la facturation éléctronique et l'éditique n'ont pas nécessairement de couplage.
L'avantage est qu'une facturation totalement informatisée dans un archivage, avec par exemple un SGBD au cul pour gerer une GED, permet de ne jamais avoir de pertes, ou d'erreur de type "tri" deux dossiers mixés par exemple. et le lien vers les base comptables accelèrent toutes les procédures comptables, et oitentiellement si il y en a d'éditique.
Pour la partie éditique justement oui en entrée, ou en sortie il faut idéalement du pdf pas du bordel pdf, du vrai pdf avec sa signature son lock etc..., et bien sur un EDI quelconque vers/depuis les clients/partenaires.
dans tous les cas, si c'est une entreprise en construction c'est facile à construire et à modifier/améliorer le temps que "ça démarre".... si à l'inverse il s'agit d'une entreprise déjà implanter il faut savoir que ça implique beaucoup de changements fonctionnels derrières, par exemple selon la taille de la boite ça peut justifier de pas remplacer un comptable ou une secretaire qui part en retraite, mais implique des couts en support informatique, et immobilisations supérieurs.
quand à dire si c'est mieux que le papier, oui pour ces aspects là :
-écologie
-gestion d'erreur réduite
-séparation des services/qualité de service
-correction des erreurs
-suivi client/partenaires/fournisseurs
c'est moins bien pour :
-augmente les immobilisations techniques
-nécessite un support ou un service informatique tres competant/un peu surdimentionné pour réagir vite (pb de couts salariaux)
-quasi obligé de passer des services entiers en ITIL et ISO9001
-manque de souplesse et nécessite de former le personnel secrétariat/comptabilité...
en gros pour les aspects fonctionnels c'est tout ce que j'en sais
techniquement ça ressemble à
PDF externe->EDI-> reception/hebergement-> GED -> services -> qualification -> validation -> traitement -> reponse -> Qualification -> validation -> GED -> editique -> EDI -> PDF externe
ou
PDF externe->EDI-> reception/hebergement-> GED -> services -> qualification -> validation -> traitement -> archivage
ça implique une architecture assez propre
-un point d'accès commun (ADSL ou mieux)
-un tampon ou un EDI genre cft/waarp ou autre....
-de l'hebergement disque redondé/sécurisé
-une ged et sa base de données pour lier les documents d'un même contact genre nuxeo/smile/icube/contineo/ ou autre...
-la base justement ça peut être du postgresql/mysql/oracle derrière probablement
-un openprint ou autre produit éditique
-une couche sécurité très forte, aussi bien contre les virus/malware/troyens mais aussi interne avec des bases redondées voir de la haute disponibilité etc...
c'est là qu'on commence à voir qu'il faut un vrai service informatique avec au moins 3 personnes différentes, 1 support N1, un admin sys, 1 DBA... à multiplier par X en fonction de la taille de l'entreprise...pour dimensionner la charge salariales de ce type de personnel fortement qualifiés
De même pour les serveurs les redondances et les haute-disponibilités multiplient très vite les besoins en quantité de matériel en particulier pour le stockage et les sauvegardes. le budget immobilisation explose pour une entreprise trop petite...... sans parler de la facture énérgétique....
pour autant que je puisse juger... à moins de 50 employés regroupant les services informatique au sens maintenance/évolution du terme, et au moins une 10zaine de secretaires/comptables ca parait de suite quand on fait cette petite analyse impossible à rentabiliser...
sans compter qu'une certif ISO900x pour la mise en place des process qualités ça prend au moins 1 an de préparation et 1 an de réalisation...
bref 2 ans ou il y a des couts supplémentaires indirects....
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Collectionner les vieux serveurs c'est chouette mais c'est lourd et ça prend de la place ;)
