Bonjour à tous, alors voila mon problème, la prof de francais ma donné les axes de commentaires mais je ne sais pas comment faire pour développer ces axes, voici le texte de Lamartine :
La vigne et la maison
Psalmodies de l'âme
Dialogue entre mon âme et moi
Moi
Viens, reconnais la place où ta vie était neuve,
N’as-tu point de douceur, dis-moi, pauvre âme veuve,
À remuer ici la cendre des jours morts ?
À revoir ton arbuste et ta demeure vide,
Comme l’insecte ailé revoit sa chrysalide,
Balayure qui fut son corps ?
Moi, le triste instinct m’y ramène :
Rien n’a changé là que le temps;
Des lieux où notre oeil se promène,
Rien n’a fui que les habitants.
Suis-moi du coeur pour voir encore,
Sur la pente douce au midi,
La vigne qui nous fit éclore
Ramper sur le roc attiédi.
Contemple la maison de pierre,
Dont nos pas usèrent le seuil :
Vois-la se vêtir de son lierre
Comme d’un vêtement de deuil.
Écoute le cri des vendanges
Qui monte du pressoir voisin,
Vois les sentiers rocheux des granges
Rougis par le sang du raisin.
Regarde au pied du toit qui croule :
Voilà, près du figuier séché,
Le cep vivace qui s’enroule
À l’angle du mur ébréché !
L’hiver noircit sa rude écorce;
Autour du banc rongé du ver,
Il contourne sa branche torse
Comme un serpent frappé du fer.
Autrefois, ses pampres sans nombre
S’entrelaçaient autour du puits,
Père et mère goûtaient son ombre,
Enfants, oiseaux, rongeaient ses fruits.
Il grimpait jusqu’à la fenêtre,
Il s’arrondissait en arceau;
Il semble encor nous reconnaître
Comme un chien gardien d’un berceau.
Sur cette mousse des allées
Où rougit son pampre vermeil,
Un bouquet de feuilles gelées
Nous abrite encor du soleil.
Vives glaneuses de novembre,
Les grives, sur la grappe en deuil,
Ont oublié ces beaux grains d’ambre
Qu’enfant nous convoitions de l’oeil.
Le rayon du soir la transperce
Comme un albâtre oriental,
Et le sucre d’or qu’elle verse
Y pend en larmes de cristal.
Sous ce cep de vigne qui t’aime,
Ô mon âme ! ne crois-tu pas
Te retrouver enfin toi-même,
Malgré l’absence et le trépas ?
N’a-t-il pas pour toi le délice
Du brasier tiède et réchauffant
Qu’allume une vieille nourrice
Au foyer qui nous vit enfant ?
Ou l’impression qui console
L’agneau tondu hors de saison,
Quand il sent sur sa laine folle
Repousser sa chaude toison ?
L’ÂME
Que me fait le coteau, le toit, la vigne aride ?
Que me ferait le ciel, si le ciel était vide ?
Je ne vois en ces lieux que ceux qui n’y sont pas !
Pourquoi ramènes-tu mes regrets sur leur trace ?
Des bonheurs disparus se rappeler la place,
C’est rouvrir des cercueils pour revoir des trépas !
Voici les axes :
Axe 1: L'intérêt de la structure et de l'énonciation.
Axe 2: La richesse symbolique de la description du pays natal.
Axe 3: Le registre élégiaque et le thème de la fuite du temps.
Je n'arrive pas à trouver la problématique et à développer ces axes, si vous avez d'autres axes pouvez vous me les dire svp.
Merci de me répondre.
Message édité par max91800 le 22-10-2008 à 20:35:56