Reprise du message précédent :

Jeune padawan ici a appris  

 
j'en ais vu plein des comme ça. dans 100% des cas tu tombe dans un bled paumé un poil trop loin de lyon pour que ça soit vivable  

Bonsoir messieurs dames.
 
Je reviens poster ici car j'ai passé un entretien aujourd'hui qui s'est très bien passé.
 
Un second entretien est prévu avec le pdg de la boite.
 
Des écueils à éviter ? Des conseils ?
 
Lors du premier entretien, le directeur de formation m'a clairement dit qu'il était très intéressé par mon profil mais que c'est son père qui détient le pouvoir le décision.
 
Ils ont été cependant très corrects et pro, un vrai plaisir de passer un entretien comme ça. Ils s'arrangent même pour caler le second entretien à une date arrangeante me concernant.
 
A quoi je dois faire attention spécialement ?

soit toi meme si cest passé au premier ça passera au second. pour quel poste

Un poste de formateur spécialisé dans l'amiante.

Tu n'es plus là pour te qualifier sur le technique mais pour qualifier ta personnalité.
Il peut tout à fait être à la recherche d'un travailleur veule et, dans ce cas, afficher trop d'indépendance et de force de caractère peut te coûter le poste. (un de mes clients y a eu droit)
De manière générale, les PDG ont un fort caractère (no shit?) et ne sont pas faciles à convaincre. La première impression est donc plus importante encore qu'avec les autres membres de la boîte.
Sache aussi qu'il est fort probable que votre rendez-vous soit la pierre angulaire de ta négociation salariale ainsi que de tes augmentations futures.

D'après le fils, mes prétentions "ne sont pas délirantes" et je pense avoir été bon par rapport à ce que je voulais et ce qu'on entend me donner comme poste.
 
Ceci dit ça va rester vraiment à discuter puisque qu'apparemment il y aurait un beau projet à monter en parallèle des sessions de formation mais qui demanderait des compétences en qualité que je n'ai pas forcément.  
 
Là où le bat blesse c'est que c'était (et c'est toujours) le domaine de prédilection du père.
 
Donc si je résume bien, restez ferme et souple à la fois (papier cul toudou !)

Déterminé mais pas de combat d'ego

[Edité par: Laska-]

En commençant par nous dire sur quels éléments tu as manqué de punch.

[Edité par: Laska-]

La recruteuse t'a parlé d'un point superficiel (parler avec les mains, c'est bien un conseil à deux balles ), mais tu as toi même relevé que ça ne correspondait pas à ton fond.
 
Il faut donc bosser sur le fond, et ça passe par ton sentiment de légitimité, par ton amour-propre de professionnel en somme.
 
Sur le plan superficiel, on peut y passer des heures :
Est-ce que tu utilises tout le temps des locutions du type "je pense/crois/estime que..." au lieu d'affirmer simplement ? Exemple : "je pense qu'il faut s'y prendre de telle manière pour atteindre tel objectif" vs. "il faut s'y prendre de telle manière".
Est-ce qu'on te fait remarquer que tu ne parles pas assez fort ?
Est-ce que tu négocies souvent contre toi ? (ex : "je voudrais ça... mais si vous ne voulez pas c'est pas grave" )
Est-ce que tu as du mal à dire non ?
etc.
 
Il n'y a pas de secret, pour tuer ce genre de défaut, il faut à la fois acquérir une forte estime de soi et passer des entretiens. Tant que tu auras l'impression de jouer ta vie, il n'y aura pas de relaxation, et la relaxation en entretien est l'indicateur le plus fort d'une personne expérimentée.

Une entreprise qui a une activité plus ou moins similaire à un cabinet de recrutement me demande, en fin de process et sans prévenir, trois contacts de référents, dont au moins 2 anciens managers qui m'ont recruté... Pour un stage et après déjà deux entretiens avec eux... tout ça pour se mettre des prospects dans les poches. Et puis quoi encore

[Edité par: Laska-]

Je pense qu'à partir du moment où l'offre ne t'intéresse pas ça peut se ressentir car tu mets aussi moins de conviction dans ton discours. Faut pas forcément considérer son feedback comme 100% fidèle du coup..

c'est un peu con de faire un entretien blanc (payant ?) sur une offre qui ne te plait pas....

[Edité par: Laska-]

 
Ce serait encore plus con de faire un entretien blanc (comprendre: un entretien d'essai pour se mettre en confiance, prendre l'habitude d'en passer) pour un poste intéressant.

 
???   ???

En gros il sous entend qu'il vaut mieux se chauffer sur des postes de merde et laisser les postes intéressant vers la fin, une fois qu'on est chaud.

En laissant de côté la notion d'entretien payant (what ? ), comme ça a été dit précédemment, on se comporte différemment selon la force de notre intérêt pour un poste. Les pires feedbacks reçus ont lieu dans le cadre de postes pauvres.
 
@Laska-
Ok pour le fait que ce soit plus nuancé habituellement.
En revanche, tu fais bien d'évoquer que tu n'aimes pas te mettre en avant. Tout l'objet de l'entretien est de te mettre en avant, sans toutefois passer pour une grande gueule.

 
ca, c'est clair mais si c'est blanc sur un poste merdique, bah 0 motiv... ou plus dur d'argumenter sur le pourquoi on veut le poste....

C'est clair que c'est toute la difficulté de l'exercice  
Remarque si t'arrives à mûrir un discours qui justifie ton intérêt pour un poste merdique, t'es au top pour un poste qui te plait vraiment  

[Edité par: Laska-]

C'est plus ou moins ce que j'ai fait.  
 
J'ai réussi à décrocher un entretien pour un poste que je savais ne pas obtenir à 99%. Entretien avec 5 directeurs différents... Pression, stress... Le DRH m'est rentré dedans car pas à l'aise... Sachant que je ne l'aurais pas, je ne me suis pas gêné pour lui rentrer dedans aussi, il était scotché... Certaines personnes se croient toutes puissantes quand elles recrutent c'est incroyable. Perso, je ne suis pas à la rue, en activité alors je ne suis pas llà pour me faire dézinguer par de ce type de personnage.  
 
Cette expérience m'a servi. J'ai ensuite décroché un autre entretien pour un autre poste où je pensais objectivement avoir mes chances, j'étais plus détendu, plus sûr de moi et les personnes rencontrées (4 directeurs cette fois-là) étaient aussi beaucoup plus sympas.  
 
3 jours plus tard j'avais une proposition d'embauche.
 
Je pense qu'il ne faut pas hésiter à aller à des entretiens même si l'on sait que ce sera pour du beurre, l'important étant de se familiariser avec cet exercice. Les pseudos entretiens avec la famille ou les amis ne servent à rien.

 
Attention à la blacklist quand même
 

Merci pour tous ceux qui n'ont pas osé !!!

Petite question.
J'ai eu mon 1er entretien individuel en septembre 2014 après 3 ans dans la boite. J'ai eu deux objectifs à mener à terme.
Si tout est OK, les deux objectifs seront terminés en février 2015.
 
Je suis embauché comme technicien informatique, mais exécute le boulot d'un RSI dans la structure (conception budget, formation, procédure, chef de projet ..).
Mon responsable direct est le DAF de la structure, au dessus la directrice.
 
Je comptais prendre un rendez vous début 2015 pour changer de trancher au niveau de la convention collective et obtenir une augmentation bien sur  
 
Dois je prendre un rendez vous qu'avec mon responsable direct, ou mon responsable direct + la directrice?
Merci.

 
Il vaut mieux en parler d'abord à ton responsable direct, pour qu'il en parle lui-même à la directrice. S'il ne fait rien, il sera toujours temps de provoquer un RDV avec les 2.
 
Le risque en provoquant tout de suite un RDV avec N+1 et N+2, c'est de faire passer N+1 pour un naze quand tu feras ta demande, genre N+2 qui lui dira (vous étiez au courant de ça?).  
 
En bref, respecter la hiérarchie en faisant un peu de politique, ca ne te nuira pas plutôt que de te faire un ennemi pour la suite

Ok ça marche, je prendrais rendez vous avec mon responsable en premier alors

 
 
c'est pas bien de dire "je pense que" ? oO

 
Non, il faut être un mâle alpha, ne laisser aucun place au doute et à l'ambiguitié, signe qu'on serait une fiotasse  
 
Sérieusement sinon je suis d'accord avec toi, on devrait laisser la place à l'hypothèses et l'expectation. C'est un peu désespérant de chercher à tout le temps affirmer  

Surtout que la moitié des questions commence par "Selon vous", "A votre avis...", etc...
Bref, c'est un peu idiot à mon sens.

S'il y a bien une chose absolue dans le monde, c'est que tout est nuancé.
 
Certains l'ouvrent beaucoup trop et sont incapables de bâtir une légitimité, tandis que d'autres ont une peur viscérale de se tromper et n'affirment en conséquence jamais rien sans introduire de doute (même avec 10 ans d'expérience ou plus).
Je ne prends pas de risque en supposant que quelqu'un qui vient discuter sur un forum d'une remarque faite sur son confort en entretien pourrait gagner à moins moduler son propos
 
Tout est question de proportion. Affirmer les choses et savoir dire "je ne sais pas" lorsque c'est le cas est une ligne de communication respectée dans les milieux analytiques (sciences en général, ingénierie, informatique, etc.). Dans d'autres milieux, ça revient à se tirer une balle dans le pied que de s'y prendre comme ça.

 
merci pour la nuance, c"tait justement le genre de précision que j'attendais  

[Edité par: Laska-]

 
C'est une blague  ?  
technicien informatique = en bas de la pyramide (salaire a 19k€/ans)
RSI et DSI = tout en haut de la pyramide (salaire qui tourne a 100k€/ans)
 
j'ai vraiment du mal a y croire sérieusement on me l'avait jamais sortie cella

Bah, si t'es une "petite" structure ou l'informatique n’est pas le métier premier, si, ça peut exister un RSI sous payé..
 
Moi ça m'est arrivé : 50+ salariés, niveau informatique, y avait moi pour le coté dev/veille techno/process, et un admin réseau
Et j'étais directement sous le PDG - hiérarchiquement

 
C'est pas du tout une blague, dans les petites structures, le système d'info se réduit à :
- des postes bureautiques
- des imprimantes
- quelques applications métiers (CRM/ERP) installées par le prestataire avec contrat de maintenance/gérance
 
Au final, le "RSI" a comme rôle d'installer/désinstaller des postes, réparer l'imprimante et câbler le réseau.
Donc tech info/admin système ou autre BAC+2 débrouillard à qui on demandera un peu de "suivi projet" histoire de dire où il en est, ce qui reste à faire, pour quelle date, etc (du basique quoi).
Pas de schéma directeur, pas de gros projet de développement/intégration, peu de prestataires qui portent l'intelligence autours de leurs applications/solutions.

 
Comme dit avant moi, je suis dans une structure médical de 150 salariés, avec une cinquantaine de postes "fixe" et pareil de clients légers. Sans compte le reste, le réseau, la maintenance, la veille, etc.
Par exemple, on met en place un projet d'informatisation des services, j'ai du faire les formations, aller voir les chirurgiens, gérer les interfaces, gérer quasi tout ..  
D'où mon "boulot RSI" surtout que mes autres collègues des autres structures ont quasi tous le statut RSI .. Mais difficile de le faire valoir à bac +2