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Auteur Sujet :

[topic unique] Les libraires d'HFR : passion du livre

n°4579731
Tristou
This is where the fun begins
Posté le 26-03-2014 à 01:39:10  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Plus de 5 ans.
J'ai hâte d'en partir comme j'ai hâte de redevenir un professionnel du livre.


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"About your cat Mr. Schrödinger : I have good news and bad news"
mood
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Posté le 26-03-2014 à 01:39:10  profilanswer
 

n°4579781
L'In-nulre​vable
Posté le 26-03-2014 à 09:53:23  profilanswer
 

Voeux réitérés de réussite, alors. Au pire, je dis bien au pire, tu dois pouvoir retrouver du boulot dans cette ancienne branche si jamais tu sèches côté livre, non ? Ca te laisse une latitude pour prendre le temps de chercher et de prospecter.

 

Je suis moi-même en train de préparer un "retour" vers la profession, délaissée pour cause d'absence de débouchés, à l'époque de ma sortie de la Fnouc. Après m'avoir reconduit sur 6 mois de CDD de 15 jours à 1 semaine, ils m'avaient fait l'immense honneur de me proposer, à l'approche des fêtes, un nouveau contrat d'1 mois.
Ça commençait à faire un peu foutage de gueule, je les avais plantés à ce moment là, sans resigner, et j'avais donc pu bénéficier du chômage le temps de retrouver quelque chose.

 

Comme il fallait bien manger, je me suis casé dans l'agro-alimentaire, non sans mal d'ailleurs, depuis deux ans. J'en avais déjà soupé au bout de deux mois ... !

 

Y'a pas de mystère, quand on est pas bien quelque part, il faut essayer de partir et de trouver des solutions ...

 


Message édité par L'In-nulrevable le 26-03-2014 à 10:01:21

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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4579914
Tristou
This is where the fun begins
Posté le 26-03-2014 à 13:12:05  profilanswer
 

Oui et puis bon, j'ai des projets à coté qui peuvent peut-être converger, on va dire que j'ai plusieurs pistes dans ma besace (mais dans le livre, toujours) :)


Message édité par Tristou le 26-03-2014 à 13:12:18

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"About your cat Mr. Schrödinger : I have good news and bad news"
n°4581080
L'In-nulre​vable
Posté le 27-03-2014 à 18:21:26  profilanswer
 

Tristou, et d'ailleurs, tous les autres qui peuvent passer dans le coin, avez-vous des avis/recommandations sur la présentation du CV ?
 
Je voudrais postuler de façon spontanée, dans une grande librairie de ma ville, il s'agit de Chapitre, ou plutôt ex-Chapitre, puisqu'un groupe de librairie canadien l'aurais reprise (impossible de vérifier plus avant cette information, sur le net en tout cas et habitant en périphérie, je n'ai pas encore eu l'occasion de m'y rendre pour vérifier de mes yeux ce qui s'y passait.)
Ceci parce qu'avant de me lancer dans mon projet (qui doit encore attendre deux ans, m'est avis), j'ai besoin de reprendre contact avec le monde professionnel, moi aussi, de la librairie. Ne serait-ce que pour voir ce que j'en pense, au bout de 6 mois, et parce que ma première expérience n'était pas suffisamment longue à mes yeux. Sans compter qu'elle ne s'est pas déroulée dans d'excellentes conditions.
 
Je m'explique pour cette question du CV ...  
 
Même si c'est remis en mains propres, que ce type de doc est moins appelé à être codifié, peut-être, en librairie que pour une boîte industrielle, au hasard ... je ne voudrais surtout pas commettre d'impairs.
 
Vous savez qu'on met une entête, par exemple ... mais que dois-je mettre dans mon cas (voire, vaut-il plutôt ne rien mettre), qui ai passé deux ans en tant que contrôleur de gestion (rigolez pas, au fond de la salle, ça ne m'a jamais branché, ce job!), et qui avant ceci, a eu une expérience de 6 mois à la Fnouc ?
 
Si je respecte cette règle débile des "trois adjectifs qui vous qualifient", que tout jeune futur cadre dynamique, dents longues commes élimées, doit fièrement arborer au dessous de ladite entête, cela me fera-t-il passer pour un type sérieux, ou pour un imbécile ?  
 
Enfin, pour le dernier point qui me vienne en tête aujourd'hui ... je compte tourner mon CV de façon à présenter mes tâches actuelles, chez M... heu, chez mon employeur, donc, de façon positive et en adéquation avec ce dont une librairie pourrait avoir besoin. Sans m'égarer ni trop en faire, bien sûr.
 
Ceci, principalement parce que j'ai peur, à raison je pense, de faire pâle figure à côté de profils plus exclusifs, et plus expérimentés, tout simplement ...  
 
 
Et j'aborde, de fait, un dernier point bis ... je mettais littérature, politique, photo ... et toutes ces choses dans ma case des "hobbies" (  :sarcastic: )quand je cherchais à passer pour un "acteur aux pratiques rationnelles" sur le marché du travail, mais est-ce que je peux, dois réserver un traitement différent à ces rubriques si je vise un poste en librairie ?  
 
Le point der bis bis ... faut-il se présenter comme disposant d'une polyvalence ? Ou une grande libraire comme Chapitre, au moins de par sa taille, sera forcément plus intéressée par un profil ou une demande plus spécifique ?
 
 
Ca en fait, des questions !  
 
Ca me filerait un bon coup de main si vous me disiez ce que vous en pensez ...
 
 
 :hello:  
 


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4720633
L'In-nulre​vable
Posté le 17-11-2014 à 15:36:16  profilanswer
 

Salut à tous ... !
 
Et bien, me voilà parti pour de bon dans une étude de marché ... disons, sérieusement, cette fois. Les fonds sont là, en tout cas. Pas de précipitation, mais l'objectif est de faire beaucoup plus que tâter le terrain ...  
 
Bora Bora, pourrais-tu, si jamais tu passais dans le coin, me donner une précision ?
 
Tu disais : "au dessous de 50 m² (ou 60 plutôt, si je me souviens bien), inutile d'y penser."
 
Est-ce parce que tu pars du principe que décemment, une librairie doit s'étendre au moins sur une telle surface ? (annexes et "réserve" comprises, j'imagine ?)
 
:hello:  
 
 
A plus !


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4720674
Borabora
Dilettante
Posté le 17-11-2014 à 16:42:53  profilanswer
 

L'In-nulrevable a écrit :

Tu disais : "au dessous de 50 m² (ou 60 plutôt, si je me souviens bien), inutile d'y penser."


J'ai dit ça, moi ?  [:gratgrat]  :D Disons qu'au-dessous de cette superficie, il devient difficile d'avoir un assortiment correct en librairie généraliste. Il faut avoir le plus possible de facing (tables comme murs), ce qui prend une place folle, et laisser tout de même de quoi circuler à l'aise, surtout si l'on a un rayon jeunesse (penser aux poussettes). Mais j'ai des exemples en tête de librairies parisiennes plus petites que ça et qui tiennent le coup. Il faut voir aussi quel CA tu vises et combien tu aimerais dégager en masse salariale. Pour faire vivre (très modestement) 2 personnes, 50/60 m² me semblent effectivement un minimum. Mais il n'y a pas de règle absolue : si tu es très bien placée, 40m² peuvent suffire.
 
Une réserve n'est pas forcément utile. Si tu as des cartons de bouquins dans l'arrière-boutique, c'est que tu es en over-stock. ;) Tout doit être à la disposition des clients et chaque titre en quantité adaptée à sa rotation. Pour les archives et les trucs dont on en sait pas trop quoi faire (je jette ? Je jette pas ?), l'idéal est d'avoir une cave (c'est souvent le cas avec les locaux commerciaux). Il te faut bien sûr un espace derrière le comptoir et quelques mètres carrés privés pour WC/frigo/vestiaire/etc., éventuellement avec un petit bureau dans un coin pour faire la paperasse à l'aise, mais vu le prix prohibitif de l'immobilier, la plus grande surface possible doit être affectée à la vente et le minimum au confort des libraires.
 
Je parle de très grandes villes, bien sûr. J'imagine qu'en province, les loyers bien plus bas doivent permettre d'être un nettement plus à l'aise. :p


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Qui peut le moins peut le moins.
n°4720738
L'In-nulre​vable
Posté le 17-11-2014 à 19:26:42  profilanswer
 

;)  
 
Héhé, oui, je crois bien que oui.
 
Merci pour tes précisions, tu as raison. Il s'agit effectivement de savoir quel CA on souhaiterait réaliser, et combien on voudrait se payer.  :D  
Ca va un peu dans le sens de ce que je pensais, pour le rapport surface/assortiment.  
 
La question d'un associé semble se préciser aussi ... enfin, c'est son importance qui se confirme, dirons-nous.  :D  
Je suis dans une "très" grande ville de Province, Nice, et les DAB sont rapidement conséquents. J'ai vu du 120000 euros pour 60 m², par exemple.
Sorti de l'aspect financier, il y a aussi bien sûr celui de la charge de travail.
 
Bon bon, beaucoup de boulot en perspective, et pour le moment peu d'autres éléments concrets à vous soumettre.
 
J'en suis à l'étude des lieux, et je fais pour le moment une fixette sur un endroit précis. J'ai sorti des infos intéressantes du site de l'Insee sur les IRIS des alentours, maintenant, je sais que je ne les traiterai jamais de manière aussi pertinente qu'un cabinet spécialisé ; j'essaye avant tout de déterminer le bassin de population proche (très proche même) et d'observer comment fonctionne cet endroit.
 
Les autres obstacles sur la route de notre ami ?
Ah oui, notre cher In-nulrevable a ses petits biceps bien gonflés de 6 mois d'expérience à la Fnac en 2011.  :heink:  
Il est en CDI dans un domaine qui n'a rien à voir, et va essayer d'aller voir son employeur, la gueule enfarinée, avec sa demande d'une formation sur la création/reprise auprès de l'INFL, mais bon, il pense que ça suffit pas du tout du tout. Et puis, un beau jour, avec une demande de rupture conventionnelle.  
Donc il en a, des questions à se poser, et des précautions à prendre, notre jeune ami !  
 
   
Bonne soirée à tous !  
 


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4720742
Borabora
Dilettante
Posté le 17-11-2014 à 19:44:07  profilanswer
 

L'In-nulrevable a écrit :

J'en suis à l'étude des lieux, et je fais pour le moment une fixette sur un endroit précis.


Ecole ? Lycée ? Commerces de bouche ? Bureaux ? Rue piétonne ? En observant le type de commerces autour, tu en apprendras déjà beaucoup. Pas seulement leur activité, mais leur positionnement, bien sûr.  :o


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Qui peut le moins peut le moins.
n°4726515
L'In-nulre​vable
Posté le 04-12-2014 à 11:27:35  profilanswer
 

Salut, toutes et tous.
 
Que pensez-vous, si vous en pensez seulement quelque chose, de la formation de l'INFL "reprise et création" ?  
 
Ou bien, avez-vous connaissance (je veux dire, "personnelle", de manière directe ou pas, d'une autre formation à peu près similaire -c'est à dire plutôt durée courte à priori)
 
 
:hello:  
 
 
A bientôt


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4726522
Borabora
Dilettante
Posté le 04-12-2014 à 11:48:18  profilanswer
 

L'In-nulrevable a écrit :

Salut, toutes et tous.
 
Que pensez-vous, si vous en pensez seulement quelque chose, de la formation de l'INFL "reprise et création" ?  
 
Ou bien, avez-vous connaissance (je veux dire, "personnelle", de manière directe ou pas, d'une autre formation à peu près similaire -c'est à dire plutôt durée courte à priori)
 
 
:hello:  
 
 
A bientôt


Tu trouveras difficilement mieux que l'INFL pour une formation de libraire. :p Ma collègue en a suivi une d'une semaine avant la création de notre librairie et en a été très satisfaite. Les intervenants sont des pros, tu peux y aller.  :)


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Qui peut le moins peut le moins.
mood
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Posté le 04-12-2014 à 11:48:18  profilanswer
 

n°4726599
L'In-nulre​vable
Posté le 04-12-2014 à 15:23:36  profilanswer
 

Salut,
 
Je crois bien qu'il s'agit de la même alors ... :)
 
merci !


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4765363
L'In-nulre​vable
Posté le 09-04-2015 à 17:02:24  profilanswer
 

Salut à tous,
 
Formation courant Juin ! Ca c'est cool.  :sol:  
 
 
Sinon, je suis vraiment en plein dans l'étude de marché ... encore, me direz-vous ? C'est vrai que j'ai mis un peu de temps à rassembler les éléments nécessaires ... qui sont donc :  
 
 
- choper les statistiques suivantes (tableurs Excel) auprès de l'Insee :   recensement de la population avec Activité des résidents  
(qui sont détaillées par IRIS, nomenclature qui vous permet, dans une grande ville du moins, de cerner les caractéristiques d'un quartier, et plus finement même d'un pâté de maisons)
 
- choper la carte détaillée des découpages IRIS de la ville, afin de savoir, au delà des dénominations, ceux qui concernent ma zone de chalandise.
 
- à partir de là, et d'observations répétées de plusieurs points stratégiques du lieu envisagé pour l'installation, déblayer le potentiel de celui-ci, en termes de marché, et donc affiner la perception de cette zone de chalandise, soit passer du théorique au réel.
 
J'ai certes relevé un passage vraiment important, un environnement propice : de même, je ne suis pas dans un centre-ville, mais il y a dans ce coin une vie de quartier, et une population qui, pour se rendre dans le centre (où se trouvent les concurrents), traverse la zone.
 
L'idée paraît extrêmement séduisante, à première vue (en tout cas pour moi !  :o ), mais pour rentrer dans le dur, j'ai du mal.  
 
Evidemment, à part dénombrer les gens, je cherche à savoir "qui" passe là ; et je sens que la liste des points d'observation à dresser pourrait se rallonger considérablement car je me situe sur un axe, et de nombreuses rues perpendiculaires débouchent dessus. J'ai noté la forte tendance des gens à progresser sur cet axe sans en dévier, ce qui est déjà une indication.
 
Toutefois, là où j'ai le plus de mal à raisonner, c'est que selon les jours (week-end par exemple), des populations d'autres quartiers se rendent ici, je le sais d'expérience ; ce sont naturellement des gens qui parcourent, pour le coup, davantage de distance le week-end. Mais c'est ce brassage là  qui est difficile à quantifier, du coup.
 
Je ne sais pas s'il faut tenter de le cerner davantage (questionnaires administrés dans la rue ?), ou s'il faut garder ce "plus" comme la bonne surprise inquantifiable en termes de fréquentation ... et partir, de fait, sur une fourchette basse, au risque de se trouver dans la situation où ... la viabilité n'est pas prouvée ! Vous me direz, une étude de marché concluant à l'imprudence d'un projet pourrait paraître réussie, mais ... !  :pt1cable:  
 
Bref, pas mal de points à préciser, sur lesquels je sèche un peu. Je pense qu'il va falloir que je passe vraiment plus de temps sur place, sérieusement, le week-end, parce que c'est loin d'être aussi simple que je me l'étais imaginé.  


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4779186
L'In-nulre​vable
Posté le 01-06-2015 à 15:37:20  profilanswer
 

Salut tout le monde !
 
Ca y est, je suis (enfn) définitivement inscrit à cette formation, dispensée par l'ARL PACA. Ca va me permettre d'avancer sur pas mal de points.  
 
Content je suis.  
 
 :hello:


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4803375
L'In-nulre​vable
Posté le 25-08-2015 à 09:39:16  profilanswer
 

Salut à tous !  
 
Selon vous, à partir de quel pourcentage du CA, pour le loyer, atteint-on des proportions dangereuses ? (je sais que ceci pris isolément ne voudra pas dire grand chose ... mais qu'est-ce qui vous paraîtrait être une fourchette "acceptable" ?)
 
 
Merci, bonne fin d'été ! :hello:


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4803402
Borabora
Dilettante
Posté le 25-08-2015 à 10:32:10  profilanswer
 

En pourcentage et pris isolément, ça n'a effectivement pas grand sens. :??: La méthode consiste plutôt à additionner tes 3 plus gros postes. Dans l'ordre : salaires, loyer, transport ((en rajoutant à la louche tous les petits frais généraux). Puis calculer le CA que tu dois réaliser pour les couvrir et voir si c'est crédible et si ça te laisse une marge de manoeuvre. Et à partir de là calculer ton besoin en fonds de roulement. Bon, le cas du transport est un peu à part puisqu'il augmente avec le CA, mais ça te donner une idée. Mais le rapport loyer/CA tout seul, il ne sert pas à grand chose de l'évaluer.  :o


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Qui peut le moins peut le moins.
n°4803588
L'In-nulre​vable
Posté le 25-08-2015 à 20:58:21  profilanswer
 

Merci Bora, je m'en doutais bien. Je me fiais à l'une des enquêtes réalisées par une agence du livre, où le loyer était donc exprimé en % du CA, selon les tailles des librairies. Celles réalisant par exemple moins de 300000 euros de CA avoisinaient les 5 %, ce pourcentage étant décroissant pour les librairies aux tranches de CA supérieures.
 
J'imagine que dans l'absolu, 10%, par exemple, restent prohibitifs.


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4803686
Borabora
Dilettante
Posté le 25-08-2015 à 23:53:10  profilanswer
 

L'In-nulrevable a écrit :

Merci Bora, je m'en doutais bien. Je me fiais à l'une des enquêtes réalisées par une agence du livre, où le loyer était donc exprimé en % du CA, selon les tailles des librairies. Celles réalisant par exemple moins de 300000 euros de CA avoisinaient les 5 %, ce pourcentage étant décroissant pour les librairies aux tranches de CA supérieures.
 
J'imagine que dans l'absolu, 10%, par exemple, restent prohibitifs.


Sans doute, oui, mais le CA ne dit pas tout (et même parfois pas grand chose). C'est la marge nette qui importe et elle inclut bien des facteurs. Par ailleurs, le loyer est fortement dépendant de l'emplacement, dont dépend la réussite de la boutique. Or là tu es dans l'angoissant pari d'implantation : tu ne peux encore que vaguement espérer tomber juste dans ta prévision de CA. Qui plus est, la prévision importante est celle à N+3, N étant l'année où tu vas ouvrir. Et là, ça relève carrément de la boule de cristal et de la méthode Coué ("j'y arriverai, j'y arriverai". :D ).
 
Dans notre cas, on est au-delà des 300K€ mais pas de beaucoup. Peut-être 400K€, il faudrait que je demande à ma collègue.


Message édité par Borabora le 25-08-2015 à 23:53:33

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Qui peut le moins peut le moins.
n°4804634
L'In-nulre​vable
Posté le 28-08-2015 à 08:17:43  profilanswer
 

Salut Bora,
 
Oui, tu as raison, un CA ne veut rien dire non plus dans l'absolu. Une marge nette serait effectivement plus parlante ... comme tu en faisais toutefois la démonstration dans un ancien post, faire 300 000 euros de CA n'est pas une mince affaire non plus. Etant donné que je suis, depuis cette formation, "truffé" de repéres chiffrés de ce type, et que j'envisage de pouvoir vivre à deux sur le projet (ce qui signifie que je suis ouvert à d'éventuelles questions d'association ...), 300 000 me paraissaient idéals.
Je vais maintenant essayer de visualiser le passage précisément, sur des journées types et voir ce qu'une extrapolation donne, mais à l'envers, soit "y'aura-t-il vraiment tant de personnes rentrant chaque jour ici, pour dépenser tant d'euros ?" :pt1cable:  
 
 
Et je vais aussi me mettre à la recherche du stage ...


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4844351
L'In-nulre​vable
Posté le 06-01-2016 à 14:04:18  profilanswer
 

Salut à tous,
 
J'aurais besoin de quelques avis sur une histoire de droit au bail, si vous avez 2 secondes en passant ...
 
J'ai repéré un local qui est, à première vue et selon les critères habituels, très intéressant. Son loyer, en outre, est très convenable (825 euros / mois pour une surface de 60 m²). Cela colle plutôt bien pour ce que j'envisageait.
 
Ma question est la suivante : le propriétaire en demandait 110 000 euros il y a un an, et aujourd'hui, comme il n'a pas vendu, il est passé à 80 000.
 
Ce qui reste à mon sens trop cher et n'est pas en phase avec son activité. Même si un DAB n'a pas grand chose à voir, ai-je pu lire, avec le résultat / CA réalisé.
 
Son bail, de 9 ans, est à renouveler dans un peu plus d'un an ; mais j'imagine que vu le prix qu'il en demande, il est hors de question pour lui de résilier ce bail, il veut vendre et point barre, et n'est donc pas pressé.
 
Selon les points de vue, on peut aussi se dire qu'il a beau ne pas être pressé, il rame depuis un an à le vendre et qu'il n'est pas au prix du marché, chose qu'il a visiblement réalisée, pour baisser ses exigences de 30 000 euros, ce qui n'est pas rien.  
 
Je n'ai donc aucune marge de manœuvre, à priori, pour le presser d'une façon ou d'une autre. Je peux faire une offre, qui sera la mienne et qui le fera réfléchir, ou pas.
 
Quels sont les éléments qui peuvent être amenés dans la négociation, selon vous ? La destination du commerce, par exemple, qui changerait si j'installe ma librairie là-bas ? Le montant des travaux éventuels ? (certains plutôt, car son intérieur a beau être en bon état, c'est celui d'un salon de coiffure ... )(je parle donc de réhabilitation)
 
Enfin, à priori, que je récupère ce local avant le renouvellement du bail ou après, à quel type d'augmentation de loyer puis-je m'attendre ? J'ai calculé qu'avec les contraintes de déplafonnement des loyers, ou même les ré-évaluations de critères de commercialité d'un quartier, on est plafonné à 10 % de hausse par période triennale. Si le bail ne prévoit pas de clause contraire, avec possibilités de ré-évaluations plus rapprochées.  
 
Bref, si vous avez de l'eau à apporter à mon moulin ... je vais déjà visiter ce local, afin de voir comment se répartissent vraiment ces 60 m², car en passant devant cette belle vitrine, dans cette belle rue, je ne les "vois" pas ...  
 
 
Merci pour vos avis, et bonne journée ... :p


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4844404
Borabora
Dilettante
Posté le 06-01-2016 à 17:01:21  profilanswer
 

Citation :

Son bail, de 9 ans, est à renouveler dans un peu plus d'un an ; mais j'imagine que vu le prix qu'il en demande, il est hors de question pour lui de résilier ce bail, il veut vendre et point barre, et n'est donc pas pressé.


Le truc, c'est qu'il peut néanmoins réussir à vendre à n'importe quel moment, peut-être dans 6 mois. Et du coup, le prochain proprio peut te mettre à la porte dans moins d'un an. Ca me paraît casse-gueule, quand même.  :sweat:


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Qui peut le moins peut le moins.
n°4844414
L'In-nulre​vable
Posté le 06-01-2016 à 17:28:02  profilanswer
 

Salut BoraBora,

 

Je suis un peu naïf (surtout très mal renseigné), je pensais que si je me trouvais dans le cas où j'achète son DAB avant l'échéance, et détenant donc un droit au bail qui arriverait à son terme, quelques démarches simples seraient seules à accomplir pour le voir effectivement reconduit sur la période suivante de 9 ans ... !

 

Ce n'est donc pas comme ça ?  :fou:
Je pensais que les indemnités d'éviction, etc ... empêchaient à peu près les propriétaires de faire n'importe quoi.

 


Mais dans ce cas son DAB ne vaut rien tant qu'il n'est pas renouvelé, concrètement, non ?


Message édité par L'In-nulrevable le 06-01-2016 à 17:43:28

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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4844443
Borabora
Dilettante
Posté le 06-01-2016 à 18:37:57  profilanswer
 

Je suis franchement pas expert en la matière puisque la question ne s'est jamais posée pour nous (bail neuf à chaque fois), mais regarde cette page : http://www.lecoindesentrepreneurs. [...] ommercial/
 
En particulier :

Citation :

Le droit au renouvellement du bail commercial
 
Pour que le locataire puisse bénéficier de ce droit, il faut obligatoirement :
(...)
  *  qu’il y exploite un fonds de commerce ou un fonds artisanal depuis trois ans au moins et dont il est le propriétaire,


Mais je suis pas sûr de bien comprendre : quand tu parles du proprio, c'est le gérant du salon de coiffure actuellement installé ? Les 80 000 €, c'est un pas de porte ou le prix de vente des murs ?


Message édité par Borabora le 06-01-2016 à 18:38:34

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Qui peut le moins peut le moins.
n°4844469
L'In-nulre​vable
Posté le 06-01-2016 à 19:26:14  profilanswer
 

Oui, j'ai vu des infos similaires sur service-public.fr, il y a apparemment problème, préalablement au renouvellement du bail, lorsque la nature du fonds de commerce est censé changer (ce qui serait mon cas). Il faudrait alors pouvoir justifier d'une exploitation précédente de ce fonds de commerce durant la période des trois ans révolus, ton lien étant plus explicite sur la question ("au moins trois ans", ce qui change tout)
 
La version de ton lien me semble plus logique, cela s'expliquerait pour moi dans le sens où le propriétaire des locaux, qui ne peut pas nécessairement s'opposer à la vente du droit au bail par son locataire, est protégé par la loi lui garantissant là qu'il "signe" avec un commerçant établi au moins depuis trois ans, ce qui le protège peut-être, par là-même, de contracter avec un locataire débutant dans son affaire, risquant de mettre la clé sous la porte, et de créer un défaut de paiement.  
 
 
Dans mon cas le gérant du salon de coiffure est bien locataire des murs dans lesquels il exerce ; il est titulaire d'un droit au bail, qu'il essaye de vendre 80 000 euros.
 
L'idéal serait, si j'ai bien cerné le problème, de laisser le salon de coiffure renouveler son droit au bail (entendu qu'il ne souhaite pas perdre l'opportunité de le vendre, et que même en cas de refus par le propriétaire, il toucherait une indemnité d'éviction : je gage donc qu'il procèdera à ce renouvellement, sauf s'il parvient à vendre avant ...), puis de faire une offre après coup.  
 
Si, bien sûr, ça n'a pas disparu du marché entre-temps ... ce droit au bail est intéressant car le salon de coiffure est installé depuis 18 ans, il n'y a donc pas eu de variation conforme aux prix du marché tels qu'on les pratique dans cette rue. Ou du moins les hausses n'ont-elles pu être répercutées par le propriétaire que conformément à la loi. Dans l'hypothèse où un nouveau bail devait voir le jour, soit après l'éviction du coiffeur par exemple, et bien que n'étant pas professionnel du commerce de locaux, je pense que le loyer subirait une hausse conséquente.
 
 
 


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4844491
Borabora
Dilettante
Posté le 06-01-2016 à 20:20:20  profilanswer
 

80 000 €, ça me paraît énorme pour un 60m² en province. Surtout que tu ne profiteras pas de la fidélisation de la clientèle, du fait du changement d'activité, et que tu devras tout remeubler/transformer.
 
Attention aussi à ça (toujours la même page):

Citation :

Nouveau bail suite à une reconduction tacite
 
Lorsque le bail commercial est reconduit tacitement, ce dernier est conclu pour une durée indéterminée.
 
Ce renouvellement n’est pas sans conséquences :
 
    le loyer peut être déplafonné à l’issue de la douzième année,
    et le bail peut prendre fin à tout moment suite au congé donné par le bailleur ou suite à une demande de renouvellement du locataire refusée par le bailleur.
 
Le locataire a la possibilité de demander le renouvellement du bail commercial jusqu’à l’issue de la douzième année.
 
Il s’agit d’une situation à risque pour le locataire, qui n’a plus de garantie de présence et qui risque une révision de loyer déplafonnée.


Il faudra t'assurer 6 mois avant la fin du bail que celui-ci a été renouvelé en bonne et due forme et non de manière tacite. Sinon, il peut se manger ses 80 000 €.  ;)


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Qui peut le moins peut le moins.
n°4844585
L'In-nulre​vable
Posté le 06-01-2016 à 22:16:44  profilanswer
 

Merci, je ne connaissais pas les effets de cette reconduction tacite ... c'est une info qu'il vaut mieux ne pas ignorer !

 


Bon, pour le prix du droit au bail ... même en Province, dans une grande ville de + de 200 000 habitants, ça grimpe très vite.

 

Il reste très au dessus du marché pour moi, j'ai observé à la loupe les transactions effectuées dans cette avenue, et c'est cher. Sans compter que ce que j'ai pu observer provient du BODACC, qui répertorie les ventes et cessions de fonds de commerce, soit des ventes appuyées sur une activité, qui vont généralement de pair avec un droit au bail. Ici, on n'est même pas dans ce cas, il s'agit de la vente du seul droit au bail.

 

Le monsieur n'est pas fou, il ne met en avant que le droit au bail, pas sa clientèle, pas son fonds de commerce, dont il sait qu'ils ne valent rien. Il monnaye en toute connaissance de cause son emplacement, qui à mon sens est excellent. Qui peut dire le juste prix de celui-ci ? Je ne sais pas. Je le trouve effectivement cher. Maintenant, le prix de ce DAB est aussi à mettre en parallèle avec le bail qui le sous-tend, dont son faible loyer. Cela fait partie des points qui lui donnent sa valeur.

 

Toutes les annonces que je croise ont, à emplacement similaire/comparable, des surfaces souvent inférieures et des loyers avoisinant les 1200 euros hors charge. Pour des DAB moins élevés.

 

Maintenant, comme tu le dis, il faut s'assurer qu'en cas d'achat du DAB de ma part, celui-ci comporte bien les mêmes avantages...


Message édité par L'In-nulrevable le 06-01-2016 à 22:57:41

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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4865862
L'In-nulre​vable
Posté le 14-03-2016 à 11:28:57  profilanswer
 

Salut à "tous".  :)
 
Finalement, il est indispensable de faire appel, pour rédiger l'acte de cession, à un avocat, qui s'occupe de ces différents points et du caractère hasardeux ou pas de la situation ... je suis donc toujours en tractations, après en avoir contacté un, et en même temps je recherche toujours ce fameux "stage". Ce n'est pas un franc succès pour le moment. Surtout dans une ville comme la mienne, où former un concurrent potentiel n'a pas grand sens pour les libraires installés. Je pourrais en revanche me faire ré-embaucher sur des horaires (très) réduits à la Fnouc, histoire de me refaire la main. Je veux dire parler à des gens, leur indiquer de la plus exquise façon où sont les toilettes, avoir de nouveau mal au dos, etc ... parce que je ne serais pas assez présent, de toute manière, pour m'occuper de choses plus intéressantes. On verra déjà si je suis pris.
 
J'avais une petite question pour Bora (évidemment ...) : je cherche à réaliser un tableau de trésorerie, quelque chose d'un peu vivant, puisque le but est de voir dans quelles situations je peux me retrouver, allant du pire et définitif à l'acceptable.  
Je connais le principe de la répartition des titres, en termes de fréquence de vente, dans un fonds de librairie ; je vois bien comment un encours peut varier, et ce sur de grandes amplitudes d'ailleurs ... mais comment approcher ceci de façon "réaliste" ?
 
Faut-il partir en admettant une fréquence de vente attendue pour les titres "A" ("vendeurs" ) et leur pré-assigner, en simulation, un poids dans l'assortiment, afin de déterminer comment les autres titres, moins vendeurs, peuvent peser sur les finances ? Je sais que c'est compliqué, étant donné qu'on peut aussi, et surtout peut-être, se vautrer sur le choix des titres A, lesquels sont sensés générer de la trésorerie ...
 
Si jamais tu avais le temps de m'éclairer un peu, en passant ... je te paierais bien un coup à boire, mais je suis un peu hors d'atteinte ces temps-ci. Voilà des années que je n'ai pas mis les pieds à Paris.  
 
Salut !  :hello:


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4865868
Borabora
Dilettante
Posté le 14-03-2016 à 12:00:15  profilanswer
 

L'In-nulrevable a écrit :

Je pourrais en revanche me faire ré-embaucher sur des horaires (très) réduits à la Fnouc, histoire de me refaire la main. Je veux dire parler à des gens, leur indiquer de la plus exquise façon où sont les toilettes, avoir de nouveau mal au dos, etc ... parce que je ne serais pas assez présent, de toute manière, pour m'occuper de choses plus intéressantes.


Le mal au dos, que ce soit à la FNOUC ou ailleurs, c'est la maladie du libraire. ;) Si tu as déjà des problèmes de ce côté, il est urgent d'y remédier (piscine, osthéo, gym etc.) car ça ne fera qu'empirer.

Citation :

J'avais une petite question pour Bora (évidemment ...) : je cherche à réaliser un tableau de trésorerie, quelque chose d'un peu vivant, puisque le but est de voir dans quelles situations je peux me retrouver, allant du pire et définitif à l'acceptable.  
Je connais le principe de la répartition des titres, en termes de fréquence de vente, dans un fonds de librairie ; je vois bien comment un encours peut varier, et ce sur de grandes amplitudes d'ailleurs ... mais comment approcher ceci de façon "réaliste" ?
 
Faut-il partir en admettant une fréquence de vente attendue pour les titres "A" ("vendeurs" ) et leur pré-assigner, en simulation, un poids dans l'assortiment, afin de déterminer comment les autres titres, moins vendeurs, peuvent peser sur les finances ? Je sais que c'est compliqué, étant donné qu'on peut aussi, et surtout peut-être, se vautrer sur le choix des titres A, lesquels sont sensés générer de la trésorerie ...


Honnêtement, on ne fait rien de tout ça. [:joce] On garde un titre si l'on pense qu'il a encore un peu de vie et on le rend (ou ne le réassortit pas) si l'on pense qu'il est fini. On a une toute petite partie du fonds qui ne tourne qu'à 1 ex par an, mais que nous estimons "bien" d'avoir tout de même en rayon. Mais nous n'avons jamais calculé quel pourcentage ces titres représentaient (sans doute pas plus d'1%). Pour le reste, c'est une adaptation quotidienne à la demande. [:spamafoote]
 
Tiens, notre Top15 2015 :
 
155 ex LONESOME DOVE I MCMURTRY LARRY (poche)
 
151 ex L'ARABE DU FUTUR - VOLUME 2 - SATTOUF RIAD
 
115 ex EUREKA STREET MCLIAM WILSON ROBERT (poche)
 
91 ex LONESOME DOVE II MCMURTRY LARRY (poche)
 
85 ex D'APRES UNE HISTOIRE VRAIE VIGAN DE-D
 
75 ex BOUSSOLE. ENARD MATHIAS
 
74 ex VERNON SUBUTEX, 2 DESPENTES-V
 
66 ex LE CHARME DISCRET DE L'INTESTIN ENDERS GIULIA/LIBER
 
66 ex 2084 (LA FIN DU MONDE) SANSAL BOUALEM
 
58 ex LA SEPTIEME FONCTION DU LANGAGE BINET-L
 
57 ex DES ECLAIRS ECHENOZ JEAN
 
55 ex MILLENIUM T4 CE QUI NE ME TUE PAS LAGERCRANTZ DAVID
 
55 ex ASTERIX - LE PAPYRUS DE CESAR - N 36 FERRI+CONRAD
 
54 ex L'ARABE DU FUTUR - VOLUME 1 - SATTOUF RIAD
 
51 ex SUSPECT CRAIS ROBERT (poche)
 
Comme on le voit, toutes petites quantités, même pour nos 15 best-sellers. :p La gestion de stock, c'est du micro-management.
 
Edit : je ne sais plus si l'on en avait déjà parlé, mais as-tu un(e) associé(e) ? Parce que sinon, la priorité est d'en trouver un(e), avant même le local. Monter et tenir seul une librairie généraliste n'est même pas pensable.


Message édité par Borabora le 14-03-2016 à 12:22:03

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Qui peut le moins peut le moins.
n°4865963
L'In-nulre​vable
Posté le 14-03-2016 à 17:49:55  profilanswer
 

Salut,

 

Et merci pour ces précisions ! Vous devez être les premiers vendeurs de France de Lonesome Dove, non ? :)

 

Oui, je cherche à travailler avec un associé ou un salarié. L'ADELC est passée par là, ils m'ont tout comme toi bien averti que j'allais me tuer à la tâche, et surtout ne pas réussir !
Je pense à un salarié, qui est formé et qui a de l'expérience. Selon toi, cela peut-il convenir ?
Je me pose la question car un salarié expérimenté et impliqué, et un associé expérimenté et impliqué sont certainement deux choses différentes ... non ? C'est un peu débile de le dire de cette manière, je ne suis pas spécialement un suppôt du MEDEF, mais ... ?  :p

  

Pour le tableau de trésorerie, je fais peut-être fausse route mais mes interrogations concernent :  

 

- la commande d'implantation : il va nécessairement y avoir une répartition entre les titres nécessaires et les autres, que j'imaginais, à tort peut-être, en proportion supérieure aux 1% que tu mentionnes. Ceci sans doute parce que l'implantation reste l'implantation, et qu'on a plein d'idées, d'envies, etc dans ces situations là.
Je sais que ces titres doivent être présents en quantité minime, et dans la formation qui m'a été dispensée, les pourcentages parfois évoqués dépassaient celui que tu cites, donc, mais j'imagine aussi que tes chiffres sont ceux d'une librairie réalisant dans les 300 000 euros et plus, et pas ceux d'une grosse librairie tapant dans les 1 million 5, pour laquelle un tel fonds doit être plus volumineux. J'ai l'impression que les exemples dont je parle concernaient de telles librairies.

 

J'espère parvenir à une réussite identique à la votre, en termes du développement, et donc aux 300 000 euros. Peut-être est-il plus sage de commencer bas avec ces fameux titres, ou du moins "réaliste", comme semble l'être ton indication.

 

En apparté, et fidèle à ma tradition éhontée de messages longs comme dix pavés ... à la Plume, à quel point êtes vous "seuls" dans votre quartier, en termes de concurrence ?
J'essaye de faire une comparaison avec ma situation, qui est la suivante : clientèle de passage et du quartier dans le coin où je souhaite m'installer, avec relative proximité d'autres concurrents, plus "gros" mais n'ayant certes pas l'avantage d'être au bas de la rue ou centraux. Pour autant, j'aimerais que ce soit généraliste orienté littérature, ce qui veut dire que j'ai peut-être intérêt à grever un peu la rotation de mon stock en proposant quelque chose qui colle à ces prétentions.  

 

Il faut aussi dire que j'essaye de proposer quelque chose qui soit entre mes goûts de départ, et ce qu'il "manque" dans ma ville. En espérant que ma vision de la situation ne soit pas trop biaisée par ce que j'ai envie de faire.

 


- Enfin, je voudrais aussi parvenir à me faire une idée sur ce qu'est un encours "pas beau", dans une période pas faste voire déprimée.

 


Et toujours pour la commande d'implantation ... je compte m'aider de Datalib, mais en gros, est-ce que ça te paraît être une bonne solution ?
Je ne peux évidemment pas compter sur mon expérience de ce côté là ... comme sur tant d'autres !

 


Merci de m'avoir lu.  :D

Message cité 1 fois
Message édité par L'In-nulrevable le 14-03-2016 à 18:31:45

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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4865969
Borabora
Dilettante
Posté le 14-03-2016 à 19:01:16  profilanswer
 

L'In-nulrevable a écrit :

Et merci pour ces précisions ! Vous devez être les premiers vendeurs de France de Lonesome Dove, non ? :)


Oui, on a dépassé tout le monde depuis longtemps. On s'est fait un bon restau avec Oliver Gallmeister à l'occasion du 1000ème exemplaire vendu chez nous. [:aras qui rit]

Citation :

Oui, je cherche à travailler avec un associé ou un salarié. L'ADELC est passée par là, ils m'ont tout comme toi bien averti que j'allais me tuer à la tâche, et surtout ne pas réussir !  
Je pense à un salarié, qui est formé et qui a de l'expérience. Selon toi, cela peut-il convenir ?  
Je me pose la question car un salarié expérimenté et impliqué, et un associé expérimenté et impliqué sont certainement deux choses différentes ... non ? C'est un peu débile de le dire de cette manière, je ne suis pas spécialement un suppôt du MEDEF, mais ... ?  :p


Non, ce n'est pas débile de le dire. [:spamafoote] Je ne vois pas comment on peut être sûr qu'un employé sera (et restera sur le long terme) impliqué. Pourquoi le serait-il ? Ce n'est pas son projet, sa librairie, il n'aura jamais aucun pouvoir de décision et il sera viré si le patron estime qu'il n'est plus nécessaire. [:spamafoote] Qui plus est, si ton projet réussit, tu pourras en tirer quelque chose le jour où tu en auras marre (beaucoup de libraires changent de métier en cours de carrière, pour pas mal de raisons). Lui n'aura jamais rien de plus, qu'il s'implique 5, 10 ou 20 ans.
 
La config idéale, c'est 3 associés dont aucun majoritaire (2 associés à 50/50, c'est le blocage en cas de conflit) et le mandat de gérant qui te revient. Le 3ème associé n'a pas forcément à bosser dans la librairie, il peut être simplement un investisseur. Et évidemment, il vaut mieux bien connaître ses associés avant d'envisager le montage. ;)  

Citation :

Pour le tableau de trésorerie, je fais peut-être fausse route mais mes interrogations concernent :  
 
- la commande d'implantation : il va nécessairement y avoir une répartition entre les titres nécessaires et les autres, que j'imaginais, à tort peut-être, en proportion supérieure aux 1% que tu mentionnes. Ceci sans doute parce que l'implantation reste l'implantation, et qu'on a plein d'idées, d'envies, etc dans ces situations là.
Je sais que ces titres doivent être présents en quantité minime, et dans la formation qui m'a été dispensée, les pourcentages parfois évoqués dépassaient celui que tu cites, donc, mais j'imagine aussi que tes chiffres sont ceux d'une librairie réalisant dans les 300 000 euros et plus, et pas ceux d'une grosse librairie tapant dans les 1 million 5, pour laquelle un tel fonds doit être plus volumineux. J'ai l'impression que les exemples dont je parle concernaient de telles librairies.


Je n'avais pas compris que tu parlais de la commande d'implantation. :o C'est pas dur : prends les meilleures ventes dans tous les domaines que tu comptes couvrir, en tentant d'exclure ce qui est très marqué par l'actualité et qui sera dépassé au moment où tu ouvriras (un exemple parmi mille : un mois après sa mort qui a précipité tout le monde dans les librairies, Eco est quasiment revenu à son niveau de vente habituel, c'est-à-dire pas grand chose). De toute façon, tu te planteras et seras obligé de rectifier l'assortiment les premiers mois en fonction de ta clientèle. On est tous passés par là. ;)

Citation :

En apparté, et fidèle à ma tradition éhontée de messages longs comme dix pavés ... à la Plume, à quel point êtes vous "seuls" dans votre quartier, en termes de concurrence ?


A peu près seuls, mais le terme est relatif à la densité de la population susceptible d'acheter des livres. Paris est la ville qui compte le plus de librairies au monde mais aussi sans doute le plus d'acheteurs en librairie indé.

Citation :

J'essaye de faire une comparaison avec ma situation, qui est la suivante : clientèle de passage et du quartier dans le coin où je souhaite m'installer, avec relative proximité d'autres concurrents, plus "gros" mais n'ayant certes pas l'avantage d'être au bas de la rue ou centraux. Pour autant, j'aimerais que ce soit généraliste orienté littérature, ce qui veut dire que j'ai peut-être intérêt à grever un peu la rotation de mon stock en proposant quelque chose qui colle à ces prétentions.  
 
 
Il faut aussi dire que j'essaye de proposer quelque chose qui soit entre mes goûts de départ, et ce qu'il "manque" dans ma ville.


Malheureusement, tu ne verras ce qui "manque" que quand tes clients l'achèteront ou te le demanderont. :o C'est quelque chose qu'il est impossible de savoir à l'avance.

Citation :

- Enfin, je voudrais aussi parvenir à me faire une idée sur ce qu'est un encours "pas beau", dans une période pas faste voire déprimée.


Pour nous, c'est une journée à moins de 1 000 € de CA. Si ça tombe à 500 €, c'est la cata. Mais ça ne nous est pas arrivé depuis des années, heureusement.

Citation :

Et toujours pour la commande d'implantation ... je compte m'aider de Datalib, mais en gros, est-ce que ça te paraît être une bonne solution ?
Je ne peux évidemment pas compter sur mon expérience de ce côté là ... comme sur tant d'autres !


Oui, c'est la meilleure solution. Mais le jour de l'ouverture il te faudra aussi tous les titres qui se vendent bien depuis quelques jours ou semaines et tu devras recevoir à parution tous ceux qui se vendront bien les semaines suivantes. Les livres qui viennent de sortir, c'est une grosse part du CA. Donc il te faudra non seulement ouvrir tous tes comptes chez les distributeurs 2 à 3 mois avant l'ouverture mais aussi recevoir leurs représ pour les pré-commandes de tout ce qui sortira d'intéressant/vendable dans la fenêtre qui va d'un mois avant l'ouverture à un mois après.

Message cité 1 fois
Message édité par Borabora le 14-03-2016 à 19:01:32

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Qui peut le moins peut le moins.
n°4867003
L'In-nulre​vable
Posté le 18-03-2016 à 11:40:08  profilanswer
 

Borabora a écrit :


Oui, on a dépassé tout le monde depuis longtemps. On s'est fait un bon restau avec Oliver Gallmeister à l'occasion du 1000ème exemplaire vendu chez nous. [:aras qui rit]

Citation :

Oui, je cherche à travailler avec un associé ou un salarié. L'ADELC est passée par là, ils m'ont tout comme toi bien averti que j'allais me tuer à la tâche, et surtout ne pas réussir !  
Je pense à un salarié, qui est formé et qui a de l'expérience. Selon toi, cela peut-il convenir ?  
Je me pose la question car un salarié expérimenté et impliqué, et un associé expérimenté et impliqué sont certainement deux choses différentes ... non ? C'est un peu débile de le dire de cette manière, je ne suis pas spécialement un suppôt du MEDEF, mais ... ?  :p


Non, ce n'est pas débile de le dire. [:spamafoote] Je ne vois pas comment on peut être sûr qu'un employé sera (et restera sur le long terme) impliqué. Pourquoi le serait-il ? Ce n'est pas son projet, sa librairie, il n'aura jamais aucun pouvoir de décision et il sera viré si le patron estime qu'il n'est plus nécessaire. [:spamafoote] Qui plus est, si ton projet réussit, tu pourras en tirer quelque chose le jour où tu en auras marre (beaucoup de libraires changent de métier en cours de carrière, pour pas mal de raisons). Lui n'aura jamais rien de plus, qu'il s'implique 5, 10 ou 20 ans.
 
La config idéale, c'est 3 associés dont aucun majoritaire (2 associés à 50/50, c'est le blocage en cas de conflit) et le mandat de gérant qui te revient. Le 3ème associé n'a pas forcément à bosser dans la librairie, il peut être simplement un investisseur. Et évidemment, il vaut mieux bien connaître ses associés avant d'envisager le montage. ;)  

Citation :

Pour le tableau de trésorerie, je fais peut-être fausse route mais mes interrogations concernent :  
 
- la commande d'implantation : il va nécessairement y avoir une répartition entre les titres nécessaires et les autres, que j'imaginais, à tort peut-être, en proportion supérieure aux 1% que tu mentionnes. Ceci sans doute parce que l'implantation reste l'implantation, et qu'on a plein d'idées, d'envies, etc dans ces situations là.
Je sais que ces titres doivent être présents en quantité minime, et dans la formation qui m'a été dispensée, les pourcentages parfois évoqués dépassaient celui que tu cites, donc, mais j'imagine aussi que tes chiffres sont ceux d'une librairie réalisant dans les 300 000 euros et plus, et pas ceux d'une grosse librairie tapant dans les 1 million 5, pour laquelle un tel fonds doit être plus volumineux. J'ai l'impression que les exemples dont je parle concernaient de telles librairies.


Je n'avais pas compris que tu parlais de la commande d'implantation. :o C'est pas dur : prends les meilleures ventes dans tous les domaines que tu comptes couvrir, en tentant d'exclure ce qui est très marqué par l'actualité et qui sera dépassé au moment où tu ouvriras (un exemple parmi mille : un mois après sa mort qui a précipité tout le monde dans les librairies, Eco est quasiment revenu à son niveau de vente habituel, c'est-à-dire pas grand chose). De toute façon, tu te planteras et seras obligé de rectifier l'assortiment les premiers mois en fonction de ta clientèle. On est tous passés par là. ;)

Citation :

En apparté, et fidèle à ma tradition éhontée de messages longs comme dix pavés ... à la Plume, à quel point êtes vous "seuls" dans votre quartier, en termes de concurrence ?


A peu près seuls, mais le terme est relatif à la densité de la population susceptible d'acheter des livres. Paris est la ville qui compte le plus de librairies au monde mais aussi sans doute le plus d'acheteurs en librairie indé.

Citation :

J'essaye de faire une comparaison avec ma situation, qui est la suivante : clientèle de passage et du quartier dans le coin où je souhaite m'installer, avec relative proximité d'autres concurrents, plus "gros" mais n'ayant certes pas l'avantage d'être au bas de la rue ou centraux. Pour autant, j'aimerais que ce soit généraliste orienté littérature, ce qui veut dire que j'ai peut-être intérêt à grever un peu la rotation de mon stock en proposant quelque chose qui colle à ces prétentions.  
 
 
Il faut aussi dire que j'essaye de proposer quelque chose qui soit entre mes goûts de départ, et ce qu'il "manque" dans ma ville.


Malheureusement, tu ne verras ce qui "manque" que quand tes clients l'achèteront ou te le demanderont. :o C'est quelque chose qu'il est impossible de savoir à l'avance.

Citation :

- Enfin, je voudrais aussi parvenir à me faire une idée sur ce qu'est un encours "pas beau", dans une période pas faste voire déprimée.


Pour nous, c'est une journée à moins de 1 000 € de CA. Si ça tombe à 500 €, c'est la cata. Mais ça ne nous est pas arrivé depuis des années, heureusement.

Citation :

Et toujours pour la commande d'implantation ... je compte m'aider de Datalib, mais en gros, est-ce que ça te paraît être une bonne solution ?
Je ne peux évidemment pas compter sur mon expérience de ce côté là ... comme sur tant d'autres !


Oui, c'est la meilleure solution. Mais le jour de l'ouverture il te faudra aussi tous les titres qui se vendent bien depuis quelques jours ou semaines et tu devras recevoir à parution tous ceux qui se vendront bien les semaines suivantes. Les livres qui viennent de sortir, c'est une grosse part du CA. Donc il te faudra non seulement ouvrir tous tes comptes chez les distributeurs 2 à 3 mois avant l'ouverture mais aussi recevoir leurs représ pour les pré-commandes de tout ce qui sortira d'intéressant/vendable dans la fenêtre qui va d'un mois avant l'ouverture à un mois après.


 
 
 
Salut Bora,
 
Je te réponds un peu tard ...  
J'ai un peu tendance à penser tout haut en écrivant, et de fait, je n'avais pas mentionné que je parlais de la commande d'implantation.  :bounce:  
 
Je dois dire que le projet de "proposer" quelque chose de particulier, de personnel, dans une librairie de 60 m² est une entreprise plus ardue que ce que j'imaginais. Entre arbitrer par rapport à la place disponible et la présence indispensable des locomotives, il y a une difficulté pour moi à chiffrer les équilibres inhérents au stock.
 
Il y a aussi la volonté de comprendre " ce qui manque " à la ville (mais pas forcément au stock, bien que ça puisse être lié) en termes de projet commercial ...  
 
Je reviendrai éditer mon message parce que je suis -encore- à la bourre !  
 
 
 
 
 


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4912929
Borabora
Dilettante
Posté le 12-08-2016 à 10:58:19  profilanswer
 

Au cas où : http://forum.hardware.fr/hfr/Emplo [...] 4720_1.htm
 
 :p


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Qui peut le moins peut le moins.
n°4916540
AlexMagnus
J'have fnu sans être gud !
Posté le 30-08-2016 à 10:25:24  profilanswer
 

Drapal de soutien aux libraires
J'aimerais bien avoir une boutique BD spécialisée proche de chez moi, où je pourrais aller à pied et revenir avec un truc qui sortirait un peu de l'ordinaire, sans forcément avoir à suivre le topic BD :o


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J'ai le poignet loin derrière | Top hontes HFR | [VDS] Montres | [VDS] de l'histoire
n°4948960
L'In-nulre​vable
Posté le 06-01-2017 à 10:49:56  profilanswer
 

Salut à tous, et bonne année ...
 
Merci encore Bora pour tes analyses.  :jap:  
 
Petite question à brûle-pourpoint ... je consulte le site de l'ALIRE, qui n'est plus trop à jour apparemment.
Est-ce que vous avez des échos de logiciels plus performants que d'autres (vu les tarifs de Medialog, la qualité du logiciel ne laisse que peu de doutes, mais toutes ses subtilités et fonctionnalités présentent-elles une utilité ? )
 
Librisoft, c'est bien ? Ellipses (que je trouve pas bô, mais la version "XP", qui va se généraliser je crois, est plus pratique semble-t-il) ?  
 
J'ai vu que certains étaient à l'achat et d'autres, comme de juste Medialog, à la location. Mais ça fait cher le bonbon, au bout de 3/4 ans déjà ... !  :sweat:  
 


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4949005
Borabora
Dilettante
Posté le 06-01-2017 à 11:43:32  profilanswer
 

Nous sommes passés d'Ellipses à Librisoft il y a bientôt 2 ans et ne le regrettons pas.  :p


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Qui peut le moins peut le moins.
n°4949007
L'In-nulre​vable
Posté le 06-01-2017 à 11:46:31  profilanswer
 

Argh, j'ai détesté Ellipses le court temps où je m'en suis servi ... ! :)
 
Et je penchais pour Librisoft, pour lequel on achète une licence plutôt que de payer ad vitam eternam une location mensuelle plutôt chérôsse.  
 
Et ben merci de l'avis ! Une imprimante à codes barre, pour les retours, c'est utile non ? C'est fourni dans le devis de Medialog mais pas chez Librisoft ...


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4949013
Borabora
Dilettante
Posté le 06-01-2017 à 11:57:20  profilanswer
 

L'In-nulrevable a écrit :

Et ben merci de l'avis ! Une imprimante à codes barre, pour les retours, c'est utile non ? C'est fourni dans le devis de Medialog mais pas chez Librisoft ...


Non, je vois pas bien l'utilité. :??: Tu bipes tes retours dans le soft, pas besoin d'imprimer.  [:spamafoote]


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Qui peut le moins peut le moins.
n°4949017
L'In-nulre​vable
Posté le 06-01-2017 à 12:00:09  profilanswer
 

pour coller sur les cartons de retour ?  
On faisait comme ça dans la librairie où j'ai bossé il y a peu.
(désolé pour ce dialogue sms/like, moi qui déteste ça.  :kaola: )


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4949023
Borabora
Dilettante
Posté le 06-01-2017 à 12:18:21  profilanswer
 

Bah tu peux imprimer la liste à partir du logiciel. Nous n'avons jamais eu besoin d'imprimer aussi les codes barre. :??:  Peut-être est-ce spécifique à Prisme, en province ? La logistique est un peu différente, j'imagine.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°4949029
L'In-nulre​vable
Posté le 06-01-2017 à 12:24:43  profilanswer
 

A creuser mais je pense que tu as raison.
 
Grazie mille !


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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°4955195
freddy021
Les Français qui dégomment
Posté le 24-01-2017 à 00:35:38  profilanswer
 

Bien le bonjour  [:jk pierre-fanfan:2]  
J'ai une amie qui cherche à se reconvertir (ex prof de français) et souhaite travailler en librairie sur Paris...
Le marché de l'emploi est comment ?

n°4955196
Borabora
Dilettante
Posté le 24-01-2017 à 00:57:52  profilanswer
 

Il se divise grossièrement entre :
 
- Jeunes qui suivent un cursus de libraire (surtout BP/licence, d'après les CVs que je reçois) et recherchent un contrat de qualif d'un ou deux ans. Difficile mais jouable puisque main-d'oeuvre bon marché et motivation a priori maximale.
 
- Pros avec bonne expérience. Ca devient dur avec les FNAC qui ont lâché pas mal de vendeurs sur le marché depuis qu'ils ont commencé à réduire leurs rayons.
 
- Reconversions, comme ton amie, et des gens qui cherchent en librairie faute de mieux (pas mal de théâtreux et autres intermittents du spectacle). Avec zéro expérience (et souvent peu d'idées de ce qu'est la réalité du boulot) les chances sont proches de zéro, il faut bien le dire.
 
Elle a quel âge ? Elle est physiquement en forme (le dos, surtout) ?
 
Tiens, en cherchant quels diplômes existent aujourd'hui, je tombe sur cette page ma foi assez pertinente : http://www.madmoizelle.com/libraire-temoignage-300322


Message édité par Borabora le 24-01-2017 à 01:00:33

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Qui peut le moins peut le moins.
mood
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Posté le   profilanswer
 

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