Reprise du message précédent :
le 1, clairement

De toute façon avec Scihub et Booksc tout est en accès libre aujourd'hui  

Certes, c'est un élément à prendre en compte    
Perso, j'ai quand même découvert scihub y'a un mois, et je découvre aujourd'hui Booksc. Alerte encore une fois.
Mais bon, choisir la solution 2, à savoir passer par un gros éditeur dont l'accès aux journaux est payant, c'est aussi choisir de faire fonctionner un système de diffusion de la connaissance grotesque, contre-productif, et où le pognon public va dans les poches du privé.
 
"Des nains sur des épaules de géants", toussa. Si les géants voyaient ça, ils seraient déjà en PLS...

Honnêtement, en sciences dure, la soumission/acceptation d'article est gratuite, donc je soumets de manière classique, ce sont les scientifiques qui font le boulot. Au final, ce sont eux qui apportent la caution. Ensuite quand c'est accepté, je mets la dernière version sur arxiv. Il y a une version proprette en ligne sur le site du journal, mais il y a toujours quelque chose en open access sur arxiv/hal etc. qui est du même niveau que ce qui est publié.

 
Nope. Pas en sciences de la nature.
Bon de toute façon, difficile de généraliser tant c'est domaine-spécifique.

Toutes nos publis vont aussi sur le site de l'université en open access.

?? Faut avoir le droit de le faire ; je suppose que c'est un accord prévu entre l'éditeur et votre fac. Vous envoyez les articles en version post-print ?

C'est entre toi et le journal. A la fin, tu signes les papiers de transfert de copyright. Avec la plupart des journaux, tu as droit à des licences relativement permissives, seule la version entièrement éditée par le journal ne peut pas être mise en ligne gratuitement. Le texte, figure etc. après commentaire des referees reste ta propriété et tu peux le mettre en ligne avec ta mise en page

Pareil dans mon domaine.
 
Y'a qu'un truc pour un livre où l'accord de copyright ne me semblait pas donner le droit de mettre en ligne sous aucune forme, je l'ai transmis à la responsable de la bibliothèque qui fait les mises en ligne sur le site du labo et gère les différentes licences, et elle l'a mis quand même en ligne

D'où ma question sur le "post-print"    donc vous uploadez en open access des versions pre-print (sans la mise en forme copyright de l'éditeur) soit en version brute (genre fichier Word) soit sous une mise en page développée par votre fac/institut. C'est d'ailleurs ce que mon institut est en train de développer, pour nous permettre de mettre tous nos articles en open access.

Il y a beaucoup d'article dans le format article (ou quelque chose de simple un peu personnalisé) de TeX. ArXiv par exemple se charge de la compilation, donc ses librairies et choix particuliers sont appliqués, ça n'est pas forcément ce que tu aurais à la maison. Parfois les gens utilisent les fichiers de style fournis par les journaux pour les manuscrits (qui donnent une idée du rendu fini de l'article mais ne sont pas exactement ceux utilisés pour les articles finis).

Je sais pas exactement, honnêtement. C'est la politique de l'université et globalement on commence à avoir une taille et notoriété suffisante pour forcer la main des éditeurs.

 
Hmmm, connaissais pas ce site...
 

Le comité de mathématiciens et d'informaticiens chargé d'évaluer les projets soumis pour financement à l'ANR a démissionné en bloc, protestant contre l'opacité du système d'attribution des crédits.

Tu as accès à l'article complet ?

Ah euh ouais désolé
http://pastebin.com/n0H3nCqv

ça fait bien 10 jours que ça a eu lieu

Plozp !
 
Merci pour vos réponses, au sujet de ces histoires de publi. J'ai regardé vite fait les règles de copyright de mon journal favori, et la publication d'une version pre-print ne semble pas autorisée (c'est pas très clair, cela dit).
 
Par rapport à l'ANR et le financement de la recherche : je me souviens qu'au moment des assises nationales de la recherche, certains chercheurs avaient milité (je pense en fait à Serge H.Aroche) pour une diminution des financements sur projets, à contre-balancer par une augmentation des financements permanents.
En tout cas, les subventions allouées sur appels à projets par l'ANR n'arrêtent pas de baisser depuis 2009.

Un encadrant qui me rappelle que dans une semaine, j'ai la présentation de deuxième année
Je regarde dans mes diapo' préparés pour les réunions d'avancement en me disant " Oh, j'avais fait ça "

vu sur reddit:
 

sérieusement  
 
Si la qualité des thèses se limitaient uniquement à la quantité de bachotage ça se saurait. C'est sûr qu'il ne faut pas se toucher. Mais là c'est excessif, j'ai surtout l'impression de voir un zozo qui croit qu'il va faire monter la qualité de son groupe juste en mettant la pression sur le taf C'est un coup à juste créer une sale ambiance, des thésards fatigués et/ou découragés et au final un groupe/labo qui patauge.
 
Ça tient aussi à beaucoup d'autres choses moins tangibles, comme la qualité de l'environnement scientifique (fréquence et qualité des séminaires donnés par des extérieurs, niveau des permanents), le niveau même des thésards, la qualité et la pertinence des sujets donnés, la qualité des moyens techniques (expérimentaux/informatique) et niveau des personnels techniques/ingé/administratifs. etc.
 

nan mais pareil ici. c'est ce que je disais au gars sur reddit: ca me fait golri parce que je suis dans une des universites cites et c'est pas du tout la meme ambiance/approche de la recherche.
J'ai la chance que mon prof encourage notre groupe a faire de la science, a obtenir des resultats tangibles etc. avant de penser a publier x papiers par ans. et cette espece de viel esprit de competition vs d'autres groupes je ne l'ai jamais senti.

J'approuve totalement ton msg

le mec m'a repondu :

le management inefficace qui fait burnout les eleves... su-per

Ca reflete simplement la personnalité du chef de groupe/directeur de thèse. Le mien m'a expliqué une fois, à plusieurs grammes, que c'était sa stratégie de pousser tout le monde à bout et de créer du conflit pour que seuls les forts s'accrochent et que les faibles quittent le navire, de leur plein gré.  
Il y en a un paquet de gens toxiques dans la recherche, mon lot de consolation c'est que dans 3 mois, j'en aurais fini avec ca...

Un de mes collègues doctorant me parlait d'un prof de son ancienne univ. (une des meilleurs du Canada) qui virait en moyenne la moitié de ses doctorants avant la fin de leur thèse. Comme il est très connu, il arrive encore à attirer plein de chinois mais la moitié finit quand même pas craquer/se faire virer.
 
Quand je suis arrivé dans mon labo, il venait d'être établi et il n'y avait limite pas de matos et aucun sujet de recherche en cours sur ma partie. C'était un peu le stress et il fallait clairement publier tout ce qui passe. Mais on restait très loin de ce qui est décrit sur Reddit, ou de ce qu'on peut trouver sur cette page: http://lipson.ee.columbia.edu/prospective-students
Après c'est la mentalité US, et ce groupe à Columbia est vraiment innovant et leader dans notre domaine...

Lol, l'esclavage morderne :
 
How is the work and research environment in our Nanophotonics group?
Students work very hard during the course of their stay with our group, which can vary from 4 to 5 or more years. The schedule can involve long hours, including weekends and sometimes throughout the night. But this cannot be avoided for several reasons! You get so involved in your work that you want to go on, you want to get that measurement that you're striving to obtain. And the rewards can be high!
 
Je suis content d'avoir vu cette merde pendant ma master thesis et d'etre parti en courant.
Qui accepte ca ??

lol, quelle bande de blairals, à se faire bêtement, avec une rémunération pourrie, et tout et tout. Sûrement des retards qui ont peur d'entrer dans la vie active    
Qui accepte ça, franchement ?
 

Selon sur quoi et avec quoi tu travaille, ça arrive en effet de devoir venir sur le weekend ou même de rester la nuit pour des expériences. Les deux me sont déjà arrivé et m'arriveront encore. Par contre on est d'accord que je ne m'amuse pas à être à 2h du mat au labo juste parce qu'au MIT ils ont plus de moyens ou autre pseudo raison du genre.

En effet, les gars sur la page que j'ai posté font beaucoup de microfabrication en salle blanche. Donc selon la qualité de cette dernière, ça peut être obligatoire de venir de nuit ou le week-end.

 
"You will not laugh you will not cry you will learn by the numbers I'll teach you !!"

 
Moi.
Dans mon domaine, il peut arriver que je doive rester au labo la nuit, ou que j'ai une manip qui s'etende de 9h a minuit, de devoir venir "m'occuper" de mes souris (par la j'entends autre chose que de donner a boire ou de la bouffe   ) pendant le week-end. Certes on essaie au mieux de fitter la manip dans des heures normales de bureau mais quelques fois c'est impossible. Ce message c'est aussi pour prevenir que ce type de travail (en dehors des heures classiques de bureau) peut s'appliquer au labo et donc qu'ils sont prevenus que ca peut arriver.
Le plus enervant a la rigueur c'est de se taper ce genre de manips bien chiantes et bien longues pour qu'au final les resultats soient de la merde  

Dans le btp ces feignants ont pris des multiples de 7 pour tous les tests de resistance des materiaux  
J'ai une question je suis en stage recherche de master à l'étranger et ce que je fais me plait bien mais je ne me vois pas continuer en phd où je suis. Je vais finir fin décembre et j'ai peur de m'y prendre trop tard pour chercher un doctorat en france... J'ai un bon contact avec mon responsable de master qui donnait pas mal de sujets de thèse ces dernières années mais le contexte éco fait que cela risque d'être difficile (aucun recrutement de stagiaire cette année par exemple).

Je pense que ça varie beaucoup d'un domaine à l'autre et d'une expérience à l'autre.
Je me souviens avoir entendu quelqu'un ayant travaillé au CERN expliquer que si tu n'a pas des horaires chargés la semaine et que tu ne passes pas ton temps à réagir aux emails le week end tu es largué.
Je me disais que c'était un peu exagéré et/ou que lire ses emails ça va
 
Mais là je vois comment ça se passe de l'intérieur et même s'il y a des circonstances un peu particulières en effet la pression est grande, que si tu veux exister au sein de la collaboration il faut réagir vite, et si tu veux avancer avec tous les meetings du labo/de la collaboration tu n'as pas d'autre choix que d'avoir des horaires à la con. Mais bon :
 - les gens s'adaptent naturellement au rythme nécessaire tant qu'il est raisonnable; pas besoin de pousser les gens à bout par principe
 - ceux qui semblent en faire le plus ne sont pas toujours ceux qui font plus avancer les choses

 
 
Si tu finis fin décembre, ça veut dire que début du PhD pas avant janvier. Ca te fait sauter tous ce qui va être bourse du ministère (concours en juin-juillet) et les labos qui t'auraient pris avec. Il reste les labos qui ont des financements autre et qui n'ont pas eu de thésard en septembre.
Le plus simple sera sûrement que tu te trouve un job pendant 6mois et que tu te prépare à chercher un labo pour la rentrée d'après.
 
 
La boite mail univ/pro c'est calme plat le weekend. C'est rare qu'il y ait un mail à envoyer ou de reçu le weekend. C'est peut-être parce que je ne suis encore que simple thésarde  
Ou aussi parce que je suis à l'étranger, et qu'ici les journées de labo sont vachement plus tranquilles. Si tu reste après 17-18h c'est parce que tu as une expérience qui le nécessite ou que tu as vraiment un truc important à la bourre. Alors que je me souviens un labo français où j'étais allé en entretien, on m'avait fait comprendre que ça serait mal vu si on ne faisait pas au moins 9-19h strict minimum tous les jours.
 

Les colabs c'est vite prenant, si t'es avec une équipe motivée et active. Mais c'est de la pression positive.
La je frise le bore out parce que j'attends que d'autres personnes se mettent à jour de mes progrès, et j'accepterais volontiers un peu plus de charge de travail.

Mon XP perso, c'est labo public français (non CNR.S). Chacun a ses périodes de taf intense (date limite de dépôt de projet, présentation en conférence ou en réunion, soutenance   ), mais ça reste ponctuel. Peu d'e-mails sortent le week-end (ou genre un pauvre forward pour faire style).
Il peut y avoir des manips de longue durée, qui font commencer très tôt et terminer très tard, mais c'est rare.
 
Bref.
 
 
Quelle est ta question, du coup ?    
As-tu contacté ton responsable de master ? Pour savoir s'il a des sujets à te proposer, d'une part. Savoir s'il pense que c'est faisable de commencer en janvier, d'autre part (dans son labo ou ailleurs).
J'ai une collègue qui a lancé son PhD en janvier, avec un contrat du labo en propre (i.e. pas de financement externe, pas de projet associé).
 
Edit de la plus haute importance : pourquoi mon pseudo n'est pas en majuscules ?  

La saison des thèse c'est recrutement en avril - mai, et commencement en septembre.
Apres c'est comme pour les soldes : si t'es hors saison y'a moins de chances de trouver ce que tu veux, mais si par chance tu trouve exactement ce que tu veux ce sera surement à -75% (du nombre de candidats en face de toi); donc faut pas partir perdant, ca peut etre pour le mieux.

Euh, là, je viens de me log avec mon pseudo entièrement en majuscules. Dans le topic, je me vois tout en minuscules, tandis que dans la liste des topics, c'est... je vais le savoir tout de suite^ edit : tout en majuscules.
 
Lapin compris  
edit : test