Reprise du message précédent :
Hello,
 
J'ai une question concernant le documentaire "Apocalypse" concernant la 1er GM. J'en suis au 4ème DVD et c'est vraiment un régal d'avoir accès à toutes ces images.    
 
On y voit Georges V, roi d'Angleterre, mener la guerre. Or, à l'époque déjà, la GB est une monarchie parlementaire. Du coup n'est-ce pas plutôt au chef du gouvernement (1er ministre) de mener la guerre, comme ce fut le cas avec Blair, Cameron ces dernières années ?  
 
En effet, aujourd'hui la monarchie britannique n'a qu'un rôle symbolique pour la politique étrangère de la GB (et même sur la vie politique en général), d'où mon interrogation  

Pas a l'époque. Le chef de l'état, celui qui motive les troupes, c'est le roi. Tout comme le fait que la famille royale soit restée à Londres sous le blitz.

Lors de la 2ème GM, c'est le 1er ministre, Churchill, qui est aux commandes des opérations militaires et décide de la politique étrangère de la GB.  
 
Certes en 39-45 la famille royale a pu avoir un rôle symbolique dans la motivation des troupes. Mais pendant la 1er GM  le roi semble avoir été aux avant-post dans la conduite de la guerre, en tout cas c'est ce que suggère le DVD.  
 
Je ne comprends pas cette évolution. Peut-être y a-t-il eu une réforme constitutionnelle dans l'entre-deux guerres ?  

Pas de réforme, mais on était a une autre époque : le keiser et le kronprinz étaient devant, le Tsar aussi, le roi des Belges idem ... (enfin, devant, à l'abris d'un tir de 75 quand même, faut pas déconner). On reste dans une guerre post 1870.

Dans le cas de l'Allemagne, cela parait logique que le Kaiser soit devant étant donné que c'est alors un empire. Idem pour l'Autriche-Hongrie et la Russie. Le roi des Belges est un bon exemple par contre.    
 
Pour la GB je reste surpris de voir le roi aux avant-post vu le type de régime de la GB. Peut-être qu'après la 1er GM et le nombre de morts anglais, le roi a décidé que dorénavant il laisserait la conduite de la guerre - et ses conséquences - à d'autres (dont le 1er ministre)    
 
Je te remercie pour tes éclaircissements néanmoins  

Y'a toute une séries de bons articles sur Le Monde en ce moment sur la 1ere GM.  
 
« Je hurle : "Première section ! Avec moi, en avant !" (...) J'ai à peine franchi la vingtaine de mètres qui nous séparent de l'entrée du pont que je reçois au genou comme un coup de fouet qui me fait manquer le pied. Les quatre premiers qui sont avec moi sont également fauchés en un clin d'oeil. Je tombe, et le sergent Debout tombe sur moi, tué raide ! Alors, c'est pendant une demi-minute une grêle épouvantable de balles autour de moi. Je les entends craquer sur les pavés et les parapets, devant, derrière, à côté ! Je les entends aussi rentrer avec un bruit sourd dans les cadavres et les blessés qui jonchent le sol. »
 
Charles de Gaulle.

Un article qui parle du "point zéro" du front, à la frontière franco-suisse : http://www.lechorepublicain.fr/fra [...] 74997.html

Un livre semble-t-il intéressant sur l'opposition à cette guerre :

Source : http://www.editionslibertalia.com/ [...] our-mourir

Ni le Kaiser ni the King n'ont dirigé quoique ce soit, c'était le travail des Chanceliers Premiers Ministre pour le côté politique et des Etats Majors pour le côté militaire  
 
le Roi Georges n'a jamais été aux avant postes, il a sûrement fait des visites comme tout le monde Wilhelm Nicolas Georges  
 
Pour la première fois en français la traduction des carnets de guerre de Jünger sans correction d'après guerre souvent écrits au plus près de l'action
c'est la base de "Orages d'acier"
 
une critique
http://bibliobs.nouvelobs.com/docu [...] unger.html

Le lien marche pas

Il y a un siècle:
 

Mon mémoire de DEA portait sur la WWI, j'ai donc pas mal lu dessus, mais le meilleur ouvrage je trouve, c'est un roman, celui de Erich Maria Remarque. Je l'ai lu trois ou quatre fois ado.

Du coup en juillet je me suis enquillé Compagnie K de William March, Les croix de bois de Raymond Dorgelès et là je lis le Feu d'Henri Barbusse.
Tout ça est excellent, et je trouve que ces romans d'anciens fantassins de première ligne permettent mieux d'appréhender la Grande Guerre que n'importe quelle monographie d'historien.

Ecouté aux infos ce matin, une personne qui va twitter, au jour le jour, selon la chronologie, 100 ans après la correspondance réelle d'un poilu, de 14 à 18.
625 lettres.
 
http://www.europe1.fr/France/100-a [...] -2194867/#
 
Pour suivre son fil :
https://twitter.com/Albert100ans

corrigé  
http://bibliobs.nouvelobs.com/docu [...] unger.html
 
 
Jünger un espèce de James Bond tout à fait la mentalité  alcool sexe combat Vivre et laisser mourir ou de Bruce Lee La Fureur de vaincre Le Jeu de la mort  
mais là c'est du réel les morts ne relèvent pas.
 
son détachement à l'égard de son propre sort est étonnant une fois il dit avant un gros assaut qu'il en a rien à foutre d'y rester que c'est une bonne manière de mourir une autre fois au contraire gros coup de blues mais à l'instant de vérité pas d'hésitation à bondir hors de la tranchée.
Il faisait des harangues à ses soldats assez rudes mais il ne donne pas d'exemple dommage .
Il leur avait promis qu'il ne se laisserait pas faire prisonnier et il a eu l'occasion de le mettre ses actes en accord avec son discours  
il décrit aussi les deux fois où il s'est senti mourir suite à unes de ces nombreuses blessures  
 
il reste assez modeste quant à son rôle par rapport à l'historique du 73° régiment de Hannovre qui précise bien que son action à été décisive (2 fois de mémoire)

En fait Jünger me fait penser à Saint Exupéry  même genre de personnalité  
 
Sinon aussi pour la première fois en français (merci au centenaire mais bon j'avais déjà lu) Rommel "l'infanterie attaque"  une fiche de lecture de Saint Cyr  
 
après l'esthète du combat le pro de la tactique  
 
un témoignage de la guerre 14 très différente de l'habituelle  peu de tranchées des combats dynamiques beaucoup de mouvements  
des exemples probants de ce que peut faire une petite troupe résolue bien menée par un officier qui a les idées claires, une tête froide et des cœurs chauds.
 
à noter que tous les deux sont des Westelber.

oh et puis allez zou je poste, de toute façon le lien ne sera pas éternel HFR si    
 
la modération je ne sais pas si un gros copier/coller comme charte compliant si pas acceptable svp me dire et pas sanctionner, merci  
 
les carnets de guerre d'Ernst Jünger
 
Nous sommes le 1er décembre 1915. Cela fait un an qu'Ernst Jünger s'est engagé, à 19 ans, dans un régiment d'élite, le 73e d'infanterie allemande. Stationné sur le front de Champagne en face du secteur du Godat où Drieu la Rochelle avait été blessé au début de la guerre, Jünger observe la campagne désolée et s'interroge, dans ses carnets qu'il nourrit d'observations quotidiennes:  
 
Où est-elle donc passée, cette plaisante culture dde l'art de vivre? Cette vie semblable à un long fleuve tranquille [ ...], ce vin rouge, ces miches de pain blanc floconneux et ces savoureux ragoûts de la cuisine du nord de la France, où sont-ils donc passés? Ces réunions vespérales du maire, du curé et des autres notables? Cette existence fondée sur une acceptation joyeuse de la vie? Disparus ! Disparus, et peut-être à jamais.
 
Fils de famille, mauvais élève en tout sauf en lettres, Jünger n'est cependant pas affecté outre mesure par la fréquentation quotidienne de la destruction sous ses plus horribles aspects. Jusqu'au 25 août 1918, date à laquelle il est sévèrement blessé à la poitrine, il ne va cesser de lancer des assauts, de haranguer la troupe, de courir sous les bombes, tenant le journal de ces actes de bravoure insensés (il sera blessé vingt fois) dans des carnets qu'il emmenait même au combat, dissimulés dans sa vareuse.
 
Resté inédit depuis lors, ce journal, dont Jünger se servira ultérieurement comme d'une source pour écrire ses grands livres de guerre, «Orages d'acier» notamment, est un outil essentiel pour prendre la mesure des ravages à l'oeuvre et imaginer la vie quotidienne dans les
 tranchées.
 
La boue, la mitraille (maintes fois Jünger note qu'il pleut littéralement du métal), les hommes qui tombent autour de lui: curieusement, le lieutenant Jünger, dont l'héroïsme fou lui vaudra de recevoir la plus haute décoration allemande (la croix pour le Mérite), promène un regard presque indifférent sur l'horreur absolue dont il est le témoin.
 
Car la guerre est, chez lui, comme un jeu vidéo avec des balles réelles. But du jeu? Tuer le plus d'ennemis possible sans cependant les haïr. «Les "Carnets" ne témoignent d'aucun attachement particulier à la personne de l'empereur ou à la patrie», écrit, dans la préface à sa belle traduction, Julien Hervier, qui signe parallèlement une passionnante biographie de l'écrivain allemand.
 
Imaginez la scène. Il est 5 heures du matin. Depuis deux heures, Jünger se prépare, attend, boit, s'encourage. Soudain, c'est l'heure. Il se lance, rampe, court, traverse la première ligne de barbelés, saute dans la tranchée anglaise sous le feu meurtrier de sa propre artillerie, avance dans des boyaux  
 à l'affût du premier ennemi qu'il va pouvoir surprendre. Ces «Carnets de guerre», c'est «Gravity»: la peur à 360 degrés. La mort est là, sifflant de tous côtés. Et parfois elle s'enfonce, éclate, sectionne, éviscère. Boucherie? Précisément. Elle s'appelle le XXe siècle.
 
12/12/1915 : "Une étrange conversation"
 
Lorsque j'ai quitté l'abri ce matin, un étonnant spectacle s'est offert dehors à mes yeux. Nos hommes avaient grimpé sur les parapets et parlaient avec les Anglais par-dessus les barbelés. [...] Un jeune officier apparut en face, reconnaissable à son élégante casquette. Nous avons discuté en anglais, puis en français, tandis qu'autour de nous nos hommes prêtaient l'oreille. Je lui criai qu'un de nos hommes avait été tué par les siens. Il répondit que ce n'étaient pas ceux de sa compagnie. Nous nous sommes encore raconté plein de choses de manière amicale, c'était une étrange conversation. Nous avons exprimé le désir d'échanger un souvenir, avant de nous dire qu'il aurait été indécent de donner le mauvais exemple à nos hommes. [...]
 
Nous nous sommes dit adieu en nous promettant d'aller, après la guerre, lui à Unter den Linden, et moi, en échange, à Londres. Une solennelle déclaration de guerre s'ensuivit. Il commanda à ses hommes de rentrer leur tête à l'abri et je fis de même. Un «Guten Abend» de sa part et un «Au revoir» de la mienne, et ce fut de nouveau la guerre, bien que mes hommes aient prétendu que cela leur plaisait beaucoup mieux avant. Deux minutes plus tard, et après avertissement préalable  
adressé aux Englishmen, je déchargeai mon fusil dans leur direction.
 
 
25/2/1916 : "Toi aujourd'hui, moi demain"
 
Juste avant notre relève par la 6e compagnie, les Anglais ont expédié quelques salves de shrapnels dans le secteur de notre section. Tout de suite après, on m'a appelé hors de l'abri. Le caporal Karg baignait dans son sang. Dès les premiers tirs, il avait quitté sa place pour sauter dans la plus proche galerie. Un obus est arrivé, a éclaté en haut du parapet vis-à-vis de la galerie, et Karg qui se croyait déjà presque en sûreté a été atteint à la nuque par un gros éclat. Le sang et la cervelle ont jailli sur la neige blanche, il est mort rapidement. Karg était jeune, excellent soldat, d'une bonne famille.
 
De nouveau, pour la centième fois, un groupe à la mine grave entourait une forme inerte qui, enveloppée dans une toile de tente, tendait des mains sales et crispées, ses yeux grands ouverts fixant le ciel d'un regard vitreux.
 
Atroce fatalité du guerrier. Toi aujourd'hui, moi demain.
 
Mais la fascination disparaît  vite. Nos yeux en ont déjà trop vu. «Venez-vous chez moi tout à l'heure? demande Pook. Allez, on fera une petite partie de cartes !» «D'accord, à tout de suite!» Toi aujourd'hui, moi demain.
 
 
27/6/1916 : "J'étais l'unique créature humaine..."
 
Je continuai à foncer de plus belle, sautant de temps à autre par-dessus un boyau d'approche. Derrière moi, les batteries de la forêt d'Adinfer poursuivaient avec un fracas de tonnerre leur énorme tir de barrage. Tout d'abord, dans ma hâte, je ne me rendis même pas compte que des obus explosaient également près de moi. Jetant un coup d'oeil circulaire, je vis que la pente que je traversais était arrosée par un tir de barrage. Sur la large étendue dégagée à l'orée de Monchy, je voyais s'égrener le chapelet des obus et monter le geyser des shrapnels dont on entendait les balles miauler de manière peu engageante.
 
C'était un spectacle comme on en voit sur les tableaux de bataille, sauf que j'étais l'unique créature humaine au sein de ce désert. [...] A droite et à gauche, ici, là, là-bas et plus loin derrière, les gerbes noires des obus jaillissaient du sol dévasté, ici, là et partout planaient les nuages blancs des shrapnels. Je courais à toutes jambes au beau milieu de ça. Quand on peut courir ainsi droit devant soi, on cesse de redouter les effets de l'artillerie, l'esprit est occupé et un sentiment de supériorité vous rend totalement sûr de vous.
 
 
 
28/8/1916 : "Tout a été transformé en désert"
 
L'image de ce paysage est inoubliable pour celui qui l'a vu. Il y a peu, cette contrée possédait encore des prairies, des forêts et des champs de blé. Désormais, plus rien à voir, mais strictement plus rien. Littéralement pas un brin d'herbe, pas l'ombre du plus petit brin. Chaque millimètre du sol a été retourné encore et encore, les arbres sont arrachés, déchiquetés et pulvérisés comme sciure. Les maisons rasées par les obus, les pierres broyées en poussière. Les rails du chemin de fer tordus en spirales, les collines déplacées, bref, tout a été transformé en désert.
 
Et tout est rempli de morts qui sont à nouveau cent fois retournés et déchiquetés de plus belle. Des lignes entières de fantassins sont étendues devant les positions; notre chemin creux, rempli de morts qui s'entassent les uns sur les autres par couches. Devant, nous ne pouvons pas donner trois coups de bêche sans tomber sur un tronçon de cadavre. [...]
 
L'un des plus grands dangers de la bataille de la Somme, c'est de s'égarer. Si le détachement dévie, il est généralement perdu, tant il y a de risques de tomber dans les bras des Anglais par les multiples failles du dispositif, sans même parler des obus qui s'abattent continuellement. Et si l'on tombe entre les mains de l'ennemi, il n'y a aucune pitié à attendre. Chacun sait ici qu'il joue sa peau, et l'acharnement est terrible. A quoi bon, aussi, faire des prisonniers qu'il faudrait ensuite traîner péniblement jusqu'à l'arrière sous le tir de barrage. Et les ennemis blessés sont encore beaucoup plus encombrants.
 
Même ses propres blessés, on ne peut les ramener à l'arrière qu'avec les pires difficultés et, s'ils sont blessés dans la journée, ils doivent attendre l'obscurité, étendus dans de méchants trous, avant d'être traînés à l'arrière en traversant le feu.
 
 
25/8/1918 : "Ça passe ou ça casse !"
 
[Jünger, blessé à la poitrine, est très diminué, NDLR.] L'engagé volontaire Hengstmann qui, depuis qu'il était dans la 7e compagnie, m'avait fait très bonne impression en tous les domaines par ses excellentes dispositions, rampa jusqu'à moi et offrit de me prendre sur son dos.
 
Je m'installai donc sur lui et nous sommes partis au grand trot, mais après quelques pas il a trébuché et nous sommes tombés tous les deux. J'ai eu fort à faire pour interrompre son torrent d'excuses, et sur ces paroles : «Bon, allons-y ! Ça passe ou ça casse !», il s'est remis au trot.
 
Malheureusement, nous ne sommes pas arrivés à passer. J'ai entendu un léger bourdonnement métallique et ai senti Hengstmann s'effondrer sous moi. Une balle dans la tête l'avait abattu. Saisi par la rigidité de la mort, il enserrait encore mes cuisses entre ses bras, je me dégageai et, au milieu du sifflement des balles, je rampai derrière le pli de terrain le plus proche de moi.
 

A ce niveau là, cela relève franchement d'une sorte de folie. Sans doute nécessaire pour ne pas devenir vraiment dément.

à vingt ans on fait des trucs dingues qu'on ne refait pas plus vieux , comme risquer sa vie pour pas grand chose par jeu ou par amour du risque
plus tard Jünger est devenu très très prudent et l'ai resté toute sa vie, il est mort centenaire lol
 
mais que veux tu dire par folie ?  

bonne cavalière
 
ride baby ride ou shut up & ride mode riri
 
ma cousine elle aussi colonelle
 
elle a plein de médialles    je la déteste  
 
on est tous colonels ou générals dans la famille sauf papa qui est empeure et tonton qui est roi  
 

toujours Luise Hohenzollern    
 
Ah le prince charmant est arrivé ? dites lui d'attendre  
 

 
 
 
 

Équipement d'un soldat anglais en 1916 :
 

 
Tiré de cette intéressante série de photos : http://www.telegraph.co.uk/history [...] -2014.html

Quand j'étais môme, vu ma région d'origine (nord de la France), on a passé des journées tenter de faire sauter des obus remontés par les agriculteurs. On a jamais réussi a en faire sauter un Bon a la limite tant mieux, dans les obus récupérés sur les terrains de mes parents, y'avais obus à gaz et grenades à gaz (elles voulaient pas sauter non plus ces connes).
 
Si j'avais connu ce topic + tôt, j'avais les photos du prince Charles ou de la reine d'Angleterre pour les mémoriaux de Vimy ou de la bataille d'Aubers / Fromelles (avec le bunker du peintre taré à l'origine de la 2nd).  
 
D'ailleurs dans la rue, il devait y avoir un bunker tout les 500m.  
 

 
Vu en 14, la grosse bataille c'est 1915, j'ai rencontré des anglais lors d'un voyage linguistique qui avaient combattu là bas (oui, c'est vieux, ils m'avaient emenné voir le grand père, survivant de la bataille)

On notera le casse-tête au dessus de la crosse du SMLE, façon Arditi et autres nettoyeurs de tranchées.

Arrêt sur images nous fait revivre, en temps réel, le basculement de la paix à la guerre à partir des journaux de l’été 1914 :
http://blog.bnf.fr/gallica/index.p [...] ur-images/
 
 

 
et la nalyse qui va bien  
 
les sommes n'en bulles en faransawi  
 
Les somnambules: été 1914: comment l'Europe a marché vers le guerre
 
http://www.google.fr/#q=les+somnambules
 
best seller dans le monde anglophone et ach ! ... allemand , écrivain australien mais germanophone et spécialiste du 2ème Reich, il sort un peu tard en français,
j'ai commencé , je finirais dans ... plusieurs semaines     bah oui j'ai pas bcp de temps de moisir ... loisirs

Des soldats russes de la 2eme Brigade russe partie sur sur le front d'Orient, à partir de 1916 :
 

Bonsoir Tietie006  (no license to kill ? )

toujours les mêmes  

une carte ethnique des 11 nationalités officielles de la KaKanie (K.uK.), les tâches roses la colonisation du Drang nach Osten mode viennois, colonisation surtout du XVIIIème siècle des Souabes et des Saxons en Hongrie et Roumanie . Ces minorités instrumentalisées par les nazis seront plus tard expulsés en 1946. (enfin en Roumanie non, ils seront vendu à la RFA par Ceaucescu, mais ceci est une autre histoire)
en jaune les Ukrainiens ce qui explique que les Ukrainiens de l'ouest ont des traits culturels spécifiques, influencés aussi par la culture polonaise, ils maintiendront allumé le flambeau de la nationalité ukrainienne et seront les plus européens des Ukrainiens les autres étant les "petits Russes" Malorossiy

Quasiment toute la guerre austro-russe se passera en Galicie, une blague allemande disait celui qui perdra la guerre gardera la Galicie, un reflet de la mauvaise opinion que l'armée allemande en avait, pays pauvre et arriéré.

http://www.lanouvellerepublique.fr [...] r-2077393#
C'est classe et respectueux de la part des proprios.

Déjà 50 ans ça aurait été assez énorme comme durée,mais là Z'avait doublement confiance les anciens, pour penser que la maison existerait encore dans 500 ans  

Et à voir aussi l'état de conservation des photos dans les prochaines années si cela est exposé à la lumière.
Pour la veste, c'est mal barré.

C'est peut-être une veste qu'il a rapporté dans cet état du front.
Pour les photos, du peu qu'en on voit, elles n'ont pas l'air trop fanées, donc à mon avis, les contrevents doivent être fermés en permanence; les propriétaires ont dû ouvrir à la demande du photographe; même à l'ère du numérique super-performant, une photo prise à la lumière naturelle est bien plus propre et agréable à regarder qu'une photo au flash ou éclairage artificiel.
Surtout que vu la qualité des photos et la photo en mode vertical, à mon avis, le photographe a pris son smartphone

les livres sur le manteau de la cheminée, j'aimerai voir ce qu'il lisait

Compilation de témoignages sur la Première Guerre mondiale, 20ans après
http://www.ina.fr/audio/PHF04009703
En 1961
http://www.ina.fr/audio/PHL04009624
Compilation de témoignages sur la Première Guerre mondiale, 50 ans après (dans le désordre )
1. http://www.ina.fr/audio/PHL04009563
2. http://www.ina.fr/audio/P13318408
3. http://www.ina.fr/audio/PHL04009566
4. http://www.ina.fr/audio/PHL04009567
Compilation de témoignages (de femmes entre autres) sur la Première Guerre mondiale en 1985
http://www.ina.fr/audio/PHL04009623

Retrouvé des courriers adressées à mon arrière grand mère par son soupirant, qui était au front. C'est son camarade de tranchée qui lui a apporté la dernière réponse : il était mort. Et le camarade est mon arrière grand père La guerre, source de drague version XXL

Quand l'histoire familiale rencontre l'Histoire
Hélas à la mort de mon arrière grand-père (ou grand-mère d'ailleurs, enfin, du dernier quoi ) mes grand parents ont vidé les armoires, les malles, le secrétaire, et donné, jeté et brûlé
Evidemment vu d'aujourd'hui c'est presque inimaginable, mais à l'époque, tout le monde avait vécu la Grande Guerre, du coup les lettres du front c'était anecdotique, et puis c'était les années 60, y'avait la Seconde Guerre Mondiale bien présente encore pour mes grand-parents, ils n'avaient pas envie d'avoir en plus les souvenirs des parents.
 
Du coup pour moi, entre ce qui a été raconté par l'ancêtre et ce qui a été retenu par mes grand-parents et mon père, y'a presque rien...
Et encore moins de l'autre côté, mon arrière grand-père maternel est absent (mort, parti?) et mon arrière grand-mère a été tuée pendant les bombardements de Nantes en 44, du coup tout ce qui pouvait avoir survécu a été détruit également.

video à voir Der deutsche Landser - Film (bande son en allemand)
 
le fantassin allemand , plein de prises jamais vues (euh... enfin que moi je ne connaissais pas )
 
https://www.youtube.com/watch?v=jHiUOKGydyo
 
edit: principalement axé sur Verdun. 30 mn seulement, après c'est la SGM2.

/Crosstopic
 
Je viens de tomber sur cette chaîne qui s'est donnée pour mission de retracer, semaine après semaine, les événements de la première guerre mondiale. Le projet est censé durer 4 ans. J'ai vu les premières vidéos, ça m'a l'air d'être assez fidèle à la réalité. Le seul point négatif c'est qu'elles sont courtes, et donc ils survolent pas mal de points importants.
 
Kudos to them quand même de se lancer dans un tel truc.
 
https://www.youtube.com/user/TheGreatWar/videos

cette semaine le second siège de Przemyśl ou plus exactement la capitulation après 4 mois, tiens çà me rappelle Bazaine à Sedan en 1870.
 
Un coup dur pour la Cacanie (l'Autriche-Hongrie, k.u.k. )
 
c'est pas long 9 mn, bonne diction anglaise avec des sous-titres, donc facile à comprendre.
 
par contre des petites erreurs dans ceux-ci  
 
avec Przemyśl le sous titrage a une vraie difficulté la    j'ai noté avec le minutage (ouais j'ai du temps à perdre) çà se prononce en gros chpémichel  
 
4:43 the foreperson Jamie sale  (= the fortress of Przemyśl )
5:36 Sammy still
5:45 jim is ill
7:48 set michelle
8:00 Jamie CEL
8:07 Jenna still (avec comme image de fond un timbre postal de la Legion des Volontaires français contre le bolchévisme   pour illustrer le service de poste aérienne assurée par la forteresse  )
 
9:13 p.m. is ill
9:24 genital   best of le meilleur pour la fin

Wowowow j'suis pas encore arrivé là moi  
 
J'en ai encore pas mal à rattraper. C'est vrai par contre qu'il me tilt des fois avec sa prononciation. Je me rappelle dans une des toutes premières vidéos il avait prononcé mulhouse à l'américaine " Mwoulhawsse "