Reprise du message précédent :
bonsoir,
 
je compte présenter ma (première) démission cette semaine mais j'ai un doute sur le début du préavis (3 mois). Si je la remets en mains propres, débute-elle à partir du moment où elle est signée par mon manager et moi même ? ou alors si je décide de l'envoyer par courrier avec A/R, est-ce que c'est la date de réception qui fait foi ?

[Edité par: Laska-]

 
Par A/R c'est la date de présentation qui fait foi. En main propre, c'est la date à laquelle tu la remets à ton manager. Mais si tu te méfies pour une raison ou pour une autre, passe par l'A/R.

Bonjour tout le monde.
 
J'anticipe peut être un chouia mais voila la situation.
 
Je commence une alternance prochainement en contrat pro dans la boite d'un collègue avec lequel je fais du sport une fois par semaine. On se connaît un peu mais sans plus.
 
Entre temps j'ai un process de recrutement en bonne voie pour bosser au Mindef.
 
La question qui va se poser éventuellement, c'est celle de devoir quitter un CDD (deux ans en l’occurrence) pour un autre cdd.
 
Dans quel cas on amène la rupture d'un commun accord avec l'employeur.
 
Quels sont les bonnes façons de faire et les écueils éventuels ?
 
Parce que je pense que le temps que le processus au mindef se fasse, j'aurais dépassé la période d'essai.

T'as signé un contrat professionnalisant donc derrière y a de la formation et tu veux quitter pour un CDD classique ?
 
Je comprends pas le projet.

Disons que le CDD proposé est dans une institution dans laquelle on te propose pas deux fois d'y rentrer en général
 
Pour le Mindef, je suis embauché en tant d'admin junior.
 
Pour l'alternance, je suis tech systèmes et réseaux.

L'entreprise va être ravie de payer intégralement la formation puis de voir partir au bout de 6 mois (on a eu le cas, un peu différent mais ça restait un abandon pour choix personnel...)
Pas de rupture possible du contrat de professionnalisation pour un CDD (sauf rupture amiable, ou obtention du diplôme, ou prudhommes pour faute répétée de l'employeur ...), je serai l'employeur je demanderai au moins le remboursement de la formation payé à un organisme  
 
Dans les deux structures: durée du CDD ? quelles perspectives de formation (et diplôme) et de progression ? chances de voir le contrat prolongé ensuite ? Combien de brouzoufs ?

2 ans dans le premier cas.
 
3 ans au mindef.
 
Évolutions sur un poste d'admin senior avec possibilités d'évoluer sur de l'architecture réseaux/sécurité.
 
Contrat généralement renouvelé mais sur 3 ans, les gens restent en moyenne 9 ans dans ladite structure.
 
25CP, 25 rtt, environ 2k€ net, rabais conséquent sur des logements réservés en IDF.
 
Et évidemment la ligne sur le CV qui ouvre toutes les portes par la suite.

Dans ce cas refuse le contrat pro.  

Le process de recrutement n'est pas terminé pour le moment et il peut toujours être rompu, c'est pour ça que je précisais anticiper un éventuel problème.
 
Dans tous les cas, le poste parisien commencerait début janvier.

pas de période d essai en contrat pro?

Je pense que si mais le temps que le processus aboutisse de l'autre côté, la période d'essai sera déjà terminée...
 
Dommage en somme.

Mindef ça paye pas et l'évolution salariale c'est une chimère fais gaffe aux restrictions sur les pays dans lesquels tu as le droit d'aller faire du tourisme quand tu es salarié là bas.
Mais certains postes là bas sont très intéressants et sont peut être uniques en France, vu le secteur d'activité.

J'ai reçu le message concernant l'évolution salariale par une des personnes que j'ai eu en entretien là-bas.
 
Pour le reste, je verrai bien d'ici 5 semaines, le prochain entretien
 
Mais il faudra de bonnes raisons pour quitter ma qualité de vie actuelle et vivre à Paris comme un miséreux n'en est pas une

concentre-toi sur ton contrat pro alors.

Je me dis que je pourrais toujours y postuler par la suite avec de meilleurs arguments dans tous les cas.
 
Je vais quand même aller voir combien on me propose

bonjour,
 
j'ai remis ma lettre de démission à la DRH qui l'a signée en mains propres... dans ma lettre, j'ai indiqué deux dates de départ possibles, une avec préavis réduit si la dérogation de mon manager était donné, et l'autre calculée à m+3 suivant la date de remise de la date de démission.
 
Étant donné que ma DRH a signé ma lettre de démission, est-ce qu'on est d'accord que je devrais partir au plus tard à la date m+3 que j'ai indiquée ? (en faite j'ai 1 semaine de congé que je n'avais pas pris en considération) ou le alors le service RH doit me faire un retour avec la date de départ définitive (qui peut être différente de celles que j'ai indiquée ?) ?
 

 
Réponse en gras, qui pourra être éventuellement à renégocier avec les parties prenantes.

 
Je confirme.
La date indiquée sur la lettre de dem n'a aucune valeur officielle.

Après 6 ans de loyaux services au sein d'une bonne grosse COGIP française, je vais poser ma démission et par la même occasion poser un drapal sur ce topic.

Démission claquée au 1er août, préavis légal de 2 mois.
 
Embauché il y a 7 ans dans la filiale tchèque d'une boîte française en tant que développeur pour faire évoluer / maintenir les applis contrôlant la production de la boîte et diverses applis commerciales, je suis rapidement devenu couteau suisse de la société, bonne à tout faire, n'étant épaulé que par un techos L1 (100 utilisateurs, 6 agences, 40 commerciaux sur le terrain...). Bon an, mal an, j'ai su faire ma place et prendre avec mon compère une place centrale et essentielle dans la (sur)vie de la boîte, malgré le combo responsabilités maximales / heures supp à gogo* / salaire dans la moyenne du secteur mais sans extra / capacité décisionnelle nulle.
* en 2012, je me suis retrouvé à 10 semaines de congés pour rattraper les heures supp, refus catégorique de la direction de les payer, tout le mois de décembre consigné chez moi  
"tu prends tes vacances, mais tu restes auprès du téléphone et du PC au cas où"    
j'en ai évidemment profité pour prendre du bon temps et driver mon collègue à distance...
 
La direction n'a jamais daigné écouter notre manque hurlant de moyens (humains et matériels), mais se plaint continuellement de notre mauvaise humeur et de notre ras-le-bol (lusers au niveau 0 de la bonne utilisation des ressources infos et projets démesurés / deadlines intenables, en plus du fait qu'on m'a collé de fait au support L1, alors que je ne suis pas des plus diplomates/patients...).
 
Il y a 3 ans, on m'a envoyé à la maison-mère (700 employés) pour prendre la relève du seul dév (externe, sur le départ) assigné à la production ("écoute, X est seul sur place, si jamais il lui arrive quoi que ce soit, toute la prod est dans les choux, on ne peut pas se le permettre   " "je suis tout seul ici, tu veux que je prenne le contrôle là-bas également, s'il m'arrive quoi que ce soit, ce seront 2 boîtes qui sont perdues   " "mais ne soit pas si pessimiste " ).
 
Il y a 2 ans, on nous a collé dans les pattes une cheffe au comportement de mère tyrannique ("dis bonjour à la dame !", "finis ton assiette !", "essuie toi la bouche !"   ) et aux compétences IT proches de celles des lusers  à qui on doit expliquer le métier de A à Z en vulgarisant à l'extrême... Mais à qui revient le seul pouvoir décisionnel...  
 
Bref, il a suffi qu'un soir de juin je m'inscrive sur LinkedIn et le Monster local pour me baisser et trouver un boulot à la hauteur de mes compétences et attentes.
Evidemment, pas un chat dans la boîte en juillet, mère acariâtre en vacances et chef on ne sait trop où depuis 6 semaines qui surgit hors de sa tanière le vendredi 28 juillet...
"Salut, bien les vacances ?    Ah, t'es pas encore parti !   Qu'est ce que tu m'amènes ?   C'est ta démission ?   "
 
Lundi matin, retour de la mère supérieure, "quoi de neuf durant mes vacances ?   " "j'ai claqué ma dém   " "ah, je l'attendais. Quoi d'autre sinon ?   "
 
Depuis le printemps, les démissions tombent comme les châtaignes en automne, je surfe donc sur la vague pour ce 10è départ annoncé de l'année. Personne n'a été retenu, aucune discussion sur les raisons des départs, coup de pouce financier ou autre. "C'est la vie   "
Le collègue prend 15j de vacances fin de semaine, à son retour, c'est moi qui enchaîne, donc on se reverra frais et bronzés le 4 septembre pour la passation de pouvoir.
Hier matin, réunion de crise avec le chef, la morue et un pimpin envoyé de France (copain comme cochon avec les 2 autres)
Moi "Ca serait bien que vous signiez enfin la démission remise en main propre, que vous puissiez valider mon départ anticipé" (démission également envoyée en LRAR, pour parer les arrières)
"Non, on a décidé que tu devais finir toutes les tâches qui t'ont été assignées avant qu'on te libère"  
"Je vous rappelle que j'ai posé ma dém et que dans 2 mois, je serai donc ailleurs"
"Oui, on le sait, on va faire venir un dév de France qui va t'épauler pour finir le boulot"
"D'aucune manière, je lui fais une présentation de tous les projets en cours, il se démerdera ensuite tout seul"
"Si tu veux partir au 15 septembre, on va le faire venir à ton retour de vacances le 4 septembre, et il restera jusqu'au 15, WE compris, pour que vous ayez le plus de temps possible ensemble   et on te demandera de rester disponible au téléphone courant octobre, si jamais on avait besoin de tes services   je vais donc signer ta démission avec la fin du préavis au 15 septembre, mais on se permettra de glisser si les délais ne sont pas tenus   "
"Oui, vas-y, signe, mais vite   "
 
Il n'a même pas été abordé la question de la transmission de savoir à mon collègue...
Bref, soyons au boulot à compter les jours, bientôt à moi la belle vie    
 
 

La question : pourquoi tu es restée autant de temps dans cette COGIP ?

 
Pas la joie cette COGIP.. Faut avoir les nerfs solides pour pas fracasser ton clavier sur sa face après le "je l'attendais". Le truc que t'as retrouvé c'est toujours en COGIP? Bon poste en terme d'xp / salaire?

   
 
Genre tu vas rester dispo pour les aider pendant le mois d'octobre. Y'en a qui doute de rien.
En tout cas, je dis GG pour le départ. Au vu de ce que tu dis de la boite, j'pense que c'est le bon choix.

 
Une certaine liberté d'action, malgré le matraquage de la hiérarchie (tout prenant irrémédiablement du retard, je me contentais de faire principalement ce qui me plaisait comme il me plaisait).  
Une paie correcte.  
Français dans une boîte française, ça aide un peu à s'intégrer.
De fait, la peur de l'inconnu.
 

 
Boîte de support télécommunication pour opérateurs mobiles. 25% de déplacements à prévoir de par le monde.
Salaire supérieur de 30% et primes de résultat.
Je n'avais jamais bossé en support L1, c'était pas le but premier de mon emploi, toujours fait du support technique itinérant en secteur industriel les 10 années précédentes.

Ah ouais quand même.
 
Bien gorguth, c'est le moment de partir.
 
Et en attendant, service minimal bien sur, tu réponds à aucun mail et coup de fil.

Chaud dans l'entreprise ou je taff
 
 
Comme dit plus haut, je me gave comme un goret en fric. Mais y'a un moment ou je dirais STOP !
 
Je ne serais pas étonné de gagner bien plus ailleurs avec une pression/qualité d'environnement (bureau/bruit/téléphone/bavardage/porte qui claque) nettement mieux.
 
Je termine fréquemment dans la nuit vers 2h00 du matin (à distance).  

Tu es en CDD non ? On ne peut pas te virer facilement, donc n'hésite pas à dire poliment mais fermement non.

Tu n'as aucune raison de te laisser faire.

Tant que tu te laisses faire y'a pas de raison que l'employeur change de comportement.
Egalement, et c'est très important, n'oublie surtout pas de conserver les échanges avec lui pour tout ce qui est heure supp', demandes délirantes, etc... Ca peut toujours servir dans le cas d'un licenciement quand tu diras non.

Perso j'étais resté disponible pour quelques questions après mon départ. J'ai dépanné vite fait 2 fois et voilà.
Mais j'avais une bonne relation avec n+1 et n+2 ils m'avaient facilité la rupture conventionnelle (6 semaines de préavis seulement) après avoir essayé de me retenir en me proposant un meilleur poste.
Mais autrement ils auraient pu se brosser

Mouais.
 
Si on a pas su te retenir avant c'est que la considération qu'on te portait n'était pas à la hauteur de ce que tu faisais.
 
Perso j'aurais fait le service minimum et c'était pas la peine de m'appeler pour la suite des évènements.

Ca dépend d'un certain nombre de facteurs, dont l'empathie...
Si mon collègue rescapé avait besoin d'un coup de main sporadique, je me tiens évidemment à sa disposition. Mais pas de là à faire du support / cellule de soutien psychologique à distance...
Les autres numéros des chefs sont déjà bloqués depuis belle lurette sur mon tél perso (ils n'ont jamais voulu m'attribuer un tel pro, bien que devant rester au garde à vous nuit et we...)

[Edité par: Laska-]

Si tu veux le faire discretos, tu changes de numéro. Ou tu peux répondre aux mails en disant, je sais plus

Je vois pas en quoi ça peut te griller, c'est à l'entreprise de prendre ses responsabilités avant le départ d'un collaborateur.
J'imagine mal un DSI dire à un autre DSI ou recruteur, ha non le prenez pas, il a bossé chez nous 7ans et ils nous a planté après avoir fait son préavis
Et ce même dans un petit monde (l'IT n'en est pas vraiment un).

Il y a pas contre une obligation de loyauté, tu peux pas partir avec le mot de passe admin dans ta tête, ou la clef du coffre dans ta poche.

Edit : Ah merde j'avais compris après être parti  

Donc non c'est pas trop possible Même en préavis après démission, je pense qu'on peut te virer, mais compliqué.
Bref, mieux vaut partir en bon termes, toujours.

Non, par contre tu peux mettre le hola sur les extras.

 
J'aurais du préciser "réponse à aucun mail en dehors des heures de travail".
 
Si évidemment tu décides de tout lâcher en ne faisant plus rien, tu risque de te griller oui.

[Edité par: Laska-]

Sinon tu peux aller à la poste pour lire le courrier

+1,se tenir dispo le week-end aussi pendant le préavis.  
et les vacances imposée en décembre.  a moins qu il tombe 40cm de neige tous les jours,ya rien a faire en décembre pendant le peu de temps ou il fait jour.  
 
les mecs sont perchés dans la stratosphère.

[Edité par: Laska-]