Reprise du message précédent :
Salut la populace

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Bonjour tout le monde  Juste pour être sûr, le choix des matières (finances publiques, droit pénal, etc.) en L2/L3 n'a aucune influence par la suite ?

Nan, mais valider finances publiques te permet d'avoir une dispense au crfpa

 
Alors, les sujets de l'ENA t'ont inspirés cette année ?  

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Je dois m'attendre à quel rythme de travail dans un "bon" M2 en droit des affaires ?  
Si on devait comparer avec un M1 en droit des affaires, le rythme est-il plus soutenu avec toujours le même bachotage à la con?  
Bien entendu nous avons des cas, des séminaires avec des praticiens etc.. mais qu'en est-il du reste ? Les partiels ?

Bonjour,  
 
Je suis en 1A à Sciences Po Paris et je suis intéressé par le droit des affaires.  
Il semblerait que Sciences Po Paris propose un master droit économique assez réputé. Sauriez-vous s'il est possible d'accéder à de très bons cabinets d'avocat d'affaires avec ce master droit éco (eventuellement complété par un M2 spécialisé en fac de droit) ?
 
Last but not least, sauriez-vous si les recruteurs ont une préférence parmi les profils "droit éco Sciences Po Paris + M2" et ceux "grande école de commerce + cursus en droit" ?
 
 
Je vous remercie .

 
 
Et l'ENA, HEC, Normale aussi ?  

Je ne comprends pas, mon chargé de TD avait aussi un CV de OUF, il pouvait faire ce qu'il voulait de sa vie mais non il a choisi chargé de TD  

Pour pécho les jeunes Marie et Isabelle de L1

 
   
 
Dream on.  

http://www.lexpress.fr/actualite/s [...] 05738.html
 
   
 

S'il faut 12/20 aux écrits, les admissibles vont se compter sur les doigts des deux mains dans les IEJ

Bon bah on va se motiver cette annee...

Quelqu'un connait les textes qui arrêtent quels sont les M1 qui ouvrent droit à présentation de l'examen du CRFPA ?

 
http://www.u-paris2.fr/53016706/0/fiche___pagelibre/
 
Y a les lois/arrêtés sur le site, jettes un œil.

Je ne vois absolument pas de quoi tu parles

Petit post pour briser certains clichés qui ont la vie dure. L'ENA, en dehors de ce qui en est "montré" est une école peu connue, et qui gagnerait beaucoup a améliorer sa communication, parce qu'un certain nombre de choses sont imaginées ou fantasmées. Les élèves depuis quelques années font des efforts de transparence sur la scolarité en utilisant les réseaux sociaux. En dehors de ça, il y a les informations "d'insider" qui ne sont pas dites officiellement, soit parce qu'elles contiennent des critiques et peuvent engager la parole de l'élève vis à vis de la scolarité soit parce qu'il s'agit de domaines qui touchent à l'exercice de l'Etat et qui sont donc des informations potentiellement sensibles.

Je donne ici un exemple, beaucoup savent globalement que la scolarité de l'ENA est découpée en trois stages, et ponctuée de cours à Strasbourg. Le premier stage est effectué en général en Ambassade, et un certain nombre de choses qui y sont faites n'ont pas vocation à être rendues publiques. Simplement, quand on vous dit qu'en Ambassade vous êtes en réalité en tout premier affecté au service des télégrammes diplomatiques, et qu'ensuite c'est au bon vouloir du diplomate sous lequel vous avez pris attache d'évoluer ailleurs, vous vous rendez compte qu'il peut y avoir d'énormes disparités dans la scolarité, et celà peut se ressentir sur la notation. Certains élèves de la promotion de cette année se sont retrouvés "coincés" au services des télex diplo sans pouvoir faire autre chose, tandis que d'autres n'y sont restés que trois semaines avant de se faire confier des projets de long terme dans un service de l'ambassade (action culturelle, action économique, secrétariat général de l'ambassade, cabinet du diplomate, etc.) Les stagiaires ENA qui ont accompagné le diplomate en fonction partout ou il se déplaçait se comptent sur les doigts d'une main.

De l’aveu de quelques élèves, une bonne majorité d'admis sont à l'ENA dans la promotion actuelle "pour le prestige" "parce que c'est la voie royale" mais n'avaient pas réellement d'idée concrète de la formation. Globalement, une fois admis à l'école, on considère que beaucoup de choses sont apprises/acquises ce qui peut générer certaines situations comiques. Certains élèves n'avaient aucune idée du fonctionnement d'une ambassade du point de vue interne, et quelques uns ont découvert pour la première fois l'existence de parapheurs, alors qu'ils étaient habitués à utiliser les nouvelles technologies. De même, la question du protocole à l'intérieur d'une ambassade n'est pas quelque chose d'enseigné, et pourtant recèle beaucoup de subtilités. De ces deux points de vue, on peut constater que l'administration à de gros progrès à faire pour se moderniser. Certaines ambassades/services ont pu donner l'image d'un monde "hors du temps", alors que d'autres ambassades avec un personnel plus jeune étaient plus agréables à vivre.

Faire partie des 15 meilleurs de la promo peut s'avérer être une loterie, en fonction de votre affectation. Les critères de notations ne sont absolument pas transparents, et la note de stage peut donner lieu à des incompréhensions à la hauteur de certaines notes obtenues aux écrits ou oraux au moment du concours. Pour illustrer, au moment des oraux, vous pouvez avoir très bien réussi un sujet "facile" et vous en tirer avec une note "moyenne", et sur un autre sujet, avoir énormément galéré... pour vous retrouver avec un 15. Il y a eu beaucoup de surprises et d'incompréhension sur la notation de ces épreuves (notamment en finances publiques, ou certains se sont retrouvés avec des 7/20 ou 8/20 alors qu'ils avaient un sujet qu'ils connaissaient par coeur...). L'une des explications tient à la notation "relative", non pas par rapport au sujet mais par rapport aux autres élèves dans la manière de répondre.

D'une manière générale, l'état d'esprit des élèves n'est pas de "faire la course au classement", mais plus de prendre du plaisir à faire ses stages et sa scolarité. Il y a une unanimité pour dire que les responsabilités données au cours des stages sont uniques et qu'il s'agit d'une place très privilégiée pour voir le cœur du fonctionnement d'une administration. "Il y a ceux qui prennent le classement au sérieux, rares, mais qui deviendront aigri et cons et ceux qui comprennent qu'il faut jouer le rôle du haut fonctionnaire déjà en poste et qui gardent leur humour intact, et qui font la part des choses entre leur job et leur personnalité". Au final, pour beaucoup d'entre eux, leur rang d'affectation sera une surprise.

Aucun ne sait à quels postes il peut prétendre, après presque une année entière de scolarité. De ce fait, une bonne partie d'entre eux émettent des "préférences" pour les responsabilités qu'ils veulent exercer (fonction de décider, fonction de juger, fonction d'analyser). Faire de l'évaluation des politiques publiques à l'IGF est sensiblement différent de la fonction de conseiller des TAA/CAA et n'appelle pas les mêmes compétences. Certains ne se voient pas du tout faire une carrière de magistrat et gardent sous le coude une "carrière en politique". D'autres ne sont pas du tout intéressés par l'IGF ou la Cour des Comptes et espèrent avoir l'une des quatres places pour la diplomatie. Certains savent qu'ils seront nommés administrateurs civils dans un ministère et vont demander d'office un détachement pour cinq ou six ans dans le corps de la préfecturale. De même dans les affectations de la botte, il n'y a pas de hiérarchie bien précise. Certaines années les majors ont choisi le Conseil d'Etat, d'autres années la Cour des Comptes, d'autres années l'IGF. Si l'IGF semble un peu au dessus du lot, il faut savoir que 80% des missions à l'IGF sont chiantes/inutiles et certains en sont bien conscients. Autrement dit, l'IGF ne vend pas du rêve à tout le monde.

La mobilité : Deux années après la première affectation, il y a une période obligatoire de mobilité dans une autre administration. Il n'y a pas de limite de durée à la mobilité, mais c'est l'occasion pour beaucoup d'effectuer des "grands mouvements" (changement de corps, mise en détachement auprès d'un ministère, intégration d'un cabinet ou fonctions politiques, etc...) A l'issue des huit années (puisque les deux années de scolarité sont incluses dans le service obligatoire) on se retrouve non pas avec de "grands changements" mais surtout un cumul de fonctions. A côté du travail dans la fonction publique se cumule également un travail dans le privé (souvent à temps très partiel).  Dans le privé, ce n'est pas forcément dans les grandes entreprises. Ca peut être dans dans la communication, de conseil en affaires publiques, de marketing, de cabinets en droit public ou droit des affaires, dans l'éducation (prof de conf/prépa/ou donner des séminaires - qui paient très bien)... (en gros, tout ce qui peut être le secteur traditionnel des Sciences Po).

Au final pour en revenir au classement, il y a plus de postes proposés que d'élèves, ce qui permet de "garantir une affectation en rapport avec ses affinités" ce qui pondère beaucoup le classement de sortie.

C'est un petit long post, mais j'espère avoir un peu éclairé.

 
Thanks.    
 

 
De toute façon t'es pas concerné toi

 
Dans une certaine mesure, toi non plus

 
Je ne vois toujours pas de quoi tu parles

Je prends un exemple simple dans l'administration. Deux semaines de vacances donnent droit à cette pile :

Il s'agit d'une pile de parapheurs. Il y en a une quinzaine. S'il s'agissait de les signer tous, ça prendrait 15 minutes. Mais tout le monde lit l'intégralité car la responsabilité du supérieur hiérarchique est engagée. Et ça prend des heures.

Il faut aimer...

C'est typiquement le job d'un administrateur civil sorti de l'ENA, chef de bureau, qui doit contrôler le travail des agents ou des stagiaires (et la moitié des parapheurs sont issus de stagiaires par manque de personnel ou de financements dans l'administration...)

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Il est abonné automatiquement à toutes les revues. La remarque avait déjà été faite.

Sinon, vous avez un aperçu d'un bureau d'un haut fonctionnaire. C'est le même bureau qu'un inspecteur de l'IGF. Ca casse des mythes. Si on retire les parapheurs, la table sert de réunion aux directeurs adjoints de bureaux qui font un compte rendu tous les lundi matin à 8h30, sous le regard de François Hollande.

La qualitance en ce moment au niveau des tacles
 
(normalement demain je fais du droit civil pour la dernière fois de ma vie :')  )

 
force et honneur.

 
Instructif, merci.

 
C'est quand même ballot d'avoir une si grande culture des us et coutume du corps mais de devoir rester sur le perron, tandis que les ernestines y rentrent parce qu'elles y ont vu de la lumière.  
 
 

Je ne vois toujours pas de quoi tu parles. Et d'un autre côté, ce n'est pas vraiment des ernestines mais des mecs qui ont passé le concours sans trop y croire (et en pensant l'avoir raté) qui se retrouvent à paniquer pour les révisions des oraux en voyant leur nom sur la liste, qui sont admis... Je ne rigole même pas, la moitié de la promo de l'ENA s'est retrouvée dans cette situation et à devoir limiter la casse en Questions Internationales sur "La composition du Parlement Européen" ou "Les non-alignés à l'ONU".

Une très grande partie des candidats se sont retrouvés admis grâce à leur note de Grand O, (note >=15) qui change totalement la donne en raison de son coefficient. De mémoire, il y a eu quatre 15, un 17 et un 18 (ce dernier ayant parlé pendant pas mal de temps de "vis ma vie" et "confessions intimes" à l'oral...) qui ont compensé de grosses caisses dans les matières dites techniques (un admis ayant eu 6/20 et 7/20 à deux matières aux oraux...)

 
Ceux qui tentent des sous-écoles (nb : EdB) ne sont pas admis à exprimer quelques remarques que ce soit. DWI.

 
Après le déni viendra la colère.  

Je ne vois toujours pas de quoi tu parles, arrête de rajer parce l'on n'est pas du même rang social.

 
C'est marrant, j'ai un pote qui vient d'avoir un accord de principe pour débuter sa thèse et qui me sort le même genre de remarque grotesque.  
 
 

Non mais c'est bon, tu réussiras un jour dans ce que tu essaie d'entreprendre. Perds pas espoir mon brave
 
 
 
 
 
 
Bon par contre pour l'ENM ça risque d'être tendax, baisser tes prétentions ne serait pas totalement absurde

 
Je ne sais pas ce que valent tes piques    
 
Venant d'un mec qui était déjà sur le topic à parler de ses révisions ENM quand je venais demander des conseils pour ma rentrée de L1    

 
Je sais. D'ailleurs ça t'as pris combien de temps pour te résigner à passer le concours d'adjoint administratif ?