une manoeuvre visant ainsi à compromettre la réputation financière internationale du pays.
 
Février 2015: L’agence d’évaluation Standard and Poor’s abaisse la note du risque de la dette vénézuélienne et de PDVSA à CC; cette note particulièrement négative a pour conséquence de restreindre l’accès du Venezuela aux financements internationaux.
 
Mars 2015: Les trois principales agences de notation du risque, Standard and Poor’s, Fitch Rating et Moody’s, lancent des alertes sur un prétendu défaut de paiement du Venezuela, ce qui ne manquerait pas d’entraîner de graves difficultés économiques.
 
08/03/2015 : Le président des Etats-Unis, Barack Obama, signe l’Ordre exécutif 13692 (le « décret Obama »). Ce dernier se base sur la Loi des Pouvoirs Economiques en situation d’Urgence Nationale, sur la loi d’Urgence Nationale et sur la Loi 113-278 pour déclarer le Venezuela « une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique extérieure des Etats-Unis ». Ce décret va permettre l’élaboration légale des attaques économiques que subit le Venezuela depuis cette date.

 

Juin 2015: La COFACE, entité financière française, reprend les notes de Standard and Poor’s, Fitch Rating et Moody’s, qualifie le risque-pays du Venezuela comme le plus élevé d’Amérique latine et le compare à celui de pays africains actuellement en guerre, dans le but de tarir les sources d’investissements au Venezuela.
 
Avril 2016 : Le blocus financier commence. A partir de cette date, les institutions vénézuéliennes titulaires de compte bancaires à l’étranger se voient stipuler des restrictions pour la réalisation de paiement en dollars.

 

Mai 2016 (bis): La Banque Commerzbank (Allemagne) ferme les comptes de plusieurs institutions vénézuéliennes dont ceux des banques publiques vénézuéliennes et ceux de Pdvsa, l’entreprise pétrolière.

 

Juillet 2016 : La banque étatsunienne Citibank interdit á son réseau d’intermédiaires bancaires du Wolfsberg Group (un conglomérat qui regroupe des banques internationales d’envergure telles que Banco Santander, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs et JP Morgan Chase) d’opérer des transactions avec les institutions vénézuéliennes, dont la Banque Centrale du Venezuela.

etc..etc..  

 

Ce n'est qu'une très petit partie de la très longue liste de sanctions infligé au Venezuela . La suite ici...

 

Mais c'est moi qui ré-informe..   [:rofl]


Message édité par epsiloncentaury le 20-10-2019 à 21:36:41
n°57889029
zad38
Posté le 20-10-2019 à 12:24:00  profilanswer
 

2016 ça reste toujours postérieur à l'effondrement économique du pays.
Tu te rends même pas compte que tu me donnes raison [:gnom]

Message cité 1 fois
Message édité par zad38 le 20-10-2019 à 12:38:36
n°57889216
epsiloncen​taury
Posté le 20-10-2019 à 12:50:17  profilanswer
 

zad38 a écrit :

2016 ça reste toujours postérieurs à l'effondrement économique du pays.
Tu te rends même pas compte que tu me donnes raison [:gnom]

 

C'est faux. Il n'y pas eu d’effondrement du Venezuela avant  les sanctions. Tout a commencé après la mort de Chavez, il fallait absolument libérer le pays du Chavisme. Le Venezuela a subit la crise de la chute du pétrole en 2014 comme tous les pays pétroliers. Mais c'est pas la cause de "l'effondrement" du pays    
Aucun petit pays au monde comme le Venezuela ne peut résister a de telles sanctions économiques. Quand on interdit tout commerce et l'utilisation de sa monnaie, l'effondrement est forcement au bout de la route.
Mais je constate que le Venezuela est toujours debout grâce à Cuba qui a une grande expérience du blocus économique, mais aussi à la Chine et la Russie.
Trump a oublié une chose essentielle. De tous les pays d’Amérique latine, se sont les Vénézuéliens qui haïssent le plus l'impérialisme américain.  

 

Message cité 1 fois
Message édité par epsiloncentaury le 20-10-2019 à 21:38:41
n°57889347
Terminatux
Communiste
Posté le 20-10-2019 à 13:03:05  profilanswer
 

La catastrophe à partir de 2010.
Qu'en dit la Banque mondiale ?
Pas du tout.
 
https://www.google.com/publicdata/e [...] &ind=false


---------------
« "Le communisme, disait Lénine, c'est les soviets plus l’électricité" ; les mouvementistes ce sont un chef plus Internet. » (Michel Offerlé)
n°57889743
Dkiller
Posté le 20-10-2019 à 13:55:48  profilanswer
 

epsiloncentaury a écrit :

 

C'est faux. Il n'y pas eu d’effondrement du Venezuela avant les sanctions. Tout a commencé après la mort de Chavez, il fallait absolument libérer le pays du Chavisme. Le Venezuela a subit la crise de la chute du pétrole en 2014 comme tous les pays pétroliers. Mais c'est pas la cause de "l'effondrement" du pays
Aucun petit pays au monde comme le Venezuela ne peut résister a de telles sanctions économiques. Quand on interdit tout commerce et l'utilisation de sa monnaie, l'effondrement est forcement au bout de la route.
Mais je constate que le Venezuela est toujours debout, grâce à Cuba qui a une grande expérience du blocus économique, mais aussi à la Chine et la Russie.
Trump a oublié une chose essentielle. De tous les pays d’Amérique latine, ce sont les Vénézuéliens qui haïssent le plus l'impérialisme américain.

 



Le pays est surtout debout grâce aux USA...

 

2012 le Venezuela exportait 153Mds USD, 90.1% de pétrole.
En 2017 c'est 27.8Mds USD, 25.06Mds de pétrole.

 

Les méchants américains se trouvent être a la fois le premier marché exportateur et importateur pour le Venezuela (en 2017 c'est $11.6Mds et $3.45Mds respectivement, donc balance commerciale negative pour les USA)

 

Le pays est totalement désindustrialisé depuis que Chavez est là, ils ne font plus rien depuis des années, même plus de pétrole! Les gens fuient leur pays a contre coeur car c'est devenu invivable, tout ça a cause... d'une crise économique interne, ya pas de guerre ni de conflit, c'est du jamais vu, juste des clowns qui sont assis sur les plus grosses réserves de pétrole au monde et font n'importe quoi depuis des années et y'en a toujours pour trouver a dire que c'est la faute des américains et de l'UE ou des autres. C'est tellement plus facile.

n°57889811
zad38
Posté le 20-10-2019 à 14:02:44  profilanswer
 

Terminatux a écrit :

La catastrophe à partir de 2010.
Qu'en dit la Banque mondiale ?
Pas du tout.
 
https://www.google.com/publicdata/e [...] &ind=false


Pas du tout ce que j'ai écrit :)

n°57892587
albertin
Posté le 20-10-2019 à 21:49:46  profilanswer
 


Demain, Rafael Mariano Grossi.
 

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