Mile 916 - Moab, Utah
J’ai déjà raconté pas mal de choses sur Moab et les alentours dans mon CR de 2016 alors j’attaque tout de suite avec les endroits visités, sans trop développer. D’autant plus que je ne me suis pas privé pour reprendre les grandes lignes du programme.
Tout d’abord une double confirmation, la mienne et celle de ma compagne, Arches National Park c’est quand même très faible par rapport au reste. En plus pour la première fois de ma vie j’ai dû attendre 45 minutes pour rentrer dans un parc. Même Landscape Arch ne fait plus ni chaud froid. On a continué un peu sur Devil’s Garden Trail mais j’ai bien vu que madame n’était pas passionnée alors on a fait demi-tour, sous une lumière vraiment difficile.
Du coup on a fait quelques points de vue (les La Sal Mountains enneigées c’est tellement joli) puis sans perdre de temps on a été voir Delicate Arch. J’ai déjà tout dit, c’est un endroit magique. Et surpeuplé, ce qui gâche bien le plaisir (je ne reproche pas aux gens de monter mais de former une queue de 30 mètres devant l’arche pour attendre de se prendre en photo, photo qui souvent ne rime à rien). Du coup on a décidé de ne pas attendre le coucher de soleil et de rentrer non sans faire une petite visite aux Windows.
En plus je n’étais pas contre rentrer avant la fermeture de Sabaku Sushi.
#26 Arches National Park - Devil’s Garden Trail
#27 Arches National Park - Delicate Arch
#28 Arches National Park - La Sal Mountain Overlook
Autre confirmation, double également, Island in the Sky (la partie la plus accessible de Canyonlands National Park) c’est tout de même un autre monde. Ici encore nous avons fait du très classique, sans même prendre la peine de faire le lever de soleil. Holeman Spring, Green River Overlook, Mesa Arch, Buck Canyon Overlook, Grand View Point Overlook…Tous les points de vue sur la route y sont passés. J’ai réussi à négocier deux petites randos, Upheaval Dome (en faisant les deux overlooks sur le cratère, je n’avais plus trop de souvenirs et en fait c’est dispensable) et White Rim Overlook qui ne change pas fondamentalement la donne par rapport aux points de vue mais qui donne quand même l’occasion de s’isoler et d’admirer encore les La Sal Mountains.
Enfin, impossible de ne pas refaire le coucher de soleil à Green River Overlook, c’est d’une perfection sans nom.
Le ciel a été voilé une grande partie de la journée et c’est vraiment dommage, les nuages ont mis un peu de temps à arriver.
Nous n’avons pas fait le lever de soleil à Dead Horse Point State Park et le temps d’y arriver la lumière était déjà dégueulasse, difficile de rendre quelque chose de bien malgré la beauté du point de vue éponyme. Et ce n’est pas la petite marche jusqu’à Colorado River Overlook qui a changé la donne. C’est dommage parce que c’est vraiment un très beau parc.
Alors nous avons repris la direction de Island in the Sky pour descendre du plateau en empruntant les routes Schaffer et Potash. Malgré mes doutes et quelques passages délicats, la garde de la voiture était bien suffisante. Après avoir longé le Colorado sur plusieurs miles nous avons fini par retrouver la route 191 et prendre plein sud jusqu’à la prochaine destination.
#29 Canyonlands National Park - Mesa Arch
#30 Canyonlands National Park - Buck Canyon
#31 Canyonlands National Park - White Rim Overlook
#32 Canyonlands National Park - White Rim Overlook
#33 Canyonlands National Park - Green River Overlook
La prochaine fois, parce qu’il y aura une prochaine fois, je ferai en sorte que ce soit en plein hiver ou pendant la saison des orages. Il y a des grandes chances pour que Arches soit expédié voire ignoré et je tenterai de faire quelques-unes des grandes randos de Island in the Sky, celles qui descendent. Enfin j’irai sans doute voir de près ces La Sal Mountains qui m’ont tant obsédé.
Mile 1212 - Monument Valley, Utah
J’avais en tête d’arriver largement avant le coucher de soleil mais nous avons pris trop de temps dans les environs d’Island in the Sky et finalement c’était plus que juste. Tellement que je n’ai pas pu faire mon pèlerinage habituel à Needles Overlook même si vu le ciel ça n’aurait sans doute rien donné. Dommage aussi pour Goosenecks State Park et Muley Point qui sont de magnifiques points de vue.
C’était la première fois que j’arrivais à Monument Valley par le nord et j’avais en tête les célèbres photos de la route avec les mesa en fond. J’ai bien quelques photos qui s’en rapprochent un peu mais rien de ouf, à mon avis il aurait fallu avoir un 600mm dans les bagages pour jouer avec la perspective. Ou alors j’ai tout simplement manqué le bon spot dans la précipitation.
Et donc nous nous sommes contentés de rester sur The View, la terrasse d’observation, mais rien de dramatique puisque nous irions faire le lever de soleil le lendemain à Artist’s Point. Sauf que je n’avais pas du tout en tête que la Scenic Drive n’ouvrait pas avant le lever de soleil (je pensais que c’était à cause de la saison mais je constate qu’Alb a eu le même soucis). Alors encore une fois tout s’est fait de la terrasse dans un froid abominable. Je me demande si ce n’était pas un mal pour un bien parce que ça rendait super bien. Puis Artist’s Point, qu’on a été voir ensuite en parcourant Scenic Drive, ben c’est pas bien ouf.
Après un peu plus d’une heure entre les mesa nous avons estimé avoir fait le tour de la question et nous avons repris la route. D’ailleurs, et c’est à noter, la route la plus directe entre Monument Valley et Page est pas folichonne. Disons que ça repose les rétines.
#34 Monument Valley - The View
#35 Monument Valley - The View
#36 Monument Valley - The View
#37 Monument Valley - The View
#38 Monument Valley - Scenic Drive
La prochaine fois, parce qu’il y aura une prochaine fois, ce sera a priori simplement une étape de courtoisie si je suis dans le coin parce que j’ai à peu près tout fait : la promenade à cheval, la longue randonnée Wild Cat Trail, des couchers de soleil y compris à John Ford Point (mais sans cette débilité de pause à cheval), un lever de soleil…Reste l’hiver pour changer mais je ne viendrais pas que pour ça.
Mile 1419 - Page, Arizona
Pas mal de fails au kilomètre carré dans le coin.
Tout d’abord je me suis réveillé un jour, deux mois avant le départ, en pensant que ce serait pas mal de réserver Upper & Lower Antelope Canyon. Comme ça ce serait fait. Et il ne restait déjà quasi plus rien. Encore moins aux meilleures heures, quand le soleil se rapproche du zénith. Nous avons eu les sessions du matin, sur deux jours. A un prix défiant tout concurrence puisqu’il me restait tout de même un rein après le paiement.
Plus grave maintenant. Dès que j’ai envisagé de faire ce voyage, l’objectif majeur a probablement été d’aller voir les Coyotte Buttes North et The Wave, beaucoup plus loin à l’ouest. Mais j’ai commencé par perdre à la loterie. Et il se trouve que le jour de l’ouverture de la billetterie pour les places complémentaires (North et South pour le coup) j’étais d’anniversaire dans le fin fond de la Bretagne. Le temps que j’arrive à me connecter c’était déjà fini. Dans une telle situation il reste deux solutions : espérer un miracle sous forme de désistement mais c’est plus qu’improbable et si jamais il arrive il y a toujours quelqu’un pour être connecté au bon moment et prendre la place. Ou alors aller à Kanab pour la loterie de 9h du matin, donnant droit à un accès…le lendemain. C’est avec tout ça en tête que j’avais prévu un peu moins de trois jours sur place mais c’était une solution bâtarde, il fallait soit décider de faire l’impasse soit jouer le tout pour le tout et rester plus longtemps quitte à aller explorer les alentours.
Pour terminer dans le registre de la lose, c’est donc parce qu’on avait finalement pas mal de temps à tuer qu’on a un peu vadrouillé autour du lac pour atterrir à Lone Rock Beach, face à Lone Rock qui sert de repère visuel pour constater à quel point le niveau du lac a baissé les dernières années. Pas mal de panneaux préviennent qu’il y a risque d’ensablement si on s’aventure en voiture et il y a toujours un tocard pour se demander comment c’est possible de merder à ce point alors qu’il y a plein de traces à suivre. Ca n’a pas loupé en voulant rentrer de la plage et remonter vers la route. Il a fallu toute l’aide des campeurs et plusieurs essais (jusqu’à me souvenir du mode sport de la bagnole en fait) pour s’en sortir. Un grand moment de solitude.
Et je passe sur la croisière d’une heure depuis Antelope Point qui ne sert à rien, le restaurant Blue Buddha Sushi Lounge dégueulasse, le Best Western Plus moins bien que le Best Western tout court…
Bref j’étais malgré tout assez curieux de retrouver Page et les environs treize ans plus tard. Il me restait quelques souvenirs dont celui d’une auberge de jeunesse tenue par un vétéran du Vietnam qui se tapait une touriste canadienne. Ou encore un magnifique coucher de soleil sur Lake Powell.
Mais, à tout seigneur tout honneur, je n’avais rien oublié du grandiose méandre du Colorado, Horseshoe Bend. A l’époque, nous nous étions garés sur un parking improvisé et anonyme, puis nous avions fait la petite marche dans le sable, entouré de millions de papillons monarques migrant vers le Mexique depuis le Canada. C’était dingue, tout comme la découverte du point de vue à une époque où tout le monde n’avait pas encore déjà tout vu sur Internet. Tout au plus avait-on lu que c’était joli dans notre guide. Les choses ont bien changé, Alb l’a dit. C’est à la fois dommage et sans doute indispensable pour préserver le site qui va donc devenir un State Park.
#39 Horseshoe Bend
#40 Horseshoe Bend
#41 Horseshoe Bend
Je n’avais rien oublié non plus de l’usine Upper Antelope Canyon, son timing militaire et son bordel plus ou moins organisé. Il n’y a quasiment ni temps ni place pour composer tranquillement sa photo. Même les mecs qui avaient payé 300$ le tour photo d’une heure et demi étaient entassés dans un coin. Et à 10h du matin très peu de chances d’espérer des rayons lumineux, surtout avec un ciel blanc.
En revanche cette année nous avons fait le petit frère, Lower Antelope Canyon. Et ça a été une très bonne surprise : les échelles dans le canyon (bon c’est pas super naturel mais ça passe), les vues plus intéressantes, la lumière aussi même s’il n’était que 8h15 du matin. C’était tout simplement plus fun, et quand le circuit se termine on sort littéralement de la terre par une échelle, ce qui permet se rendre compte de la taille de ce slot canyon.
#42 Upper Antelope Canyon
#43 Upper Antelope Canyon
#44 Lower Antelope Canyon
#45 Lower Antelope Canyon
#46 Lower Antelope Canyon
#47 Lower Antelope Canyon
Enfin je recommande de manger un « bout » chez Big John’s Texas BBQ, on ne peut pas le rater quand on est en ville.
La prochaine fois, parce qu’il y aura une prochaine fois, je prendrai vraiment le temps d’explorer les alentours de Lake Powell (dont Alstrom Point qui a l’air d’envoyer au coucher de soleil) et la région entre Page et Kanab. Avec les Coyotte Buttes donc.
Mile 1588 - Grand Canyon National Park, Arizona
Au sujet du Grand Canyon il y a deux camps qui s’affrontent. Celui de ceux pour qui c’est un endroit incroyable, incomparable et à voir absolument. Et celui de ceux qui ne comprennent pas trop l’intérêt de ce canyon trop grand pour être appréhendé et aux dix points de vue quasiment tous identiques. Je fais toujours partie du premier camp, même après plusieurs fois. En revanche je n’ai pas été saisi cette année. A cette époque de l’année la North Rim est fermée à cause de la neige (que c’est dommage) alors nous avons fait la classique South Rim, en arrivant par l’entrée est.
Nous avons simplement enchaîné les points de vue, absolument tous blindés, et encore une fois la lumière crue sous un ciel voilé a tout gâché, aplatissant tout le paysage. Quand je pense qu’en 2013 j’avais pesté en arrivant sous un déluge biblique. Au final c’était fantastique. Le coucher de soleil entre Mather Point et Yavapai Point était tout juste honnête.
Et ce n’est pas le lendemain que nous avons pu nous rattraper puisque vu les prévisions météo nous n’avons même pas pris la peine de tenter le lever de soleil. J’ai réussi à négocier une petite balade sur les premières portions de South Keibab Trail jusqu’à Ooh Aah Point (plutôt joli pour le coup) histoire de se dégourdir les jambes puis nous sommes repartis en faisant tout de même Yaki Point.
La prochaine fois, parce qu’il y aura une prochaine fois, il sera vraiment temps d’aller voir comment ça se présente sur la North Rim. Pendant la saison des orages.
#48 Grand Canyon National Park
#49 Grand Canyon National Park
#50 Grand Canyon National Park
#51 Grand Canyon National Park
Mile 1998 - Las Vegas, Nevada
Il n’y a pas grand chose à raconter sur la route menant à Las Vegas. Elle est longue et monotone. Et ce n’est pas le détour par le bout de Historic Route 66 qui change fondamentalement la donne. Williams est tout de même un petit bled agréable. Seligman beaucoup moins. Et comment ne pas penser à Cars en arrivant à Peach Springs, sur le tronçon de la Route 66 rendu complètement obsolète par l’Interstate I-40 ? D'ailleurs ils ne sont privés pour utiliser le film.
Mais tout ce matraquage autour de la Mother Road est tout de même un poil exagéré.
#52 Route 66 - Seligman
Le fait marquant à Las Vegas est le surclassement au Paris Las Vegas. Nous avons eu le droit à la suite Charlemagne au 32ème étage, avec vue sur la Tour Eiffel, le Bellagio et ses fontaines. C’était vraiment chouette, mais dommage de n’y passer qu’une courte nuit. Du coup dans la lancée nous avons été au restaurant de Gordon Ramsey dans l’hôtel, Gordon Ramsey Steak. Et quand j’ai donné mon nom nous avons vite eu droit à toutes les attentions. On suspecte que la chambre a dû apparaître quelque part sur leurs écrans. L’entrée était à tomber, la viande très bonne mais nous avons connu bien mieux.
Pas de chance pour eux, nous n’avons pas fait péter l’addition. Surtout que j’avais tout de même mes 100 dollars réglementaires à perdre aux machines.
Quant à la ville, ça reste une expérience à vivre, c’est tellement spécial. En revanche, légalisation du cannabis oblige, c’est devenu pénible de se promener dans la rue. Comme tout le monde nous avons fait quelques casinos, dont l’intérieur superbement décoré du Bellagio, mais sans trop traîner pour profiter de la suite.
#53 Las Vegas - Depuis la suite Charlemagne du Paris Las Vegas
#54 Las Vegas - Bellagio
La prochaine fois, parce qu’il y aura une prochaine fois, ben je continuerai à tenter de remporter le jackpot de la mort et il faudra aussi que j’arrive à faire au moins un des nombreux shows proposés en ville.
Mile 2171 - Death Valley National Park, California
La Vallée de la Mort est une merveille. Le parc peut sembler austère à première vue mais il regorge d’endroits aussi beaux que diversifiés. A cause d’une mauvaise gestion du temps nous n’avons pas été à Dante’s View, le point de vue qui surplombe toute la vallée. C’est dommage mais, encore une fois, le ciel voilé nous a poussés à ne pas insister.
Nous avons alors enchaîné quelques sites célèbres sur les deux demi-journées passées dans le parc, sous un grand soleil et une trentaine de degrés, ça en fait du changement ! Bad Water, sous le niveau de la mer (et plus on descend plus il fait chaud, c’est dire…). Artist’s Palette et ses monts colorés dont je me suis toujours demandé comment ils avaient évolués et ce qu’ils deviendraient. Zabriskie Point au coucher du soleil mais je pense que le lever est plus pertinent. Sans certitude.
#55 Death Valley National Park - Devil’s Golf Course
#56 Death Valley National Park
#57 Death Valley National Park - Artist’s Palette
#58 Death Valley National Park - Zabriskie Point
Je conseille vraiment de passer la nuit dans le parc à Stovepipe Wells. Les chambres sont spartiates mais il y a un restaurant, une station essence, une piscine ouverte jusque très tard la nuit. C’est chouette et ça permet aussi d’aller faire le lever de soleil aux Mesquite Flat Sand Dunes. Et ça vaut vraiment le coup malgré le monde et les traces de pas un peu partout sur les dunes.
#59 Death Valley National Park - Mesquite Flat Sand Dunes
#60 Death Valley National Park - Mesquite Flat Sand Dunes
Pour la partie regrets, nous avons sacrifié la petite balade dans Golden Canyon pour aller découvrir Mosaic Canyon. Mauvaise pioche puisque c’était fermé. C’est dommage car souvent la température empêche toute marche dans le parc mais là c’était jouable. Nous aurions pu y retourner mais la fatigue se faisait sentir. Surtout le parc est très grand, on se retrouve vite à rouler des dizaines de miles. C’est un paramètre à prendre en compte. Bref, nous avons eu envie de reprendre la route pour vite aller traîner sur une plage.
La prochaine fois, parce qu’il y aura une prochaine fois, je tenterai l’ascension de Telescope Peak qui culmine à 3366 mètres et domine le chaînon Panamint et la vallée. La vue a l’air chouette dans toutes les directions. Enfin il faudra explorer la partie nord du parc. Encore une fois les routes d’accès intérieures étaient fermées, je ne sais pas pourquoi c’est le cas à chaque fois que je viens.
Mile 2591 - Los Angeles, California
Et donc, direction la côte.
Nous avons choisi d’emprunter une route secondaire, Panamint Valley Road, et c’était d’un ennui mortel. Le bled sur la route, Searles Valley, est même carrément flippant. Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu signe de vie lors de la traversée. En revanche je suis retombé sur le lieu où, treize ans plus tôt, mon pote et moi avions eu le droit à deux contrôles de flics consécutifs. Le premier parce qu’à une heure du matin, alors qu’on était perdus, on s’était engagés dans la Naval Air Weapons Station China Lake à Ridgecrest. Le temps de comprendre que c’était pas une bonne idée nous étions déjà entourés de six flics. Le contrôle d’identité avait duré une bonne heure avec interrogatoire débile en supplément. Nous avions finalement repris calmement la route, prenant le temps de vérifier la carte et les panneaux. Même pas dix minutes s’étaient écoulées qu’une voiture de flics nous prenait en chasse et nous verbalisait…parce qu’on ne roulait pas assez vite. C’était vraiment chouette de repasser par là.
Nous avons donc vraiment apprécié de pouvoir nous poser sur la plage à Malibu après plusieurs heures de bagnole. Les stigmates des incendies de 2018 étaient encore bien visibles. Nous avons dîné le soir sur le Malibu Pier au Malibu Farm. Histoire de manger un délicieux poisson et voir débarquer Pierce “007” Brosnan himself, assis à quelques mètres de nous avec toute sa clique. Bizarrement pas mal de téléphones étaient sortis dans la salle.
Le dernier jour a été l’occasion de traîner à Los Angeles dans le quartier de Venice Beach. Autant le Santa Monica Pier ne sert à rien, autant nous avons vraiment aimé l’atmosphère sur le front de mer, entre les petites boutiques, les maisons biscornues, les graffitis géants, les skaters (dont la petite star du skate mondial, Sky Brown), les mecs qui font de la muscu en plein air… Ça rime parfois à rien mais c’est en cela que c’est plaisant.
Enfin, alors que nous aurions dû partir en fin d’après-midi, nous avons été informés que notre vol aurait trois heures de retard. Alors nous avons profité d’un dernier coucher de soleil.
#61 Los Angeles - Venice Beach
#62 Los Angeles - Venice Beach
#63 Los Angeles - Venice Beach
#64 Los Angeles - Venice Beach
La prochaine fois, parce qu’il y aura une prochaine fois, je reprendrai l’avion probablement toujours autant enthousiaste. Il y a tellement de choses à voir, à faire. L’ouest américain est un terrain de jeu sans limites. Alors je vais essayer de ne pas y retourner trop vite mais cette fois-ci je ne promets plus rien.
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