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Auteur Sujet :

Reconversion : marre de l'informatique.....

n°4799316
simboss
Posté le 11-08-2015 à 14:13:17  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

oh_damned a écrit :


Ce qui est difficile à comprendre pour nous les informaticiens, c’est que l’ère où l’essentiel du travail dans l’informatique était technique est révolue.
Les jobs très techniques, qui assuraient un emploi bien payé garanti il y a encore quelques années, sont en train de subir ce que la position d’ouvrier spécialisé est devenue quand la robotisation est arrivée dans l’industrie : moins de compétences nécessaires, moins intéressant, baisse des revenus, augmentation de la précarité, …
Et du coup, en tant qu’informaticien, à moins d’être un très (très) bon expert de son domaine (nombre de places forcément limité), les bons jobs ne sont plus vraiment techniques.


 
N'est ce pas justement le role des informaticiens que de creer ces nouveaux outils qui rendent les autres metiers inutiles (parfois y compris son boulot actuel)?
Forcement les metiers ont evolué, certains metiers de l'informatique sont en train de disparaitre et il ne fait pas forcement bon etre dans ces domaines, mais c'est encore pire dans d'autres metiers, il vaut mieux etre expert SAP qu'assistant comptable de nos jours non?
Certains metiers ont unt inertie bien plus forte (pour reprendre l'exemple du comptable, les experts sont assez protegés par la reglementation actuelle qui demande une competence assez difficile a transposer en logiciel), mais pas sur que cela les protege dans 20 ans.
 
L'informaticien est peut etre plus conscient de la fragilité de son poste parce qu'il travaille au jour le jour a le detruire, mais ca le rend aussi bien mieux preparé que la moyenne pour s'adapter.
 
L'autre chose c'est que la notions d'ouvrier specialisé VS expert est un peu biaisé, comme de plus en plus de choses sont liées de pres ou de loin a l'informatique, la proportion de metiers "de pointe" a baissé, mais c'est un processus normal de toute industrie qui arrive a maturation.  
En ce moment les biotechnologies ressemblent plus a un eldorado, mais sur une carriere qui dure 40 ans, il y a de fortes chance que les choses se tassent bien avant la fin.
 
En gros il n'y a pas de metier miraculeux ou tu restes sur un truc passionnant sans evoluer de toute ta carriere, la seule difference c'est que c'est plus rapide en informatique que dans d'autres secteurs.

mood
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Posté le 11-08-2015 à 14:13:17  profilanswer
 

n°4799439
seeba
Posté le 11-08-2015 à 23:34:51  profilanswer
 

L'informatique reste un eldorado aujourd'hui. C'est un des rares métiers où tu peux être très bien payé, travailler parfois à distance de n'importe où.
 
"Software is eating the world"... presque tout aujourd'hui depend d'un logiciel (armée, robotique, biotech, loisirs, ...), et donc d'experts et de (bons) développeurs derriere. C'est pour cette raison que certains développeurs/architectes sont payés des fortunes.  
 
Big data, machine learning, cloud, iot, virtual reality... autant de domaines déjà porteurs ou en accélération.  
 
La France en effet ne favorise ni l'innovation ni le développement d'une scène "tech". GAFA (google, amazon, facebook, apple) a dépassé en capitalisation 50% du CAC40.  Pendant ce temps, un jeune développeur en France n'a souvent que l'option de taffer dans une SSII à faire de la merde, pour des clients de merde qui n'ont aucune vision, après des formations souvent obsolètes.  
 

n°4799448
Baggers
Posté le 12-08-2015 à 00:23:55  profilanswer
 

En fait, même "l'expert informatique" n'échappe pas à la fragmentation des tâches.

 

Les projets sont de plus en plus gros, et font intervenir de plus en plus de personnes. Même l'expert info va se retrouver a effectuer de micro-tâches d'intégration sur une chaïne de centaines d'experts, tel un ouvrier à la chaine, sans avoir de vue d'ensemble, et parfois avec la sensation absurde que son travail depuis plusieurs mois n'a servi a rien suite a une réorganisation du projet.

 

De plus, sa "productivité" est souvent remise en question, les indicateurs servant à la mesurer sont parfois completement déconnectés de la réalité de son métier, très sujette à l'appréciation subjective du client et de son manager.

Message cité 1 fois
Message édité par Baggers le 12-08-2015 à 00:26:10

---------------
C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°4799494
damtoul
Un boulot!
Posté le 12-08-2015 à 09:54:56  profilanswer
 

Baggers a écrit :

En fait, même "l'expert informatique" n'échappe pas à la fragmentation des tâches.  
 
Les projets sont de plus en plus gros, et font intervenir de plus en plus de personnes. Même l'expert info va se retrouver a effectuer de micro-tâches d'intégration sur une chaïne de centaines d'experts, tel un ouvrier à la chaine, sans avoir de vue d'ensemble, et parfois avec la sensation absurde que son travail depuis plusieurs mois n'a servi a rien suite a une réorganisation du projet.
 
De plus, sa "productivité" est souvent remise en question, les indicateurs servant à la mesurer sont parfois completement déconnectés de la réalité de son métier, très sujette à l'appréciation subjective du client et de son manager.


 
+1.
 
Oui du peu que j'en ai vu et pour en avoir discuté avec des insiders, l'informatique s'est industrialisée au niveau du développement : fini l'artisanat, bonjour la chaîne. Agile a beaucoup de points communs avec le lean manufacturing et six sigma. Pour la qualité des produits c'est bon, pour l'intérêt en tant que développeur... bon courage.   :o


---------------
Plouf plouf!
n°4799499
tamino
master proxy 2 gates
Posté le 12-08-2015 à 10:46:55  profilanswer
 

damtoul a écrit :


 
+1.
 
Oui du peu que j'en ai vu et pour en avoir discuté avec des insiders, l'informatique s'est industrialisée au niveau du développement : fini l'artisanat, bonjour la chaîne. Agile a beaucoup de points communs avec le lean manufacturing et six sigma. Pour la qualité des produits c'est bon, pour l'intérêt en tant que développeur... bon courage.   :o


 
Sans compter que les méthodes agiles, je peux pas m'empecher de voir ça comme une forme avancée de flicage.
 
La réunion quotidienne où tu dois exposer devant tout le monde ton avancée, tes problèmes, tes blocages etc...
 
- Bon alors t'en es où tamino ?
- Ben comme hier, ça avance...
- Oui ok mais tu dirais que t'en es à combien, 62,5% ? 67% ? Par rapport à hier ?
- ...


Message édité par tamino le 12-08-2015 à 10:48:22
n°4799504
kariim
Posté le 12-08-2015 à 11:16:35  profilanswer
 

guimo33 a écrit :

C'est surtout que l'informatique ne fait pas rêver, car elle ne vend pas un bien tangible, comme l'automobile ou l'aéronautique par exemple.
 
A partir de là personne ne veut payer pour du service ou du logiciel, que ca soit madame michu pour son pack office ou ses jeux pour tablette, ou une entreprise pour sa DSI.  
Je suis épaté par les ressources insoupçonnées des gens pour ne pas payer qq€ des petits jeux par exemple : cracks qui mettent le PC en danger, bidouillage de l'horloge pour avoir le droit de jouer, création de plusieurs comptes etc. Idem en entreprise, les verrues pour économiser quelques milliers d'euros de licences, et qui au final font plus dépenser en cout humain...
C'est le même phénomene que les gens qui pensent que les informaticiens vont dépanner leur pc gratos car ils le font par passion :)  
 
C'est pour ça que les boites qui réussissent en info arrivent à le faire en faisant payer les clients indirectement par des quasi monopole (google ms) ou en leur faisant payer le prix cher pour du hardware (apple).

Je suis toit a fait d'accord avec toi . Le problème de l'informatique c'est que c'est pad palpable , il n'y a pas de valeur ajoutée. Les particuliers ne veulent pas payer pour leur informatique . Ils pensent que tu t'amuses quand tu deplombes leur pc qui agonise. Les société c'est pareil, pour eux tu ne bosses pad devant un écran.

n°4799594
Oceanborn
Posté le 12-08-2015 à 15:37:43  profilanswer
 

Bof.

 

Je suis dans un gros groupe industriel, on dépense un fric fou pour des appli spécifiques (et pas forcément cruciales hein. Un workflow à la con, un truc de gestion pour une seule BDD etc..). Me semble que les entreprises sont conscientes maintenant qu'un soft qui marche bien peut te simplifier la vie. Et je parle même pas de l'arrivée des tablettes dans les ateliers pour la gestion de prod, le suivi qualité etc... Ca devient crucial maintenant.

 

En tous cas moi je suis impatient comme une puce de quitter ma boite actuelle pour repartir vers un truc avec beaucoup d'info dedans.  [:joce] Mon ex qui était dev dans une grosse boite US de cloud avait une vie vachement mieux que la mienne. Un job plus dynamique, des salons @ Vegas / team meetings à SF, un salaire juste doublé par rapport au mien, des locaux supers, un train de vie flexible, un job intéressant intellectuellement... Quand je devais me taper le même site industriel pourri de RP tous les jours, les locaux vieux d'un sciècle, les ouvriers débiles, les syndicats, la lourdeur des grosses boites d'aéro avec l'état actionnaire dedans, les procédures à la con etc... C'est honnêtement le jour et la nuit je trouve. :o

Message cité 2 fois
Message édité par Oceanborn le 12-08-2015 à 15:39:36
n°4801850
DevilGin
Au pays des Hommes Libres.
Posté le 19-08-2015 à 15:53:43  profilanswer
 

L'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs...


---------------
"Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient indispensables..." Proverbe arabe
n°4802193
Profil sup​primé
Posté le 20-08-2015 à 14:01:15  answer
 

Oceanborn a écrit :

Quand je devais me taper le même site industriel pourri de RP tous les jours, les locaux vieux d'un sciècle, les ouvriers débiles, les syndicats, la lourdeur des grosses boites d'aéro avec l'état actionnaire dedans, les procédures à la con etc... C'est honnêtement le jour et la nuit je trouve. :o


 
[:kitchen':4]

n°4802499
Profil sup​primé
Posté le 21-08-2015 à 14:00:15  answer
 

Qui est actuellement en cours de réorientation ? Pour faire quoi du coup ?

mood
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Posté le 21-08-2015 à 14:00:15  profilanswer
 

n°4802529
cazeloof
Luc vous êtes là?
Posté le 21-08-2015 à 15:31:03  profilanswer
 


Comme expliqué un peu avant, j'ai un peu fail de mon côté et ne me suis pas inscrit pour septembre.
J'envisage un master en urbanisme en septembre prochain mais je dois d'abord passer en temps partiel à mon taf actuel sinon j'y arriverai pas je pense.

n°4802601
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 21-08-2015 à 18:56:12  profilanswer
 


 
Conservateur du patrimoine (le concours qui prend genre deux personnes et demie par an, moui [:junk1e:3]) ou plus vraisemblablement un peu n'importe quoi dans le domaine de l'histoire de l'art pourvu que je puisse passer ma vie dans des musées [:vapeur_cochonne]  
 

cazeloof a écrit :

Comme expliqué un peu avant, j'ai un peu fail de mon côté et ne me suis pas inscrit pour septembre.
J'envisage un master en urbanisme en septembre prochain mais je dois d'abord passer en temps partiel à mon taf actuel sinon j'y arriverai pas je pense.


 
Je pense que c'est une super idée. Même un 80% ça aide énormément (c'est ce que j'avais fait pour ma part). Il faut un peu de discipline pour utiliser sa journée libre de manière pertinente (et pas pour rattraper du ménage ou des courses en retard ou glandouiller) mais se dégager un jour pour ça et rien que pour ça, où tu prends du temps pour penser à ton avenir et faire les démarches qui vont avec, ça aide beaucoup à y voir clair. Lire des bouquins pour préparer sa reprise d'études, faire des annales de concours, ou simplement réfléchir.


---------------
Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°4804121
Profil sup​primé
Posté le 26-08-2015 à 20:53:55  answer
 


Réorientation est un bien grand mot, mais j'y réfléchis ; mon job est top, mais dans un an ça en fera 5 et je pense qu'il sera temps de prendre l'air.
J'ai évolué dans ma boite actuelle (création et développement d'une agence), et je ne compte pas aller chez la concurrence mais plutôt faire varier le domaine.
Absolument rien de figé, mais je pense notamment à de la R&D dans l'énergie ; pourquoi pas une start-up ? Puis ça me ferait revenir en ville.
Je bosse en outre mon anglais pour ne pas louper une opportunité à l'étranger.

n°4804566
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 27-08-2015 à 20:12:30  profilanswer
 

Une de mes connaissance a participé au pot de départ à la retraite d'un de ses collègues il y a un mois. Depuis, le collègue est mort, il a eu deux semaines de retraite :sweat:
 
Ça conforte encore plus dans un choix de reconversion, parce que si c'est pour mourir comme ça, autant s'être pas fait chier toute sa vie professionnelle :o


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°4804642
cazeloof
Luc vous êtes là?
Posté le 28-08-2015 à 09:31:19  profilanswer
 

biezdomny a écrit :


 
Je pense que c'est une super idée. Même un 80% ça aide énormément (c'est ce que j'avais fait pour ma part). Il faut un peu de discipline pour utiliser sa journée libre de manière pertinente (et pas pour rattraper du ménage ou des courses en retard ou glandouiller) mais se dégager un jour pour ça et rien que pour ça, où tu prends du temps pour penser à ton avenir et faire les démarches qui vont avec, ça aide beaucoup à y voir clair. Lire des bouquins pour préparer sa reprise d'études, faire des annales de concours, ou simplement réfléchir.


 
Oui c'est vrai mais dans mon cas l'objectif est de passé en temps partiel au moment ou je commencerai mon nouveau master. Car les cours du soir tous les jours de la semaine + travaux, ça risque d'être tendu avec un temps plein.

n°4808716
Profil sup​primé
Posté le 14-09-2015 à 23:38:07  answer
 

C'est possible à 30 ans d'envisager de devenir prof de collège/lycée avec seulement le bac ? Ça paraît trop compliqué non ?

n°4808737
dav-master
Posté le 15-09-2015 à 07:29:04  profilanswer
 


 
 [:hu jintao:3]

n°4808757
ArthurB
Posté le 15-09-2015 à 09:10:39  profilanswer
 

A mon époque fallait minimum une licence (bac+3)
:??:

n°4808781
tamino
master proxy 2 gates
Posté le 15-09-2015 à 10:00:50  profilanswer
 

Yep c'était bac+3 minimum y compris pour faire prof de primaire quand je m'étais renseigné. Et à ce moment là ils parlaient carrément de passer ça a bac+5 et de virer les IUFM si je me souviens bien :pt1cable:

n°4808782
fugacef
Posté le 15-09-2015 à 10:03:45  profilanswer
 

tu peux regarder ça
http://www.education.gouv.fr/cid51 [...] capes.html
 
Aucune idée du niveau par contre je viens de découvrir

n°4809526
Cougy
Play it fucking loud !
Posté le 17-09-2015 à 11:48:51  profilanswer
 

Drap. /lurkage mode on. :o


---------------
A.K.A. Korrozyf
n°4809528
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 17-09-2015 à 11:56:38  profilanswer
 

Tu peux remettre ton pavé ici sinon :o


---------------
Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°4809531
Cougy
Play it fucking loud !
Posté le 17-09-2015 à 12:04:24  profilanswer
 

Le voilà, avec mon edit et tout. :o
 
From topic pâtisserie :
 

Johnjohn7 a écrit :


 
Ah ouais ? bieng ça ! Et tu as quoi comme projet pour après ?
C'est dingue le nombre de gens qui veulent se reconvertir.


 
Je me fais la remarque aussi. Je me demande si c'est pas un problème assez général. Quand on y pense, le système scolaire est très vicieux. On te demande ce que tu veux faire dès ton plus jeune âge. On te pousse rapidement dans des filières en fonction de résultats scolaires peut-être pas assez représentatifs de tes capacités.
Aussi je trouve que le système scolaire à énormément dénigré les filières non générales. Je me souviens encore d'à quel point dans mon école et pour beaucoup de monde que j'ai connu, c'était la honte d'être redirigé vers une filière non générale. Mais forcément, on y envoyait que les élèves qui avaient de mauvaises notes. Donc c'était un aveu d'échec.
 
Alors que c'est une connerie totale. Quand on est jeune, même quand on a 18 ans on a aucune idée de la réalité du travail. A part éventuellement des métiers de notre famille proche. Et encore...
 
Puis le monde du travail est de plus en plus spécialisé. On "invente" de plus en plus de métiers intermédiaires basés sur des besoins nouveaux. Ces métiers jeunes sont par essence mal définis et pas stables ni en terme de reconnaissance ni en terme de formation.
Rien qu'en ce qui me concerne (gestion de projet fonctionnelle en informatique), je constate que mon métier ne tombe pas sous le sens pour beaucoup de monde, même pour des clients de la boite ou pire, certains de mes collègues. Pourtant je vois la différence entre les projets où j'interviens et ceux qui se font sans mon intervention. Mes projets ils passent en production et les clients sont content du résultat. :D Mais c'est pas pour autant qu'ils gueulent pas quand on leur facture du temps de gestion de projet. A force d'entendre que nos métiers sont pas de "vrais" métiers. Ou de se dire, et c'est en partie mon cas, qu'on ne répond qu'à un besoin temporaire du monde du travail et qu'on ne produit rien de concret (les projets informatiques c'est que du virtuel dans mon domaine, des sites, des applications mobiles). On finit par avoir un besoin de réaliser des choses qui ont du sens. Qui sont pérennes.
 
On voit les métiers artisanaux sous un autre oeil. On se souvient de la satisfaction de produire quelque chose avec ses mains. D'avoir le temps de faire un bon boulot, soigné et appliqué. D'avoir des échanges humains avec d'autres personnes (collègues, clients, fournisseurs, etc.) pas d'être dans le rush des emails, confcall et autre comités de pilotage où c'est bien trop souvent de la réunionite aiguë.
 
Bref, on se dit que de partir élever des chèvres dans le Larzac, au delà de la blague, serait peut-être pas une si mauvaise idée. En ce qui me concerne j'ai regardé plusieurs solutions de reconversion. Horlogerie, pâtisserie, enseignement informatique (j'en ai déjà fait lors de ma formation). Mais reste aussi le soucis de la chute souvent importante de revenus lors de cette reconversion et parfois pendant l'exécution de ce nouveau métier.
J'admet que c'est un frein assez violent en ce qui me concerne. Suis-je pourri par le fric ? Peut-être en partie... Mais je me vois mal sacrifier certains conforts actuels. Alors je me suis mis à faire plus de sorties culturelles. Aller au Théâtre, visiter des musées, voir des expos. Je pousse à m'améliorer dans mon loisir de la photographie. Bref, je fais un maximum de choses hors du boulot et ça permet d'avoir un équilibre beaucoup plus sain.
Ca freine les envie de tout plaquer et faire autre chose. Mais ça garantie pas non plus que ça n'arrive pas un jour car simplement ces milieux hyper compétitifs et stressants dans lesquels nombre d'entre nous vivons, ne sont simplement pas des conditions acceptables de travail.
 
Edit : Oh putain ce pavé totalement HS. :lol: Bon, fallait peut-être que ça sorte. :D


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A.K.A. Korrozyf
n°4809532
Gnarfou
Gnarf pour les intimes
Posté le 17-09-2015 à 12:10:33  profilanswer
 

Nan, c'est pas HS du tout.
 
Perso j'ai déjà pas mal réfléchi à passer électricien. J'adore le bricolage, on a la notion de projet, du service rendu et on peut rester indépendant.
 
Ce qui me bloque aussi, c'est bien les sous. Mais je me disais qu'en travaillant le samedi ou le dimanche, il y aurait moyen de basculer progressivement ... Bref, ça me travaille

n°4809535
Cougy
Play it fucking loud !
Posté le 17-09-2015 à 12:14:03  profilanswer
 

C'était du HS sur le topic pâtisserie. ;) J'ai CC mon post en entier. :)


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A.K.A. Korrozyf
n°4809543
coldman
Posté le 17-09-2015 à 12:26:52  profilanswer
 

Gnarfou a écrit :

Nan, c'est pas HS du tout.
 


 
+1
 
J'ai l'impression que çà dépend bcp des parents aussi.
quand je vois mes collègues qui sont parents, certains écoutent et poussent leurs enfants dans ce que ceux-ci aiment faire tandis que d'autres essaient à tout prix de remettre leurs enfants dans ce que les parents pensent être le droit chemin (Bac général...).
Je crois que les enfants qui ont été remis dans le droit chemin arrivent souvent à la trentaine ou quarantaine avec l'envie de tout plaquer et de faire ce qu'ils aiment vraiment.
J'ai une copine qui est devenue danseuse pro, ces parents l'ont toujours encouragé, je trouve çà vraiment bien même si évidemment elle ne fera pas çà tout sa vie.

n°4809560
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 17-09-2015 à 12:59:57  profilanswer
 

(J'en ai enlevé des bouts, sinon ça faisait un post fleuve.)

 
Cougy a écrit :

Je me fais la remarque aussi. Je me demande si c'est pas un problème assez général. Quand on y pense, le système scolaire est très vicieux. On te demande ce que tu veux faire dès ton plus jeune âge. On te pousse rapidement dans des filières en fonction de résultats scolaires peut-être pas assez représentatifs de tes capacités.

 

Ou de tes affinités. Bref, on te met dans la "voie royale" du moment si tu peux y aller, pas si ça t'intéresse. Je me rappelle très bien cette fille dans ma classe de seconde qui a dû limite aller au CAC avec les profs pour qu'on l'autorise à aller en L et pas en S. Genre elle allait gâcher sa vie ELLE AURAIT PU ALLER EN SCIENCES MERDE §§§

 

Ça dépend aussi beaucoup des parents (comme dit coldman) et de leurs propres sentiments d'insécurité. Ma mère, par exemple, était persuadée qu'elle avait raison, que c'était pour notre bien et qu'il ne fallait pas qu'on finisse avec un doctorat de lettres et une vie pourrie comme elle (hint, c'est pas son doctorat qui a pourri sa vie). Au nom de ça, elle a inscrit mon frère de force dans une filière qu'il ne voulait pas, "parce que c'était mieux pour lui" [:tinostar] Inutile de dire que ça s'est mal passé.

 
Cougy a écrit :

Aussi je trouve que le système scolaire à énormément dénigré les filières non générales. Je me souviens encore d'à quel point dans mon école et pour beaucoup de monde que j'ai connu, c'était la honte d'être redirigé vers une filière non générale. Mais forcément, on y envoyait que les élèves qui avaient de mauvaises notes. Donc c'était un aveu d'échec.

 

Oui, et ça entretient tout un tas de préjugés que malheureusement seul le contact avec la vie professionnelle peut effacer. C'est quand tu as pu sortir de l'école, aller bosser, rencontrer des gens, que tu te rends compte que non, il n'y a pas des cases aussi bien définies et qu'il y a des gens qui font des métiers "impossibles" ou "la lose complète" et sont en fait contents et compétents. Qu'il y a des tas de gens qui changent de métier aussi. Qu'il y a des gens qui font des tas de métiers improbables, parfois temporaires (des métiers à carrière courte) et que non, leur vie n'est pas détruite sous prétexte qu'ils n'ont pas usé les bancs d'une prépa.

 

Mais bon si on s'en rend compte dix ans après c'est un peu tard.

 
Cougy a écrit :

A force d'entendre que nos métiers sont pas de "vrais" métiers. Ou de se dire, et c'est en partie mon cas, qu'on ne répond qu'à un besoin temporaire du monde du travail et qu'on ne produit rien de concret (les projets informatiques c'est que du virtuel dans mon domaine, des sites, des applications mobiles). On finit par avoir un besoin de réaliser des choses qui ont du sens. Qui sont pérennes.

 

On voit les métiers artisanaux sous un autre oeil. On se souvient de la satisfaction de produire quelque chose avec ses mains. D'avoir le temps de faire un bon boulot, soigné et appliqué. D'avoir des échanges humains avec d'autres personnes (collègues, clients, fournisseurs, etc.) pas d'être dans le rush des emails, confcall et autre comités de pilotage où c'est bien trop souvent de la réunionite aiguë.

 

Pour ma part, c'est moins l'aspect de passer à un métier "créateur de quelque chose de concret" qu'à un métier qui a du sens pour moi, une utilité. Mes dernières années professionnelles tombent dans le cas que tu décris, je me suis retrouvée dans une entreprise hyper lourde, bureaucratique, où il fallait passer par vingt personnes différentes (à identifier au préalable) pour valider le moindre truc ou récupérer la moindre info pour pouvoir savoir quoi demander ensuite à vingt autres personnes via formulaire. Il y avait des journées de réunion, des trucs qui durent des deux, trois, six heures, où tout le monde a son micro casque et essaie de bosser en scred pendant une conf call qui ne sert à rien mais où il faut être pour les cinq minutes où on aura peut-être besoin de toi pour désigner le prochain point de départ de la prochaine chaîne de vingt personnes à solliciter.

 

[:yiipaa:2]

 

Avant ça, je faisais un métier rébarbatif, pas glamour, mais utile, mais j'avais fini par tourner en rond et j'avais demandé à changer. Cruyelle erreur :o

 
Cougy a écrit :

Bref, on se dit que de partir élever des chèvres dans le Larzac, au delà de la blague, serait peut-être pas une si mauvaise idée. En ce qui me concerne j'ai regardé plusieurs solutions de reconversion. Horlogerie, pâtisserie, enseignement informatique (j'en ai déjà fait lors de ma formation). Mais reste aussi le soucis de la chute souvent importante de revenus lors de cette reconversion et parfois pendant l'exécution de ce nouveau métier.

 

C'est un avantage de nos professions : on gagne quand même un paquet de fric. Vazy pour te reconvertir quand tu es payé au SMIC :/

 
Cougy a écrit :

J'admet que c'est un frein assez violent en ce qui me concerne. Suis-je pourri par le fric ? Peut-être en partie... Mais je me vois mal sacrifier certains conforts actuels. Alors je me suis mis à faire plus de sorties culturelles. Aller au Théâtre, visiter des musées, voir des expos. Je pousse à m'améliorer dans mon loisir de la photographie. Bref, je fais un maximum de choses hors du boulot et ça permet d'avoir un équilibre beaucoup plus sain.

 

Ce n'est que le début, gninhinhin [:l0ser]

 
Cougy a écrit :

Ca freine les envie de tout plaquer et faire autre chose. Mais ça garantie pas non plus que ça n'arrive pas un jour car simplement ces milieux hyper compétitifs et stressants dans lesquels nombre d'entre nous vivons, ne sont simplement pas des conditions acceptables de travail.

 

J'ai eu un collègue qui est parti du jour au lendemain, sans point de chute, parce qu'il n'en pouvait plus, mais il avait d'autres soucis par ailleurs.

 

Je crois que ce n'est pas le stress "brut" qui a le plus détruit mon envie de travailler. Il y a eu des moments d'épuisement (vraiment d'épuisement physique) et de stress intense quand je me faisais exploiter par une SSII, mais après ça a simplement nourri ma colère (seule ma haine peut les détruire [:darthvad']) et je l'ai plutôt bien vécu finalement. C'était un stress sur lequel je pouvais agir en étant en colère.

 

Dans mon dernier boulot, j'avais un stress différent et vraiment particulier, celui de devoir rendre des comptes en permanence sur des problèmes que je ne maîtrisais pas, parce que personne ne les maîtrisait parce que tout le monde avait perdu toutes les infos suite à des sous-traitances dans tous les sens. Vazy pour remonter de doc en doc (googletradées bien sûr) pour essayer de retrouver un problème de conception, qui n'a bien sûr plus aucun responsable puisque le sous traitant a changé douze fois, mais dont personne ne veut payer la correction parce que "c'est le boulot du sous-traitant" et tu ne peux même pas te reposer sur les contrats qui sont en mousse. Ça, par contre, c'était vraiment à chier (par contre, aucune fatigue physique).

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Message édité par biezdomny le 17-09-2015 à 13:01:22

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°4809581
Cougy
Play it fucking loud !
Posté le 17-09-2015 à 13:46:01  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

(J'en ai enlevé des bouts, sinon ça faisait un post fleuve.)
 


 
Oh l'aut' hé ! :o
 

biezdomny a écrit :


 
Ou de tes affinités. Bref, on te met dans la "voie royale" du moment si tu peux y aller, pas si ça t'intéresse. Je me rappelle très bien cette fille dans ma classe de seconde qui a dû limite aller au CAC avec les profs pour qu'on l'autorise à aller en L et pas en S. Genre elle allait gâcher sa vie ELLE AURAIT PU ALLER EN SCIENCES MERDE §§§
 
Ça dépend aussi beaucoup des parents (comme dit coldman) et de leurs propres sentiments d'insécurité. Ma mère, par exemple, était persuadée qu'elle avait raison, que c'était pour notre bien et qu'il ne fallait pas qu'on finisse avec un doctorat de lettres et une vie pourrie comme elle (hint, c'est pas son doctorat qui a pourri sa vie). Au nom de ça, elle a inscrit mon frère de force dans une filière qu'il ne voulait pas, "parce que c'était mieux pour lui" [:tinostar] Inutile de dire que ça s'est mal passé.
 


 
Ah ben ça... La voie royale... :lol: Clair que pour mes parents, il n'était pas question que je fasse autre chose qu'une filière S comme le grand frère et comme la grande soeur. Bon le coup de bol c'est que je me suis toujours senti à l'aise dans les matières scientifiques. J'avais "le truc". Mais pour la suite... Je me souviens de discussions où on disait que peu importe ce qu'on veut faire plus tard, c'est mieux d'avoir fait S. Médecins ? Bac S. Avocat ? Bac S. Architecte ? Bac S.
Comment ça se sont des métiers clichés ? :o Ah ben quand on est entourés de médecins, assureurs, ingénieurs divers et variés, ça laisse peu de place pour envisager un simple métier artisanal. :/
 
J'ai été tellement guidé, même involontairement, que j'ai à peine eu conscience de l'existence de métiers différents de ceux qu'il y avait autour de moi. Mise à part en classe de neige au primaire où j'ai vu une fois un fermier et une ferme, j'avais jamais vu de métier d'artisan. Pas que j'avais pas conscience de leur existence mais c'était une notion totalement abstraite.
J'ai du attendre mes 16 ans et avoir un pote dont le père est sculpteur sur bois, pour voir un atelier, des machines et une personne qui fait un travail manuel / artistique / fin / concret sous mes yeux. Et à l'époque je voyais ça comme un métier du passé voué à disparaître et qui sert à rien vu que de machines automatisées peuvent le faire. :sweat: Qu'est-ce que je pouvais être con...
 
Alors qu'avec du recul je constate que ce monsieur était une personne heureuse dans son travail. Il avait ses clients, ses commandes, son atelier au fond de son jardin. Pas de galère dans les transports, de la dispo pour emmener et chercher ses enfants à l'école. Suffisamment de pognon pour avoir acheté une maison et faire vivre sa petite famille. Non ils ne roulaient pas sur le pognon. Mais ils étaient largement pas à plaindre et mon pote n'a manqué clairement de rien.
Il m'avait montré comment fonctionnaient ses machines. J'avais été impressionné car c'était les premières machines outils que je voyais. Il avait un super grand établi, plein d'outils pour sculpter, creuser, lisser le bois. Plein de bois différents pour faire des incrustations de différentes essences, etc. Bref, j'étais déjà un peu sur le cul hier. Aujourd'hui je suis presque envieux. :D
 

biezdomny a écrit :


 
Oui, et ça entretient tout un tas de préjugés que malheureusement seul le contact avec la vie professionnelle peut effacer. C'est quand tu as pu sortir de l'école, aller bosser, rencontrer des gens, que tu te rends compte que non, il n'y a pas des cases aussi bien définies et qu'il y a des gens qui font des métiers "impossibles" ou "la lose complète" et sont en fait contents et compétents. Qu'il y a des tas de gens qui changent de métier aussi. Qu'il y a des gens qui font des tas de métiers improbables, parfois temporaires (des métiers à carrière courte) et que non, leur vie n'est pas détruite sous prétexte qu'ils n'ont pas usé les bancs d'une prépa.
 
Mais bon si on s'en rend compte dix ans après c'est un peu tard.
 


 
Ben c'est le soucis. On s'en rend forcément compte bien plus tard. Tant qu'on est sous l'influence du système scolaire / de ses parents. Il est assez difficile de se rendre compte soi même des dysfonctionnements.
Mais c'est ce que je disais. On nous demande de nous spécialiser à un âge où tout ce qui nous importe c'est la prochaine activité ludique qu'on va faire. Pas le métier qu'on devra exercer pendant 50 ans en espérant avoir une retraite pas trop basse pour éviter d'aller moisir dans une chambre sordide d'une maison de retraite paumée en espérant la visite de la famille pour changer des diffusions quotidiennes de Derrick et du journal de France 2. :sweat:
 
En fait on nous pousse dans des rails sans nous expliquer comment on peut faire basculer un aiguillage. Donc on suit le chemin qu'on trace pour nous. Tant mieux si ça nous correspond. Et si ça nous correspond pas, ben... "La vie c'est pas la joie, faut t'y faire mon p'tit gars, t'es plus un gosse." Super...
 
Mais bon, je suis pas malheureux du tout hein. :D Au contraire. Je suis très heureux de ma vie actuelle. Juste que j'ai un raz le bol de plus en plus présent de mon boulot actuel. Mais je pense que c'est, pour le moment, plus du au fait d'être dans un contexte où personne ne me donne les moyens de faire correctement mon travail et aussi que beaucoup ne veulent simplement pas bosser.
 

biezdomny a écrit :


 
Pour ma part, c'est moins l'aspect de passer à un métier "créateur de quelque chose de concret" qu'à un métier qui a du sens pour moi, une utilité. Mes dernières années professionnelles tombent dans le cas que tu décris, je me suis retrouvée dans une entreprise hyper lourde, bureaucratique, où il fallait passer par vingt personnes différentes (à identifier au préalable) pour valider le moindre truc ou récupérer la moindre info pour pouvoir savoir quoi demander ensuite à vingt autres personnes via formulaire. Il y avait des journées de réunion, des trucs qui durent des deux, trois, six heures, où tout le monde a son micro casque et essaie de bosser en scred pendant une conf call qui ne sert à rien mais où il faut être pour les cinq minutes où on aura peut-être besoin de toi pour désigner le prochain point de départ de la prochaine chaîne de vingt personnes à solliciter.  
 
[:yiipaa:2]  
 
Avant ça, je faisais un métier rébarbatif, pas glamour, mais utile, mais j'avais fini par tourner en rond et j'avais demandé à changer. Cruyelle erreur :o
 


 
Oh bordel... C'est tellement ce qui m'arrive au boulot. :lol:
 
Idem j'étais développeur. J'en ai eu marre, j'ai voulu évoluer en gestion de projet. J'ai même fait un MBA pour ça. Aujourd'hui je me dis que j'aurai du rester développeur. :D Mais bon. J'aime le concept du boulot que je fais. Je pense que je suis bien plus efficace en organisation qu'en exécution. Mais encore faut-il être dans un contexte favorable.  
 

biezdomny a écrit :

 
 
C'est un avantage de nos professions : on gagne quand même un paquet de fric. Vazy pour te reconvertir quand tu es payé au SMIC :/
 


 
C'est clair et net. :/
 

biezdomny a écrit :

 
 
Ce n'est que le début, gninhinhin [:l0ser]  
 


 
:D
 

biezdomny a écrit :


 
J'ai eu un collègue qui est parti du jour au lendemain, sans point de chute, parce qu'il n'en pouvait plus, mais il avait d'autres soucis par ailleurs.  
 
Je crois que ce n'est pas le stress "brut" qui a le plus détruit mon envie de travailler. Il y a eu des moments d'épuisement (vraiment d'épuisement physique) et de stress intense quand je me faisais exploiter par une SSII, mais après ça a simplement nourri ma colère (seule ma haine peut les détruire [:darthvad']) et je l'ai plutôt bien vécu finalement. C'était un stress sur lequel je pouvais agir en étant en colère.  
 
Dans mon dernier boulot, j'avais un stress différent et vraiment particulier, celui de devoir rendre des comptes en permanence sur des problèmes que je ne maîtrisais pas, parce que personne ne les maîtrisait parce que tout le monde avait perdu toutes les infos suite à des sous-traitances dans tous les sens. Vazy pour remonter de doc en doc (googletradées bien sûr) pour essayer de retrouver un problème de conception, qui n'a bien sûr plus aucun responsable puisque le sous traitant a changé douze fois, mais dont personne ne veut payer la correction parce que "c'est le boulot du sous-traitant" et tu ne peux même pas te reposer sur les contrats qui sont en mousse. Ça, par contre, c'était vraiment à chier (par contre, aucune fatigue physique).


 
J'ai un pote qui est parti pour faire le dépanneur informatique en province. Il gagne trois fois moins qu'avant, fait parfois plus d'heures qu'avant mais c'est fluctuant selon la demande. Il est indépendant. Il va chez les gens. Majoritairement des personnes âgées. Il leur dépanne leur PC. Parfois c'est des conneries. Il rebranche la souris. Il réinstalle un logiciel. Il change un composant qui a fini par griller. Mais les gens sont aux anges. C'est leur sauveur. :)
Ça doit être quand même très agréable niveau moral qu'être le messager d'un nouveau décalage de planning parce que l'équipe de production n'a pas tenu ses délais. :o


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A.K.A. Korrozyf
n°4809646
Sebwap
Posté le 17-09-2015 à 17:42:16  profilanswer
 

Drap !

n°4809677
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 17-09-2015 à 19:28:18  profilanswer
 

Cougy a écrit :

Comment ça se sont des métiers clichés ? :o Ah ben quand on est entourés de médecins, assureurs, ingénieurs divers et variés, ça laisse peu de place pour envisager un simple métier artisanal. :/

 

Oui, je pense que ça fait vraiment partie du problème. On ne peut pas vouloir s'orienter sur des métiers dont on n'a jamais entendu parler ou des métiers dont on n'a qu'une image réduite à un cliché (que ce soit "tu vas crever la faim" ou "rêve de gosse, jette-le à la poubelle ça sert à rien" ).

 

Comme l'éducation entretient le truc en faisant des espèces de gros silos, ça n'arrange pas les choses. Les élèves de prépa sont entre eux (bon, j'étais en internat aussi) et on se fait des potes en école d'ingé. Si on ajoute la capacité de sociabilisation du polard moyen [:cerveau eric], en caricaturant un peu il a quasiment fallu que j'attende que mes potes informaticiens se marient avec des gens normaux pour me rendre compte qu'il y a autre chose au monde que des ingénieurs et des profs  [:clooney16]

 
Cougy a écrit :

J'ai été tellement guidé, même involontairement, que j'ai à peine eu conscience de l'existence de métiers différents de ceux qu'il y avait autour de moi. Mise à part en classe de neige au primaire où j'ai vu une fois un fermier et une ferme, j'avais jamais vu de métier d'artisan. Pas que j'avais pas conscience de leur existence mais c'était une notion totalement abstraite.
J'ai du attendre mes 16 ans et avoir un pote dont le père est sculpteur sur bois, pour voir un atelier, des machines et une personne qui fait un travail manuel / artistique / fin / concret sous mes yeux. (...)

 

C'est une jolie anecdote :jap:

 

C'est regrettable qu'il n'y ait pas des présentations de métiers dans les lycées ou les collèges. Je me rappelle qu'on avait des cours de culture de l'entreprise en école d'ingé, mais c'est nettement trop tard et extrêmement réducteur comme vision (puisqu'on est déjà spécialisés à ce moment). Je trouverais ça vachement cool d'avoir des gens qui viennent parler de leur métier et dire ce qu'ils font, les avantages et les inconvénients.

 

Pour ma part j'avais des bonnes notes, j'avais peur et je voulais pas faire de vagues, donc j'ai fait ce qu'on me disait de faire.

 
Cougy a écrit :

J'ai un pote qui est parti pour faire le dépanneur informatique en province. Il gagne trois fois moins qu'avant, fait parfois plus d'heures qu'avant mais c'est fluctuant selon la demande. Il est indépendant. Il va chez les gens. Majoritairement des personnes âgées. Il leur dépanne leur PC. Parfois c'est des conneries. Il rebranche la souris. Il réinstalle un logiciel. Il change un composant qui a fini par griller. Mais les gens sont aux anges. C'est leur sauveur. :)
Ça doit être quand même très agréable niveau moral qu'être le messager d'un nouveau décalage de planning parce que l'équipe de production n'a pas tenu ses délais. :o

 

J'ai toujours fait de l'exploit, alors l'équipe de production c'est rien que des gros bâtards [:prodigy] et la partie en gras c'est un des grands plaisirs de l'exploit, tu es toujours Jésus. Bon, on te met en slip avec une couronne d'épines et des coups de fouet, mais au fond de la salle y en a deux-trois du service client qui te vénèrent parce que tu viens de les sauver de l'ire de Madame Michu en versant ton sang pour la reprise de données qui répare tout.

 

Je pense que c'est le seul truc qu'il m'arrive de regretter, cette espèce de sensation où tu as encore mal des coups de fouet mais tu as limite les larmes qui coulent devant ton PC parce que quelqu'un t'a écrit merci dans un mail et depuis le temps tu avais oublié que ce mot existe.

 

http://reho.st/cartelfr.louvre.fr/pub/fr/image/1958_p0007235.001.jpg


Message édité par biezdomny le 17-09-2015 à 19:29:03

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°4809771
Baggers
Posté le 18-09-2015 à 01:26:50  profilanswer
 

Un bon article sur votre syndrome d"intello précaire qui veut revenir au travail manuel", les gars: http://solidarisme.fr/14039-le-blu [...] precaires/

 

(Tapez pas pour le site louche et les caractères blancs sur fond noir: c'est le seul que j'ai retrouvé qui a gardé l'article gratuit :o)

 

La conclusion:

 
Spoiler :

Bref, tout le monde ne deviendra pas réparateur de vieilles motos. Si vous souffrez dans votre profession «intellectuelle», il va falloir rendre votre «job à la con» un peu moins con (si c’est possible et si vous en avez toujours un), tout en vous consacrant à vos heures perdues, et pour votre plus grand plaisir, à réparer vous-même vos toilettes qui fuient…

Message cité 1 fois
Message édité par Baggers le 18-09-2015 à 01:29:18

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C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°4809772
Oceanborn
Posté le 18-09-2015 à 01:29:16  profilanswer
 

Bon, mon master a commencé. Je me retrouve avec de jeunots, mais bon, ça va encore.

 

Le plus dur, hormis l'aspect financier que j'ai pas encore senti, c'est le sensation de ne plus avoir de "rôle" dans la société. A 30 ans, tu passes de salarié dans une grosse boîte, un appart à Paris, etc, à étudiant, en banlieue, près de son budget. Pas simple. Heureusement j'ai 10 mois de stage au total sur les deux ans, donc cette sensation ne devrait pas durer longtemps.

 

Par contre, plutôt que d'appliquer des normes et des réglementations, faire un truc qui me botte et apprendre plein de choses, ça n'a pas de prix. :love:

n°4809793
ChaTTon2
Je l'aime !
Posté le 18-09-2015 à 08:01:36  profilanswer
 

Oceanborn a écrit :

Bon, mon master a commencé. Je me retrouve avec de jeunots, mais bon, ça va encore.

 

Le plus dur, hormis l'aspect financier que j'ai pas encore senti, c'est le sensation de ne plus avoir de "rôle" dans la société. A 30 ans, tu passes de salarié dans une grosse boîte, un appart à Paris, etc, à étudiant, en banlieue, près de son budget. Pas simple. Heureusement j'ai 10 mois de stage au total sur les deux ans, donc cette sensation ne devrait pas durer longtemps.

 

Par contre, plutôt que d'appliquer des normes et des réglementations, faire un truc qui me botte et apprendre plein de choses, ça n'a pas de prix. :love:

Oceanborn a écrit :

Bon, mon master a commencé. Je me retrouve avec de jeunots, mais bon, ça va encore.

 

Le plus dur, hormis l'aspect financier que j'ai pas encore senti, c'est le sensation de ne plus avoir de "rôle" dans la société. A 30 ans, tu passes de salarié dans une grosse boîte, un appart à Paris, etc, à étudiant, en banlieue, près de son budget. Pas simple. Heureusement j'ai 10 mois de stage au total sur les deux ans, donc cette sensation ne devrait pas durer longtemps.

 

Par contre, plutôt que d'appliquer des normes et des réglementations, faire un truc qui me botte et apprendre plein de choses, ça n'a pas de prix. :love:

Bravo


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Mon feed-back : http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 1974_1.htm
n°4809831
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 18-09-2015 à 10:50:27  profilanswer
 

Baggers a écrit :

Un bon article sur votre syndrome d"intello précaire qui veut revenir au travail manuel", les gars: http://solidarisme.fr/14039-le-blu [...] precaires/

 

C'est très réducteur comme vision par exemple moi je passe d'un bac+5 en sciences dure à un bac+3pourlemoment en sciences molles, et ça me va très bien de continuer dans les trucs d'intello :D

 

Mon problème était surtout que mon travail précédent était stérile, inutile, futile et faisait moisir mon cerveau du dedans.

 

Un truc m'a fait tiquer dans l'article :

 
Citation :

L’anthropologue David Graeber a déterré une vérité qui dérange. Comme le dit l’auteur de Dette : 5 000 ans d’histoire (Les Liens qui libèrent), les progrès immenses de productivité auraient dû nous amener à travailler quinze heures par semaine, ainsi que l’avait prédit Keynes dès les années 30 (ce que martelait aussi Jeremy Rifkin dans les années 90 avec la Fin du travail). Que s’est-il passé ? Comme le capitalisme et la morale commune ont horreur du vide, le système a engendré, selon Graeber, tout un tas de métiers insignifiants censés nous occuper : «Le secteur qui a augmenté le plus étant celui des services, des emplois administratifs et des fonctionnaires.»

 

Honnêtement, sur la fin, je pense que je bossais à peine ça. Ca a d'ailleurs joué un rôle énorme dans ma décision de reconversion : j'en branlais pas une, je torchais mon boulot en deux heures par-ci par-là et j'avais que des compliments sur ma productivité et ma réactivité :/ Forcément, l'entreprise générait tellement de bruit (réunions tout le temps, mails par millions, messagerie instantanée, SMS...) que tout se diluait là-dedans et qu'une réponse sous trois semaines paraissait déjà un miracle. Le fait que plein de gens ne savaient plus comment marchaient les choses doit jouer aussi, la réponse vague et le profil bas étaient de rigueur. Un projet avec deux ans de retard et des coûts explosés ne surprenait personne (enfin il y avait bien des gens qui faisaient genre ils étaient surpris et indignés, mais il suffisait de regarder comment les choses se passaient pour voir qu'on allait dans le mur depuis tellement longtemps que là on nageait dans le béton).

 
Oceanborn a écrit :

Bon, mon master a commencé. Je me retrouve avec de jeunots, mais bon, ça va encore.

 

Le plus dur, hormis l'aspect financier que j'ai pas encore senti, c'est le sensation de ne plus avoir de "rôle" dans la société. A 30 ans, tu passes de salarié dans une grosse boîte, un appart à Paris, etc, à étudiant, en banlieue, près de son budget. Pas simple. Heureusement j'ai 10 mois de stage au total sur les deux ans, donc cette sensation ne devrait pas durer longtemps.

 

Par contre, plutôt que d'appliquer des normes et des réglementations, faire un truc qui me botte et apprendre plein de choses, ça n'a pas de prix. :love:

 

[:babaji]

 

Je n'ai pas vraiment ressenti ce que tu décris pour la perte de "rôle" dans la société. A la rigueur ça m'arrive de me sentir illégitime quand je râle sur la façon dont l'état fait son budget parce que je ne paie plus d'impôts alors je peux plus dire "qu'est-ce qu'ils font avec ma thune bordel" :o


Message édité par biezdomny le 18-09-2015 à 10:51:26

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°4810034
cooltwan
Posté le 18-09-2015 à 21:38:47  profilanswer
 

Oceanborn a écrit :

Bof.
 
Je suis dans un gros groupe industriel, on dépense un fric fou pour des appli spécifiques (et pas forcément cruciales hein. Un workflow à la con, un truc de gestion pour une seule BDD etc..). Me semble que les entreprises sont conscientes maintenant qu'un soft qui marche bien peut te simplifier la vie. Et je parle même pas de l'arrivée des tablettes dans les ateliers pour la gestion de prod, le suivi qualité etc... Ca devient crucial maintenant.
 
En tous cas moi je suis impatient comme une puce de quitter ma boite actuelle pour repartir vers un truc avec beaucoup d'info dedans.  [:joce] Mon ex qui était dev dans une grosse boite US de cloud avait une vie vachement mieux que la mienne. Un job plus dynamique, des salons @ Vegas / team meetings à SF, un salaire juste doublé par rapport au mien, des locaux supers, un train de vie flexible, un job intéressant intellectuellement... Quand je devais me taper le même site industriel pourri de RP tous les jours, les locaux vieux d'un sciècle, les ouvriers débiles, les syndicats, la lourdeur des grosses boites d'aéro avec l'état actionnaire dedans, les procédures à la con etc... C'est honnêtement le jour et la nuit je trouve. :o


 
Je veux bien en MP le nom de la boite ;)

n°4811122
in_your_ph​ion
Posté le 22-09-2015 à 22:58:53  profilanswer
 

Un sondage intéressant sur les devs, par stackoverflow :

 

http://stackoverflow.com/research/ [...] y-2015#top

 

On y apprends (sans surprise) qu'il y a 92% de couilles et que l'âge moyen de dévelo est de 28 ans, sur du javascript et qu'il passe environ 2-5 heures par semaine sur des projets perso ou annexes.

 

La vie de no life quoi [:clooney44]


Message édité par in_your_phion le 22-09-2015 à 23:01:13
n°4811430
basketor63
LFI et le PC ne sont pas d'EG
Posté le 23-09-2015 à 18:48:40  profilanswer
 

Comment je HAIS les commerciaux putain  [:natas]

 

ces connards qui vont te faire détester ton job alors que t'as aucun problème avec


Message édité par basketor63 le 23-09-2015 à 18:50:21
n°4811435
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 23-09-2015 à 18:58:40  profilanswer
 

Quelle sorte de commerciaux ? J'en connais deux, ceux qui te vendent toi et ceux qui vendent ce que tu fabriques.  
 
Les premiers : "dis, je t'ai vendu comme expert fortran 77 pour lundi matin, j'espère que tu as du temps pour te préparer ce week-end" [:hauptimisateur:2]  
 
Les seconds : "ah, j'ai oublié de te prévenir, j'ai dit la semaine dernière au client que ça marcherait demain, du coup là c'est vraiment urgent, il faudrait que tu me le fasses tout de suite, il y a du bizness derrière" [:hauptimisateur:2]


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°4811438
basketor63
LFI et le PC ne sont pas d'EG
Posté le 23-09-2015 à 19:12:00  profilanswer
 

Les troisièmes : "tu trouves que c'est un peu trop loin comme mission, mais tu as acheté ou bien tu loues ?"
 
Nan mais connard, si ça me bote pas d'aller dans ce quartier pour bosser, c'est surement pas pour y louer un truc non plus connard !
 
En fait ça me fait chier de me farcir 45-50 minutes de tec. (quand il y a zéro blem sur la ligne)
Certains vont dire, "ha mais c'est exigeant", bah non, exigeant c'est 20 minutes. A vélo. Ouais j'ai déjà eut des missions comme ça, donc je sais ce que ça change en qualité de vie.
 
La mission proposée est intéressante, mais ça va me gaver de moisir des les tecs :o, et il le sait puisque j'ai déjà refusé une mission à cet endroit, et là il a le vice de re-proposer cette fois une mission intéressante au même endroit en plus le con ! Rien que pour me faire chier, c'est ça le vice du commercial  [:cerveau natas]  
Bah ouais, je fais partie des connards qui ont choisit d'habiter dans Paris, et de payer plus cher un trou a rat spécialement pour pas se farcir des transports trop longs, donc oui j'ai forcément certaines exigences.  [:hauptimisateur:2]
 

Message cité 1 fois
Message édité par basketor63 le 23-09-2015 à 19:27:13
n°4811470
squalezone
Posté le 23-09-2015 à 20:47:33  profilanswer
 

basketor63 a écrit :

Les troisièmes : "tu trouves que c'est un peu trop loin comme mission, mais tu as acheté ou bien tu loues ?"
 
Nan mais connard, si ça me bote pas d'aller dans ce quartier pour bosser, c'est surement pas pour y louer un truc non plus connard !
 
En fait ça me fait chier de me farcir 45-50 minutes de tec. (quand il y a zéro blem sur la ligne)
Certains vont dire, "ha mais c'est exigeant", bah non, exigeant c'est 20 minutes. A vélo. Ouais j'ai déjà eut des missions comme ça, donc je sais ce que ça change en qualité de vie.
 
La mission proposée est intéressante, mais ça va me gaver de moisir des les tecs :o, et il le sait puisque j'ai déjà refusé une mission à cet endroit, et là il a le vice de re-proposer cette fois une mission intéressante au même endroit en plus le con ! Rien que pour me faire chier, c'est ça le vice du commercial  [:cerveau natas]  
Bah ouais, je fais partie des connards qui ont choisit d'habiter dans Paris, et de payer plus cher un trou a rat spécialement pour pas se farcir des transports trop longs, donc oui j'ai forcément certaines exigences.  [:hauptimisateur:2]
 


 
 
Copain !!!!!! mais sur Lyon !!!!

n°4811471
-Poison-
Arrière garde HFRienne
Posté le 23-09-2015 à 20:55:35  profilanswer
 

Je bosse pour une grosse boite US, en ce moment les résultats sont vraiment pas bons, annonce de la direction, 72 postes (IT) sur 114 supprimés aux US  [:caseytatum] et 40 postes crées en Inde en contre partie qui devient le "centre d'excellence".  
 
Je ne sais pas par quel miracle on a été épargné en Europe.
 
Il faut que je me recycle :o


Message édité par -Poison- le 23-09-2015 à 20:56:44

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2 + 2 = 5
mood
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