poiro Alea jacta est Transactions (5) |
En grand spécialiste des TU de "niche" ( non ce n'est pas un topic sur les chiens ) je ne pouvais pas passer à côté de celui-là, alors bienvenue sur le TU de Divinity Dragon Commander Développeur : Larian Studios
Editeur : auto-édité par Larian
Distributeur : Focus Home Interactive
Plateformes : PC
Genre : Euh ouh là... Turn based strategy + RPG + RTS voilà c'est assez bien résumé... Multijoueurs : en ligne ou en LAN
Date de sortie FR : 6 Août 2013
Imaginez un jeu où l'on aborde des thêmes aussi différents que la fiscalisation de l'Eglise, le mariage pour tous, la légalisation de la ganja, l'égalité des salaires entre hommes et femmes etc... Imaginez que ce jeu soit un mélange entre jeu de stratégie au tour par tour, un soupçon de RPG et de la stratégie en temps réel, le tout saupoudré de gestion politique où il faudra ménager la susceptibilité des peuples de votre empire, une map à la Risk et un deck de cartes pour buffer un peu vos troupes et vous obtenez ce Dragon Commander.
Divinity est la marque de Larian, c'était surtout jusque là une marque de RPG ( Divine Divinity, Beyond Divinity, plus récemment Divinity 2 Ego Draconis ) c'est la 1ère tentative du studio d'amener la license Divinity hors du jeu de rôle pur et dur.
Le pari semble réussi tant les 1ers tests semblent positifs ou même parfois carrément enthousiastes.
Alors ? un jeu de stratégie super bien écrit ( et très bien doublé en Fr ) qui vous permet en plus d'enfiler le costume à écailles pour aller rôtir vous-même les fantassins ennemis ça ne vous tente pas ?
Vive les petits studios européens, vive Divinity et vive les joyeux lurons de Larian Studios !
Background et situation de départ : ( spoil sur l'univers du jeu mais c'est une présentation avant le début du jeu pompée dans la notice, un plantage de décor en quelque sorte qui ne dévoilera rien de tout ce qui va se passer dans le jeu )
Spoiler :
Rivellon souffre.
De mémoire de race ancienne, ses habitants (humains, lézards, elfes, diablotins, mort-vivants et sorciers) avaient toujours enduré bains de sang et brutalité.
Dans un monde ravagé par la violence, les adversaires se livraient une guerre incessante, semant la discorde et répandant la mort.
Tel était le monde que contemplait l'Architecte (s'il a jamais eu un autre nom, nul ne le connaît), un monde plein de mépris pour la diplomatie et indifférent à la crise. Influencés uniquement par la force militaire, ses dirigeants ne se résigneraient jamais à la paix, sauf sous la contrainte.
Nul ne sait si l'Architecte contacta le démon ou si ce dernier alla trouver lui-même le mortel crédule. L'humain cherchait peut-être si ardemment une solution à la guerre qu'il invoqua lui-même le marcheur onirique. À moins que la créature assoiffée de sang n'ait vu en l'Architecte un hôte accueillant et l'ait contacté en rêve, pour lui faire de séduisantes promesses de paix et de pouvoir. Toujours est-il que le démon révéla des machines de guerre d'une puissance et d'une ingéniosité inégalées au pauvre mortel, qui devint le maître humain d'une force militaire sans égale. En échange, l'Architecte paya un prix inconnu, peut-être cela lui valut-il son âme.
Les intentions de l'Architecte semblaient pures, et peut-être l'étaient-elles vraiment. Il alla trouver le seigneur de guerre Sigurd et lui offrit de mettre fin au conflit ancien de Rivellon, un objectif qui semblait hors d'atteinte. Les machines étranges de bronze scintillant et de feu ardent étaient plus que des curiosités technologiques ; elles étaient la promesse d'un empire. Un empire ! Oui, un royaume unifié, où toutes les races vivraient ensemble, alliées et non plus ennemies. Sigurd n'eut pas la bêtise de refuser, car ces machines infatigables auraient pu tomber entre les mains d'un être préférant soumettre les peuples plutôt que les unir. Il ne pouvait se douter qu'il contemplait les instruments d'un terrible et féroce démon.
Aux côtés de son fidèle allié, le grand sorcier Maxos, Sigurd accueillit l'Architecte dans son camp, et, ensemble, tous les trois lancèrent les préparatifs d'une guerre
totale. Aucun ne demanda d'où venaient les machines étranges, et l'Architecte ne leur donna aucune explication.
Guidé par les conseils avisés de Maxos, Sigurd, en véritable seigneur de guerre, avait dirigé la plus redoutable des factions belligérantes de Rivellon. Désormais, avec l'aide des incroyables machines de l'Architecte, ils étaient invincibles. Enquelques années seulement, leur trio soumit toutes les régions en guerre du royaume et les unit sous une seule et même bannière.
Trois décennies durant, Rivellon connut une paix sans précédent. Les races assagies prospérèrent dans leur unité, et Sigurd s'avéra un roi digne de confiance.
Trois décennies durant, les champs épargnés par le martèlement des bottes des soldats fournirent des récoltes. Trois décennies durant, lézards, elfes, diablotins, mort-vivants, humains et sorciers lièrent leur destin en s'assurant une prospérité mutuelle. Mais la prospérité était trop rare, trop enchanteresse et étrange par sa beauté, pour durer bien longtemps.
Le dragon Aurora, en s'intéressant aux affaires des mortels depuis le royaume des anciens, fut fasciné par le calme du royaume jadis déchiré par la guerre.
Intrigué par le puissant mais pourtant humble Sigurd, ainsi que par sa panoplie de machines étranges, le grand dragon prit l'apparence d'une femme et rendit visite à la cour.
Cet acte innocent devait entraîner la ruine de l'empire. Sigurd et l'Architecte tombèrent instantanément sous le charme de l'étrangère à l'incomparable beauté ; tous deux jurèrent de gagner sa main, même si Sigurd était déjà marié depuis de nombreuses années ; tous deux jurèrent, mais ce fut le roi qui gagna ses faveurs. Quand l'Architecte réalisa qu'il était le soupirant éconduit, quelque chose se brisa en lui. Sa longue affection pour Sigurd se consuma dans un brasier de jalousie haineuse et d'orgueil blessé. Tandis qu'Aurora et Sigurd profitaient de leur nouvelle romance, l'Architecte fuit la cour.
Pendant douze mois, l'Architecte ne reparut pas et ne montra aucun signe de sa corruption. Aurora et Sigurd étaient unis par le bonheur et un amour passionné, à
défaut de mariage ; Aurora ne révéla jamais sa vraie nature, et jamais Sigurd ne se douta que sa compagne était plus que la femme ravissante qu'il avait rencontrée à la cour. Au bout du compte, un enfant adoré naquit de leur union. Après avoir échappé à une mort prématurée, ourdie par la reine délaissée de Sigurd, l'enfant
fut confié au fidèle sorcier Maxos, qui en laissa la garde à une famille aimante.
Auprès d'elle, il grandit à l'abri de ses ennemis et sans rien savoir des tragédies qui suivirent sa naissance.
Sigurd et Aurora éperdument amoureux, l'Architecte prépara une terrible vengeance contre son ancien ami. Dévoré par la rancune, il vendit son corps et son âme au démon qui lui avait procuré le savoir sur les formidables machines si essentielles à l'instauration de la paix à Rivellon. En échange, le démon lui révéla la formule d'un puissant poison pouvant terrasser même un dragon aussi puissant et ancien qu'Aurora.
Après s'être introduit subrepticement dans la chambre d'Aurora par une nuit d'hiver, l'Architecte administra son poison. Puis il regarda son ancien amour dépérir et s'éteindre avant le lever du soleil. Le spectacle grotesque de la rapide décomposition ravit son coeur empli de haine, car il savait que le roi serait dévasté.
Sigurd fut inconsolable. Privé de son plus grand bonheur, le roi plongea dans l'abattement. L'empire gouverné par un souverain désormais apathique, les races autrefois en guerre de Rivellon s'aperçurent que le lien les unissant se défaisait rapidement.
Pendant ce temps, le démon s'activait. Il glissait de rêve en rêve dans l'esprit des enfants endormis de Sigurd, devenus une fois adultes de puissants souverainsde l'empire, pour leur montrer les mêmes machines militaires que celles utilisées par Sigurd pour soumettre Rivellon. Impressionnables dans leurs songes, tous entendirent le message du démon et en tinrent compte, chacun croyant être l'unique disciple choisi pour s'emparer de l'empire. Ainsi, à l'insu des autres, chaque fils ou fille de Sigurd se prépara à livrer bataille pour prendre la capitale.
Enfin, le marcheur onirique transmit ses ordres : chaque nation lança une attaque massive contre la capitale.
Les murs de la ville furent vite réduits en cendres ; Sigurd, inutile vieillard accablé par le chagrin, périt lors de l'assaut.
Depuis sa retraite infernale, le démon sourit comme un loup au-dessus d'une carcasse. Sa vision d'un monde déchiré par le chaos et la mort se réalisera bientôt.
Les graines de discorde et de violence qu'il a semées commencent à germer.
Rivellon, qui avait si récemment joui de la paix, pourrit désormais comme un cadavre et le monstre, le démon Corvus, ne fait qu'accélérer sa décrépitude.
À présent, plus rien ne peut s'opposer aux commandants des machines de guerre qui, vils et assoiffés de sang, détruiront bientôt tout Rivellon. Plus rien à part le Chevalier dragon, fruit de l'union du roi Sigurd et de la grande Aurora, qui a pu échapper à la corruption des machinations du démon. Étant à moitié dragon, lui seul peut manipuler une magie ancienne assez puissante pour contrecarrer les plans de cette créature maléfique.
Toutefois, le Chevalier dragon ne mène pas cette grande guerre seul. À ses côtés, le sorcier Maxos lui prodigue de précieux conseils. Quand un millier de merveilles mécaniques ont déchaîné l'enfer sur la capitale, Maxos s'est douté de l'implication probable de l'Architecte amer et a remonté sa piste jusqu'à son vaisseau, le Corbeau. Prenant par surprise son ancien ami, devenu un être répugnant et complètement infecté par le démon, Maxos a lancé un sort ancien liant le monstre au vaisseau et l'emprisonnant physiquement, sinon spirituellement. C'est sur ce vaisseau que navigue le fils d'Aurora et de Sigurd dans sa quête pour rétablir l'ordre à Rivellon. C'est sur ce vaisseau que le Chevalier dragon va mener une guerre non seulement contre les armées corrompues de l'empire, mais aussi contre l'âme même du chaos. |
Le principe : comment ça se joue ?
En mode solo, vous jouez une campagne qui dure plusieurs tours. Le nombre de tours est variable et dépend entièrement de vous ; il définit la durée de la partie.
La question est de donc savoir en combien de tours vous pouvez battre l'IA (ou vous incliner face à elle).
Durant chaque tour, vous pouvez vous déplacer librement dans les différentes pièces de votre vaisseau de guerre, le Corbeau, et effectuer vos actions sur la carte
stratégique.
À bord du Corbeau, vous pouvez parler aux PNJ (personnages non-joueurs) afin de prendre des décisions qui auront un impact non seulement sur l'histoire, mais
aussi sur le champ de bataille. Libre à vous de mener des recherches sur les unités, améliorations d'unités et compétences draconiques.
Sur la carte stratégique, vous pouvez créer et déplacer vos unités afin de conquérir des pays ou défendre le vôtre. Vous pouvez aussi construire des bâtiments dans vos pays afin de dynamiser votre économie, gagner plus de cartes ou améliorer vos recherches.
Durant le tour, lorsque vous avez parlé à tout le monde à bord du Corbeau et terminé vos actions sur la carte stratégique, vous pouvez valider vos ordres en
cliquant sur le bouton Fin du tour.
Votre adversaire, dirigé par l'IA, commence alors également à déplacer ses unités sur la carte. Si au moins deux unités ennemies revendiquent un même pays à la
fin du tour, elles doivent livrer bataille pour s'en emparer. Vous pouvez laisser le jeu déterminer automatiquement l'issue de ce combat pour le contrôle du pays
ou bien opter pour le mode STR (stratégie en temps réel).
Si vous choisissez le mode STR, vous accédez à la phase STR du jeu ; une carte en 3D s'affiche alors pour vous permettre de créer des unités, de construire des
bâtiments et de vous transformer en dragon afin d'aider vos unités au combat.
Une fois tous les conflits réglés sur la carte stratégique, le tour prend fin.
Pour remporter la partie en mode solo, vous devez conquérir toutes les capitales sur la carte stratégique afin d'asseoir votre domination à Rivellon.
Vidéotests :
Le mec a bien aimé sauf les phases RTS mais il l'avoue : il n'aime pas les RTS http://www.youtube.com/watch?v=7bW5cg1zIGc
La review d'Angryjoe :
http://www.youtube.com/watch?v=tOP [...] ploademail
Presse :
-http://www.jeuxvideopc.com/test/49348-dragon-commander.php
-7,5/10 : http://www.jeux-strategie.com/actu [...] est-14618/
-7,8/10 : http://www.ign.com/articles/2013/0 [...] der-review
-9/10 : http://www.darkstation.com/reviews [...] commander/
-8/10 : http://pixeljudge.com/en/reviews/d [...] commander/
-8/10 : http://www.pcgames.de/Divinity-Dra [...] t-1081411/
-6/10 : http://www.escapistmagazine.com/ar [...] der-Review
-7/10 : http://www.gamereactor.no/anmeldel [...] Commander/
-8/10 : http://www.eurogamer.de/articles/2 [...] ander-test
-8/10 : http://www.jeuxvideo.com/articles/ [...] r-test.htm
------Boycott du test Gameblog pour quelques réflexions plus que limites sur l'homosexualité et le féminisme dans leur test : carton rouge
Site officiel : http://www.divinitydragoncommander.com/
Forum du jeu : http://www.larian.com/forums/ubbth [...] =cfrm&c=16
J'aime beaucoup l'avant-propos que j'ai pu lire dans la notice, c'est bon esprit j'adore :
"Cher joueur,
Je tiens tout d’abord à vous remercier chaleureusement d’avoir acheté ce jeu ! Vous apportez votre soutien aux créations d’un développeur indépendant, ce qui fait la joie de tous les membres de Larian Studios ! Je pense même que Dragon Commander n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de joueurs comme vous, parce que c’est exactement le genre de jeu que
les éditeurs classiques préfèrent éviter. En fait, nous avons dû le publier à compte d’auteur pour qu’il aboutisse, et c’est grâce au soutien de joueurs comme vous que des développeurs
comme nous ont encore la possibilité de créer des jeux aussi originaux.
Dernièrement, quelqu’un a écrit que Dragon Commander pourrait sortir tout droit de l’imagination d’un enfant : vous vous changez en dragon équipé d’un jetpack et vous partez à la conquête du monde, tout en séduisant une princesse. On a tous les ingrédients d’un rêve de petit garçon
À vrai dire, l’auteur de cette phrase a vraiment réussi à saisir une bonne partie de l’idée sousjacente à Dragon Commander. Nous voulions créer une aventure qui vous placerait dans la peau d’un empereur. L’idée de base est de vous laisser prendre d’importantes décisions militaires, politiques et privées, d’échafauder de grandes stratégies et de mener vos troupes
à la bataille, tout en les épaulant de vos impressionnants pouvoirs. En d’autres termes : VOUS donner le sentiment que vous devenez vraiment un commandant dragon.
Pour créer cette aventure, nous avons choisi de mélanger différents éléments de jeu tirés de nos genres préférés. Dragon Commander s’inspire des jeux de stratégie sur table, des grands classiques des jeux de stratégie en temps réel et, bien sûr, des jeux de rôle, dont les nôtres.
Il est étonnant qu’une hybridation comme celle-ci soit aussi singulière de nos jours, car d’une certaine façon, c’est le genre de jeu qui a bercé notre enfance. À l’époque, on ne considérait pas que les jeux vidéo devaient s’inscrire dans un domaine bien spécifique et cloisonné, et de tous côtés les développeurs expérimentaient de nouvelles formes de jouabilité. C’est une tendance qui n’a pas perduré, pour toute une série de raisons, mais nous en gardons de très bons souvenirs et Dragon Commander est notre façon d’essayer de remettre ce style de jeu au goût du jour.
Le développement de Dragon Commander fut une période exaltante et nous sommes ravis de pouvoir enfin tenir le jeu entre nos mains ! Nous sommes convaincus que Dragon Commander regorge de fonctions et de trouvailles auxquelles personne ne s’attend, et nous espérons que certaines d’entre elles vous amèneront vraiment à vous demander comment vous gèreriez votre monde, si vous étiez aux commandes.
Nous espérons aussi que vos parties vont vous amuser et vous marquer, que vous serez surpris chaque fois que vous recommencerez le jeu et, par-dessus tout, que vous éprouverez beaucoup de plaisir à y jouer !
Rendez-vous en ligne, sur le champ de bataille !
Cordialement,
Swen ‘Lar’ Vincke"
Recensement des joueurs HFR ( pseudo HFR / ID Steam - disponibilités ) :
- poiro / poiro - en semaine de 20h à 22h, plus larges possibilités le week end.
- Opera / Narayan - en soirée ou le weekend Dimanche-Lundi
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- Message édité par poiro le 14-08-2013 à 09:40:04
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