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  Aide devoir "La Duchesse de Langeais"

 


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Aide devoir "La Duchesse de Langeais"

n°4051410
lulucalu
Posté le 16-10-2012 à 15:25:48  profilanswer
 

Bonjour à tous,
 
Je suis actuellement en première année de Licence en Lettres Modernes, et dans une matière intitulée "Le Roman et les genres narratifs", nous avons un travail à rendre sur le roman de Balzac, La Duchesse de Langeais. Seulement, je bloque complètement sur les questions. Je ne vous demande pas de faire le travail à ma place, mais simplement de m'aider dans la résolution de ces questions, de m'éclairer, de me guider afin de me débloquer. Voici donc l'exercice :  
 
1/La dernière phrase du passage vous paraît-t-elle offrir un commentaire pertinent pour la  
compréhension de cette scène ?
2/En quoi peut-on parler d’une scène de comédie pour un tel passage ?

 
 
Armand se promena dans le salon en étudiant le goût répandu dans les moindres détails. Il  
admira madame de Langeais, en admirant les choses qui venaient d'elle et en trahissaient les habitudes,  
avant qu'il pût en saisir la personne et les idées. Après une heure environ, la duchesse sortit de sa  
chambre sans faire de bruit. Montriveau se retourna, la vit marchant avec la légèreté d'une ombre, et  
tressaillit. Elle vint à lui, sans lui dire bourgeoisement : « Comment me trouvez-vous ? » Elle était sûre  
d'elle, et son regard fixe disait : « Je me suis ainsi parée pour vous plaire.» Une vieille fée, marraine de  
quelque princesse méconnue, avait seule pu tourner autour du cou de cette coquette personne le nuage  
d'une gaze dont les plis avaient des tons vifs que soutenait encore l'éclat d'une peau satinée. La  
duchesse était éblouissante. Le bleu clair de sa robe, dont les ornements se répétaient dans les fleurs de  
sa coiffure, semblait donner, par la richesse de la couleur, un corps à ses formes frêles devenues tout  
aériennes ; car, en glissant avec rapidité vers Armand, elle fit voler les deux bouts de l'écharpe qui  
pendait à ses côtés, et le brave soldat ne put alors s'empêcher de la comparer aux jolis insectes bleus qui  
voltigent au-dessus des eaux, parmi les fleurs, avec lesquelles ils paraissent se confondre.
- Je vous ai fait attendre, dit-elle de la voix que savent prendre les femmes pour l'homme auquel  
elles veulent plaire.
- J'attendrais patiemment une éternité, si je savais trouver la Divinité belle comme vous l'êtes ;  
mais ce n'est pas un compliment que de vous parler de votre beauté, vous ne pouvez plus être sensible  
qu'à l'adoration. Laissez-moi donc seulement baiser votre écharpe.
- Ah, fi ! dit-elle en faisant un geste d'orgueil, je vous estime assez pour vous offrir ma main.
Et elle lui tendit à baiser sa main encore humide. Une main de femme, au moment où elle sort de  
son bain de senteur, conserve je ne sais quelle fraîcheur douillette, une mollesse veloutée dont la  
chatouilleuse impression va des lèvres à l'âme. Aussi, chez un homme épris qui a dans les sens autant de  
volupté qu'il a d'amour au cœur, ce baiser, chaste en apparence, peut-il exciter de redoutables orages.
- Me la tendrez-vous toujours ainsi ? dit humblement le général en baisant avec respect cette  
main dangereuse.
- Oui ; mais nous en resterons là, dit-elle en souriant.
Elle s'assit et parut fort maladroite à mettre ses gants, en voulant en faire glisser la peau d'abord  
trop étroite le long de ses doigts, et regarder en même temps monsieur de Montriveau, qui admirait  
alternativement la duchesse et la grâce de ses gestes réitérés.
- Ah ! c'est bien, dit-elle, vous avez été exact, j'aime l'exactitude. Sa Majesté dit qu'elle est la  
politesse des rois ; mais, selon moi, de vous à nous, je la crois la plus respectueuse des flatteries. Hé !  
n'est-ce pas ? Dites donc.
Puis elle le guigna de nouveau pour lui exprimer une amitié décevante, en le trouvant muet de  
bonheur, et tout heureux de ces riens. Ah ! la duchesse entendait à merveille son métier de femme, elle  
savait admirablement rehausser un homme à mesure qu'il se rapetissait, et le récompenser par de  
creuses flatteries à chaque pas qu'il faisait pour descendre aux niaiseries de la sentimentalité.
 
Balzac, La Duchesse de Langeais, p.121-124
 
Merci pour vos réponses, si réponses il y a :)

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Posté le 16-10-2012 à 15:25:48  profilanswer
 


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