Reprise du message précédent :
Ces chutes d'eaux  

Et maj du premier post

UP

Oué voilà, UPPPPP

T'as préparer toutes tes histoires de folle de la messe toi ?

J'arrive ! J'ai de très belles photos de Salvador dans ma besace.
Le problème c'est que la seule solution que j'ai trouvé pour prendre des belles vacances c'est de taffer comme un cochon le reste du temps...

Nan, on fera dans l'inspiration du moment, de toute façon, mes tofs sont sur le Flickr donc j'aurai pas à les uploader, déjà

Ouai mais faudra commenter et pas trop trainasser comme un modo moyen style jeunejeudi

Eh, j'écris rapidement, c'est mon métier

C'est plus au niveau de l'assiduité que des doutes m'habitent

Si ça peut se mettre en travers de quelque chose de plus urgent et dont mon avenir dépend, en bonne procrastinatrice, tu crois que je vais choisir quoi?

On ne pourrait pas mettre les récits même si ils se chevauchent ?
Vu qu'il y a le menu en première page, on pourrait facilement retrouver le récit complet.
Et ca permettrait :  
- de ne pas stresser le rédacteur car il sait qu'il bloque tout le monde
- de permettre à tout le monde de rédiger sans attendre 6 mois.
 
z'en pensez quoi ?

Vu qu'on est en modocratie, je propose un vote mais vu la quantité de modo et le caractère de se gros con de Stiffler, c'est pas gagné !

de perdre une demi journée sur le topic cul d'HFR ?

Ha nan, le topic cul n'est supportable qu'à doses homéopathiques.

tu dis ça rapport aux ptites boules ?

OK je continue mais ne dites rien à mon patron...

J08 13/08: Salvador de Bahia
 
Petit déjeuner à la villa française (en général c'est compris dans le prix de la chambre, dans les pousada). Un moustique est venu nous énerver un peu dans la nuit, mais jusque là on a été assez tranquilles. Contrairement à Rio, ici, il y a des vitres aux fenêtres, et on peut même les fermer. Un coup de clim et les moustiques vont emmerder quelqu'un d'autre.

Une fois le ventre bien rempli, on demande conseil aux gérantes du lieu qui nous conseillent de visiter le Pelourinho : la vieille ville. Pour celà il faut prendre un bus qui longe la mer et nous dépose au centre (Praça da Sé). La vieille ville se trouve sur les hauteurs et surplombe la baie (bahia de todo santos, la baie de tous les saints) en nous offrant une vue magnifique :

On peut descendre à la ville basse par cet ascenceur :

Ca coute, je crois, 2 centimes de Real, c'est à dire rien du tout. Et ça débouche sur un petit marché couvert, le Mercado Modelo, où on peut acheter toutes sortes de souvenirs de touristes. Pas grand chose à voir en bas. On remonte.

La vieille ville, donc, est en pleine restauration. Les quartiers restaurés sont magnifiques et colorés.

A midi, on a mangé sous ce parasol rouge (caipirinha offerte, grâce à un flyer distribué dans la rue) :

(warning : fichier > 6 Mo)

On sent vraiment le mélange d'influences indiennes, portugaises et africaines (par la traite des esclaves), qui a donné naissance à la culture de la samba et de la capoeira. Ici, la population est bien plus noire que dans le reste du pays : c'est l'ancienne capitale du pays, au temps où la culture de la canne à sucre faisait vivre l'économie. Une vieille tradition persistante est la vente d'acarajé dans les rues. C'est une sorte de beignet (frit devant vous) à la pâte de crevette et fourrés avec une préparation à base de légumes, poissons, crevettes, sauce piquante. Seules les femmes ont le droit d'en vendre, et elles doivent porter le costume traditionnel : grande robe bouffante colorée, dentelles, chapeau.

On nous avait recommandé d'assister à un spectacle traditionnel dans un petit théâtre du centre. Malheureusement la liste d'attente est assez longue, et même en passant par l'agence de tourisme (de l'amie des gérantes de la pousada), impossible de réserver pour le soir même ou pour les jours suivants. Dommage...

Le soir, le temps se couvre un peu.

On ira manger une moqueca de crevette dans un restaurant près de la mer. C'est un plat à base de crevettes cuites dans le lait de coco et les épices, servies avec du riz, des crudités, des sauces, manioc... Impossible de s'arrêter quand on a commencé à en manger. Le souvenir de cette moqueca nous a hanté pendant plusieurs jours (jusqu'à ce qu'on en reprenne une autre, en fait).

 ,    au patron de mycrub    
 

Promis j'essaye d'avancer ce soir ou ce week-end !

J09 14/08: São Francisco de Paraguaçu
 
Départ 9h dans la voiture de notre guide français. Il nous emmène à São Francisco de Paraguaçu, dans la campagne bahianaise où nous allons passer 2 jours. C'est un tout petit village de pêcheurs coupé du monde (enfin presque). Il est accompagné de Papaco, notre guide local qui ne parle que Portugais.
 
Environ 150 km, dont 25 km de piste de terre.

 
On arrive vers Midi, voilà où on va dormir ce soir :

 
On va manger au village, dans un restaurant familial (en fait c'est une maison qui a une grande salle qui peut servir de restaurant ou de bar) qui nous sert un plat à base de riz, de crevettes et de poisson. L'après-midi, on va faire un petit treck de 2h dans la forêt autour du village.

 

 

 
Après une petite douche (froide), on va voir le couché de soleil sur la baie, près d'un couvent abandonné.

 

 

 
Ensuite c'est la nuit
On va manger dans le même resto, un plat de moules et huitres (et riz). Et on rentre dans notre cabane en bois, à la lueur de la pleine lune et de la lampe de poche. Il pleut un peu pendant la nuit, mais on est presque pas mouillés. On a l'impression de dormir dehors (ce qui est presque le cas) au milieu des sons de la nature

le couvent    
t'es rentré dedans ?

Non c'est un vieux du village qui a la clé, mais il était pas là

J10 15/08: São Francisco de Paraguaçu
 
Le lendemain matin, on va prendre le petit dej dans une maison en dur, là où dorment les employés du ranch (Ranch Larcade). Au programme : un tour en pirogue, pèche au crabe, ballade à cheval, puis retour à Salvador.
 
C'est parti pour la pirogue. C'est Paulinho qui va pagayer.

 

 
Sur la plage, les crabes nous font coucou:

 
Paulinho accoste et on va patauger dans la vase de la mangrove. Il balance des coups de machette un peu partout et tente d'attraper des crabes au fonds de leurs trous. Il a de la vase jusqu'aux coudes. Il finit par en attraper un de taille respectable et on retourne à la pirogue. Sur le retour, on se fait un peu arroser par la pluie.
 

 
On va manger au petit resto du village, puis en avant la ballade à cheval avec Papaco. Il nous fait faire un petit tour dans la nature. Sur le retour, pareil que la pirogue, on se fait arroser par la pluie.

 
On se change rapidos, et on repart en voiture sur la piste de terre boue, retour à Salvador. Après avoir posé nos affaires à la Villa Française, on va dîner: Moqueca de crevettes et Picanha na Pedra. En sortant du resto, nous passons devant un marchand de glaces au kilo. Bon on n'est pas obligé d'en prendre un kilo, mais le principe est le même que dans les restaurants buffets : on paye la glace au poids.

J11 16/08: Les îles de la baie de Salvador
 
Yohann (le guide Français) vient nous chercher le matin à la Villa Française pour nous emmener à l'embarcadère.

 
On monte sur le bâteau avec plein de touristes (beaucoup de brésiliens mais pas seulement). A bord, on nous sert quelques fruits frais, et on peu acheter à boire. Un groupe de musiciens joue tout le temps et invite les passagers à danser.
 

 

 
 
La traversée dure environ 1h, et on débarque à l'Ilha dos Frades. Il faut payer une taxe d'un real pour descendre à terre. Sur la plage, les paillotes alignées attendent les touristes. Une fois installés sur les transats, des vendeurs passent toutes les 3 minutes pour vous vendre des babioles ou de la nourriture.

 
Vers midi, on remonte sur le bâteau, direction Itaparica. C'est une autre île, beaucoup plus grande. Le bâteau accoste au ponton du restaurant où un buffet à volonté nous attend (pas un seul crustacé au menu).

 

 
Comme on est juste au bord de la mer, on va faire un petit saut à la plage avant de rentrer (l'excursion en bus dans la ville ne nous tente pas trop).

 

 

 
Le temps finit par se couvrir et c'est bientôt l'heure de retourner au bâteau pour rentrer à Salvador.

 
Ce soir on mange des pasteis et de la saucisse brésilienne sur une terrasse près de la Villa Française. Il faut qu'on se couche tôt, le taxi qui nous emmène à l'aéroport vient nous prendre à 6h. Demain : l'Amazonie  

Eh bé c'est cool ça, ça fait une semaine que je me dis qu'une virée au Brésil en 2009 serait de fort bon aloi    
 
Ca faisait un moment que j'étais pas venu zieuter ici, c'est pas toujours bon pour le moral    
 
Je veux repartir  

Ca fait 4 mois pil-poil à 20 minutes près qu'on t'avais pas vu !

J12 17/08: Salvador -> Manaus
 
Levés à 5h. Les gérantes se sont levées exprès pour nous préparer le petit déjeuner ! Le taxi vient nous chercher à l'heure prévue, en route pour l'aéroport, et les quelques 3000 km qui nous séparent de Manaus (capitale de l'Etat de l'Amazonas), en passant par Brasilia.

 
A Manaus, normalement, l'agence Iguana Tours doit nous envoyer un chauffeur qui nous conduira à l'hôtel. Le départ pour le lodge en amazonie ne peut se faire que le matin, donc on doit rester une nuit à Manaus. Ensuite on doit passer 3 jours et 2 nuits dans la forêt.
 
Petite bouffée de chaleur en arrivant à l'aéroport. Il doit faire plus de 30°C, et très lourd. Et personne ne nous attend avec une pancarte à notre nom. Il y a bien un brésilien qui vient nous voir pour nous demander si on s'appelle Sandy, et si on a réservé dans son agence, mais non. Il nous a fallu 5 minutes pour nous rendre comte qu'il avait un badge Iguana Tours, mais c'était trop tard, il était parti avec Sandy... Bref, petite panique, coup de fil à l'agence, incompréhension, finalement ils nous disent de prendre un taxi et qu'ils le paieront à l'hôtel. En fait, ils ont eu une panne informatique et ont perdu toutes les réservations. Si bien que le gérant de l'agence nous demande combien on était censés payer le séjour .
 
Petite confusion également à la réception de l'hôtel Dez de Julho (à l'intérieur duquel se trouve l'agence de tourisme). Ils n'ont pas de réservation non plus. Ils nopus font visiter la chambre normale et la chambre supérieure (qui a l'air moins bien que la chambre normale), puis décident de nous donner la chambre supérieure au prix de la chambre normale... Une fois les formalités accomplies, on va faire un petit tour en ville.
 
L'hôtel se trouve juste à côté de l'opéra, qui est le seul point d'intérêt de la ville. En plus, c'est dimanche et tout est fermé. Il fait une chaleur étouffante.

 

 
La ville est plutôt moche. C'est un mélange d'immeubles en béton, et de maison multicolores d'inspiration coloniale. Mais ça sent le faux, le touristique. Il y a environ 50 agences de tourisme par immeuble, et qui proposent toutes de vous emmener en amazonie. Ce sont les seules activités ouvertes le dimanche. On se fait accoster dans la rue par des indiens qui veulent savoir si on veut aller dans la forêt.
 
La journée se terminera au restaurant où on mangera un poisson d'amazonie (pas mauvais), puis à la chambre d'hôtel climatisée.

J13 18/08: Manaus -> Juma Lake

Nuit pas terrible à l'hôtel Dez de Julho. Il fait chaud, les draps sont rèches et n'ont pas l'air propres. Le petit dej est vraiment mauvais (café dégueu, jus de fruits chimiques, asticots dans les fruits...). On laisse quelques sacs à l'agnce de tourisme et on monte en voiture à 8h. On passe chercher un roumain à son hôtel, et le gérant de l'agence nous emmène au port fluvial où nous attend notre guide. On sera un groupe de 11 personnes :

• Un allemand et sa fille
• Un couple d'anglais et une américaine
• Un couple de hollandais
• Un sud africain
• Un roumain
• Nous deux

Le trajet sera long : il faut traverser le fleuve Amazonie qui doit faire 15km de large, de l'autre côté on prendra la voiture sur une environ 40km dont 5km de piste de terre, puis on rejoindra le lodge en bâteau rapide sur environ 50km de bras de rivière.

La première partie en bâteau nous permet d'observer la "rencontre des eaux". Manaus se trouve juste à l'endroit où se rencontre les 2 principaux affluents de l'Amazonie : le Rio Negro et le Solimões. Ces deux cours d'eaux ont des caractéristiques très différentes (pH, température, débit) et leurs eaux ont du mal à se mélanger pendant quelques dizaines de kilomètres.

En haut, le Solimões et ses eaux lentes et claires, en bas le Rio Negro et ses eaux sombres et acides.

De l'autre côté du fleuve, c'est le port fluvial de Careiro da Varzea :

Un minibus et une voiture nous attendent. On va voyager un peu serrés. Avant de monter dans le bâteau rapide, il y a une petite cabane : le dernier point de ravitaillement du monde civilisé. On y boit une noix de coco en attendant que les costauds finissent de remplir les bâteaux de provisions et d'eau potable.

Il fait super beau (chaud). En chemin nous avons vu quantité d'oiseaux différents. Les berges sont habitées par les natifs : des maisons et de petites exploitations agricoles sont réparties tout le long des rivières.

On arrive au Juma Lake Inn vers 13h. Nous prenons possession de notre chalet.

Après un déjeuner à base d'un excellent poisson d'Amazonie, de riz et de fruits frais (je n'ai jamais rien mangé d'aussi bon qu'une banane ou un ananas cueilli mûr le jour même ), et une petite sieste (il fait trop chaud pour faire quoi que ce soit) supervisée par les perroquets verts, nous partons observer les dauphins et les oiseaux (par groupe de 6 dans une barque à moteur). Pas de photos réussies ce jour là (ça demande pas mal de réflexes et d'entrainement) mais on a vu des dauphins gris et des dauphins roses, et tout plein d'oiseaux (vautours, faucons, hérons de différentes sortes, cormorans, perroquets, macaos, martin pêcheurs...).

Nous assistons au couché de soleil sur le Juma Lake.

Ensuite nous rentrons au lodge où nous dînons. Puis nous ressortons chasser le caïman . De nuit, on part en barque, et un guide à l'avant éclaire la rive avec une lampe pour détecter les caïmans grâce à leur yeux rouges. Après plusieurs tentatives ratées, il se jette dans l'eau et remonte quelques instant plus tard avec un petit caïman. C'est à ce moment qu'une pluie torrentielle s'est abattue sur nous. Nous sommes donc rentrés admirer notre prise à la lumière de la salle commune du lodge.

Ca ne se voit pas très bien, mais ces saloperies on des petites dents très pointues... Ce jeune caïman sera remi en liberté après une éprouvante séance de photos.

Ensuite nous allons nous coucher. Demain on se lève tôt, le programme est chargé : observation des oiseaux au levé du soleil, petit dej, pêche aux piranhas. Cette nuit nous dormons dans le chalet. Demain soir ce sera dans un hamac dans la forêt .

tres sympa le récit!

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Remonte petit topic    
 
On attends tous impatiemment la suite de ton voyage mycrub  

J'arrive. Et j'ai bientôt fini, vu que j'ai pas grand chose à raconter après l'Amazonie, vu que je n'ai pas fait grand chose à São Paulo.

J14 19/08: Amazonie
 
Nuit plutôt tranquile. Il a plu, et le toit n'est pas parfaitement étanche. A 5h du matin, Alan le guide vient nous réveiller : on va observer le levé de soleil et les oiseaux sur le Juma Lake.
 

 
On a encore vu les dauphins.
 

 
Contrairement à ce qu'on peut parfois voir à la télé, les dauphins sont sauvages et ne viennent pas nager près des pirogues et ne font ni pirouette, ni pouicpouic comme Flipper. Ils vivent en petites communautés (souvent en couples) et restent environ 1/4 d'heure sous l'eau avant de respirer (les dauphins roses font plus de bruit que les gris). Ils sont donc assez difficiles à photographier (pour le photo reporter amateur que je suis).
 
On rentre prendre le petit déjeuner, puis on repart pêcher le piranha. La technique est simple : une tige de bois, du gros fil de nylon, un hameçon. Sur l'hameçon, on accroche bien fermement un morceau de barbaque. Ensuite on fait "plouf plouf" dans l'eau avec la pointe de la canne à pêche, pour attirer le prédateur, puis on laisse descendre l'appât sous la surface et on attend. Pas très longtemps. Ca commence rapidement à titiller là dessous. De temps en temps, à force de grignoter, le piranha arrive à manger tout l'appât sans l'hameçon, mais souvent, un coup sec et c'est dans la poche.
 

 
On ne mangera pas nos prises, elles seront toutes rejetées à l'eau.
 
A midi, nous allons déjeuner, puis nous chargeons la pirogue en prévision du bivouac. Le programme de l'après-midi est : trajet en barque jusqu'au campement, ballade en forêt avec le guide, et camping dans la forêt.
 

 
Voilà à quoi ressemble le camp, c'est là que nous allons installer nos hamacs-moustiquaire :
 

 
Pendant la ballade dans la forêt, Alan nous explique tout. Il nous montre les plantes et leur utilisation (plantes médicinales, palmes pour tresser les toits des maisons), les arbres, les animaux. Vraiment intéressant. A un moment il nous présente l'antimoustique naturel :  

 
Il pose sa main sur une fourmilière, tape un peu dessus pour les exciter, il attend que son avant-bras soit couvert de fourmis puis il les écrase rapidement et se frotte le bras vigoureusement. Il paraît que ça picotte un peu mais que c'est un excellent répulsif  .
 
On a croisé la route de plusieurs singes, mais ils sont restés invisibles en haut des arbres. En plus ils postent des sentinelles qui se mettent à hurler dès qu'un intrus se présente, pour prévenir ses congénères. La tarentule a été effrayée par nos appareils photo, je n'ai pu prendre qu'une photo toute floute .

 
Retour au camp, où nous montons les hamacs. Ensuite il faut ramasser du bois pour le feu de camp.
 

 
C'est ce feu qui nous servira à cuire le riz et les brochettes.
 

 
Vu qu'à 18h, c'est la nuit noire, tout se passe à la lueur des bougies.
 

 
C'est en fait un des moments les plus intenses de l'excursion, et sans doute le plus désagréable. En effet, dès la nuit tombée, les moustiques qui étaient déjà nombreux jusqu'à cet instant, déferlent en vagues rapprochées. C'est un concert permanent de bourdonnements et de bruits de claques. Un véritable enfer. Les bougies sont remplies d'insectes brûlés et noyés dans la cire. A 19h, quand on a fini de manger, c'est un énorme soulagement de pouvoir enfin s'isoler sous la moustiquaire. Même s'il est encore tôt, on est bien contents de s'installer dans nos hamacs et de démarrer notre nuit en plein air .

La tarentule  
 
Je savais pas pour les dauphins ! Ce sont des gros snob en fait !

En fait ce sont des animaux sauvages. Ceux qui nagent avec les baigneurs sont apprivoisés. On leur donne à manger tous les jours pour amuser la galerie. En plus, en Amazonie, les natifs ont un peu peur des dauphins. Il y a des superstitions qui disent que les dauphins volent les bébés.
 
J'essaye de terminer le récit aujourd'hui.

J15 20/08: Amazonie
 
Le matin, nous sommes réveillés par le soleil et les bruits de la forêt. Déjà pendant la nuit, on a pu entendre des singes. Voilà à quoi ressemble le camp :

 
Petit déjeuner (café au feu de bois, et ananas frais ) :
 

 

 
Puis on remballe tout et on file en barque. Les oiseaux sont réveillés aussi.
 

 

 
Nous arrivons à destination : visite d'une famille de natifs du Juma Lake.
 

 
Dans le fond c'est un paresseux qui a été recueilli quelques jours auparavant et que notre guide va remettre en liberté. Les paresseux sont de très bons nageurs, mais parfois, ils essayent de traverser des bras d'eau beaucoup trop larges et risquent de s'épuiser et de se noyer.
 

 

 
Nous visitons donc la maison (où on nous fait goûter du jus de canne artisanal, et où on nous vend des petits bracelets ou colliers artisanaux) et la petite exploitation agricole. On y cultive des ananas, des fruits de la passion (Maracuja), de l'Açaï et d'autres fruits, mais surtout : du Manioc. Il s'agit d'une variété de manioc (amère) qui n'est pas comestible sans une longue préparation. La racine doit passer plusieurs jours dans l'eau avant d'être broyée, puis pressée pour en extraire le jus (dont une partie peut être distillée). Ensuite elle est tamisée, puis cuite sur un grand fourneau :
 

 
Cette famille possède son propre fourneau, et le loue donc parfois aux autres familles. Le manioc peut ensuite être revendu en ville, mais une partie sert à la famille dont c'est l'aliment de base toute l'année.
 
Une fois la visite terminée, nous rentrons au lodge où le déjeuner nous attend. Puis on boucle nos sacs, on dit au revoir aux guides et on s'en va.
 

 
Le bâteau rapide qui nous ramène vers la civilisation sert aussi de facteur. Il ralentit devant chaque maison pour voir si on va lui donner des paquets, il en dépose par endroit. Il nous laisse là où il nous avait pris 3 jours plus tôt : là où on peut déguster une noix de coco en attendant que notre voiture arrive. Puis c'est le retour vers Manaus. Après une ballade dans les rues commerçantes qui sont ouvertes ce jour là, et très animées : multiples magasins de mode, et les trottoirs sont couverts d'échoppes qui vendent des gadgets made in china, de la bouffe, ou des consoles "previous generation", des jeux ou des dvd piratés, du matériel hifi... etc. Puis nous récupérons le reste de nos bagages à l'hôtel et nous prenons un taxi pour l'aéroport. Nous décollons pour São Paulo.
 
J'essaierai de vous faire un résumé rapide de São Paulo, mais je ne suis pas beaucoup sorti (j'étais en conférence) et les rares fois c'était sans appareil photo.

Magnifique voyage, merci pour le récit  

Un paresseux!!!

tres belles photos et le recit fait presque envie d'y aller... presque envie car j'ai tout de meme une grosse reserve a cause des bestioles, je ne supporte pas ça