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[HFR] Actu : Les ventes de PC continuent de reculer

n°10043310
wgromit
BG3 GOTY 2023! Bravo Larian
Posté le 14-01-2017 à 15:41:57  profilanswer
0Votes positifs
 

Reprise du message précédent :
Ces études incluent les ordinateurs vendus aux entreprises sûrement.
Une idée en pourcentage de la répartition des ventes entre grand public/pro?
 
Car possible que les entreprises ne mettent plus autant à jour leurs parcs, surtout pour faire essentiellement du Microsoft Office.
 
Surtout que le changement de la version de l'OS entrainait souvent le changement du matériel.
Sûrement moins vrai aujourd'hui. Dans les entreprises où je suis en prestation, c'est souvent windows 7 qui est choisi, encore aujourd'hui. La sortie de Windows 8 et 10 ne semble pas avoir eu pour conséquence de les choisir et de changer le matériel. En revanche le passage de Windows XP, c'est le cas mais reste t'il encore beaucoup de Windows XP ?
 
Je sens que Windows 7 va faire autant de la résistance que XP en entreprises.

Message cité 1 fois
Message édité par wgromit le 14-01-2017 à 16:20:08
mood
Publicité
Posté le 14-01-2017 à 15:41:57  profilanswer
 

n°10045738
Alpine-V12
Posté le 16-01-2017 à 19:55:39  profilanswer
0Votes positifs
 

Honnêtement qui achète un PC "tour" Lenovo // HP // Dell // Asus ? Pour les Macs c'est différent, l'image véhiculé est différente. L'erreur d'acheter une bouse tu l'a fait qu'une fois [ Le Fujitsu avec win 95^^ offert par les parents ] après c'est finit.  
 
J'imagine que ces stats de marché en berne ne prennent pas en comptes, l'achat de composant pour former un PC ou encore l'upgrade.
 
Pour les PC portables, faut vraiment en avoir envie [ soit avoir une poubelle, soit HS ] pour changer, quand je me promène et que je vois les fiches techniques j'ai juste envie de prendre une corde sur 90% des cas, et les 10% potables sont excessivement cher pour leur durée de vie en haut du pavé et la non évolutivité de ceux-ci.
 
Le besoin de puissance pour faire tourner de la bureautique, Facebook etc, c'est pas ce qu'il y a de plus violent, un PC qui a vista ou mieux seven le fait encore très bien aujourd'hui.
 
Mon antédiluvien I7-950 se porte comme un charme, concrètement j'attendais les I7-7700K pour donner un coup de jeune et me surprendre à rêver de voir apparaitre un nouveau combo Mobal+Cpu.... au final je pense laisser tomber et attendre Zen et prier pour une baisse de prix avec une mini baston Intel/AMD [ je rêve trop là peux être ]

n°10045900
Silmarys
Posté le 16-01-2017 à 22:46:51  profilanswer
4Votes positifs
 

Bon, ça vaut ce que ça vaut, mais je vais donner mon avis issu de mon expérience.
 
Dans les débuts de l'ère PC, un PC valait une fortune et c'était donc très rare d'en avoir un. Durant mes années de collège, un seul élève avait chez lui un tel ordinateur, car son père « était un programmeur ». Dans la famille, seul mon oncle — ingénieur radar chez Thomson CSF — en possédait : un transportable Compaq, ainsi qu'un portable Toshiba avec imprimante intégrée (tiens d'ailleurs, pourquoi plus aucun portable n'intègre une imprimante de nos jours ? C'était super pratique pourtant).
 
Bref, c'est l'époque où des machines bien moins chères et plus orientées « jeu » sont sorties du lot et ont eu un grand succès : les Atari ST et autres Amiga.
 
En 1989, on avait acquis un Atari 520 STe avec son écran couleur, sa souris, son joystick et son GEM pour ~7000 francs (1700 € actualisés de l'inflation, d'après http://france-inflation.com/calculateur_inflation.php), avec lequel avec mes frères et ma sœur on a pu s'éclater pendant des milliers d'heures sur des centaines de jeux, grâce à l'ancêtre du P2P : l'échange par centaines de disquettes 3"1/2, très régulièrement avec les potes.
 
L'Atari m'a fait toutes mes années de lycée, et quasiment tous mes camarades d'internat avaient chez eux un ordinateur (au trois quart un Atari, le reste avec un Amiga qui puait ou rien).
 
Arrivé en école d'ingénieur, je m'équipais d'un PC, et découvrais que si le monde PC avait évolué, il n'en restait pas moins excessivement cher. En 1992, je déboursais 21000 francs (4626 € actualisés) pour un 486DX²66 avec 4 Mo de RAM, une carte graphique VLB tout juste suffisante pour afficher sur le moniteur 14" 1024×768 fourni, un MS-DOS 6.2 + Windows 3.11 (à 700 francs, soit 170 € actualisés) installés sur un disque dur 120 Mo IDE contrôlé par sa carte contrôleur ISA dédiée, et une Sound Blaster 16 ISA.
 
En comparaison de l'Atari, les jeux sur PC étaient moches, avec une jouabilité très moyenne (à ma connaissance, aujourd'hui encore, pas un seul jeu du genre n'est depuis arrivé à la cheville d'un Xenon 2, par exemple), et demandaient de mettre les mains dans le cambouis pour pouvoir tourner (configuration adaptée du config.sys et de l'autoexec.bat, afin de basculer la bonne quantité de mémoire dans le bon mode, et grapiller les quelques octets qui manquaient en déchargeant les pages localisées ou autre pilote). Le seul véritable avantage résidait dans le disque dur, qui chargeait beaucoup plus rapidement les jeux que ceux sur disquettes de l'Atari.
 
Les années ont passé, j'ai poursuivi mes études, travaillé pour un gros assembleur régional au noir, qui me payait surtout en « matos », du coup j'upgradais ma machine toutes les semaines.
 
Les jeux PC ont commencé à atteindre le niveau de plaisir retiré de ceux sur Atari ST dans ces années là (Les Moto Racer, Warcraft, Plane Crazy, Microsoft Motocross Madness, Quake, Unreal, Death Rally, etc.). C'est là que le PC a vraiment commencé à se démocratiser, on a vu Monsieur Tout-le-monde venir acheter un ordinateur pour jouer (souvent en prétextant que c'était pour les gosses). Les gens déboursaient facilement 7000 francs (~1400 € actualisés) pour une tour avec une carte 2D du genre S3 Trio, jusqu'à 10000 francs (~2000 € actualisés) pour une tour plus grosse avec une carte graphique « 3D » (ATI 64 128 Rage Fury machin, Matrox Millenium Mystique, etc.). Somme à laquelle il fallait en rajouter une autre non négligeable pour l'écran : un pauvre 14" 1024×768 à ~1500 francs facile (~300 € actualisés).
 
À l'époque, c'était surtout le processeur qui avait une influence sur les performances (Moto Racer était très dépendant du CPU, changer de processeur me faisait gagner des secondes au tour de circuit, même en réseau). Or, tous les 3 mois (j'exagère à peine), un nouveau processeur, une nouvelle technologie ou une nouvelle gamme de fréquence sortait. Pentium 133, Pentium 166, Cyrix 166, MMX, Pentium 200 puis 233, K6, etc.
 
À cette époque, les gens ont dépensé des budgets phénoménaux dans leur PC, pour seulement pouvoir jouer un peu. Et tous les 6 mois ou 1 an, ils revenaient changer la machine déjà obsolète. Le moindre virus un peu trop chiant était le prétexte à un changement de machine (faut dire que le patron vendait le déverolage très cher, à raison d'une demie-journée de main d'œuvre, et j'étais vendu cher à l'heure). Sans compter les virus comme Tchernobyl (CIH) qui ont fait des ravages en flinguant physiquement le matériel. Mais des jeux comme Max Payne, Half Life, Diablo, etc. entretenaient le besoin, tout en coûtant des sommes modiques (de 10 à 50 francs, soit 2~10 € actualisés, avec plein de jeux offerts partout).
 
Puis les cartes graphiques 3dfx Voodo sont arrivées, faisant cracher une nouvelle fois au bassinet pour avoir de meilleures performances 3D.
 
Puis c'était le tour du changement de Windows, entre les passages de 95 à 98, à un Me vite oublié, suivi d'un 2000/XP. À chaque fois, les gens changeaient de PC.
 
Les premiers portables à moins de 5000 francs (~1000 € actualisés) ont été vendus en supermarché et ont eu beaucoup de succès malgré la merde que c'était (mon HP Omnibook XE² m'avait coûté 18000 francs à l'époque, soit 3500 € actualisés, et je l'ai d'ailleurs toujours, en parfait état de marche).
 
L'eau a coulé sous les ponts depuis, les Windows se sont enchaînés, laissant derrière eux des cohortes de périphériques aux pilotes non compatibles abandonnés.
 
L'€uro est arrivé, les prix ont commencé à bien augmenter. Puis il y a eu les nouvelles consoles, une sorte de fusion du marché des jeux vidéos Console et PC, les jeux ont vu leur prix carrément exploser. Leur intérêt par contre se limitait toujours plus à de la consultation passive d'images, ou à une jouabilité plus que discutable pour la plupart.
 
C'est là que j'ai vu pas mal de gens commencer à abandonner l'affaire. Au mieux ils avaient une console et elle leur servait à jouer, au pire ils faisaient durer leur vieil ordinateur. Mais fini la passion, les gens n'étaient plus prêts à dépenser autant pour si peu en retour, plus prêts à sortir 50~60 € par jeu PC. À la place, les gens ont commencé à dépenser leur argent dans les téléphones mobiles, cherchant à avoir le modèle le plus petit (et fragile) (et cher) possible.
 
Puis la crise de 2008 qui s'est installée. L'inflation permanente. Le pouvoir d'achat en chute libre.
 
Les écoles et les entreprises ont commencé à ne plus remplacer leur matériel après qu'il ait été amorti, et l'ont fait durer bien plus longtemps.
 
Les gens par contre… Comme des cons, et malgré leur budget serrés, ils se sont jetés avec avidité sur les smartphones, cherchant cette fois à avoir le modèle avec le plus grand écran (et fragile) (et cher) possible, puis de la même façon sur les tablettes qui ne servent à rien, mais qui leur ont été vendues comme étant indispensables tellement elles étaient trop pratiques (et comme prévu, ils en reviennent, mais l'argent gaspillé a bien disparu de leurs poches).
 
Bref, les gens n'avaient déjà plus le budget, et ont continué à dépenser inconsidérément dans des conneries. Et ils continuent à le faire, ils continuent à dépenser 400, 500, 600 € ou plus tous les 12 ou 18 mois dans un nouveau téléphone, qui leur servira surtout à téléphoner, mais qui leur promet de faire mieux le café avec plus de pixels. Forcément, cet argent manque quelque part dans le budget, et forcément, le marché PC est l'un de ceux qui en subit les conséquences, parce qu'il n'apporte plus grand chose, il ne fait plus rêver.
 
Voilà ce qu'il manque : le rêve.
 
Ça fait 10 ans que l'ordinateur grand public n'évolue plus, que les processeurs ont 2~4 cœurs, que les fréquences sont sensiblement les mêmes, que la mémoire stagne à 4~8 Go, etc. Les derniers jeux sont toujours plus fades, mais toujours autant hors de prix. Rien qui puisse donner envie de cracher 2000 ou 3000 € pour avoir une nouvelle machine en mesure de remplacer celle de bientôt 10 ans qui prend la poussière (et une machine à moins de 2000 € serait à peine mieux ou pire, tout juste équivalente). Pourquoi payer autant pour avoir moins d'amusement qu'avec un Atari et ses jeux pixelisés en son temps ?
 
Pas de nouveaux usages depuis une décennie. Pas de nouvelles envies. Internet a poursuivi sa tournure commerciale et est devenu largement payant et a perdu de sa superbe, tout en restant le foyer d'infection principal de l'ordinateur famillial (virus, troyens, spywares, adwares,etc.). Et puis on peut le consulter depuis son téléphone. Imprimer coûte une fortune (5000 € le litre, non ?). Il n'est plus possible de partager sans avoir au cul l'Hadopi des riches connards qui veulent le pognon de leur manque à gagner virtuel. Tout est DRMisé. Tout ce qu'on fait est épié, marchandisé. Et on nous fait payer pour ça.
 
Les rares à encore avoir un besoin d'achat compulsif sont passés chez Apple pour satisfaire leur vice.
 
Non, sérieusement, vous avez discuté avec les gens normaux dans votre entourage ? Pourquoi auraient-ils besoin d'un nouvel ordinateur aujourd'hui ? Pour faire quoi ? Que va leur apporter une telle dépense ?
 
Voilà l'autre problème : l'écosystème PC est devenu carrément hors de prix. On est progressivement en train de retrouver les mêmes niveaux de prix que lorsque l'IBM PC était confidentiel — à raison —, comment dès lors s'inquiéter de voir le marché s'effondrer pour tendre vers la taille qu'il occupait à l'époque ?
 
Tant que le bout de silicum sera vendu aussi cher, et tant que les éditeurs d'OS et de programmes continueront à se gaver, et tant que rien de bien transcendant n'arrivera côté périphériques (la réalité virtuelle ? Mouais, j'ai gardé un souvenir bien fade de l'expérience passée, avec mon casque VFX-1), ben je ne vois pas ce qui pourrait donner envie aux gens de continuer à être des vaches-à-lait.
 
Par cupidité, les marketeux sont en train de tuer la poule aux œufs d'or qu'était le marché PC, dont ils ont écarté les passionnés il y a longtemps, afin de pouvoir coller encore plus de LED RGB partout.
 
Finalement, si l'on reste positif, il y a du bon à attendre de tout cela, la Nature ayant horreur du vide. On est en droit d'attendre l'apparition probable de nouveaux Atari ST et Amiga contemporains, qui comme leurs ancêtres en leur temps, pourraient nous faire non seulement rêver, mais aussi nous amuser, le tout sans nous ruiner.

Message cité 3 fois
Message édité par Silmarys le 17-01-2017 à 17:28:08
n°10045942
BloodyCarn​age
Posté le 17-01-2017 à 00:27:09  profilanswer
0Votes positifs
 

wgromit a écrit :

Ces études incluent les ordinateurs vendus aux entreprises sûrement.
Une idée en pourcentage de la répartition des ventes entre grand public/pro?
 
Car possible que les entreprises ne mettent plus autant à jour leurs parcs, surtout pour faire essentiellement du Microsoft Office.
 
Surtout que le changement de la version de l'OS entrainait souvent le changement du matériel.
Sûrement moins vrai aujourd'hui. Dans les entreprises où je suis en prestation, c'est souvent windows 7 qui est choisi, encore aujourd'hui. La sortie de Windows 8 et 10 ne semble pas avoir eu pour conséquence de les choisir et de changer le matériel. En revanche le passage de Windows XP, c'est le cas mais reste t'il encore beaucoup de Windows XP ?
 
Je sens que Windows 7 va faire autant de la résistance que XP en entreprises.


 
Les entreprises changent leur matos en fonction d'un tableau d'amortissement, pas parce que l'OS n+1 vient de sortir ou que la secrétaire trouve que ça rame sous excel. Dans le temps, un PC était amorti sur 3ans, voir même 2, et on changeait de matériel par nécessité comptable. Maintenant, faut 5ans pour amortir un PC et les boites pensent d'avantage à licencier la secrétaire qu'à lui acheter un nouveau PC.


---------------
Nothing's so bad it can't get worse
n°10045955
chal00
Posté le 17-01-2017 à 02:53:15  profilanswer
0Votes positifs
 

Silmarys a écrit :

Bon, ça vaut ce que ça vaut, mais je vais donner mon avis issu de mon expérience.
 
Dans les débuts de l'ère PC, un PC valait une fortune et c'était donc très rare d'en avoir un. Durant mes années de collège, un seul élève avait chez lui un tel ordinateur, car son père « était un programmeur ». Dans la famille, seul mon oncle — ingénieur radar chez Thomson CSF — en possédait : un transportable Compaq, ainsi qu'un portable Toshiba avec imprimante intégrée (tiens d'ailleurs, pourquoi plus aucun portable n'intègre une imprimante de nos jours ? C'était super pratique pourtant).
 
Bref, c'est l'époque où des machines bien moins chères et plus orientées « jeu » sont sorties du lot et ont eu un grand succès : les Atari ST et autres Amiga.
 
En 1989, on avait acquis un Atari 520 STe avec son écran couleur, sa souris, son joystick et son GEM pour ~7000 francs (1700 € actualisés de l'inflation, d'après http://france-inflation.com/calculateur_inflation.php), avec lequel avec mes frères et ma sœur on a pu s'éclater pendant des milliers d'heures sur des centaines de jeux, grâce à l'ancêtre du P2P : l'échange par centaines de disquettes 3"1/2, très régulièrement avec les potes.
 
L'Atari m'a fait toutes mes années de lycée, et quasiment tous mes camarades d'internat avaient chez eux un ordinateur (au trois quart un Atari, le reste avec un Amiga qui puait ou rien).
 
Arrivé en école d'ingénieur, je m'équipais d'un PC, et découvrais que si le monde PC avait évolué, il n'en restait pas moins excessivement cher. En 1992, je déboursais 21000 francs (4626 € actualisés) pour un 486DX²66 avec 4 Mo de RAM, une carte graphique VLB tout juste suffisante pour afficher sur le moniteur 14" 1024×768 fourni, un MS-DOS 6.2 + Windows 3.11 (à 700 francs, soit 170 € actualisés) installés sur un disque dur 120 Mo IDE contrôlé par sa carte contrôleur ISA dédiée, et une Sound Blaster 16 ISA.
 
En comparaison de l'Atari, les jeux sur PC étaient moches, avec une jouabilité très moyenne (à ma connaissance, aujourd'hui encore, pas un seul jeu du genre n'est depuis arrivé à la cheville d'un Xenon 2, par exemple), et demandaient de mettre les mains dans le cambouis pour pouvoir tourner (configuration adaptée du config.sys et de l'autoexec.bat, afin de basculer la bonne quantité de mémoire dans le bon mode, et grapiller les quelques octets qui manquaient en déchargeant les pages localisées ou autre pilote). Le seul véritable avantage résidait dans le disque dur, qui chargeait beaucoup plus rapidement les jeux que ceux sur disquettes de l'Atari.
 
Les années ont passé, j'ai poursuivi mes études, travaillé pour un gros assembleur régional au noir, qui me payait surtout en « matos », du coup j'upgradais ma machine toutes les semaines.
 
Les jeux PC ont commencé à atteindre le niveau de plaisir retiré de ceux sur Atari ST dans ces années là (Les Moto Racer, Warcraft, Plane Crazy, Microsoft Motocross Madness, Quake, Unreal, Death Rally, etc.). C'est là que le PC a vraiment commencé à se démocratiser, on a vu Monsieur Tout-le-monde venir acheter un ordinateur pour jouer (souvent en prétextant que c'était pour les gosses). Les gens déboursaient facilement 7000 francs (~1400 € actualisés) pour une tour avec une carte 2D du genre S3 Trio, jusqu'à 10000 francs (~2000 € actualisés) pour une tour plus grosse avec une carte graphique « 3D » (ATI 64 128 Rage Fury machin, Matrox Millenium Mystique, etc.). Somme à laquelle il fallait en rajouter une autre non négligeable pour l'écran : un pauvre 14" 1024×768 à ~1500 francs facile (~300 € actualisés).
 
À l'époque, c'était surtout le processeur qui avait une influence sur les performances (Moto Racer était très dépendant du CPU, changer de processeur me faisait gagner des secondes au tour de circuit, même en réseau). Or, tous les 3 mois (j'exagère à peine), un nouveau processeur, une nouvelle technologie ou une nouvelle gamme de fréquence sortait. Pentium 133, Pentium 166, Cyrix 166, MMX, Pentium 200 puis 233, K6, etc.
 
À cette époque, les gens ont dépensé des budgets phénoménaux dans leur PC, pour seulement pouvoir jouer un peu. Et tous les 6 mois ou 1 an, ils revenaient changer la machine déjà obsolète. Le moindre virus un peu trop chiant était le prétexte à un changement de machine (faut dire que le patron vendait le déverolage très cher, à raison d'une demie-journée de main d'œuvre, et j'étais vendu cher à l'heure). Sans compter les virus comme Tchernobyl (CIH) qui ont fait des ravages en flinguant physiquement le matériel. Mais des jeux comme Max Payne, Half Life, Diablo, etc. entretenaient le besoin, tout en coûtant des sommes modiques (de 10 à 50 francs, soit 2~10 € actualisés, avec plein de jeux offerts partout).
 
Puis les cartes graphiques 3dfx Voodo sont arrivées, faisant cracher une nouvelle fois au bassinet pour avoir de meilleures performances 3D.
 
Puis c'était le tour du changement de Windows, entre les passages de 95 à 98, à un Me vite oublié, suivi d'un 2000/XP. À chaque fois, les gens changeaient de PC.
 
Les premiers portables à moins de 5000 francs (~1000 € actualisés) ont été vendus en supermarché et ont eu beaucoup de succès malgré la merde que c'était (mon HP Omnibook XE² m'avait coûté 18000 francs à l'époque, soit 3500 € actualisés, et je l'ai d'ailleurs toujours, en parfait état de marche).
 
L'eau a coulé sous les ponts depuis, les Windows se sont enchaînés, laissant derrière eux des cohortes de périphériques aux pilotes non compatibles abandonnés.
 
L'€uro est arrivé, les prix ont commencé à bien augmenter. Puis il y a eu les nouvelles consoles, une sorte de fusion du marché des jeux vidéos Console et PC, les jeux ont vu leur prix carrément exploser. Leur intérêt par contre se limitait toujours plus à de la consultation passive d'images, ou à une jouabilité plus que discutable pour la plupart.
 
C'est là que j'ai vu pas mal de gens commencer à abandonner l'affaire. Au mieux ils avaient une console et elle leur servait à jouer, au pire ils faisaient durer leur vieil ordinateur. Mais fini la passion, les gens n'étaient plus prêts à dépenser autant pour si peu en retour, plus prêts à sortir 50~60 € par jeu PC. À la place, les gens ont commencer à dépenser leur argent dans les téléphones mobiles, cherchant à avoir le modèle le plus petit (et fragile) (et cher) possible.
 
Puis la crise de 2008 qui s'est installée. L'inflation permanente. Le pouvoir d'achat en chute libre.
 
Les écoles et les entreprises ont commencé à ne plus remplacer leur matériel après qu'il ait été amorti, et l'ont fait durer bien plus longtemps.
 
Les gens par contre… Comme des cons, et malgré leur budget serrés, ils se sont jetés avec avidité sur les smartphones, cherchant cette fois à avoir le modèle avec le plus grand écran (et fragile) (et cher) possible, puis de la même façon sur les tablettes qui ne servent à rien, mais qui leur ont été vendues comme étant indispensables tellement elles étaient trop pratiques (et comme prévu, ils en reviennent, mais l'argent gaspillé a bien disparu de leurs poches).
 
Bref, les gens n'avaient déjà plus le budget, et ont continué à dépenser inconsidérément dans des conneries. Et ils continuent à le faire, ils continuent à dépenser 400, 500, 600 € ou plus tous les 12 ou 18 mois dans un nouveau téléphone, qui leur servira surtout à téléphoner, mais qui leur promet de faire mieux le café avec plus de pixels. Forcément, cet argent manque quelque part dans le budget, et forcément, le marché PC est l'un de ceux qui en subit les conséquences, parce qu'il n'apporte plus grand chose, il ne fait plus rêver.
 
Voilà ce qu'il manque : le rêve.
 
Ça fait 10 ans que l'ordinateur grand public n'évolue plus, que les processeurs ont 2~4 cœurs, que les fréquences sont sensiblement les mêmes, que la mémoire stagne à 4~8 Go, etc. Les derniers jeux sont toujours plus fades, mais toujours autant hors de prix. Rien qui puisse donner envie de cracher 2000 ou 3000 € pour avoir une nouvelle machine en mesure de remplacer celle de bientôt 10 ans qui prend la poussière (et une machine à moins de 2000 € serait à peine mieux ou pire, tout juste équivalente). Pourquoi payer autant pour avoir moins d'amusement qu'avec un Atari et ses jeux pixelisés en son temps ?
 
Pas de nouveaux usages depuis une décennie. Pas de nouvelles envies. Internet a poursuivi sa tournure commerciale et est devenu largement payant et a perdu de sa superbe, tout en restant le foyer d'infection principal de l'ordinateur famillial (virus, troyens, spywares, adwares,etc.). Et puis on peut le consulter depuis son téléphone. Imprimer coûte une fortune (5000 € le litre, non ?). Il n'est plus possible de partager sans avoir au cul l'Hadopi des riches connards qui veulent le pognon de leur manque à gagner virtuel. Tout est DRMisé. Tout ce qu'on fait est épié, marchandisé. Et on nous fait payer pour ça.
 
Les rares à encore avoir un besoin d'achat compulsif sont passés chez Apple pour satisfaire leur vice.
 
Non, sérieusement, vous avez discuté avec les gens normaux dans votre entourage ? Pourquoi auraient-ils besoin d'un nouvel ordinateur aujourd'hui ? Pour faire quoi ? Que va leur apporter une telle dépense ?
 
Voilà l'autre problème : l'écosystème PC est devenu carrément hors de prix. On est progressivement en train de retrouver les mêmes niveaux de prix que lorsque l'IBM PC était confidentiel — à raison —, comment dès lors s'inquiéter de voir le marché s'effondrer pour tendre vers la taille qu'il occupait à l'époque ?
 
Tant que le bout de silicum sera vendu aussi cher, et tant que les éditeurs d'OS et de programmes continueront à se gaver, et tant que rien de bien transcendant n'arrivera côté périphériques (la réalité virtuelle ? Mouais, j'ai gardé un souvenir bien fade de l'expérience passée, avec mon casque VFX-1), ben je ne vois pas ce qui pourrait donner envie aux gens de continuer à être des vaches-à-lait.
 
Par cupidité, les marketeux sont en train de tuer la poule aux œufs d'or qu'était le marché PC, dont ils ont écarté les passionnés il y a longtemps, afin de pouvoir coller encore plus de LED RGB partout.
 
Finalement, si l'on reste positif, il y a du bon à attendre de tout cela, la Nature ayant horreur du vide. On est en droit d'attendre l'apparition probable de nouveaux Atari ST et Amiga contemporains, qui comme leurs ancêtres en leur temps, pourraient nous faire non seulement rêver, mais aussi nous amuser, le tout sans nous ruiner.


 :lol:  
Beau résumé  :jap: :lol:  

n°10046125
vladobar
J'aime pas quand ça rame…
Posté le 17-01-2017 à 08:28:44  profilanswer
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Silmarys a écrit :

Bon, ça vaut ce que ça vaut, mais je vais donner mon avis issu de mon expérience.

 

Dans les débuts de l'ère PC, un PC valait une fortune et c'était donc très rare d'en avoir un. Durant mes années de collège, un seul élève avait chez lui un tel ordinateur, car son père « était un programmeur ». Dans la famille, seul mon oncle — ingénieur radar chez Thomson CSF — en possédait : un transportable Compaq, ainsi qu'un portable Toshiba avec imprimante intégrée (tiens d'ailleurs, pourquoi plus aucun portable n'intègre une imprimante de nos jours ? C'était super pratique pourtant).

 

Bref, c'est l'époque où des machines bien moins chères et plus orientées « jeu » sont sorties du lot et ont eu un grand succès : les Atari ST et autres Amiga.

 

En 1989, on avait acquis un Atari 520 STe avec son écran couleur, sa souris, son joystick et son GEM pour ~7000 francs (1700 € actualisés de l'inflation, d'après http://france-inflation.com/calculateur_inflation.php), avec lequel avec mes frères et ma sœur on a pu s'éclater pendant des milliers d'heures sur des centaines de jeux, grâce à l'ancêtre du P2P : l'échange par centaines de disquettes 3"1/2, très régulièrement avec les potes.

 

L'Atari m'a fait toutes mes années de lycée, et quasiment tous mes camarades d'internat avaient chez eux un ordinateur (au trois quart un Atari, le reste avec un Amiga qui puait ou rien).

 

Arrivé en école d'ingénieur, je m'équipais d'un PC, et découvrais que si le monde PC avait évolué, il n'en restait pas moins excessivement cher. En 1992, je déboursais 21000 francs (4626 € actualisés) pour un 486DX²66 avec 4 Mo de RAM, une carte graphique VLB tout juste suffisante pour afficher sur le moniteur 14" 1024×768 fourni, un MS-DOS 6.2 + Windows 3.11 (à 700 francs, soit 170 € actualisés) installés sur un disque dur 120 Mo IDE contrôlé par sa carte contrôleur ISA dédiée, et une Sound Blaster 16 ISA.

 

En comparaison de l'Atari, les jeux sur PC étaient moches, avec une jouabilité très moyenne (à ma connaissance, aujourd'hui encore, pas un seul jeu du genre n'est depuis arrivé à la cheville d'un Xenon 2, par exemple), et demandaient de mettre les mains dans le cambouis pour pouvoir tourner (configuration adaptée du config.sys et de l'autoexec.bat, afin de basculer la bonne quantité de mémoire dans le bon mode, et grapiller les quelques octets qui manquaient en déchargeant les pages localisées ou autre pilote). Le seul véritable avantage résidait dans le disque dur, qui chargeait beaucoup plus rapidement les jeux que ceux sur disquettes de l'Atari.

 

Les années ont passé, j'ai poursuivi mes études, travaillé pour un gros assembleur régional au noir, qui me payait surtout en « matos », du coup j'upgradais ma machine toutes les semaines.

 

Les jeux PC ont commencé à atteindre le niveau de plaisir retiré de ceux sur Atari ST dans ces années là (Les Moto Racer, Warcraft, Plane Crazy, Microsoft Motocross Madness, Quake, Unreal, Death Rally, etc.). C'est là que le PC a vraiment commencé à se démocratiser, on a vu Monsieur Tout-le-monde venir acheter un ordinateur pour jouer (souvent en prétextant que c'était pour les gosses). Les gens déboursaient facilement 7000 francs (~1400 € actualisés) pour une tour avec une carte 2D du genre S3 Trio, jusqu'à 10000 francs (~2000 € actualisés) pour une tour plus grosse avec une carte graphique « 3D » (ATI 64 128 Rage Fury machin, Matrox Millenium Mystique, etc.). Somme à laquelle il fallait en rajouter une autre non négligeable pour l'écran : un pauvre 14" 1024×768 à ~1500 francs facile (~300 € actualisés).

 

J’abrège un peu, sinon c’est un peu long :p

 



Bel effort, merci, tu m’as tiré une larme de nostalgie :jap:

 

Par contre, tu devais être dans des bahuts de bourges, car jusqu'à l’apparition des  pentium/win 95 j’ai longtemps été le seul (ou un des seul) avec un PC a la maison (mon père était « un informaticien » :p)

Message cité 1 fois
Message édité par vladobar le 17-01-2017 à 08:32:09
n°10046155
axklaus
Posté le 17-01-2017 à 09:32:28  profilanswer
0Votes positifs
 

Silmarys a écrit :


 
Voilà l'autre problème : l'écosystème PC est devenu carrément hors de prix. On est progressivement en train de retrouver les mêmes niveaux de prix que lorsque l'IBM PC était confidentiel
 


 
Je trouve au contraire que les composants ne valent plus rien, avec un pentium et une cg a 200€ on peut faire tout tourner, ce qui n'était pas le cas avec les premiers ordinateurs personnels hors de prix.
 
C'est juste que les gens n'aiment plus assez les pc par rapport aux autres "choses"

n°10046521
fougnac
Posté le 17-01-2017 à 13:40:32  profilanswer
0Votes positifs
 


merci pour ce post :jap:
je me suis bien reconnu dedans :D

n°10047181
here
Posté le 17-01-2017 à 23:41:55  profilanswer
1Votes positifs
 

pfff... Ceux qui n'ont pas connu le ZX81 n'ont rien connu de l'informatique :p Et l'Amstrad CPC464 ^^ Et qui se souvient de Dragon Ninja un de mes premiers cracks sur Atari ST... Au début des années 90 mes profs d'infos me traitaient de dinosaure parce que je ne jurais que par l'assembleur :p Et le mode X sur PC ça vous dit quelque chose :D
 
Pourtant ce qui a changé le paysage informatique c'est la nature meme du PC ainsi que l'OS qui répondait le mieux à ce changement à savoir Windows 95. La différence entre l'Atari ST (différence qui vouait ce genre de machine à la disparition) et le PC c'est la modularité. Windows 95 a offert un truc énorme à savoir une couche d'abstraction du matériel qui permettait de développer des applications pour un OS et non plus pour une machine spécifique. Autant on s'amusait à optimiser le code jusqu'à compter les cycles sur Atari ST, autant sur PC ce n'était plus possible (cibles trop disparates) et plus nécessaire car la course au hardware était la nouvelle réponse à tout problème...
 
Je ne pense pas qu'il puisse y avoir de retour en arrière, au contraire à mon avis le phénomène d'abstraction va s'amplifier et s'étendre à tous les types de médias (du PC au mobile en passant par les objets connectés, les montres, etc...) Ce n'est pas un hasard si les grands acteurs de l'informatique parlent de "convergence" à tout bout de champ.

n°10047191
carrera
Posté le 17-01-2017 à 23:54:15  profilanswer
0Votes positifs
 

here a écrit :

pfff... Ceux qui n'ont pas connu le ZX81 n'ont rien connu de l'informatique :p Et l'Amstrad CPC464 ^^.


ahhh le ZX81... mon premier ordi, le clavier le plus immonde de l informatique :lol:  
et on recherchais toujours l erreur de frappe dans les misérables 1024ko (qui étaient bien long à remplir vu le clavier terrible.)
j ai eu aussi un 464, gonflé aux hormones avec plus de ram qu un 6128 et un disquette externe qui était un luxe en ces temps héroiques! (les cassettes avaient pas mal de soucis de lenteur et démagnétisation.) j en garde un super souvenir.


---------------
---I like Scsi---
mood
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Posté le 17-01-2017 à 23:54:15  profilanswer
 

n°10047245
Silmarys
Posté le 18-01-2017 à 01:40:24  profilanswer
2Votes positifs
 

vladobar a écrit :


Bel effort, merci, tu m’as tiré une larme de nostalgie :jap:
 
Par contre, tu devais être dans des bahuts de bourges, car jusqu'à l’apparition des  pentium/win 95 j’ai longtemps été le seul (ou un des seul) avec un PC a la maison (mon père était « un informaticien » :p)


 
En fait, mes propos sont trompeurs. Le fait est qu'en internat, nous étions en chambrées de 8, et qu'il y avait 6 chambrées par demi-couloir (soit 48 élèves). La première année, nous étions environ 5 possesseurs d'Atari ST (et 1 PC, mais c'était un « bourge ») dans tout le demi-couloir, dont 2 dans ma chambrée. Les autres nous ont vu faire notre manège avec les centaines de disquettes, nous ont posé des questions et ont fini par en acheter aussi. À la fin de mon internat, 4 à 5 élèves par chambrée avaient un Atari ST et participaient aux « échanges P2P » (ça devenait un vrai problème, car à chaque fournée des vacances on arrivait avec mini 200 disquettes vierges).
 

axklaus a écrit :

Je trouve au contraire que les composants ne valent plus rien, avec un pentium et une cg a 200€ on peut faire tout tourner, ce qui n'était pas le cas avec les premiers ordinateurs personnels hors de prix.
 
C'est juste que les gens n'aiment plus assez les pc par rapport aux autres "choses"


 
C'est vrai, mais le prix des jeux a considérablement augmenté.
J'ai encore tout plein de boîtes de programmes ou de jeux que j'ai acheté depuis l'époque de l'Atari ST, et je vois des tarifs de 20 francs (3 €) à 50 francs (7,5 €). Pareil pour mes jeux PC (Transport Tycoon Deluxe à 10 francs soit 1,5 €, Baldur's Gate et ses 7 CD à 99 francs soit 15 €, etc.).
 
Je me souviens quand à l'époque les premiers titres PC AAA ont commencé à s'aligner sur les prix des jeux de console, et donc à dépasser les 200 francs (30 €). Avec mes potes on disait que c'était trop cher, on n'allait pas coller autant dans un jeu, et on ne l'a d'ailleurs pas fait. Dans les années qui ont suivi, le prix est monté à 300 francs (45 €), voire à 450 francs (presque 70 €) pour certains… Tout comme leurs homologues pour console quoi… C'est là qu'on a arrêté nos « soirées réseaux » à faire des LAN en coaxial/BNC dans mon garage (Internet y a aidé aussi), et de jouer aussi.
 
Mais c'est toute l'économie du divertissement audio-visuel qui s'est enflammée, car le prix du ticket de cinéma a suivi le même chemin : Il y a 20 ans de cela, je payais ma place étudiant à 10 francs (1,5 €, 2 € actualisés de l'inflation), le tarif plein était à 20 francs (3 €, 4 € actualisés de l'inflation). Rapidement avec l'introduction de l'€uro, le prix a glissé vers 4,5 € (6 € actualisés) la place étudiant dans les 5 années qui ont suivi. Aujourd'hui, c'est 7 € pour un étudiant, 8 € pour un chômeur, 10 € tarif plein (pour un film non 3D). En 20 ans, le SMIC a augmenté de 40%, et le cinéma de 400%… :pfff:  
 
Forcément, ça fait moins envie, surtout quand au bout il y a un tel taux de bouses (et là je parle autant des films que des jeux).
 

here a écrit :

pfff... Ceux qui n'ont pas connu le ZX81 n'ont rien connu de l'informatique :p Et l'Amstrad CPC464 ^^ Et qui se souvient de Dragon Ninja un de mes premiers cracks sur Atari ST... Au début des années 90 mes profs d'infos me traitaient de dinosaure parce que je ne jurais que par l'assembleur :p Et le mode X sur PC ça vous dit quelque chose :D


 
J'ai connu et utilisé à l'époque, mais je n'en ai pas acheté. Petit, je suis même rentré dans une salle serveurs de l'armée, et dedans il y avait un disque dur trois plus gros que mon Fractal Design R5 aujourd'hui. Je crois qu'il faisait 10 ou 20 Mo. :lol: Ado, je suis rentrée dans la salle informatique d'une base aéronavale, avec des serveurs à cartes perforées, et des bandes immenses partout autour, qui se déroulaient (et s'enroulaient) en permanence. N'empêche que déjà à l'époque, pour nous avec nos Atari ST, ça faisait préhistorique. :whistle:
 
Pour l'anecdote, plus tard, j'ai justement eu pour collègue un ancien officier sous-marinier qui bossait dans les télétransmissions, c'était un vraie pointure et les discussions avec lui était incroyablement enrichissantes (pas si préhistoriques que ça, les mecs qui bossaient dans le métier donc :p). Un jour, on a un client qui est venu nous voir parce que son ancienne « imprimante départementale de 20m de long » (je n'exagère pas, ou peut-être un peu, je m'en tiens aux description que j'en ai eu) n'était plus compatible avec la nouvelle version de Windows (2000 je crois). C'était la panne con de pilote à plusieurs dizaines de millions d'€… Lui a sorti la doc de l'imprimante, a épluchée tous les codes, puis il a analysé les trames de ce qu'elle envoyait via son interface, et 2 heures après il avait programmé (en C ou en assembleur, ou les deux, me souviens plus) une interface qui la rendait totalement compatible. :ouch: Mais bon, fallait voir aussi le parano que c'était côté sécurité (des restes de son métier de sous-marinier je pense) : il ne branchait rien sur le réseau de la boîte sans avoir avant vérifié tout ce que ça pouvait envoyer dans les trames.
 
Édition : tiens, pour ceux que ça intéresse, vu que ces derniers jours j'ai procédé à un archivage de mes anciennes données, sachez que j'ai pu lire quasiment la totalité de mes anciennes disquettes Atari ST qui ont pourtant plus de 25 ans et étaient stockées dans des boîtes dans le garage. Pareil avec les disquettes 3"1/2 1,44 Mo PC d'il y a 15 ans et stockées dans les mêmes conditions, que j'ai presque toutes pu archiver (sauf peut-être une poignée sur plusieurs centaines, qui ont rencontré quelques secteurs foireux sur certains fichiers). Par contre, en ce qui concerne mes anciens disques durs, pourtant correctement stockés et sans choc, c'est l'hécatombe ! Que ce soit les Seagate Barracuda, Western Digital Caviar, Fujitsu, IBM 120 GXP, Samsung, etc. allant de 20 Go à 120 Go, sur la douzaine de disques durs, seuls 3 ou 4 étaient encore lisibles (les autres en erreur, vierges, ou faisant des bruits caractéristiques type « clock, clock, clock »). Dans les semaines qui viennent, je vais ré-archiver mes anciens CD-R et DVD-R (une quinzaine d'années pour les plus anciens), à première vue ils ont bien tenu, ce qui m'incite à poursuivre mes archivages sur BD-R.


Message édité par Silmarys le 18-01-2017 à 02:54:12
n°10047293
here
Posté le 18-01-2017 à 07:59:10  profilanswer
0Votes positifs
 

@Carrera "mon" Zx81 (on me l'avait prêté en fait) n'avait pas de moyen de sauvegarde et en plus il chauffait. Au bout de quelques minutes, l'écran devenait illisible. Quand je faisais un programme, je le notais sur papier puis j'éteignais pour que ça refroidisse et quand je rallumais je tapais vite fait mon programme puis je l'utilisais quelque minutes puis éteignez etc... A l'époque ce genre de galère paraissait bien secondaire par rapport au plaisir de posséder et de programmer un micro-ordinateur. Le CPC464 que j'ai aussi programmé en assembleur possédait en fait le meme CPU (le Z80) que le zx81 :) Ah les k7 et leur mélodie grzzzzgrzzzz, il fallait torturer la tête de lecture car ça planté souvent :) Tu as eu un lecteur de disquette !!! Tu as fait parti des privilégiés parmi les privilégiés :)
 
Mon père était ouvrier... (je ne vous raconte pas l'angoisse et les crises que c'était jusqu'à possédait mon premier micro le cpc464 :p ), j'ai appris à programmer juste avec le livre du Basic et en squattant les magasins où l'Amstrad était disponible, quand ils ne me laissaient plus rentrer je changeais de magasin :p à l'époque les personnes qui avaient entendu parlé de l'ordinateur pensaient que c'était un truc compliqué et cher fait pour l'entreprise, alors imaginez dans le quartier... Ils ont mis des années avant de réaliser ce qui me prenait tout mon temps; ils devaient me prendre pour un fou :p .
 
@Silmarys, C'est vrai que ceux qui ont connu cette époque de la naissance de l'informatique grand publique, s'en souviennent avec émotions. ça permet de mesurer le boom et l'évolution fulgurante alors qu'aujourd'hui la micro-informatique est partout dans le monde.
 
(ps: tes disquettes fonctionnent encore ??? Impressionnant! J'ai réessayé il y a quelques années mon stock de disquettes double faces :D, malheureusement, la plupart s'étaient fait bouffer par l'humidité)...

n°10047332
vladobar
J'aime pas quand ça rame…
Posté le 18-01-2017 à 09:33:03  profilanswer
0Votes positifs
 

Je suis plus jeune que vous, le premier PC que j’ai commencé a bidouillé et qui est devenu mon premier PC perso suite a l’évolution de la machine familiale était un 486.
 
Pour les disquette, les miennes ont pas mal tenu mais bizarrement c’est les lecteurs qui m’ont lâché (j’ai du en tester 3 pour en trouver un qui fonctionnait), peut être que le stockage « vrac » n’était pas une bonne idée :p

n°10048210
camper-hun​ter
Posté le 18-01-2017 à 22:10:22  profilanswer
0Votes positifs
 

Silmarys a écrit :

[quotemsg=10046125,48,1037138]
C'est vrai, mais le prix des jeux a considérablement augmenté.
J'ai encore tout plein de boîtes de programmes ou de jeux que j'ai acheté depuis l'époque de l'Atari ST, et je vois des tarifs de 20 francs (3 €) à 50 francs (7,5 €). Pareil pour mes jeux PC (Transport Tycoon Deluxe à 10 francs soit 1,5 €, Baldur's Gate et ses 7 CD à 99 francs soit 15 €, etc.).
 
Je me souviens quand à l'époque les premiers titres PC AAA ont commencé à s'aligner sur les prix des jeux de console, et donc à dépasser les 200 francs (30 €). Avec mes potes on disait que c'était trop cher, on n'allait pas coller autant dans un jeu, et on ne l'a d'ailleurs pas fait. Dans les années qui ont suivi, le prix est monté à 300 francs (45 €), voire à 450 francs (presque 70 €) pour certains… Tout comme leurs homologues pour console quoi…  


 
Pas trop d'accord. L'arrivée de Steam (surtout) et ses concurrents a énormément fait rebaisser le prix des jeux PCs. Oui le blockbuster qui vient de sortir, en "édition spéciale ultra limited" est cher. Mais si on accepte de jouer à des jeux qui ont un an ou deux, on trouve facilement beaucoup de titres même AAA à 10 € ou moins en solde ou promo sur Steam directement, ou sur les sites tierce partie de ventes de clés Steam, sans parler des sites vendant des bundles à prix cassé.

n°10048275
Silmarys
Posté le 19-01-2017 à 00:49:22  profilanswer
1Votes positifs
 

camper-hunter a écrit :


 
Pas trop d'accord. L'arrivée de Steam (surtout) et ses concurrents a énormément fait rebaisser le prix des jeux PCs. Oui le blockbuster qui vient de sortir, en "édition spéciale ultra limited" est cher. Mais si on accepte de jouer à des jeux qui ont un an ou deux, on trouve facilement beaucoup de titres même AAA à 10 € ou moins en solde ou promo sur Steam directement, ou sur les sites tierce partie de ventes de clés Steam, sans parler des sites vendant des bundles à prix cassé.


 
Les jeux dont je parle, que j'ai acheté, ce n'était pas du dématérialisé : pour ces tarifs moindres, j'avais droit à la boîte, aux disquettes, CD et DVD, aux manuels, etc. parfois même à plus (tee-shirt, miniatures, DVD bonus, etc.). J'ai les supports physiques pour réinstaller quand je veux, où je veux. La boîte qui a édité le jeu peut disparaître, je peux encore y jouer. La loi peut interdire un jeu que je peux toujours y jouer. Je n'ai pas non plus à donner les droits administrateurs sur mon système à un programme tiers pourvoyeur de DRM dont je ne maîtrise absolument rien, juste pour gérer ma logithèque.
 
Steam ne vend pas des jeux, mais loue un accès à des DRM, et la logithèque Steam est verrouillée sur Steam. Le jour où Steam veut bloquer un compte ou révoquer une clé, il n'y a rien à faire. Le jour où un éditeur ou un fabricant de carte graphique demande à Steam de supprimer l'accès à un jeu, il n'y a rien à faire. Le jour où la justice réclame l'interdiction d'un jeu sur Steam, il n'y a rien à faire. Le jour où Steam fait faillite, ferme ou autre, il n'y a rien à faire.
 
Ça n'est clairement pas la même chose, et — personnellement — ça restera toujours trop cher.
 
Par contre, c'est vrai que le développement de la diffusion des jeux Indies conduit à une baisse des prix des jeux. J'ai déjà acheté plusieurs bundles (Humble Bundle ou GOG) pour Linux de jeux excellents à vraiment pas cher (quelques euros), sans DRM (FTL, Trine, Trine 2, etc.).


Message édité par Silmarys le 19-01-2017 à 01:19:06
n°10051830
Invite_Sur​prise
Racaille de Shanghaï
Posté le 23-01-2017 à 17:58:24  profilanswer
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Les ventes de PC baissent mais le marché PC hardware orienté gaming ne s'est jamais aussi bien portés d'après Jon Peddie Research, avec un marché estimé à 30 milliards de dollars :
 
http://jonpeddie.com/press-release [...] g-billions
 
http://tof.canardpc.com/view/54cf4467-38cd-4454-8bf4-2a7a1436de35.jpg

n°10052259
vladobar
J'aime pas quand ça rame…
Posté le 24-01-2017 à 09:19:35  profilanswer
0Votes positifs
 

C’est aussi un marché nouveau, il y a quelques années les gens achetaient un PC, puis quand ils souhaitaient jouer avec, ils ajoutaient une carte graphique. Et en général, s’il y avait plusieurs PC a la maison, seulement 1 était « évolué » pour jouer.

 

Aujourd’hui, avec les tablettes/Smartphones, les gens ont de moins en moins besoin de PC a la maison et dans ce cas, si quelqu’un du foyer veut jouer sur PC, on achète une machine pour ca.  Sans parler du marketing qui s’est emparé du phénomène.

 

A mon avis, la montée d'Asus n'est pas étrangere a cela


Message édité par vladobar le 24-01-2017 à 09:20:34
n°10055158
Zurkum
Posté le 27-01-2017 à 16:26:29  profilanswer
0Votes positifs
 

Asus a bien surfé sur la vague du "HDG" "Gaming Killer Shadow Maximus"  :whistle:

n°10112599
ademar
Posté le 29-03-2017 à 20:37:21  profilanswer
0Votes positifs
 

luxy a écrit :

J'attend Zen pour remplacer mon Phenom II X4 945. :)

moi de même!
 
par contre je suis le seul que ça choque que l'on prennent en compte que les vente des assembleurs pc ?
il y a encore des abrutis qui achète à packard bell ???

mood
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