Reprise du message précédent :

EURL à l'IR.  
 

 
Une des principales raisons pour laquelle j'ai passé le cap. La stabilité actuelle.

 
Je n'ai pas compris ? Tu ne t'es pas lancé seul ? Pourquoi tu vas le faire ? Et qu'est ce que tu appelles le "confort de vie" ?
 
Mon expérience avec les deux associés qui sont partis m'a vraiment fait prendre conscience que ce qui me semblait jusqu'ici très naturel ne l'était pas pour la plupart des gens. Ils ont pensé pouvoir créer une boîte en gardant leur job actuel + garder la même vie sociale (verres en semaine, week ends, voyages, etc...).
 
Moi je m'en tape du confort, je sors quasiment plus. Je bosse tous les soirs après le boulot, quasiment tout le temps le week end. Je suis passionné, et si demain faudra gagner moins d'argent et bosser plus ça me pose aucun problème.
 
Je sais pas vraiment àquoi tu faisais allusion.

@markof : c'est quoi ta boite par curiosité ? tu fais quoi ?

Pour les €€€ surtout.

Enfin bientôt des francs  

 
Je préfère ne pas trop entrer dans les détails, mais grosso modo c'est de l'activité de conseil    
 
On essaye de prendre un peu le tournant "technologique" mais on reste convaincus de l'importance des "murs" et du contact physique.
 
Fin mon business est ultra classique, c'est juste que je le fais un peu différemment des autres, mais voilà je suis vraiment dans l'évolution, je cherche pas du tout à révolutionner quoi que ce soit. J'ai pas la créativité ni l'appétence au risque pour.

Sans vraiment rentrer dans les détails, disons que par le passé je me suis lancé, et que je vais (presque) tout recommencer mais seul cette fois.
 
Donc qui dit recommencer dit partir avec une rémunération beaucoup plus sobre. Au début en tous cas, et avec le boulot ça reviendra.
 
Mais comme j'ai des enfants et que mes dépenses se sont habituées à mon train de vie, bah va falloir être très prudent le temps que l'activité parte. Mais en bossant sérieusement ça partira y'a pas de doute.

JE vous offre des      
 

Non ça va, ma femme gagne bien sa vie et a une situation assez stable

 
Tes parents sont d'une génération "anti-patron/passes ton diplôme et trouves un bon taf bien payé dans une boite jusqu'à ta retraite".
Bref, un bon toutou du patron en échange de 0 risques jusqu'à ta retraite.
 
Très inquiets du futur, pas rassurés de te voir te "lancer" dans un projet, dans l'aventure, le risque ... la précarité.
Surtout qu'ils bosseront moins et donc auront moins de revenus pour t'aider "si jamais".
En plus, leurs 60 ans sont passés donc ils espèrent un fils pas loin et des petits-enfants.
Pas un "jeune de 40 ans qui se défonce dans sa boite payé que dalle"
 
Donc :
1/ pas d'inquiétudes à avoir sur ce point, "ce sont de vieux radoteurs"    
2/ en 20 ans, on est passé d'un poste idéal de "cadre à gros €€€ dans une boite internationale" à "jeune entrepreneur"
3/ les désirs et besoins de vie ne sont plus les mêmes qu'en 1980
4/ ils sont aussi à un tournant de leur vie avec leur future retraite et, à 60ans passé, c'est  
 
 
"J'ai la garantie de reprendre mon poste pendant 3 ans, je peux sans difficultés me verser 2000€ de salaire à partir de la rentrée, je paie un loyer très faible et je n'ai pas de dettes, j'ai de l'épargne et j'ai beaucoup de clients sur une activité peu risquée et des locaux sympas.
cela ne doit pas vous impacter pour votre départ à la retraite, c'est un cap à passer et je serais là pour vous."
=> tu peux tester sans risque
=> ça ne jouera pas sur ta vie familiale et ton désir d'enfants
=> tu sera toujours là pour eux pour leur retraite
 
   

 
+1000
 
Tu as tellement raison. Je me rends compte de ça dans leurs contradictions. D'un côté ma mère trouve ça bien que je crée une entreprise (car elle voit nouvelles sources de revenus à court terme) mais là où elle se contredit c'est qu'elle souhaiterait que je continue mon "vrai boulot" à côté tout en me reprochant tout le temps de trop travailler et elle me demande tout le temps si je viens les voir en vacances cet été sachant que c'est justement parce que je fais les deux en même temps pour l'instant que je m'en prive.
 
Le problème c'est qu'ils habitent loin, que je ne veux pas de vie de famille et encore moins d'enfants. Le fait que je crée ma boîte ne contribuera pas à arranger les choses de ce point de vue. J'ai pas envie de leur mentir car c'est un fait... Mais j'ai quand même le droit de faire ces choix.
 
A la limite les gens qui font le choix d'être salariés avec une vie sociale riche, femme et enfants peuvent s'épanouir. Ma vraie source d'épanouissement c'est le développement de ma boîte, j'en ai tellement rien à foutre du reste    

Premier point : profitez de la vie au jour le jour
Deuxieme point : faire ce qu il nous plait en rapport avec le point un
 
Donc grosso merdo, si tu prend ton pied avec le développement de ta boite, fonce la dedans, de toute manière tu vis pour toi et non pour faire plaisir et/ou avoir l absolution des autres.

 
Vivre au jour le jour bof ça me semble pas être un idéal    
 
Parce que bon fondamentalement ce qui me plait c'est le développement et l'espoir d'en faire quelque chose.
 
C'est un peu comme un enfant. Je me souviens encore de l'époque où avec mes premiers associés on prenait des bières, on se demandait comment on allait l'appeler, comment on allait faire pour démarrer à quoi elle ressemblerait dans les mois, années à venir    
 
Puis elle est née, quelques contrats à la con, puis le premier gros contrat en décembre au moment où la tréso était au plus bas. Puis les clients qui reviennent en amènent d'autres, les rencontres, la fusion, aller plus loin    
 
La réaction de mes parents après le premier gros contrat. Ma mère qui me demande comment la somme allait se répartir entre les associés (mais oui tu as de sous qui rentrent et tu les sors tout de suite au prorata des parts   ), et mon père qui me rappelle sagement de ne pas oublier d'épargner tous les mois alors que bon moi j'ai juste pensé à tout ce que j'allais devoir sortir pour faire la meilleure prestation et tout rejouer pour gagner plus gros    
 
C'est tellement de joies, de peines, d'espoirs, de désillusions parfois. Les soirs où on a du mal à s'endormir, les soirs où même si on ne l'avoue pas on pleure aussi    
 
Même si je me plante et que je dois retourner la queue entre les jambes dans ma boîte en subissant les regards compatissants de mes collègues qui me verront ptete comme un tocard qui a rêvé    
 
J'aurais quand même essayé  

Ca c'est un des objectifs  

La stabilité était un des arguments pour passer le cap

 
Qui il ?  
Quel régime fiscal ?
 
Je devine, tu es un travailleur indépendant au régime fiscal du réel.... c'est bien çà ?
 
 
Jamais le RSI se base sur un CA forfaitaire ou pas...... (sauf micro-entreprise mais je ne pense pas que ce soit ton cas)
 
 
Un entrepreneur individuel au réel,  son revenu est égal à son bénéfice et non le chiffre d'affaire heureusement.
 
La 1ère et 2ème année, il est compréhensible qu'au cours des 2ère année on ne connait pas encore ton bénéfice c'est la raison pour laquelle le RSI appelle les cotisations provisoires sur une base temporaire qui sera régulariser l'année suivante N+1 et N+2.
 
Il faut calculer soi même ses cotisations réelles et épargner si il y a une insuffisance de versement au RSI pour pouvoir payer lorsqu'il enverra le décompte définitif à la fin de l'année suivante.
 

 
 
Oh là là ....
 
un micro-entrepreneur est un entrepreneur individuel....
 
 
(le terme d'auto-entrepreneur n'existe plus depuis début 2016 on retient que le terme de micro-entrepreneur)

 
J'essaye justement de calculer ça, pour provisionner suffisamment. Mais je ne sais pas sur quelle base (pour moi c'était ce que l'on se versait), ni avec quel pourcentage (chaque personne te donne un pourcentage différent).

 
Permets moi la vulgarisation  

 
Tu vas payer quedalle la première année

 
 
faux....    la première année on paye exactement la même chose qu'au bout de la 10ème.
Les taux sont exactement les même de la 1ère à la 99 ème année.........
 
Les 2 ère années il sera appelé des cotisations provisoires qui seront recalculées avec le bénéfice réel lorsqu'il sera connu et déclaré....  il faut donc le déterminer et épargner si il y a une insuffisance de provision
 

Depuis 2017 en plus, l'année 2 est calculée avec les mêmes taux que l'année 1, c'est relax.
Il y a plein de sites qui donnent les formules (un % sur un % du PASS), de mémoire ca tourne autour de 3800 € en année 1 et 2.

 
simulateur au RSI
Attention pour les cotisations normales d'une années il ne faut pas choisir comme date de début d'activité 2015 ou 2016 étant donnée qu'elles sont provisoire
 
https://www.rsi.fr/simulateur-cotisations-sociales
 
 
il faut aussi le faire sur excel hors calculette
https://www.rsi.fr/cotisations/arti [...] tions.html
 
 
 
prendre (le bénéfice + contrat loi Madelin (prévoyance+mutuelle ) x 1.25
prendre (le bénéfice + contrat loi Madelin (prévoyance+mutuelle ) x 1 si on adhère à un centre de gestion
 

Et maintenant, la question que j'aurai jamais cru devoir poser: comment ça se passe en cas d'hospitalisation quand on est auto-entrepreneur ?

Tu peux souscrire une prévoyance en plus de la CIPAV si tu es en SARL/EURL.

Tu prend une bonne complémentaire santé en sus du reste
 

 
Je m'en fous du provisoire, je veux calculer le "définitif" pour le provisionner.

Tu prend ta rémunération , et t en fout autant en provision

t'as des indemnités journalières à environ 40 € / jour

Je fais 50% pour l'instant.  

J'ai un pote en route pour m'apporter mon ordi  
 
Qui veut des jours de prestation ? J'ai un scanner et un IRM à payer

vu que t'es seul, comment tu gères le fait que tu peux plus suivre tes dossiers clients ? tu renvoies à quelqu'un d'autre ?

Mon activité est assez artisanale pour que ça pose pas de pb pour l'instant. J'ai qu'un client actif pour l'instant.

 
Pardon
 
J'en profite pour enchaîner vu que mois aussi je suis en année 1
EURL à l'IR, il y a quand même un truc que je comprends pas sur la décision de rémunération du gérant (décidée par l'associé unique et inscrite dans le registre, etc.).
 
On va donc faire prendre au gérant 100% du bénéfice vu qu'il est imposé et chargé dessus.
 
Mais comment l'associé peut-il tomber juste sachant qu'il doit prendre sa décision avant l'arrêté des comptes ?
 
Faut-il faire un complément de rémunération au titre l'année précédente une fois les comptes arrêtés ?  (comme on le fait pour un dividende)

EURL à l'IR, rémunération de l'associé = bénéfice.
 
Ce qui est déterminé par assemblée, c'est la rémunération du gérant.

Bordel    

Je peux donc, en tant qu'associé, sans aucune formalité particulière prélever dans la caisse tant que mes prélèvements seront inférieurs au bénéfice.

Et si je décide de me rémunérer pour la fonction de gérant, je dois formaliser cette rémunération via une décision de l'associé, en gardant à l'esprit que si le gérant a 0, l'associé prendra tout le reste, fiscalisé pareil, chargé pareil, c'est ça ?

Ca me semble curieux tout de même...

Je poserai la même question à mon AGA de toutes façons, ça sera eux mon bouclier magique anti ABS.

Je n'ai pas dit ça !
 
Le bénéfice intervient après clôture des comptes. La rémunération au cours de l'année
 
Edit : Et entre nous, l'EURL à l'IR si tu fais pas du déficit je vois pas l'intérêt.

 
J'ai pas vu l'intérêt d'être à l'IS  

Si tu veux garder les sous dans la boîte pour réinvestir dedans c'est quand même bien de pas passer par la case 45% RSI + Taux marginal d'IR....
 
Tu prends tes 15% d'IS et basta.

Faut que je déclare mon IR, la CSG non déductible qui rentre dans le revenu doit être déclarée en revenue imposable de l'IR ?
J'avoue que j'ai oublié.

 
Dépend des boites de chacun, je vois pas l'intérêt à laisser des sous dans ma boite.
 
Et surtout, de mémoire, l'IR permet toujours de basculer sur l'IS. Alors que choisir l'IS est définitif.
Quand tu débutes c'est un gros gros plus.

Ca dépend de ton activité. Quand tu fais du conseil tu as pas de besoin de trésorerie.

OK j'ai compris.

Le gérant prélève 15k€/an au fil de l'eau (rémunération décidée par l'associé).
A la clôture, on constate 40k d'EBE (avant sa rémunération).
Le bénéfice est donc de 25k€ (ou un peu moins si on provisionne les charges sociales sur la rémunération du gérant et qu'elles sont supérieures aux prélèvements calculés sur N-2).

En tant qu'associé-gérant, sur ma 2042 je me retrouve avec 15k€ de BNC et 25k de BIC.

En cash, le gérant a eu des virements mensuels (si c'est le mode choisi), et l'associé peut prélever dès la clôture des comptes ce qu'il veut à hauteur du bénéfice.

Je croyais comprendre mais ca devient flou du coup    Je verrai avec mon AGA. Merci  

Pour l'Edit :
EURL à l'IR, TMI faible pour le foyer, peu d'investissements (conception-rédaction/copywriting, ca demande pas grand chose à part un clavier et beaucoup de papier) et le peu d'investissement (genre un site ou un logo) est financé avec le cash généré en N et passe en charges.